Discussion:Alain-Fournier

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Disparition du Lieutenant Fournier[modifier le code]

Je cite l'article : < Lieutenant de réserve, il partit en campagne dès la mobilisation avec le 288e régiment d'infanterie. On porta Fournier disparu au cours des combats des Éparges, près de Verdun, le 22 septembre 1914, dans les premiers affrontements de la Première Guerre mondiale. Cette disparition fit travailler l'imaginaire de beaucoup jusqu'à ce que son corps fût retrouvé et identifié dans une fosse commune allemande en 1991 à quelques centaines de mètres de la Tranchée de Calonne. Il fut inhumé dans le cimetière militaire de Saint-Remy-la-Calonne laissant derrière lui l'un des grands classiques de la littérature >.

- en 1991, les chaînes TV insistaient sur le fait que les restes de cet officier Français et de plusieurs de ses hommes avaient été retrouvés ligotés avec du fil de fer barbelé, et avaient donc dû être exécutés sommairement par les allemands, dans des conditions déshonorantes, exécution supposait-on probablement motivée par la nécessité d'une retraite rapide. Le fait que le corps de l'officier Français fût celui de l'un des plus célèbres écrivains en langue Française rend, malgré ces raisons, d'autant plus choquant et sensible ce fait. ...lamadelama 1 juin 2007 à 14:58 (CEST)[répondre]

- Il faut ajouter que l'écrivain Ludwig Harig a trouvé dans les archives militaires des documents contenant des détails sur les évènements du septembre 22, 1914. Les soldats francais avaient attaqué une voiture allemande et tué deux grièvements blessés par des coups dans la tête. Ensuite, on a exécuté les soldats francais, parmi eux l'écrivain. (Frankfurter Allgemeine Zeitung, 12 mai 2001: "Spuren einer Schlacht"). Il faut constater que même si nous savons qu'il s'agissait du'une exécution nous ne connaissons toujours pas comment les évènements se sont déroulés exactement.

On lit dans la préface de Jean-Jacques Becker à la rééd. de la tétralogie Ceux de 14 de Maurice Genevoix (Le grand livre du mois, 2000, p. XI) qu' « on sait maintenant » que l'officier qui commandait la patrouille dont faisait partie Alain-Fournier donna l'ordre de « tirer sur des soldats allemands rencontrés inopinément et qui étaient des brancardiers », d'où la sévérité de la réaction allemande.
Ci-dessus, on cite l'écrivain Ludwig Harig, selon qui « les soldats français avaient attaqué une voiture allemande ». Je suppose que cette voiture était une ambulance. Les Français ont-ils tiré par erreur sur une ambulance ?
Marvoir (d) 20 février 2010 à 19:54 (CET)[répondre]
Il y a un livre sur cette question : Alain Denizot et Jean Louis, L'énigme Alain-Fournier, Nouvelles Editions Latines, 2000, partiellement consultable sur Google Books. (Edit : j'avais mis ça le 20 avril 2010 à 11:41. J'avais oublié de signer. Marvoir (d) 24 février 2011 à 19:00 (CET))[répondre]

Le 3 février, une IP a remplacé les détails sur la mort d'Alain-Fournier (ordre d'attaquer une ambulance allemande, ce que les Allemands auraient considéré comme un crime de guerre) par ceci : "Contrairement à ce qu'affirment des attaques calomnieuses perpétrées en septembre 1989 dans Le Figaro Littéraire et relayées ensuite dans la presse à grande échelle, Alain-Fournier a bien été tué au combat et non "fusillé pour crime de guerre" lors d'une manoeuvre de reconnaissance offensive à l'intérieur des lignes allemandes, le 22 septembre 1914. Déclaré disparu dès 1915, son corps ainsi que ceux du Capitaine, du Sous-Lieutenant et de dix-huit de ses compagnons d'arme, ont été retrouvés et formellement identifiés en 1991 dans le bois de Saint-Rémy la Calonne. Après analyses anthropologiques menées par l'archéologue-anthropologue de terrain, Frédéric Adam, ils ont tous été déclarés morts de leurs blessures au combat et non "fusillés" comme s'en étaient vanté les Allemands après la guerre. Alain-Fournier avait d'ailleurs reçu à titre posthume, la Légion d'Honneur: au Journal Officiel de la République Française, à la date du 19 mai 1924, il est publié: "Fournier Henri Alban, officier d'une grande bravoure, tombé glorieusement au cours d'une reconnaissance exécutée par sa compagnie, Légion d'honneur et croix de guerre avec étoile d'argent". Les textes allemands mis en avant par Le Figaro Littéraire, ont été totalement discrédités dans la mesure où tous les corps retrouvés ne portaient aucune trace d'exécution par fusillade, ni d'achèvement par balle dans la tête. Ils ont tous été ré-inhumés individuellement en 1992 dans le cimetière militaire de Saint-Rémy-la-Calonne, en présence de toutes les plus hautes autorités concernées ainsi que de toutes les familles des descendants."

Comme ce n'était pas du tout sourcé, j'ai rétabli la version antérieure (sourcée notamment par un texte de Jean-Jacques Becker qui, si je comprends bien, date de 2000, ce qui est plus récent que les réfutations alléguées par l'IP). Je ne veux cependant pas soutenir unilatéralement la version de l'attaque de l'ambulance, et s'il y a moyen de donner des arguments référencés contre cette version, je trouverai cela très bien. Marvoir (d) 23 février 2011 à 15:33 (CET)--90.38.207.184 (d) 24 février 2011 à 10:42 (CET)[répondre]


Ce Monsieur préfère s'appuyer sur des articles infondés et délirants dans la presse plutôt que sur de véritables documents !!!!.... Cessez de citer la presse et uniquement des documents allemands sujets à caution parce que rédigés en 1935 "à l'édification des jeunesses nazies" ! Et oui, c'est ce qui est inscrit sur ce document qui sert de "preuve" à un certains nombres de personnes comme Mr Denizot qui n'a rien d'un historien. Je suis la descendante d'Alain-Fournier, je suis historienne de formation et j'ai en ma possession un certain nombre de documents fondamentaux qui prouvent qu'Alain-Fournier et ses hommes n'ont perpétré aucun "crime de guerre", ce terme n'étant de toutes façons absolument pas approprié puisqu'il ne fut utilisé qu'à partir de la Seconde Guerre Mondiale à propos des crimes nazis. Il n'est pas le lieu de produire l'ensemble de ces documents dans un article wikipedia, ce serait trop long. Vous pouvez me contacter si vous le souhaitez pour me demander ces documents que je vous transmettrai dans leur intégralité. L'ensemble des familles de la 23e compagnie à laquelle appartenait Alain-Fournier est extrêmement choquée que vous puissiez continuer à répandre ces calomnies sur leurs ancêtres et considèrent que si la vérité n'est pas rétablie, des actions seront entreprises à l'encontre des contrevenants. Quel est l'intérêt pour certains de salir l'image de nos morts pour la France, alors que la guerre est terminée depuis bientôt cent ans ?! Il faut se poser cette question étant donnée la permanence de ces attaques. Vous préférez croire un ramassis d'ignorants qui salissent la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour la France ?! Lisez la vie d'Alain-Fournier, lisez le livre de Frédéric Adam qui analyse précisément les corps, lisez les documents militaires qui sont maintenant à la portée de tout le monde mais dans le respect des familles, lisez un certain nombre de livres qui prouvent que les Allemands eux-mêmes ont mené des actions atroces à l'encontre de nos populations et de nos soldats au début de la guerre (et en particulier à l'encontre de la compagnie d'Alain-Fournier), lorsque c'était encore une guerre de mouvement (J. Horne, A. Kramer, 1914, Les Atrocités Allemandes, chez Tallandier, qui ont étudié toutes les archives européennes concernées pour en faire une analyse objective et totalement prouvée et qui avaient la caution de Jean-Jacques Becker. Ce dernier s'est trompé dans sa préface au livre de Maurice Genevois, celui-ci ayant témoigné ensuite sur le fait qu'il était près d'Alain-Fournier lorsque celui-ci fut tué), allez voir l'article de M. Baranger sur la mort d'Alain-Fournier qui fait le bilan définitif sur ce sujet sur son blog www.lescheminsdugrandmeaulnes, à la date du mois d'octobre, allez voir le site de l'association des amis de Jacques Rivière et Alain-Fournier, et vous verrez par vous-même que c'est inadmissible d'écouter ces calomnies et de les relayer sur internet après l'avoir fait dans la presse. Si l'on continue dans l'emploi de termes utilisés pour la seconde guerre mondiale, cela s'appelle du révisionnisme et cela relève de la cour de justice... Veuillez rétablir mon texte s'il vous plait !

Vous dites que l'expression "crime de guerre" ne fut utilisée qu'à partir de la Seconde Guerre mondiale. Ne confondez-vous pas avec l'expression "crime contre l'humanité" ? Il est bien connu qu'à la fin de la Première Guerre mondiale, les Alliés essayèrent de faire condamner Guillaume II comme "criminel de guerre".
Vous récusez Denizot et Becker et vous alléguez Frédéric Adam, mais Frédéric Adam combat-il explicitement la version de l'attaque contre l'ambulance ? Si oui, pouvez-vous indiquer à quelle page de son livre et en quels termes ?
L'url www.lescheminsdugrandmeaulnes ne fonctionne pas. Peut-être s'agit-il de cette page-ci ? Je n'y vois rien contre la version de l'attaque contre l'ambulance.
Je vais tout de même modifier un peu l'article, en mettant : "Les Allemands réagissent à ce qu'ils considèrent comme un crime de guerre..." Il semble que certains (voir par exemple ici) envisagent que la patrouille d'Alain-Fournier ait tiré sur une ambulance mais que ce n'ait pas été un "crime" volontaire. Marvoir (d) 24 février 2011 à 12:35 (CET)[répondre]

--90.38.207.184 (d) 24 février 2011 à 15:14 (CET) Monsieur, (je dis Monsieur mais je ne sais pas qui vous êtes...) je vous redonne l'adresse du blog de Mr Baranger afin que vous puissiez aller le consulter avant que je vous réponde plus précisément: http://cheminsdugrandmeaulnes.blogspot.com. Il fait le point dans son article du mois d'octobre 2010. Veuillez s'il vous plaît cesser d'effacer mon texte et en particulier la bibliographie succincte que j'ai établie, qui est quand même plus complète que les trois misérables livres qu'elle contient actuellement. Un article wikipedia a pour objectif de donner des renseignements complets sur l'ensemble de la vie et de l'oeuvre d'un auteur, ici Alain-Fournier. Je cite ce qui est inscrit en haut de cette page, "l'article Alain-Fournier fait partie du projet Littérature". Une bibliographie plus importante est donc nécessaire. Merci[répondre]

Désolé, mais le blog auquel vous renvoyez a l'air vide. Tant que vous ne donnerez pas de références, je révoquerai les interventions par lesquelles vous faites disparaître les références qui ne vous plaisent pas. Marvoir (d) 24 février 2011 à 18:25 (CET)[répondre]

--90.38.207.184 (d) 25 février 2011 à 16:31 (CET)http://cheminsgrandmeaulnes.blogspot.com acticle d'octobre 2010. Si vous me donnez votre adresse je vous envoie le double des documents en question.[répondre]

Vous comprendrez que je n'aie pas envie de donner mon adresse à quelqu'un qui m'a déjà menacé d'un procès en diffamation.
J'ai consulté le site Chemins du Grand Meaulnes, qui semble fonctionner de nouveau normalement. Mr Baranger cite Frédéric Adam, mais semble tirer des conclusions que Frédéric Adam ne tire pas lui-même, en tout cas pas explicitement. Je vais essayer de lire le livre de Frédéric Adam et celui de Denizot et Louis. En attendant, vous pourriez peut-être ajouter à l'article des éléments référencés qui vont contre la version de l'attaque contre l'ambulance. Vous pourriez par exemple citer le passage de Frédéric Adam et ajouter que Michel Pierre Baranger (qui fut, de 1994 à 2009, secrétaire de l'Association des amis de Jacques Rivière et d'Alain Fournier, ce qui, peut-on admettre, en fait quelqu'un de citable) déduit de ce passage qu'Alain-Fournier et ses camarades n'ont pas été fusillés et que l'attaque contre l'ambulance est une calomnie. Seulement, je pense que, dans l'état actuel de notre documentation, vous devriez laisser les références à Jean-Jacques Becker et Ludwig Harig. Jean-Jacques Becker n'est pas n'importe qui, il serait étonnant qu'il ait écrit à la légère. Marvoir (d) 25 février 2011 à 18:35 (CET)[répondre]

--90.38.207.184 (d) 26 février 2011 à 10:23 (CET) Faut-il que je vous donne mon cv pour que vous cessiez de bloquer mon texte ? Je suis depuis deux ans secrétaire de l'Association des Amis de Jacques Rivière et Alain-Fournier à la suite de Mr Baranger, j'ai à mon actif déjà cinq bulletins de notre association qui sont lus dans le monde entier et qui servent aux chercheurs dans les bibliothèques et universités du monde entier, j'ai participé à la fabrication de nombre d'entre eux depuis de nombreuses années, ainsi qu'à de nombreux colloques. Je suis historienne médiéviste de formation et mon directeur de thèse est le conservateur des archives nationales. Il a toujours loué mon grand sérieux dans l'analyse des sources. Car effectivement, il n'est pas question ici de "ce qui me plait" ou de ce qui ne me plait pas mais de s'appuyer sur les sources et non sur les commentaires de gens plus ou moins incompétents ou qui n'ont pas étudié la question en connaissance de cause puisqu'ils ne disposaient pas de tous les éléments, de toutes les "sources". Sachez que si je récris un texte, je ne citerai ni Mr Becker, ni Mr Harig. Nous connaissons bien Mr Becker dans notre association, nous avons eu de nombreux contacts avec lui, il n'a pas eu l'ensemble des documents entre ses mains et n'a pas travaillé exclusivement sur le sujet. Nous connaissons surtout sa fille Mme Annette Becker avec laquelle nous avons eu des contacts étroits puisqu'elle a participé à certains de nos colloques. Je reprends d'ors et déjà contact avec elle. Quant à Mr Harig, c'est un écrivain qui n'est pas historien et qui n'a jamais travaillé sur la mort d'Alain-Fournier et a fortiori n'a pas disposé de l'ensemble des documents. Par contre je peux citer Mr Krumeich, grand historien allemand, spécialiste de la Grande Guerre, qui a travaillé sur cette affaire et qui a démoli consciencieusement le témoignage allemand. J'ai eu également Mr Adam au téléphone il y a deux jours. Il se dit choqué et effondré qu'une nouvelle fois de telles allégations ressortent et il m'a confirmé les conclusions de son travail à savoir que Alain-Fournier et ses hommes n'ont pas été "fusillés" pour crimes de guerre. Il est bien évident que Mr Adam ne peut pas prouver qu'Alain-Fournier n'a pas attaqué une ambulance puisqu'il a étudié les dépouilles des soldats mais il affirme très clairement qu'ils sont tous morts au combat. Il m'a confirmé qu'Alain-Fournier avait dû être tué par une balle au thorax. J'ai contacté Sylvie Genevois qui se dit également très choquée par ces nouvelles attaques. Je ne vous ferai pas de procès en diffamation si vous me laissez rétablir la vérité sur cet article de wikipedia mais sachez que cette affaire commence à faire du bruit dans les milieux politiques et militaires concernés et que j'ai derrière moi un certain nombre de personnes qui me poussent à le faire. Si vous voulez me joindre pour avoir de plus amples informations, vous trouverez mon adresse mail sur le site de l'association des Amis de Jacques Rivière et Alain-Fournier. Comment pouvez-vous croire qu'Alain-Fournier, dont les états de service sont irréprochables (on y note sa grande intelligence, sa capacité très rapide à s'être fait aimer de ses hommes, son grand discernement), écrivain comme lui, que le sous-lieutenant Imbert, jeune professeur, arrivé deux jours plus tôt et dont c'était "le premier jour au feu" et dont la femme était enceinte de quelques mois en septembre 14, comment pouvez-vous croire que ces soldats français, paysans simples et courageux, gersois et truculents comme le peut être le Sergent Zacharie Bacqué dont le témoignage après la guerre est fondamental pour savoir ce qui s'est passé, comment pouvez-vous croire que ces gens ont pu se jeter sauvagement sur des blessés allemands et les achever à coup de crosse de fusil dans la tête ! Même s'ils avaient reçu l'ordre d'attaquer une ambulance (ce qui n'a jamais été le cas, les ordres de marche étaient de faire une reconnaissance offensive à un moment crucial de la guerre en particulier dans ce lieu, afin de savoir exactement où se trouvaient les soldats allemands), vous croyez qu'ils étaient tous aussi aveuglés par la haine et le sang, au point de se comporter comme cela! Et tout cela en se basant sur des documents allemands tardifs, sujets et caution et inscrits dans un contexte très particulier de propagande allemande. Lisez plutôt ce livre passionnant et extrêmement bien "sourcé" dont je vous ai déjà cité les références : J. Horne et A. Kramer, "1914, les atrocités allemandes", chez Tallandier, qui décrit très précisément le contexte psychologique dans lequel se trouvent les Allemands au début de la guerre et la façon dont ils ont mis au point une propagande visant à considérer les Belges d'abord, les Français ensuite (et a fortiori les soldats) comme des gens qui les massacraient et les torturaient, pour justifier la violence de leurs actes. Vous comprendrez mieux pourquoi ceux qui ont enterré ces 21 soldats dans une fosse commune, n'ont jamais communiqué l'emplacement de cette fosse aux autorités françaises et n'ont pas confirmé qu'ils avaient bien tué ces hommes dont ils avaient volé les plaques et les papiers personnels des officiers, tout en racontant qu'ils leur avaient promis de prévenir leur famille après la guerre... Puis-je au moins rétablir une bibliographie digne de ce nom et inscrire un certain nombre de liens avec des sites internet qui éclaireront les lecteurs sur l'ensemble de la vie et de l'oeuvre d'Alain-Fournier, ce qui est plus important je pense que toute cette polémique morbide et infamante sur les circonstances de sa mort ?[répondre]

Le mieux, ce serait de donner des références précises et contrôlables contre la version de l'attaque contre l'ambulance. Si Mr Krumeich a publié sa démolition de cette version, pourquoi ne pas mentionner son travail en donnant les références ? Et je ne vois pas pourquoi vous refusez de laisser les références à Jean-Jacques Becker et Ludwig Harig : vous pouvez très bien contredire ces deux auteurs sans dissimuler leur pensée aux lecteurs. Pour la bibliographie, je n'ai pas tout à dire à Wikipédia, mais je n'ai pour ma part aucune objection à ce que vous la complétiez et je pense que personne n'en aura. Pour les sites Internet, il faut qu'ils aient une certaine autorité. (Message revu) Marvoir (d) 26 février 2011 à 10:53 (CET)[répondre]
P.S. L'étude en question de Gerd Krumeich est peut-être « 1914 Alain Fournier Disparaît. L´Archéologie des sources allemandes », in : 14/18 Aujourd’hui 2 (1999), S. 85-93. Si Krumeich a démoli en 1999 la version de l'attaque contre l'ambulance, il est un peu curieux que Jean-Jacques Becker l'ait encore tenue pour exacte en 2001, car d'après cette page, ils se connaissent bien et ont dirigé des travaux en collaboration.
Je note encore ceci, que j'ai trouvé par une recherch Google sur "Krumeich" : "Le caractère tabou des ambulances elles-mêmes semble avoir parfois disparu, et la confrontation de l’archéologie et de la propagande allemande ne lève pas le mystère sur le comportement de la section du lieutenant Alain-Fournier, à Saint-Remy-la-Calonne, le 22 septembre 1914[9] Cf. « L’Archéologie et la Grande Guerre », 14-18 aujourd’hui, n˚ 2, nov. 1998." (site du lycée Chateaubriand).
D'ailleurs, si j'en juge par un résumé de son travail, Krumeich dit bel et bien que la patrouille d'Alain Fournier attaqua une ambulance. Voir Frankreich und Deutschland im Krieg (18.-20. Jahrhundert):Zur Kulturgeschichte der europäischen ‚Erbfeindschaft (Darstellung nach Kommunikatorengruppen) Ein gemeinsames Forschungsprojekt der Historischen Seminare der TU Braunschweig und der HHU Düsseldorf, gefördert von der Deutschen Forschungsgemeinschaft (2001-2004) Projektleitung: Ute Daniel, Gerd Krumeich, p. 44, note 126, en ligne : "Gerd Krumeich hat am Beispiel des Todes von Alain Fournier aufgezeigt, wie komplexe Vorgänge im Kriegsgeschehen zu propagandistischen Zwecken ausgebeutet wurden und wie schwierig es noch heute ist, den wirklichen Hergang der Ereignisse zu rekonstruieren. Eine Gruppe französischer Soldaten unter Leitung Fourniers hatte eine deutsche Sanitätskolonne angegriffen, wobei Fournier und ein Teil seiner Leute bei der anschließenden Verfolgung umkamen. Vgl. hierzu auch: Gerd Krumeich: 1914 Alain Fournier Disparaît. L´Archéologie des sources allemandes, in: 14/18 Aujourd'hui 2 (1999), S. 85-93" Marvoir (d) 26 février 2011 à 11:27 (CET) (Ai ajouté la citation du résumé du travail de Krumeich.) Marvoir (d) 26 février 2011 à 11:34 (CET)[répondre]

--90.38.207.184 (d) 26 février 2011 à 12:56 (CET) "Selon certaines sources, une patrouille dont Alain-Fournier fait partie reçoit l'ordre au front d'attaquer une ambulance allemande et obéit". Selon le Journal de Marche de l'armée française, consultable aux archives militaires, à 12h30, le 22 septembre, dans le journal de marche du 288ème, les 22 et 23 èmes compagnies reçoivent l'ordre d'une manoeuvre de reconnaissance offensive en un mouvement tournant à travers les bois de Vaux et de Baugny, vers Dommartin la Montagne. Ceci afin de savoir exactement où se trouve l'ennemi en vue d'une attaque de plus grande ampleur puisque la 12e DI, la 40e DI, la 67e DR et la 75e DR doivent lancer la contre-attaque. Ils n'ont jamais reçu l'ordre "d'attaquer une ambulance". Selon le témoignage du Lieutenant Marien, c'est sa compagnie, la 22ème, qui est tombée sur une "ambulance", lors de cette reconnaissance et qui l'a faite prisonnière.[répondre]

J'avais résumé ainsi les lignes suivantes de Jean-Jacques Becker : « C'est au cours d'une de ces patrouilles particulièrement mal conduite qu'un détachement dans lequel se trouvait le lieutenant Fournier — Alain-Fournier, l'auteur du Grand Meaulnes — disparaît. On le sait maintenant, l'officier qui commandait la patrouille avait fait tirer sur des soldats allemands rencontrés inopinément et qui étaient des brancardiers — la patrouille était tombée sur une ambulance allemande. » (Jean-Jacques Becker, préface à la rééd. de la tétralogie Ceux de 14 de Maurice Genevoix , Le grand livre du mois, 2000, p. XI.) Si erreur il y a, elle est de Jean-Jacques Becker. Vous dites : « Selon le témoignage du Lieutenant Marien, c'est sa compagnie, la 22ème, qui est tombée sur une "ambulance", lors de cette reconnaissance et qui l'a faite prisonnière. » L'un n'empêche pas l'autre, me semble-t-il. Au fait, était-il conforme aux lois et usages de la guerre de faire les ambulances prisonnières ? (J'avoue que je ne connais pas ces "lois et usages" dans le détail.) Marvoir (d) 26 février 2011 à 13:41 (CET)[répondre]

--90.38.207.184 (d) 26 février 2011 à 14:59 (CET) très mal résumé excusez-moi... car Mr Becker ne dit pas qu'ils ont reçu l'ordre de tirer sur une ambulance, il dit que "la patrouille était tombée sur une ambulance". Et il n'y a jamais eu d'ordre de qui que ce soit pour tirer sur des ambulanciers. Mr Becker n'a pas eu entre ses mains les témoignages des soldats présents. De toutes façons, Mr Becker n'est pas une "source", il est un "commentateur". Les témoignages de Marien et Baqué disent qu'ils ont reçu effectivement l'ordre de trouver l'ennemi et de tirer sur eux et ce, avant d'entrer dans le bois. Baqué dit qu'ils se dirigeaient "au bruit" et qu'ils ont entendu un échange de tirs. Ils ont alors rejoint la 22ème compagnie qui était celle qui avait tiré contre des Allemands, qu'ils avaient identifiés à leurs voix et au bruit de chevaux et que les deux compagnies sont alors tombées sur des brancardiers qui ramassaient les blessés, la bataille du matin avait été particulièrement sanglante, en particulier dans le camp allemand. Marien dit qu'il a échangé des tirs avec des ennemis, tirs qui ont particulièrement touché ses hommes et qu'ils sont ensuite tombés un peu plus loin sur des Allemands ramassant leurs blessés, il dit qu'ils ont été "surpris" de tomber sur eux, comme l'ont été les Allemands également. Baqué dit qu'ayant rejoint la 22eme compagnie à ce moment-là, ils ont demandé (en se faisant comprendre par gestes parce que personne ne parlait allemand) aux blessés et soldats présents qui, bien que brancardiers, avaient des armes pour se défendre (les Allemands eux-mêmes dans leurs témoignages le reconnaissent), de les suivre pour les faire prisonniers, ce que ces derniers ont fait sans résistance. Baqué dit qu'ils se sont rendus sans conviction et que "c'est une prise qui ne nous a pas coûté bien cher". Ces derniers se sont laissés faire et n'ont pas résisté. C'est en retournant à leur base qu'Alain-Fournier et ses hommes se sont trouvés encerclés et ont livré leur dernière bataille. Encerclés non par les brancardiers mais par une autre patrouille allemande qui était là et qui leur a coupé la route du retour vers leurs base de l'autre côté du chemin. Le bois grouillait d'ennemis, c'était une reconnaissance offensive afin de savoir exactement à qui et à quoi les Français avaient affaire. Je ne comprends pas votre avant-dernière phrase. En septembre 1914, il n'y a pas de "convoi sanitaire" comme l'ont traduit certains traducteurs des textes allemands. Il y a un certain nombre de soldats qui sont désignés par leurs chefs, armés, pour aller ramasser leurs compagnons sur le champ de bataille. Ce sont des soldats comme les autres, même s'ils ont un brassard avec une croix rouge pour être mieux identifiés, ils peuvent être faits prisonniers, d'autant plus que les Français ont fait prisonniers les blessés aussi, ils ne les ont pas achevés pour emmener les autres puisqu'ils disent dans leurs témoignages transporter également une charrette avec des blessés dessus, un brancard... Les hôpitaux de campagne qui se sont mis en place à partir de 1915, soignaient aussi bien des soldats de leur camp que de celui de l'ennemi... Certains français de la 22et 23ème compagnie témoignent d'avoir tenté de ramener leurs propres blessés après la dernière attaque allemande, même d'être retournés sur les lieux le soir et de n'avoir trouvé aucune trace de qui que ce soit, ils avaient alors pensé que les "brancardiers" allemands avaient dû les emmener pour les soigner et les faire prisonniers. A l'inverse, les chefs allemands avaient donné l'ordre début septembre 1914 de ne pas faire de prisonniers et de massacrer tout le monde, blessés comme valides...[répondre]

PS: il me faut modifier encore une chose sur l'article mais me laisserez-vous le faire ?... Alain-Fournier n'a pas "quitté son domicile parisien" pour rejoindre sa compagnie sur le front. Je ne sais pas qui a écrit cela mais c'est quelqu'un qui connaît bien mal la vie d'Alain-Fournier. Celui-ci était à Cambo dans le Pays Basque avec Simone sa maîtresse. Ils étaient passés avant par Bordeaux pour aller voir Isabelle et Jacques Rivière à Cenon dans la famille de Jacques (voir les lettres échangées avec Simone, ou sa soeur Isabelle). Alain-Fournier, lieutenant de réserve, a été mobilisé le 2 août à Mirande (Gers). Il a donc rejoint en voiture avec Simone, Mirande, où il est affecté au nouveau régiment de réserve, le 288e RI qui est constitué des cadres du 88e RI où il avait accompli la fin de son service militaire en 1909 et avec lequel il avait accompli des manoeuvres en 1911 et 1913. Puis il s'est rendu à Auch d'où il est parti en train pour le camp de Suippes puis le front en une semaine de marche jusqu'aux environs d'Etain. Il reste une photo, la dernière photo de lui, prise sur les quais de la gare, en costume militaire avec son paquetage pour partir, entouré de nombreux autres soldats et de leurs familles. Vous pouvez voir cette photo sur le site de l'Association et partout dans des livres évoquant sa vie.

Vous dites : "Mr Becker ne dit pas qu'ils ont reçu l'ordre de tirer sur une ambulance, il dit que "la patrouille était tombée sur une ambulance"." Pourquoi omettez-vous ce que Jean-Jacques Becker a dit juste avant, et que j'avais cité ; "l'officier qui commandait la patrouille avait fait tirer sur des soldats allemands rencontrés inopinément et qui étaient des brancardiers" ? Faire tirer sur des brancardiers, c'est le crime de guerre qu'on appelle couramment "tirer sur une ambulance".
Pour moi, vous pouvez faire tous les changements que vous voulez, à condition de les justifier par des références vérifiables et aussi de faire preuve d'un minimum d'objectivité dans le choix des sources. Si vous citez des déclarations de soldats français, il faudrait aussi citer des déclarations de soldats allemands. (J'ajoute que beaucoup de wikipédiens proscrivent l'usage des sources primaires, mais personnellement je trouve cette règle mauvaise quand ces sources sont publiées et donc vérifiables. Je ne suis d'ailleurs pas sûr que l'usage de sources primaires soit réellement prohibé, en tout cas sur la wikipédia anglaise. Je n'ai pas encore eu le courage de lire la page de la Wikipédia française sur cette question. De toute façon, il est possible de citer des déclarations de soldats français ou allemands en renvoyant au livre de Denizot et Louis.)
D'après Denizot et Louis, il est exact que le 26 août 1914, le général allemand Stenger donna l'ordre de tuer les prisonniers. Denizot et Louis citent cet ordre partiellement à la p. 23 de leur livre et renvoient à l'annexe p. 93. Cette page 93 n'est pas consultable sur Google Books. Il serait peut-être bon de lire le texte complet de l'ordre (si texte il y eut) pour voir si Stenger justifiait cet ordre par la conduite des Français. (Il paraît que les Allemands, influencés par leur vision de la guerre de 1870, avaient la hantise de la guerre des partisans. Cela les aurait amenés à exécuter de nombreux civils en représailles d'attentats imaginaires. Telle est, je pense, la thèse de J. Horne, A. Kramer : 1914, Les Atrocités Allemandes, chez Tallandier, que vous avez cité.)
Je note tout de même ceci :
"Lieutenant-General Karl Stenger et Major Benno Crusius, accusés de maltraiter des prisonniers de guerre français. Stenger était accusé, en tant que commandant de la 58ème brigade d'infanterie, d'avoir donné l'ordre en août 1914 de tuer tous les prisonniers et blessés. L'absence de preuve sur le fait que cet ordre fut formel, permit de déclarer Stenger non coupable. Crusius était accusé d'avoir obéi aux ordres de Stenger en assassinant plusieurs (au minimum 7) prisonniers et blessés français, et d'avoir demandé à ses subordonnés de faire de même. Ces évènements eurent lieu à Sarrebourg le 21 août 1914 (où des soldats allemands témoignèrent que seul Crusius aurait fait feu sur les blessés, et où le tribunal retiendra « qu'il a causé la mort d'un nombre d'homme indéterminé [...] par négligence » !), et dans un bois près de Sainte-Barbe le 26 août 1914, où les français s'étaient retirés après l'occupation de Thiaville le 25 août : Crusius reconnut avoir passé l'ordre de ne pas faire de prisonnier et de ne faire aucun quartier (la cour retint que l'accusé souffrait alors d'un « dérangement morbide de ses facultés mentales », et devait donc être acquitté au titre de l'article 51 du code pénal allemand). Crusius fut condamné à deux ans de prison pour homicide « par négligence »" (Pris sur site de la commune de Blâmont.) Marvoir (d) 26 février 2011 à 16:21 (CET)[répondre]
En revanche, le soldat allemand Dominique Richert (Dominique Richert, Cahiers d'un survivant. Un soldat dans l'Europe en guerre. 1914-1918, Strasbourg, La Nuée Bleue/DNA, 1994 [1ère éd. en 1989, éd. Knesebeck & Schuler, Munich]) a témoigné (en 1989 ?) de l'existence de l'ordre de Stenger. Voir le site du Collectif de Recherche International et de Débat sur la Guerre de 1914-1918 (CRID). Marvoir (d) 26 février 2011 à 17:00 (CET)[répondre]
P.S. Vous venez de remplacer ceci : "il quitte son domicile parisien du 2 rue Cassini à Paris 14e (où il a écrit Le Grand Meaulnes ) pour rejoindre en campagne dès la mobilisation la 23e compagnie du 288e régiment d'infanterie. Une plaque apposée sur la façade de l'immeuble commémore le fait. " par une autre version,selon laquelle Fournier serait parti de Cambo. C'est bien possible, mais il serait bon d'appuyer cette assertion d'une source, puisque, si je comprends bien, elle contredit la plaque apposée sur le 2 rue Cassini. Marvoir (d) 26 février 2011 à 16:34 (CET)[répondre]

--90.38.207.184 (d) 26 février 2011 à 17:41 (CET) "Grand Café du Port, Bayonne, le 1er août 1914 Ma chère Isabelle Et toi que fais-tu ? Je rejoins Mirande demain. Je suis content que Jacques soit dans le même corps d'armée que moi. Nous étions sûrs de la guerre. Je pars content. Je pense te voir bientôt. en attendant, je t'embrasse longtemps avec ta petite Jacqueline - et aussi tous ceux qui sont avec toi à Cenon, ton frère Henri". Lettre n°152 des Lettres a sa famille, Fayard, 1986, p.532. Voir également les mémoires de Simone dont je n'ai pas la référence sous la main. et Voir la photo sur le site de l'association.[répondre]

--90.38.207.184 (d) 26 février 2011 à 17:49 (CET) Correspondance Simone Alain-Fournier, Fayard, 1992, p.257-260. "Café de Bordeaux, L Plantier Mirande Gers, Mirande, le 3 août 1914 Ma fiancée bien aimée, je suis au cercle dans la fumée et le bruit. Je viens de te quitter tout à l'heure, devant l'hôtel..." Note n°2 de cette lettre faite par Claude Sicard, professeur d'université: "au moment de la déclaration de guerre, Pauline et Henri sont à Cambo depuis le 17 juillet (Sous de nouveaux soleils, p. 275) (...) Le jour de la mobilisation, Pauline et Henri se rendent à Bayonne pour des achats..." Vous vous foutez de moi vraiment ![répondre]

Je me "fous" de vous parce que je vous demande, conformément aux règles de Wikipédia (pas toujours appliquées, malheureusement) d'appuyer d'une référence une affirmation qui, d'ailleurs, contredit une plaque de rue ?
Il me semble que vos références sont en effet convaincantes et que vous pourriez très bien les mettre dans l'article.
Voici un nouvel élément sur l'ordre de Stenger.
D'après une discussion sur le forum de Pages 14-18, des Allemands, en ce même 26 août 1914 dont on date l'ordre de Stenger, auraient été encerclés alors qu'ils se trouvaient dans une auberge du village de St-Benoît (bataille de la Chipotte au col de la Chipotte). Ils auraient refusé de se rendre et les Français auraient mis le feu à l'auberge. Selon le carnet de guerre d'un combattant français (où la date 26 semble avoir été mal recopiée), des Allemands seraient alors sortis pour se rendre, mais on les aurait fusillés. Il y a d'autres versions de ces faits, mais si un Français a pu écrire cette version-là, des Allemands ont pu la croire aussi. Peut-être étaient-ce ces faits ou des faits semblables qui ont amené Stenger à donner son ordre (qui, s'il faut en croire Richert, était valable pour "aujourd'hui") ? Marvoir (d) 26 février 2011 à 17:57 (CET)[répondre]
Il est vrai que les dates semblent mal établies, donc je ne tiens pas spécialement à expliquer l'ordre de Stenger par les évènements de Saint-Benoît, qui lui sont peut-être postérieurs. De toute façon, même si l'ordre de Stenger peut apporte un certain éclairage sur la conduite des soldats français, il n'entraîne pas logiquement que la patrouille d'Alain-Fournier n'a pas pu tirer sur une ambulance. Marvoir (d) 26 février 2011 à 19:07 (CET)[répondre]

Chère madame, écrire "comment pouvez-vous croire que ces gens ont pu se jeter sauvagement sur des blessés ... et les achever..." montre une naïveté ou un aveuglement bien peu historiques sur les actes et réactions d'un groupe d'hommes au combat.Dans le travail d'histoire , nous éviterons de parler de croyance.

"Feront prochainement l'objet d'un article spécifique"[modifier le code]

L'article dit ceci : "Les circonstances de la mort d'Alain-Fournier, telles qu'elles peuvent être reconstituées aujourd'hui d'après les documents officiels et privés, ainsi que les polémiques qui ont suivi la découverte de la fosse commune du Bois de Saint-Remy en 1991, feront prochainement l'objet d'un article spécifique."

Ce n'est pas clair : s'agit-il d'un article de Wikipédia ou d'un article de revue ? De toute façon, il me semble que ce genre d'annonce, sans référence, n'a pas sa place dans un article de Wikipédia. Marvoir (d) 5 novembre 2011 à 17:12 (CET)[répondre]


Vous écrivez: "Sil faut croire certaines sources,... ". Pourriez-vous préciser lesquelles ? Je ne les connais pas et cela m'intéresserait de les connaître.
Voyez la note 4. Marvoir (d) 19 novembre 2011 à 21:43 (CET)[répondre]

Ce n'est pas une source, c'est un commentaire... Sur quoi Mr Becker se fonde-t-il ? Le savez-vous ? Avez-vous les sources exactes de l'époque ? Je ne les ai pas, j'aimerais bien les avoir pour en être sûr ? Sur quel document peut-on lire qu'il y a eu ordre ? Les Français savaient-ils donc qu'il y avait une ambulance dans ce bois et y sont-ils allés en expédition punitive, exprès pour les attaquer ? Cela me semble difficile à concevoir puisqu'à l'époque, il n'y a pas de téléphone, de moyen de liaison autre que les hommes eux-mêmes. Une sentinelle avait-elle prévenu le commandement français dès le matin très tôt pour prévenir qu'une ambulance allemande était là et qu'il fallait l'attaquer ? Je ne comprends pas...

D'ailleurs le paragraphe précédent semble à peu près décrire le déroulement de ce qui a été une rencontre fortuite entre une ambulance et une patrouille française. Pourquoi avoir ajouté à votre texte le fait que certaines sources disaient que la compagnie de Fournier avait "reçu l'ordre de tirer sur une ambulance" ? C'est contradictoire avec ce que vous avez indiqué précédemment et dans lequel vous citez des sources précises comme les témoignages des soldats présents ou les journaux de marche ?!... il y a contradiction, non ?

J'ai mis les termes exacts de Becker dans le corps du texte et non plus seulement en note. Ainsi, on ne se prononce pas sur le point de savoir si les Français savaient que les Allemands étaient des brancardiers. (Normalement, il me semble que cela se voit, mais peu importe.) Becker est une source, une source secondaire, mais une source. Je suppose que sa source à lui est Krumeich, avec qui il me semble avoir noté plus haut qu'il a collaboré. Marvoir (d) 22 novembre 2011 à 12:10 (CET)[répondre]

Ben oui, mais c'est important de se prononcer sur le fait que les Français savaient ou non s'ils avaient des brancardiers en face d'eux, il me semble. Et d'ailleurs vous ne citez pas Becker en entier et vous enlevez plusieurs informations importantes: le contexte dans lequel il dit cela en premier lieu. Il explique bien que le front n'était pas encore fixé et qu'il "existait une vaste zone entre Allemands et Français qui était du domaine des patrouilles. C'est au cours d'une de ces patrouilles particulièrement mal conduite qu'un détachement dans lequel se trouvait le lieutenant Fournier disparaît". Le contexte de son paragraphe a pour but de prouver que la situation était particulièrement confuse et que Maurice Genevoix s'est trouvé dans la même situation qu'Alain-Fournier, c'est à dire entraîné par ses chefs dans des endroits où ils ne savaient rien de ce qu'ils avaient en face, si ce n'est qu'il y avait des Allemands. Becker ne prononce d'ailleurs pas le mot "attaque", ce qui n'est pas rien. Il parle d'une patrouille qui cherche à établir le lieu d'implantation de l'ennemi, ce n'est pas la même chose qu'une attaque. Ensuite, vous omettez de citer la phrase de Becker parfaitement dans son entier: "l'officier qui commandait la patrouille avait fait tirer sur des soldats allemands rencontrés inopinément et qui étaient des brancardiers..." Inopinément me semble important puisque cela revient à préciser que la patrouille (en l'occurrence, il y avait une patrouille constituée de deux compagnies, d'après ce qui est dit dans le paragraphe précédent votre phrase...) ne savait pas que des brancardiers se trouvaient là et que dans le flou horrible dans lequel ils se sont trouvés (taillis épais, fin de la journée en septembre, mauvais temps...) ils ont mis du temps à se rendre compte que c'étaient des brancardiers, sachant également que les brancardiers à l'époque, en septembre 14, sont de simples soldats avec un brassard. Et enfin, je suis désolé mais Mr Becker ne dit pas que les Allemands ont considéré cela comme un crime de guerre. Il dit: "la réaction allemande fut très forte et une partie de la patrouille exterminée"... Je ne pense pas que les Allemands aient pris le temps de réunir un tribunal de guerre pour décider que les Français avaient commis un "crime de guerre", d'autant qu'en septembre 1914, ce terme de "crime de guerre" n'est pas encore usité. Et enfin, il me semble que vous n'avez pas fait d'études d'histoire parce que ce qu'on appelle "une source" n'est pas cela. Une source est un document de l'époque sur lequel les chercheurs s'appuient pour démontrer telle ou telle thèse. Ce qu'a écrit Mr Becker est un commentaire à partir des sources documentaires de l'époque. Et sa source n'est certainement pas Mr Krumeich, il n'a pas attendu Mr Krumeich pour lui dicter sa pensée et le mener dans ses recherches personnelles, me semble-t-il. Pour terminer, je ne comprends toujours pas pourquoi vous avez ajouté cette dernière phrase à votre texte, d'autant qu'elle est en contradiction même avec ce que vous appelez des "sources"... Je ne comprends pas non plus comment "se voit" que les Français savaient que les Allemands étaient des brancardiers, ce que vous dites dans votre réponse précédente.


En fait en relisant, oui vous avez cité presqu'entièrement la phrase de Becker mais ce que je viens de vous dire précédemment reste valable à part sur le "inopinément". Ensuite, il me semble comprendre quelque chose: peut-être y a-t-il une différence entre les sources françaises et les sources allemandes ? C'est ça que vous voulez dire ? Mais quelles sont ces sources allemandes et que disent-elles exactement ? Ce serait peut-être plus clair ?!...

En effet, il serait souhaitable de bien connaître les sources, mais de préférence en connaissant aussi des travaux sérieux où la valeur des sources primaires est discutée. Alain Denizot et Jean Louis, L'énigme Alain-Fournier, Nouvelles Editions Latines, 2000, partiellement consultable sur Google Books, font un travail de ce genre, mais je ne sais pas si on pourrait se fonder sur eux dans l'article, car je crois que ce ne sont pas des historiens titrés. Il faudrait sans doute lire le travail de Krumeich.
Quand je disais "cela se voit", je voulais dire : quand des soldats sont des brancardiers, cela se voit. Mais peu importe.
Pour ce qui est de la notion de crime de guerre, je vous rappelle que les Conventions de La Haye de 1899 et de 1907 ont codifié les lois et coutumes de la guerre. Il me semble donc qu'à partir de ce moment, la notion de crime de guerre existait.
Quant au mot "source", il a notamment le sens général d'origine d'une information. Personne n'est donc obligé de le réserver à ce que Wikipédia appelle les sources primaires. Marvoir (d) 22 novembre 2011 à 19:38 (CET)[répondre]

et donc, vous laissez ça comme ça, sans autre explication. Permettez-moi de dire que cela me fait énormément douter de ce qu'on peut trouver sur wikipedia. Je ne me fierai plus à ce que j'y trouve étant donné le manque de précision avec lequel les choses sont traitées. A deux ans des célébrations du centenaire de la Première Guerre Mondiale et après avoir entendu le discours de Mr Sarkozy dans lequel il évoque Alain-Fournier, je ne comprends pas que l'on puisse croire qu'Alain-Fournier a été tué pour crime de guerre dans une action militaire qui me semble d'après ce qu'il est écrit somme toute plutôt commune aux débuts de la guerre, surtout en déformant des "sources" comme vous le faites. Je suis désolé

En quoi est-ce que je déforme les sources ? Marvoir (d) 22 novembre 2011 à 21:17 (CET)[répondre]

Et bien vous affirmez que les Allemands ont considéré cette action militaire comme un "crime de guerre", ce qui semble faux au regard de ce que dit Mr Becker. Et en affirmant que les Allemands ont considéré cela comme un crime de guerre, vous sous-entendez qu'ils ont réuni un tribunal militaire et qu'ils ont statué sur ce qui s'était passé avant d'exécuter les soldats français en représailles. Parce que c'est ça que cela veut dire "considérer comme un crime de guerre". Or visiblement, d'après ce qu'en dit Mr Adam, l'archéologue, les choses ne se sont pas passées comme cela. Les Français se sont introduit dans les lignes allemandes, sont tombés "inopinément" (ce que dit Mr Becker) sur des soldats allemands qui se sont avérés des brancardiers et qu'en retour, des Allemands ont répliqué et les ont tués pendant un combat. Et d'ailleurs la première partie du paragraphe indique même que les Français ont eu le temps de faire des prisonniers, pas qu'ils leur ont tiré dessus. Ah non, une partie de la patrouille est tombé dessus, a tiré et la compagnie d'Alain-Fournier arrivée ensuite, a fait prisonniers les brancardiers rencontrés sans tirer de coup de feu. Ce n'est quand même pas tout à fait la même chose et c'est contradictoire avec la deuxième partie de votre paragraphe. C'est cela aussi que je voulais dire en affirmant que ce terme de "crime de guerre" n'est pas très usité encore en septembre 14, en tout cas ce n'est pas comme cela que ça se passait sur le champ de bataille même. Quand on lit Genevoix, on constate à quel point c'était la pagaille en ce début de la guerre et à quel point les jeunes officiers de réserve, absolument pas préparés à la boucherie que ce fut, ont été décimés en ces deux premiers mois de guerre. Les soldats allaient au feu, ils allaient à la recherche de l'ennemi poussés par les officiers supérieurs, et cela, aussi bien du côté français que du côté allemand. Ils n'avaient pas le temps de réunir des tribunaux militaires pour savoir si les ennemis avaient ou non respecté les consignes de la Convention de Genève sur le champ de bataille, au milieu des bois et des taillis. Donc affirmer que les Allemands ont considéré cette confrontation comme un crime de guerre est non seulement faux mais en plus complètement hors de propos et cela nuit à l'image d'Alain-Fournier, qui, sans être un saint, n'ai rien fait de répréhensible si ce n'est se battre et mourir. Il a d'ailleurs été "récompensé" pour cela, si on peut dire cela comme cela: il a reçu la légion d'honneur à titre posthume et a même son nom inscrit au Panthéon. C'est une autre source à prendre en compte également. Ce qui me gêne dans votre façon d'ajouter cette dernière phrase, c'est qu'elle est en contradiction avec ce que vous dites dans le paragraphe précédent, c'est ce que je ne comprends pas, et qui me semble peu clair pour quelqu'un qui lit cet article. Il me semble qu'il faudrait être plus précis et s'appuyer réellement sur les sources.

Si Becker prend la peine de dire que la patrouille dont Alain-Fournier faisait partie tira sur des brancardiers, c'est parce que cela a causé la "réaction très forte des Allemands". Donc les Allemands ont été indignés parce que la patrouille française avait tiré sur des brancardiers. Or tirer sur des brancardiers était contraire aux lois de la guerre, donc c'était un crime de guerre, tribunal ou pas. Préféreriez-vous "cette violation des Conventions de La Haye" à "ce crime de guerre" ? Marvoir (d) 23 novembre 2011 à 18:45 (CET)[répondre]


Je ne vois pas le rapport avec "violation des Conventions de La Haye". Mais je persiste à dire que Becker ne parle absolument pas de crime de guerre et que même si la réaction allemande a été violente, cela ne s'inscrit pas dans un processus de "crime de guerre" et qu'il n'a jamais parlé de cela. Vous faites des approximations qui confirment bien mon opinion dernière que je n'ai plus confiance en wikipedia. Tant pis, vous ne voulez pas être précis, espérons que les lecteurs liront aussi la discussion et pourront se faire une opinion à partir de ce que nous avons dit. Qu'ils souhaiteront avoir plus de précisions et liront ce qu'il faut lire plutôt que vos approximations. Merci

J'ai corrigé. (Il fallait remplacer des points par des traits d'union.) Marvoir (d) 19 mai 2012 à 21:05 (CEST)[répondre]

Texte d'Alain Fournier de 1910[modifier le code]

Bonjour, je vous signale qu'un texte intitulé « La partie de plaisir, prose (à Claude Debussy) » a été publié le 15 septembre 1910 dans la revue d'art Shéhérazade (numéro 5, BnF cote RES P- Z- 2664). A toutes fins utiles. Bien à vous, --Spiessens (discuter) 5 août 2015 à 19:17 (CEST)[répondre]

Une information qui manque[modifier le code]

Les droits du Grand Meaulnes ne sont tombés dans le domaine public qu'en 2009. Donc des héritiers ont bénéfiicé des redevances liées aux ventes du roman pendant presqu'un siècle. Alain-Fournier avait-il eu des enfants ? ceux-ci ont-ils eu des enfants à leur tour ? Qui a hérité de l’auteur ? --Éric Messel (Déposer un message) 8 novembre 2017 à 15:52 (CET)[répondre]

Je sais que sa soeur Isabelle Rivière était encore vivante à l'époque du film d'Albicocco. Elle avait toujours refusé (y compris à Jean Renoir, je crois) l'autorisation de porter Le Grand Meaulnes à l'écran, et on fut étonné qu'elle ait donné l'autorisation à Albicocco. Je ne sais pas quand elle est morte et j'ai la flemme de chercher. Marvoir (discuter) 8 novembre 2017 à 16:01 (CET)[répondre]

Date et lieu de décès[modifier le code]

Pour information : https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/recherche_transversale/bases_nominatives_detail_fiche.php?fonds_cle=1&ref=1458552

Ydecreux (discuter) 24 juin 2021 à 22:09 (CEST)[répondre]

Le Grand Meaulnes, seule oeuvre d'Alain-Fournier ?[modifier le code]

Je lis dans la première phrase de l'article que Le Grand Meaulnes est la seule oeuvre d'Alain-Fournier.

Que faites-vous de La Femme empoisonnée, alors ?

--185.24.187.214 (discuter) 21 novembre 2022 à 19:40 (CET)[répondre]

« restée célèbre », attention ! Cela dit sans doute phrase à formuler autrement. Archibald Tuttle (discuter) 21 novembre 2022 à 19:45 (CET)[répondre]

✔️. Archibald Tuttle (discuter) 21 novembre 2022 à 19:48 (CET)[répondre]