Discussion:Amílcar Cabral

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Luis Cabral est-il réellement le demi-frère d'Amilcar? J'avais entendu dire qu'il n'y avait aucune parenté entre eux...41.82.91.234 (d) 19 octobre 2011 à 18:54 (CEST)[répondre]

Déplacement en page de discussion d'un long développement sans aucune référence[modifier le code]

Rien de plus déraisonnablement malveillant que de vouloir incriminer Sékou Touré et son gouvernement dans ce crime crapuleux. Comment Cabral avait été tué et Aristide Pereira enlevé ? Les affidés du Portugal se trouvant dans les rangs du PAIGC étaient d’anciens membres expulsés du parti. Ils étaient pour la formule dite de négociation de l’indépendance de la Guinée Bissau sans le Cap Vert qui, selon leurs argumentaires fallacieux, avaient des liens charnels avec le Portugal pour lequel il reste une zone stratégique. La complicité active des éléments dissidents du PAIGC aidant, Spinola mit en place un Parti comprenant exclusivement les bissau-guinéens. Ce parti fut baptisé le « Front Uni de Libération » (FUL). Le FUL était dirigé par Raphael Barboza, Momo Touré, Ignacio Semodo, Nicolas Martin, Malam Camara et François Menday. Déjà, dès 1966, les espions s’activent. Raphael Barboza, ancien militant, a été utilisé pour semer la discorde et le mécontentement entre les bissau-guinéens et les cap-verdiens en vue de briser leur élan d’unité. Il continua son travail de termite jusqu’à son arrestation. Momo Touré était lui un ancien militant du PAIGC que tout le monde croyait sincère. Il lui a été assigné d’organiser la conspiration, mais aussi de se faire parachuter à la tête du PAIGC après la liquidation de la direction du parti. Il tenait vaille que vaille à réhabiliter son homme de main Raphael Barboza tombé en disgrâce. Ces éléments dissidents ont d’ailleurs tenté sans succès de faire croire au président Sékou Touré l’idée de l’existence de graves oppositions au sein du PAIGC. Lorsqu’Aristide avait été enlevé le jour du crime, l’objectif était de faire de lui un prisonnier et de lui soutirer un certain nombre d’informations précieuses pour le PAIGC. Convient-il de rappeler que ceux qui avaient tué Cabral étaient sordidement racistes. Si Momo Touré réussissait son coup, sa première mission aurait été de faciliter la fusion du PAIGC au FUL pour négocier l’indépendance avec le Portugal qui en réalité ne voulait jamais que ses colonies sortent de son giron. Le Portugal voulait profiter de ce travail d’implosion pour dérouter toutes les organisations maquisardes. Deux crapules ont été choisies pour exécuter l’assassinat de Cabral dans la sombre nuit du 20 janvier 1973 à 22h30. Il s’agit de Inocencio Kani et de Joao Tamaz Cabral Da Costa. En effet Cabral rentrait d’un dîner offert à l’Ambassade de Pologne à Conakry. Le même soir, Chissamo, membre du FRELIMO, en séjour à Conakry, anime une conférence autour de la lutte de libération menée par le peuple mozambicain. Tous les ténors du PAIGC assistent à cette conférence qui se tint à Ratoma lieu où se trouvait l’ École Pilote du PAIGC. Au Secrétariat Général du PAIGC, Aristides Pereira est neutralisé avec trois autres militants par les criminels. Cabral, innocemment, vint ainsi. Il est dans sa voiture sans arme en compagnie de son épouse Anna Maria Cabral. Le criminel Inocencio Kany fait arrêter le véhicule et tente vainement de ligoter Cabral qui se refuse catégoriquement cela. C’est ainsi qu’il braqua son pistolet sur le Secrétaire Général du PAIGC qu’il tira à bout portant. Le chien de garde de l’impérialisme ordonne sur le champ à ses sinistres complices d’achever le martyr avec une rafale d’AK. Sur ces entrefaites, un autre groupe de criminels, ayant à sa tête Mamadou N’Diaye, organise le rapt d’Aristide Pereira à qui ils font subir toute sorte de sévices. Il est ligoté dans une jeep du PAIGC qui prend illico la direction du port de Conakry, où trois vedettes du PAIGC sont prêtes à prendre le large avec Bissau pour destination. Les autorités de Conakry, informées, amènent la marine et les avions de guerre pourchassés et prendre les criminels commis à cette lâche besogne. A 23h30, le cœur meurtri et révolté, les cadres du PAIGC apprennent la tragique nouvelle. Dans la confusion totale, Joao Tamaz Cabral Da Costa , à la tête d’un groupe de malfaiteurs, profite pour arrêter et maltraiter d’autres dirigeants cap-verdiens du PAIGC. Ensuite il procéda à la libération de ses complices dont Momo Touré et Aristide Barboza qui étaient en passe d’être jugés. C’est l’intervention des forces de défense et de sécurité de la République Populaire et Révolutionnaire de Guinée qui mit un terme à l’anarchie générale créée. Quel était le plan des conspirateurs ? C’était de se rendre à la Présidence de la République de Guinée pour confesser ouvertement à Sékou Touré leur forfaiture tout en la légitimant en montant toutes sortes de dénigrements et de mensonges imaginables contre Amilcar Cabral. Ce que Conakry ne permit pas. Les autorités guinéennes arrêtent tous les éléments du PAIGC, qui se trouvent sur son sol, pour les soumettre à l’interrogatoire de la Commission d’Enquête afin de dissiper les brouilles et de situer la culpabilité.

Déplacement fait par • Octave.H hello 21 janvier 2016 à 14:41 (CET)[répondre]