Discussion:Appel du 10 juillet 1940

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Article créé (bien) après les discussions sur ce sujet dans L'Humanité. J'ai essayé d'être sobre et factuel. Siegmund 15 février 2007 à 14:59 (CET)[répondre]

texte de l'appel[modifier le code]

Pour le sérieux de l'article, il me semble important de donner l'intégralité du texte de cet appel. Les extraits donné ici ne rende pas compte du ton employé, qui est un appel à la Nation de faire front pour la liberté et l'indépendance de la France. C'est bien un appel à la Résistance


PEUPLE DE FRANCE !

- Notre pays connaît maintenant les terribles conséquences de la politique criminelle suivie par des gouvernements indignes, responsables de la GUERRE, de la DÉFAITE, de l’OCCUPATION. - Des milliers et des milliers de jeunes gens et de pères de famille sont tombés, des milliers et des milliers d’évacués chassés de leurs foyers ont connu le plus lamentable des exodes sur les routes de France, de nombreuses villes, de nombreux villages ont été détruits, des malades et des blessés souffrent dans les hôpitaux, des centaines de milliers de prisonniers se morfondent loin de leur famille, des veuves, des vieux parents, des orphelins pleurent leurs disparus. - La France meurtrie, douloureuse, trahie par ses dirigeants, subit la rançon de la défaite. Voilà où nous ont conduits les politiciens à la DALADIER, à la REYNAUD, à la MANDEL qui, soutenus par un parlement de valets et de corrompus, ont poussé la France à la guerre pour servir les intérêts des ploutocrates, pour supprimer les libertés publiques, pour faire régner la terreur, écraser le peuple et porter les armes contre l’URSS, pays du socialisme (envoi de matériel de guerre aux gardes-blancs finlandais et constitution de l’armée Weygand en Syrie). - Les faits sont là qui montrent à quel point cette politique a fait faillite, a quel point elle a été néfaste. L’heure est venue de situer les responsabilités de tous ceux qui ont conduit la France à la catastrophe. - La clique des dirigeants banqueroutiers de la politique de guerre a bénéficié de l’appui de tous les partis, unis dans une même besogne de trahison et dans une même haine de la classe ouvrière et du communisme. Le parti Radical avec ses Daladier, ses Bonnet, ses Chautemps et ses Chichery ; le parti Socialiste avec ses Blum, ses Sérol, ses Ziromski, ses Paul Faure ; les partis de droite avec Flandin, Marin, Fernand Laurent, Laval, Chiappe ; l’USR avec Frossard, De Monzie, Déat, Marquet ; le PSF avec La Rocque et Ybarnegaray ; la bande à Doriot et les chefs usurpateurs de la CGT, les Jouhaux, Belin, Dumoulin etc... SONT TOUS RESPONSABLES DES MALHEURS DE LA FRANCE. - La malédiction de tout un peuple trahi monte vengeresse vers ces hommes qui ont voulu la guerre et préparé la défaite. - A cause de ces hommes, la moitié du territoire français subit l’occupation de l’armée allemande, aux frais de la France comme l’indique le traité d’armistice. - A cause de ces hommes, le peuple de France connaît l’humiliation de cette occupation et ne se sent pas chez lui. Il voit, en même temps, que le gouvernement de traîtres et de vendus qui siège à Vichy en attendant de venir à Versailles, pour imiter le sinistre Thiers, mise sur des concours extérieurs pour se maintenir au pouvoir contre la volonté de la Nation. - Mais rien ne pourra empêcher que les comptes soient réglés, et les masses laborieuses en demandant que LA FRANCE SOIT AUX FRANÇAIS expriment à la fois LA VOLONTÉ D’INDÉPENDANCE DE TOUT UN PEUPLE et sa ferme résolution de se débarrasser à tout jamais de ceux qui l’ont conduit à la catastrophe.

- Seuls les Communistes ont lutté contre la guerre ! - Seul, debout dans la tempête, fidèle à sa politique de paix, notre grand Parti Communiste s’est dressé contre la guerre, comme il s’était dressé seul contre l’occupation de la Ruhr par Poincaré, parce qu’il a toujours été CONTRE L’OPPRESSION D’UN PEUPLE PAR UN AUTRE PEUPLE. - Nous Communistes, nous avons défendu le pacte germano-soviétique parce qu’il était un facteur de paix, et dès le premier mois de la guerre, alors que la répression s’était abattue sur nous, face à tous les profiteurs, affairistes et politiciens pour qui la guerre était une fructueuse entreprise NOUS AVONS RÉCLAMÉ LA PAIX par l’envoi d’une lettre des Députés Communistes au Président de la Chambre. - C’est pour cela que ces députés ont été emprisonnés et condamnés, c’est pour cela que des milliers de communistes ont été jetés dans les cachots et les camps de concentration, cependant que, sous la menace de la prison et du peloton d’exécution, nos militants ont continué vaillamment la lutte pour la Paix. - Désormais, chaque Français est à même de constater que si les propositions communistes, toutes de clairvoyance et de sagesse, avaient été suivies, la guerre avec ses désastres aurait été épargnée à notre pays. Mais les GOUVERNANTS FRANÇAIS QUI N’ONT PAS VOULU LA PAIX ne se sont pas préparés à la guerre et ont sciemment organisé la trahison. - Avant la grande offensive allemande de mai dernier, politiciens et généraux français ont fait la guerre à l’intérieur contre les ouvriers, et en même temps ils ont désorganisé la production, saboté la fabrication des chars et des avions, puisé dans les stocks de l’armée française pour ravitailler les réactionnaires finlandais. Ils n’ont rien prévu, rien organisé, ils ont renoué avec la tradition d’incurie criminelle des généraux du Second Empire. Tous ces hommes, civils et militaires, ont trahi la France et sont indignes de la moindre parcelle de confiance. - Seul, un parti a vu clair, seul, un parti a eu raison, seul, un parti n’a été ni dupe, ni complice, seul un parti a eu le courage de lutter : ce parti C’EST LE PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS, PARTI DU PEUPLE, AU SERVICE DU PEUPLE.

- La France veut vivre libre et indépendante - La France encore toute sanglante veut vivre libre et indépendante. - Le Peuple de France veut régler lui-même, conformément à ses traditions et à son génie, les questions sociales et politiques surgies de la trahison des classes possédantes. La France ne veut pas être mise au pas par les aventuriers de Vichy. - Jamais un grand peuple comme le nôtre ne sera un peuple d’esclaves et si, malgré la terreur ce peuple a su, sous les formes les plus diverses, montrer sa réprobation de voir la France enchaînée au char de l’impérialisme britannique, il saura signifier aussi à la bande actuellement au pouvoir SA VOLONTÉ D’ÊTRE LIBRE. - Les politiciens, civils et militaires, à la solde du capitalisme ont conduit le Peuple de France à la guerre sous prétexte de DÉFENDRE LA LIBERTÉ et, aujourd’hui, ils imposent leur dictature, parce qu’ils ne veulent pas rendre de comptes, parce qu’ils veulent que les ploutocrates puissent s’enrichir de la défaite comme ils se sont enrichis de la guerre. - CELA NE DOIT PAS ÊTRE : CELA NE SERA PAS ! La France ne deviendra pas une sorte de pays colonisé ; la France au passé si glorieux ne s’agenouillera pas devant une équipe de valets prête à toutes les besognes. - La France doit se relever, elle se relèvera : il le faut, dans l’intérêt même de la fraternité des peuples, que, de toutes nos forces, nous voulons. - La France doit se relever en tant que grand Pays, avec son industrie et son agriculture. Aucun travailleur français ne pourrait admettre que soient anéanties ou laissées à l’abandon les richesses industrielles de la France qui doivent revenir à la collectivité nationale. - La France doit se relever, mais elle ne se relèvera que par le travail et dans la liberté. Les usines doivent rouvrir et travailler pour les besoins quotidiens des hommes ; les paysans doivent être ramenés à leur terre d’où la guerre les a chassés en grand nombre. Ce n’est pas en enrôlant des jeunes gens, ainsi que semble vouloir le faire les traîtres de Vichy, pour les amener à la campagne comme des serfs, que seront résolus les problèmes économiques posés devant notre pays. - La France doit se relever pour être une terre de travail et de liberté, mais non une terre de servitude et de misère.

- Qui donc peut relever la France ? - Qui peut relever la France ? C’est la question qui se pose. - Ce ne sont ni les généraux battus, ni les affairistes, ni les politiciens tarés qui peuvent relever la France ; ils ne sont bons qu’à la trahir et à la vendre. Ce n’est pas dans les milieux corrompus du capitalisme que peuvent se trouver les éléments de la renaissance nationale. C’est dans le peuple que résident les grands espoirs de libération nationale et sociale. - Et c’est seulement autour de la classe ouvrière ardente et généreuse, pleine de confiance et de courage, parce que l’avenir lui appartient ; c’est seulement autour de la classe ouvrière guidée par le Parti Communiste, parti de propreté, d’honneur et d’héroïsme, que peut se constituer le FRONT DE LA LIBERTÉ, DE L’INDÉPENDANCE ET DE LA RENAISSANCE DE LA FRANCE. - Nous appelons à s’unir pour sauver notre pays, pour l’arracher des mains de ceux qui l’ont conduit au désastre, les Paysans, les Petites Gens qui ont été si abominablement trompés par le parti Radical, les travailleurs socialistes que le parti de Blum et de Paul Faure ainsi que les chefs traîtres de la CGT ont placés à la remorque des potentats du capital, les travailleurs chrétiens à qui les princes de l’Eglise ont prêché la confiance en des gouvernements indignes, tous les Français honnêtes qui veulent que la France se relève et se libère des chaînes du capitalisme qui a préparé le désastre pour détruire les conquêtes sociales de 1936. - L’UNITÉ DE LA NATION PEUT SE FAIRE. Elle doit se faire et elle peut se faire tout de suite, pour alléger le fardeau de misère qui pèse sur notre pays. - Que tous les hommes et femmes de bonne volonté, que les vieux et les jeunes s’unissent à la ville, au village, partout, en des comités populaires de solidarité et d’entraide, pour organiser l’assistance aux réfugiés, aux malheureux, aux démobilisés, aux chômeurs, aux malades, aux blessés ; pour organiser le ravitaillement qui, dans de nombreuses communes isolées n’est pas assuré ; pour créer d’un bout à l’autre du Pays, un esprit de solidarité fraternelle fondé sur le principe « un pour tous, tous pour un ».

- La France au travail - Mais s’il faut panser les plaies, il faut aussi reconstruire ; reconstruire pour le bien de la collectivité et non pour fournir l’occasion de nouveaux profits aux maîtres et protégés de ces Messieurs du gouvernement de Vichy. - IL FAUT REMETTRE LA FRANCE AU TRAVAIL, mais en attendant, il faut assurer le pain quotidien aux sans-travail. Et pour remettre le pays au travail il faut mobiliser les ressources de la Nation, EN CONFISQUANT TOUS LES BÉNÉFICES DE GUERRE ET EN EFFECTUANT UN PRÉLÈVEMENT MASSIF SUR LES GROSSES FORTUNES. - IL FAUT REMETTRE LA FRANCE AU TRAVAIL, mais pour cela les voleurs capitalistes doivent être mis hors d’état de nuire ; les mines, les banques, les chemins de fer, les chutes d’eau et autres grosses entreprises doivent être restitués à la Nation. - IL FAUT REMETTRE LA FRANCE AU TRAVAIL, mais pour cela il faut assurer aux petits et moyens paysans des livraisons d’engrais à bas prix, livraisons que rendrait possibles le retour à la collectivité nationale des industries chimiques, et il faut aussi remettre à ceux qui les travaillent les grosses propriétés foncières appartenant aux banquiers, seigneurs et autres exploiteurs du peuple. - IL FAUT REMETTRE LA FRANCE AU TRAVAIL mais pour cela il faut que les pouvoirs publics au lieu de se désintéresser du sort des paysans fassent droit à leurs revendications :

   paiement des récoltes détruites ou perdues du fait de guerre ;
   livraison de semences sélectionnées ;
   paiement de dommages pour la reconstruction des maisons détruites et le renouvellement des instruments aratoires détériorés ou anéantis, ce qui donnera du travail à de nombreux ouvriers ;
   livraison d’animaux aux paysans sinistrés pour la reconstitution du cheptel ;
   versement d’une indemnité aux petits paysans sinistrés pour qu’ils puissent vivre en attendant la prochaine récolte.

- IL FAUT REMETTRE LA FRANCE AU TRAVAIL sans subordonner la reprise de l’activité économique du pays au profit des capitalistes, et en s’attaquant, au contraire, aux privilèges des classes possédantes.

- Les droits du Peuple - Le Peuple a le droit d’exiger que son travail profite à la collectivité et non à quelques parasites capitalistes, et il a le droit de demander des comptes à ceux qui ont fait le malheur du pays, fauteurs et profiteurs de guerre, ministres d’hier et d’aujourd’hui, généraux traîtres et incapables. - Le Peuple a le droit d’exiger la mise en accusation des responsables de la guerre et des désastres de la France. - Le Peuple a le droit d’exiger la libération des défenseurs de la Paix et le rétablissement dans leurs droits et fonctions des élus qui ont combattu la guerre. - Le Peuple a le droit d’exiger l’abrogation des mesures de dissolution prises contre les groupements politiques, syndicaux, coopératifs, culturels et autres en raison de leur hostilité à la guerre. - Le Peuple a le droit d’exiger le rétablissement des libertés syndicales et le rétablissement dans leurs fonctions des délégués élus et des conseillers prudhommes déchus par le gouvernement des fauteurs de guerre. - Le Peuple a le droit d’exiger la parution en toute liberté des journaux en qui il avait confiance, qui lui disaient la vérité et qui ont été interdits à cause de cela. - Le Peuple a le droit d’exiger que soient reconnus les droits sacrés des mutilés, des veuves, des orphelins, des vieux parents dont le fils a été tué. Les victimes de la guerre ne laisseront pas Pétain déclarer que l’Etat ne fera rien pour elles, en même temps que les profiteurs de guerre gardent les milliards volés au pays. - Mais ces droits le Peuple devra les imposer par son union et par son action.

- Une Paix véritable - Le peuple français qui paie si cher les crimes des fauteurs de guerre, veut de toutes ses forces la Paix dans l’indépendance complète et réelle de la France. Il n’y a de Paix véritable que dans l’indépendance des peuples et les Communistes, qui revendiquent pour la France le droit à son indépendance, proclament aussi le droit à l’indépendance des peuples coloniaux asservis par les impérialistes. - Au surplus, le Peuple de France peut constater que c’est guidés par la haine du peuple que les gouvernants français nous ont conduits à la guerre et se préparaient à attaquer le Pays du Socialisme, comme le prouvent les télégrammes échangés entre Gamelin et Weygand sur le bombardement de Bakou et de Batoum. - L’URSS de Lénine et de Staline, pays du Socialisme et espoir des travailleurs du monde, est le rempart de la Paix comme elle vient de le montrer une fois de plus en réglant pacifiquement avec la Roumanie la question de la Bessarabie et de la Bukovine du Nord. En défendant le pacte germano-soviétique, en août 1939, nous avons opposé à la politique des fauteurs de guerre, la politique stalinienne de paix et aujourd’hui, nous avons conscience de servir la cause de la paix et de l’indépendance de notre pays en demandant la conclusion d’un pacte d’amitié franco-soviétique.

- Un gouvernement du Peuple - Pour relever la France, pour remettre la France au travail, pour assurer son indépendance dans la Paix, pour assurer la sauvegarde des droits du Peuple, pour libérer notre pays des chaînes de l’exploitation capitaliste et de l’oppression il faut chasser le gouvernement de traîtres et de valets dont le chef Pétain a dit cyniquement aux blessés, aux réfugiés, à ceux qui ont tout perdu « l’Etat ne pourra rien pour vous ». - Le gangster de la politique Laval, le radical staviskrate Chautemps, les socialistes Rivière et Février, le PSF Ybarnegaray et autres politiciens vendus à la Frossard et à la Marquet ont imposé la Constitution de Vichy pour faire peser sur le peuple de France la dictature des forbans. - Avec la Constitution de ces Messieurs, plus de liberté d’opinion, de presse, d’association, plus de libertés syndicales, plus de pensions pour les anciens combattants, plus d’assurances sociales, plus d’élections pour désigner les membres de la Chambre qui seront nommés par les ministres, et puis enfin, un seul parti autorisé, le Parti de Laval, La Rocque, Doriot, Chautemps, Frossard, Rivière, Février et Cie... - La complicité du parti Radical et du parti Socialiste a permis à Pétain de se faire nommer dictateur, mais derrière lui c’est Laval, son remplaçant éventuel, qui détient le pouvoir. A peine les ministres radicaux et socialistes avaient-ils assuré l’étranglement des libertés publiques qu’ils disparaissaient de la scène pour laisser place aux réactionnaires Lémery et Pietri et à M. Mireaux, directeur du « Temps », « la bourgeoisie faite journal » comme disait autrefois Jules Guesde. - Ce gouvernement de honte où se retrouvent aux côtés de militaires battus les Bazaine de 1940, et aux côtés d’affairistes notoires des politiciens tarés, déshonore la France. - Voilà, travailleurs et démocrates français, les résultats de la politique de Daladier, Blum et consorts qui, en frappant le Parti Communiste Français, ont préparé la destruction des libertés républicaines dans notre pays et viennent d’aider Laval-Marquet et Weygand à devenir les maîtres de la France. - Mais le peuple de France ne se laissera pas faire. A la ville, dans les campagnes, dans les usines, dans les casernes doit se former le front des hommes libres contre la dictature des forbans. - A la porte le gouvernement de Vichy ! A la porte le gouvernement des ploutocrates et des profiteurs de guerre ! - C’est un tout autre gouvernement qu’il faut à la France. - Un gouvernement que l’Unité de la Nation rendra possible demain ; un gouvernement qui sera le Gouvernement de la renaissance nationale, composé d’hommes honnêtes et courageux, de travailleurs manuels et intellectuels n’ayant trempé en rien dans les crimes et les combinaisons malpropres de la guerre ; un gouvernement du Peuple, tirant sa force du Peuple, du Peuple seul, et agissant exclusivement dans l’intérêt du Peuple. - Voilà ce que pense le Parti Communiste, voilà ce qu’il te dit Peuple de France en ces heures douloureuses en t’appelant à t’unir dans tes Comités populaires de solidarité et d’entraide, dans tes syndicats, dans les usines, les villes, les villages, sans oublier jamais que tous unis, nous relèverons la France, nous assurerons sa liberté, sa prospérité et son indépendance. - Sous le signe de la lutte contre le régime capitaliste générateur de misère et de guerre, d’exploitation et de corruption, qui a déjà disparu sur un sixième du globe, en URSS, sous le signe de l’unité et de l’indépendance de la nation, sous le signe de la fraternité des peuples, nous serons les artisans de la renaissance de la France. - A bas le capitalisme générateur de misère et de guerre ! - Vive l’Union Soviétique de Lénine et Staline, espoir des travailleurs du Monde. - Vive l’unité de la Nation Française. - Vive la France libre et indépendante. - Vive le Parti Communiste Français espoir du peuple de France. - Vive le Gouvernement du Peuple au service du Peuple ! Au nom du Comité Central du Parti Communiste Français (SFIC) :

- MAURICE THOREZ, Secrétaire Général - JACQUES DUCLOS, Secrétaire

LOL Le Pov[modifier le code]

"Pour graver dans le marbre et dater un appel qui pouvait être mis en parallèle de l’appel du 18 juin, dans les années d'après-guerre, le PCF a renommé Peuple de France, fabriqué une Humanité clandestine datée du 10 juillet"

Joliment dit, mais en langage courant, on appelle ça un faux grossier. Un gros travail de neutralisation est nécessaire sur cette page.

Kintaro Oe | 21 mai 2007 à 13:35 (CEST)[répondre]

Bon, j'ai mis "faux" dans le texte, selon ton désir. Ceci dit, le texte antérieur ne présentait guère d'ambiguité. Entre nous, je n'ai pas encore compris pourquoi qelqu'un d'aussi respecté et respectable que Claude Pennetier a fait semblant de suggérer dans la campagne de promotion de son bouquin qu'il apportait du nouveau dans la connaissance que l'on avait de cette période. L'unique document nouveau qu'il a trouvé ne fait, en gros, que conforter tout ce que l'on savait avant, en enfonçant, sans doute, un peu plus Tréand --EdC / Contact 21 mai 2007 à 19:10 (CEST)[répondre]

Lien sur "Impérialisme britannique"[modifier le code]

Un lien dans une citation est toujours plus ou moins une trahison du texte. Peu importe que dans le cas présent, mettre le lien Empire britannique sur impérialisme britannique est une interprétation du texte que je trouve très douteuse. Séparer clairement la citation de son interprétation est une règle qui devrait rencontrer le consensus général.--EdC / Contact 27 juin 2007 à 23:20 (CEST)[répondre]

L'amateur d'aéroplanes 28 juin 2007 à 00:28 (CEST) Entendu, j'indique le Royaume Uni. Le mieux, serait de mettre le texte en entier. A moins qu'il n'est un copyrigth ?[répondre]

PCF interdit & collaboration avec les nazis[modifier le code]

merci de rappeler dans l'article qu'à cette époque le PCF a été interdit par le gouvernement français (septembre 1939) pour trahison. ce sont les nazis qui permettent la reparution du journal l'humanité à la demande des communistes qui collaboraient avec l'occupant (pacte Molotov-Ribbentrop) voir ce lien externe. Madame Grinderche (d) 23 septembre 2010 à 15:26 (CEST)[répondre]

Tout cela est discuté et sourcé dans l'article principal Histoire du Parti communiste français --EdC / Contact 23 septembre 2010 à 22:46 (CEST)[répondre]

Proposition d'anecdote pour la page d'accueil[modifier le code]

Une anecdote basée sur cet article a été proposée ici (une fois acceptée ou refusée elle est archivée là). N'hésitez pas à apporter votre avis sur sa pertinence, sa formulation ou l'ajout de sources dans l'article.
Les anecdotes sont destinées à la section « Le Saviez-vous ? » de la page d'accueil de Wikipédia. Elles doivent d'abord être proposées sur la page dédiée.
(ceci est un message automatique du bot GhosterBot le 18 juillet 2020 à 00:16, sans bot flag)

Fausse édition de L'Humanité[modifier le code]

Notification Polymagou : Ce commentaire de diff me laisse songeur. Le texte supprimé par l'IP dans le RI correspond à un texte non sourcé non plus dans le corps du texte. À aucun moment dans cet article la fabrication d'une fausse édition de L'Humanité dans les années 1950 n'est sourcée. C'est une accusation grave, on ne peut pas se permettre de traiter ça négligemment comme ça a été fait ici. Les seules sources qu'on a pour le moment sourcent des passages expliquant que le texte a été remanié après coup. On peut avoir remanié le texte après coup sans pour autant avoir été jusqu'à inventer une fausse Humanité. D'ailleurs l'article précise qu'il y a eu réellement un tract. Un scénario possible (je dis juste que c'est plausible, je n'en sais absolument rien) est que ce tract a réellement existé, a été imprimé dans L'Huma et que le texte tel qu'il a été retranscrit après coup, a été remanié, sans pour autant avoir forgé une fausse Huma. Bref, j'ai ajouté des {{référence nécessaire}}, merci de ne pas les retirer sous prétexte de sources qui pour le moment ne sont pas citées. — Hr. Satz 19 juillet 2020 à 10:56 (CEST)[répondre]

Bonjour Notification Herr Satz : ah, zut, je viens de supprimer votre {{référence nécessaire}} (en ajoutant des sources bien sûr) et je ne vois qu'après coup cette discussion. En fait, dans le cadre d'une proposition de LSV, le cas est évoqué, et chacun fait donc des recherches complémentaires. Pour essayer de synthétiser, oui le tract a bien existé, comme appel "au peuple de France", finalisé vers le 15 juillet et diffusé fin juillet-août 1940. Et oui, l'Humanité, a posteriori (en décembre 1947), a fait un "faux" pour prétendre qu'il aurait été publié en réalité dès le 10 juillet (en reproduisant dans son édition moderne la [prétendue] Une d'une édition clandestine de l'époque), en l'intitulant "appel du 10 juillet" : c'est très bien expliqué ici (avec un chapitre entier consacré à ce "faux"), que j'ai ajouté comme référence dans le corps de l'article. Quant à la phrase du RI, elle était sans doute inspirée du Monde (article ), que j'ai ajouté aussi comme source, et qui datait cette "relecture" des "années 50"... --BerwaldBis (discuter) 19 juillet 2020 à 11:55 (CEST)[répondre]
Bonjour Notification Herr Satz et BerwaldBis Je me permets de retirer la source renvoyant au blog dont on ne sait de qui il émane et qui donne un commentaire polémique au sujet. Je ne fais que me conformer aux recommandations de WP. -- DCh50 (discuter) 19 juillet 2020 à 12:10 (CEST)[répondre]
Notification DCh50 : ça ne me pose pas de problème, j'allais faire la même remarque. Par contre le blog contient des choses intéressantes, on peut s'en servir de base (sans le citer dans l'article bien sûr) pour sourcer avec des sources plus académiques.
Notification BerwaldBis : merci pour les sources, néanmoins certaines choses me gênent. Le blog dit : « Dans son édition du 12 décembre 1947, l'Humanité reproduit la première page de l'Humanité clandestine du 10 juillet 1940 », et effectivement dans l'édition du 12 décembre 1947 on retrouve cette reproduction. En revanche, ce n'est plus cohérent avec la source du Monde qui parle des années 1950 en citant Jean-Pierre Besse et Claude Pennetier. Or 1947 ce n'est pas les années 1950... Et effectivement Besse et Pennetier parlent bien des années 1950 pour cette même fausse Une, reproduite dans leur ouvrage. Cette erreur de date ne me semble pas un travail d'historien très sérieux...
Mais à part cette erreur de date, ils écrivent aussi :

« ... ce numéro est un faux réalisé dans les années 1950 daté du 10 juillet pour authentifier l'appel du même nom au « Peuple de France ». La méthode est d'autant plus curieuse que l'Appel signé par Maurice Thorez et Jacques Duclos n'avait pas besoin de cela pour être authentifié. À cette occasion on voit reparaître le nom de Marcel Cachin comme directeur de l'Humanité. Le numéro semble avoir une triple fonction : un rattrapage symbolique en faveur de Marcel Cachin qui avait été écarté de l'en-tête à la mi-juin, une volonté de fixer la date de l'Appel au Peuple de France et celle de mettre l'accent sur l'exode d'une partie des prisonniers parisiens et de faire le silence sur les libérations à Paris20.

———

20. La première page de ce numéro de l'Humanité est reproduite dans Germain Willard, La drôle de guerre et la trahison de Vichy, Éd. Sociales, 1960, p. 111. »

On voit donc qu'à aucun moment les auteurs ne disent, comme l'affirme Le Monde, et comme le reprend notre article, que l'intention de ce faux est d'« accréditer une orientation politique qui, en fait, ne fut adoptée qu'au printemps 1941 : l'union des communistes avec les autres mouvements de résistance ».
Je propose donc (comme je le fais ici et ) de supprimer ce passage qui n'est pas attesté dans le travail de Besse et Pennetier, car il ne résulte que d'une interprétation faite par un journaliste du Monde du travail de deux historiens, qui me semble en réalité absente de ce travail (je peux me tromper, mais alors il faut citer le passage de Besse et Pennetier qui dit que le faux avait pour intention d'accréditer une orientation politique qui ne viendrait que presque un an plus tard). — Hr. Satz 19 juillet 2020 à 12:57 (CEST)[répondre]
Notification Herr Satz et DCh50 : pas de problèmes messieurs, j'ai réagi promptement par ajout de sources à la suite des mentions "références nécessaires" vues en lisant l'article (et venant des discussions en propositions de LSV) car je les ai interprétées comme une remise en cause de la véracité de ce "faux" de l'Humanité, qui semble pourtant notoire. Pour le reste, ok. Concernant le blog, bien qu'anonyme effectivement, je l'ai trouvé sérieux et bien sourcé, mais c'est vrai que ça reste peu académique. Néanmoins, il a raison sur les dates, c'est d'ailleurs curieux cette histoire des "années 50", c'est bien en décembre 1947. Et surtout documenté depuis 1948 par A. Rossi dans sa Physiologie du parti communiste français apparemment, cf note 641 (je n'ai pas le livre en question, mais de quelques extraits que google books laissent filtrer, c'est en effet le cas aux pages 428 et 430) ... --BerwaldBis (discuter) 19 juillet 2020 à 15:25 (CEST)[répondre]