Discussion:Apache

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Je ne sais pas trop que faire de cet article de journal, ça n'est pas encyclopédique (pas NPOV, romancé, imprécis, on ne sait quel crédit donner à l'histoire...) et ça décrit un terme vieilli selon le Petit Robert. Le voisi donc en discussion. Marc Mongenet 13 jun 2004 à 04:14 (CEST)


Cet extrait du Petit Journal (n°1001 du 23 janvier 1910 - article complet) raconte la genèse du terme :

D'abord, qu'est-ce qu'un apache ?...
C'est le plus souvent un gamin, presque un enfant, de moins de vingt ans, que les mauvaises fréquentations, la paresse ont perverti et jeté dans le crime. J'ai vu souvent des gens s'étonner de cette dénomination appliquée aux jeunes rôdeurs parisiens, dénomination dont ceux-ci se glorifient d'ailleurs, et il m'a paru curieux d'en rechercher l'origine. Je vous la donne telle qu'elle me fut contée.
C'est au commissariat de Belleville que, pour la première fois, ce terme fut appliqué à nos jeunes malandrins des faubourgs. Ce soir-là, le secrétaire du commissariat interrogeait une bande de jeunes voyous qui, depuis quelque temps, ensanglantait Belleville par ses rixes et ses déprédations et semait la terreur dans tout le quartier. La police, enfin, dans un magistral coup de filet, avait réussi à prendre toute la bande d'un seul coup, et les malandrins, au nombre d'une douzaine, avaient été amenés au commissariat où le "panier à salade » allait bientôt venir les prendre pour les mener au Dépôt.
En attendant, les gredins subissaient un premier interrogatoire. Aux questions du secrétaire, le chef de la bande, une jeune "Terreur" de dix-huit ans, répondait avec un cynisme et une arrogance extraordinaires. Il énumérait complaisamment ses hauts faits et ceux de ses compagnons, expliquait avec une sorte d'orgueil les moyens employés par lui et par ses acolytes pour dévaliser les magasins, surprendre les promeneurs attardés et les alléger de leur bourse ; les ruses de guerre, dont il usait contre une bande rivale avec laquelle lui et les siens étaient en lutte ouverte. Il faisait de ses exploits une description si pittoresque, empreinte d'une satisfaction si sauvage, que le secrétaire du commissariat l'interrompit soudain et s'écria:
— Mais ce sont là de vrais procédés d'Apaches.
Apaches !... le mot plut au malandrin... Apaches ! Il avait lu dans son enfance les récits mouvementés de Mayne Reid, de Gustave Aymard et de Gabriel Ferry... Apaches !... oui l'énergie sombre et farouche des guerriers du Far West était assez comparable à celle que déployaient aux alentours du boulevard extérieur les jeunes scélérats qui composaient sa bande... Va pour apaches! Quand les gredins sortirent de prison — ce qui ne dut pas tarder, vu l'indulgence habituelle des tribunaux la bande se reconstitua sous les ordres du même chef, et ce fut la bande des « Apaches de Belleville ».
Et puis le terme fit fortune. Nous eûmes bientôt des tribus d'apaches dans tous les quartiers de Paris tant et si bien que le mot prit son sens définitif et qu'on ne désigna plus autrement les rôdeurs de la grande ville.
Aujourd'hui l'expression est consacrée; la presse l'emploie journellement, car les apaches ne laissent pas passer un jour sans faire parler d'eux... Il ne manque plus que de la voir accueillie par le dictionnaire de l'Académie.

L'ombre de l'Apache[modifier le code]

Petits détails pour l'auteur de la section sur le titre des Shadows : la page wikipedia sur le groupe de rock est assez détaillée, il est donc inutile de rentrer trop dans les détails sur cette page-ci, il vaut mieux mettre un lien vers la page concernée. C'est chose faite, d'ailleurs.