Discussion:Affaire Urba

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Rectifications[modifier le code]

Cet article était le copié/collé d'une page venant d'un site d'extrême droite diffamatoire et ordurier : à côté, Minute, c'est modéré. En l'occurrence, cette page était très au-dessus de ce que produit le site en question, mais il y avait des bourdes, permettez-moi des corriger, SVP ! En l'occurrence, parler la SAE (en fait, sa filiale Sormae) en oubliant de dire que l'enquête avait commencé puis rebondit sur le financement de politiciens de droite, c'est omettre un aspect décisif du dossier, qui permet de comprendre a posteriori combien les Français ont été enfumés par les médias et les partis de droite, qui ont fait croire que le PS était le seul à se financer illégalement, alors qu'il était celui qui le faisait le moins, dans un monde politique où tout le monde, de LO au FN en passant par les Verts et le RPR en ont croqué, et bien plus que le PS. Mes sources : principalement Pierre Favier et Michel Martin-Roland, La Décennie Mitterrand, tome 3. Si vous voulez des détails, je suis prêt à les donner tous.


inutile de minimiser l affaire urba c'etait bien du racket organise. l extreme droite n 'a rien avoir avec cela.

Quel étouffement ?[modifier le code]

C'est une vaste plaisanterie. Le juge Jean-Pierre a violé X fois le code de procédure pénale, il a violé le secret de l'instruction(c'est pas faux en juillet 95 toute la procédure du juge jean pierre à été invalidé pour de multiples fautes de procédures) en informant Philippe de Villiers et la cellule antisocialistes montée par le député de Vendée, son dessaisissement était une exigence de l'équité et de la démocratie (cf. Pierre Favier et Michel Martin-Roland, La Décennie Mitterrand, tome 3 et Pierre Péan, Dernières volontés, derniers combats, dernières souffrances). Le juge Van Ruymbeke, qui a respecté le code, a lui pu enquêter sans problème, il a perquisitionné au siège du PS. Si un juge avait voulu perquisitionner au siège du parti gaulliste sous de Gaulle ou Pompidou, il se serait retrouvé au mieux aux Kerguelen, au pis dans la Seine avec des chaussures en béton. Lucrèce 2 janvier 2006 à 21:01 (CET)

C'est tout de même incroyable que vous remettiez en question la justice en France, et que vous arrangiez les articles d'une encyclopédie à votre sauce, en dépit des verdicts des tribunaux !
Je rappelle quand même que la chambre d’accusation de la cour d’appel d’Angers, qui avait déclaré « conforme au droit » la procédure d’instruction du juge Thierry Jean-Pierre !
Je note que vos interventions sur diverses affaires font systématiquement en sorte de défausser le PS, ou minimiser sa part de responsabilité, en invoquant de la « propagande d'extrême droite ». Or, la plupart des informations de cet article venaient du site web de l'Humanité, côté extrême droite, on fait mieux !
http://www.humanite.presse.fr/journal/1991-04-24/1991-04-24-641949 http://www.humanite.presse.fr/journal/1992-03-25/1992-03-25-650345 http://www.humanite.fr/journal/2000-10-26/2000-10-26-233743
Au passage, il ne s'agit pas de la SAE, mais de la SEE (Sud-Est Équipement), vos sources semblent donc être à revoir...
Je procède donc à une nouvelle réversion de l'article.
Cordialement Manchot 2 janvier 2006 à 21:18 (CET)[répondre]
Savez-vous que la chambre d'accusation, puis d'instruction (nouveau nom) de la cour d'appel avait validé 40 fois la procédure contre un accusé d'Outreau finalement acquitté ? Êtes-vous en train de nous expliquer que la justice en France n'est pas du tout en ruine, n'est pas du tout politisée, que le juge Jean-Pierre n'a aucun lien avec Philippe de Villiers ? Que MM. Péan, Favier et Martin-Roland sont des buses ?
Cet article était, avant que j'intervienne, un copié/collé d'un site d'extrême droite, que cela vous plaise ou non. Quant à L'Humanité, son impartialité dans ce genre d'histoire est aussi grande que celle de Rivarol, le lien que vous avez maladroitement fourni sur l'affaire Gifco (étouffée, celle-là), le prouve.
Il s'agissait bien au début de la Sormae, filiale de la SAE. C'est vous qui faites erreur, une fois de plus. Sinon 200 millions, pourquoi pas 4 000 milliards pendant qu'on y est ?! Même le site d'extrême droite pas de 2 millions, nous sommes en plein délire.
Rappelez-vous de l'article « René Lucet » : vous avez fini par capituler, n'ayant aucune source fiable à m'opposer, moi qui m'appuyais sur l'immense Jean Cosson et le très mitterrandiste Canard enchaîné.
Lucrèce 2 janvier 2006 à 21:27 (CET)
Je note 2 choses. La première, c'est que vous vous considérez au dessus des décisions de justice, et tentez de faire ici une justice personnelle. La seconde, c'est qu'alors qu'il vous suffirait de modifier l'article concernant les montants en jeu (en passant, les montants étaient de l'ordre de 15 millions de francs par an, on est donc largement au dessus de vos 2 millions d'euros, certes, bien en dessous des 200 millions), vous procédez à une réversion, qui bien entendu remet en ligne votre version propagandiste et diffamatoire (vos commentaires sur la page de discussion semble confirmer la chose), fautes d'orthographes incluses. Je procède donc à une énième réversion, et passe la page en « désaccord de neutralité ».
PS : Je n'ai jamais capitulé sur René Lucet, je vous ai seulement laissé modifier l'article avec des éléments vérifiés, ce qui est extrêmement loin d'être le cas ici ! Et pour terminer, merci d'arrêter avec vos insinuations à 2 balles, chez vous toute modification d'un article passe par une accusation de « propos d'extrême-droite avant que j'intervienne », ça en devient lassant. Manchot 2 janvier 2006 à 21:40 (CET)[répondre]
Au lieu de répondre à mes arguments, vous agressez ad hominem. La justice française n'est pas infaillible, elle est gangrenée par la politisation et l'esprit de corps mal compris. L'affaire d'Outreau l'a prouvé à ceux qui refusaient encore de le voir. Donc cette validation par la chambre d'instruction ne peut pas faire oublier que le juge Jean-Pierre a pratiqué l'autosaisine, ce qui est tout simplement illégal.
Vous qualifiez ma version de propagandiste et diffamatoire. En quoi l'est-elle ? Les emplois fictifs et les valises de billets du RPR et du PR, ainsi que le compte en Suisse du CDS, ont été condamnés par la justice. En quoi est-il diffamatoire de noter ces faits ? En quoi est-ce propagandiste de rappeler que Gérard Monate vivait dans un deux-pièces ? C'est un fait. Tous les faux-facturiers ne peuvent pas en dire autant, comme feu Jean-Claude Méry, qui possédait des yachts... +
Vous avez renoncé à certaines des principales erreurs, mais écrire que le PS a placé la barre haut n'a aucun sens : le rackett était la forme la plus morale du financement, puisqu'il n'y avait pas de pacte de corruption, contrairement à ce qui se pratiquait par exemple à Grenoble sous Alain Carignon. Urba, c'est ce qu'il y a de plus propre et de plus présentable, et ce n'est pas moi qui le dit mais des gens comme Pierre Favier et Michel Martin-Roland dans leur étude de référence La Décennie Mitterrand ou même le très peu socialiste René Rémond dans La politique n'est plus ce qu'elle était. Lucrèce 3 janvier 2006 à 10:29 (CET)
Lucrèce ne connait rien au droit et mélange le pénal et le civil. Par ailleurs , ses propos sur le pouvoir gaulliste sur d'autres pages prouve qu'il ne connait rien au droit constitutionnel. La référence à Outreau est un de ses arguments préférés pour contester n'importe quelle décision de justice (dont le jugement du 9 novembre 2005 concernant les affaires des écoutes téléphoniques). Enfin, il ne fait que de la propagande et en CAR sa mauvaise foi a été évoquée par les administrateurs. Pour lui, de toute façon, dès qu'on est en désaccord, on est d'extrême droite et sa référence constante aux partis gaullistes et sa haine qui transparait dans toutes ses interventions est pathologique en plus d'un ego surdimensionné. Georgio 3 janvier 2006 à 10:13 (CET)[répondre]
Qui peut oser écrire que le "rackett était la forme la plus morale du financement" et justifier ainsi un délit ? Ces propos sont RIDICULES. Encore un élément à charge . Georgio 3 janvier 2006 à 10:34 (CET)[répondre]
Qui peut ? Pierre Favier, Michel Martin-Roland et René Rémond. Une fois de plus, je ne suis pas en mauvaise compagnie. Vous, si. Lucrèce 3 janvier 2006 à 10:52 (CET)
Si ces auteurs justifient dans ces termes des délits, ils se disqualifient. Un délit n'est jamais moralement justifiable. Vous citez René Rémond quand cela vous arrange. il y a peu vous le traitiez de tous les noms d'oiseaux. Georgio 3 janvier 2006 à 10:57 (CET)[répondre]
Comme l'a si bien dit, en substance, le procureur Yves Boivin, « en voulant moraliser cette collecte des fonds, on moralise l’immoralité ». Les partis politiques ou les politiciens ne sont pas au dessus des lois ! Manchot 3 janvier 2006 à 13:59 (CET)[répondre]

J'ai lu(dans un livre de robert shneider il me semble) que sous giscard en 78 il y'avait eu un contrôle fiscale sur urba...Que la droite connaissait parfaitement le fonctionnement d'urba....Mais qu'il préferait ne rien faire de peur de devoir faire une loi sur la moralisation des partis politiques(et donc de financer le pcf)...Est ce vrai????.

SAE et non SEE[modifier le code]

« Le point de départ : Marseille. — Le 2 avril 1986, une information judiciaire est ouverte à Marseille pour faux en écritures, complicité et recel, visant une petite entreprise de travaux publics, la SMPE. Un important trafic de fausses factures dans le milieu phocéen de la construction est découvert. Les policiers de la brigade financière de la PJ marseillaise, dont l'inspecteur Antoine Gaudino, vont tirer sur le fil des fausses factures de la SMPE. Leur enquête permet l'ouverture d'autres informations judiciaires à Lyon (société Groupe de recherche et construction) et à Toulon (les Travaux du Midi).

Le pot aux roses de la SORMAE. — Grâce aux fausses factures de la SMPE, les policiers marseillais interrogent, le 1 février 1989, M. Paul Peltier, directeur général de la SORMAE (filiale de la SAE — premier groupe français du bâtiment — couvrant les régions du Rhône, des Alpes et de la Méditerranée). Celui-ci met en cause une dizaine d'élus, couvrant tout l'échiquier politique. »

Le Monde, 11 avril 1991

Qui a besoin de revoir ses sources ?

SAE ou SEE, je ne suis pas intervenu sur cette histoire d'orthographe ni sur la corruption généralisée. Georgio 3 janvier 2006 à 11:01 (CET)[répondre]
Aussi n'était-ce pas à vous que ce texte s'adressait. Lucrèce 3 janvier 2006 à 11:08 (CET)


Nouvelle version étayée de l'article[modifier le code]

Je viens de mettre en ligne une nouvelle version étayée et détaillée de l'article. Avant de retirer le bandeau « désaccord de neutralité », je voudrais votre avis.

Concernant l'histoire de la SAE/SORMAE, Antoine Gaudino tient les propos suivants : « M. Nallet entretient la confusion entre Urba et la SORMAE et le fait que l’affaire Urba à Marseille n’est qu’une affaire locale alors qu’elle est nationale. Il veut aussi accréditer l’idée que les faits sont amnistiés. C’est faux. La loi du 20-7-88 prévoit l’amnistie de tous les délits antérieurs à Mars 1988. La loi de janvier 1990 passe des délits aux infractions mais exclut la corruption, le trafic d’influence et le délit d’ingérence. L’affaire Urba ne peut relever de l’aministie. »

Concernant l'enrichissement personnel, il ajoute : « M. Nallet dit « il n’y a pas eu enrichissement personnel ». C’est faux. Des frais personnels ont été payés avec cette argent qui a aussi servi à financer des associations de la loi 1901, et rien ne prouve qu’à travers ces associations il n’y a pas eu enrichissement personnel. »

Le financement de la campagne éléctorale de Mitterand : « Enfin M. Nallet affirme qu’il n’y a pas eu, sous sa direction de campagne, financement par Urba de la campagne présidentielle de 1988. Hors le scellé 48, le cahier de notes de M. Delcroix montre que si le 18 mars 1988, cinq jours avant la prise de fonction de M. Nallet à la tête de la campagne de M. Mitterand, 9 millions de francs ont été versés par Urba, 16 autres ont été versés jusqu’à la fin de la campagne, sous la direction de M. Nallet. »

L'article a encore besoin de quelques éclaircicements, et probablement d'un nettoyage, il faut dire que j'ai déjà passé une matiné dessus, et que j'ai autre chose de prévu pour cet après-midi :-)

En espérant cher Lucrèce, que vous reviendrez à des positions plus sereines, et moins catégoriques. J'entends par cela qu'avant de procéder à des modifications/suppressions arbitraires et parfois de mauvaise foi, vous accepterez d'en discuter, et tolérerez qu'il puisse être autre chose que ce qui vous arrange. ;-)

Cordialement, Manchot 3 janvier 2006 à 13:42 (CET)[répondre]

POUR MA PART JE TROUVE LA VERSION DE MANCHOT EQUILIBREE MEME SI ELLE NE GRANDIT PAS LE PS YOYO

Vous citez Antoine Gaudino, je suppose que c'est une plaisanterie. Antoine Gaudino, celui qui a préfacé le livre de Samuel Maréchal, gendre de Jean-Marie Le Pen, prônant textuellement un fascisme à la française. Pourquoi pas Minute ou Gringoire dans le texte, pendant que nous y sommes ?
Antoine Gaudino confirme que c'est un guignol d'extrême droite qui a mené une enquête politicienne, dans le seul but d'empoisonner le PS, notamment quand il ose prétendre que l'enrichissement personnel ne peut être exclu, alors que tout le système Urba était conçu contre l'enrichissement personnel (les tribunaux l'ont reconnu).
Lucrèce 3 janvier 2006 à 16:58 (CET)
Parfait exemple de délit d'opinion. Gaudino vient de la gauche en plus. C'est dommage que vous n'ayez pas les mêmes réticences pour cet ancien zélateur de Ho Chi Minh, de Nasser, du VietKong et des Kmers rouges que fut Jean Lacouture. Georgio 3 janvier 2006 à 17:04 (CET)[répondre]
Faites-vous exprès ? Antoine Gaudino n'est pas seulement un fasciste déclaré, c'est un fasciste qui agit en tant que fasciste, comme ses prédécesseurs avaient calomnié le parti radical-socialiste pour faire revenir la droite au pouvoir, en 1934 (cf. les travaux de Serge Berstein). Ce personnage n'a aucune crédibilité lorsqu'il prétend que l'enrichissement personnel a pu exister, ce qui a été démenti par l'enquête judiciaire, le tribunal et les travaux consacrés à cette affaire (Pierre Favier et Michel Martin-Roland, René Rémond, Jean Garrigues, etc.). Tout cela est une vaste fumisterie. Lucrèce 3 janvier 2006 à 17:09 (CET)
Antoine Gaudino(oui moi je suis alex et là je pense que lucrèce n'est pas d'extrème droite il s'égare certes il à put faire des erreurs ex manquer à son devoir de reserve....Mais au départ il est de gauche et enquête sur la sormae qui met d'ailleur en cause des hommes poltiques de toute tendance....Au fur et à mesure de son enquête c'est vrai qu'il dénnonce surtout urba mais je pense qu'il aurait agit de même en cas de découverte de pot de vin du rpr), ne vous en déplaise, c'est l'inspecteur de la police judiciaire qui a été chargé de l'enquête, et a mis à jour l'affaire malgré toutes les tentatives de la gauche pour l'étouffer. Cet homme, jusqu'à preuve du contraire, est intègre et innocent de quoi que vous puissiez lui reprocher. Il est allé jusqu'à payer de sa carrière de haut fonctionnaire pour faire éclater la vérité, ce qui n'est pas le cas de tout le monde dans cette affaire. Pour terminer, les propos d'Antoine Gaudino ne sont que ceux enregistré sur les minutes dans les tribunaux, et dont certains passage ont été publiés dans le journal L'Humanité, journal qui comme tout le monde le sait, est à l'opposé de l'extrême droite ! Pour terminer, face à vos réversions abusives, et vos attaques personnelles, je viens de déclarer l'article sur la page des guerres d'édition en cours, où je demande explicitement à ce que vous cessiez vos agissements malsains. Manchot 3 janvier 2006 à 22:51 (CET)[répondre]

Article protégé[modifier le code]

J'ai protégé l'article en attendant que la discussion évolue. Ceci dit, j'ai un peu regardé les diffs (je ne connais strictement rien à cette affaire) et je crois qu'il manque un peu de neutralité des deux côtés. Mais il est clair que la version édulcorée de Lucrèce me semble bien restrictive alors que le développement de Manchot semble bien documenté, complet et précis, même si des retouches sont nécessaires amha pour rendre le récit un peu plus encyclopédique. Dake* 3 janvier 2006 à 23:13 (CET)[répondre]

Si j'avais plus de temps libre et plus de documentation là où je me trouve, j'aurais écrit au moins autant que Manchot ! Cette version est truffée d'erreurs et d'affirmations non neutres. Je demande à ce que soit mis un désaccord de pertinence et un désaccord de neutralité. Ces erreurs sont très graves, c'est de la désinformation pure et simple. Lucrèce
Pour retrouver et discuter avec Lucrèce, n'hésitez pas à vous rendre sur ce site [1]. Georgio 4 janvier 2006 à 12:25 (CET)[répondre]
Je n'écris plus sur ce site depuis des mois. Lucrèce 4 janvier 2006 à 18:53 (CET)

J'invite les parties concernées à fournir plus de références et de sources, vous pouvez utiliser par exemple cette syntaxe - Vous pouvez aussi faire appel à des Wikipompiers si le conflit s'enlise. Dake* 4 janvier 2006 à 12:33 (CET)[répondre]

Vous aurez toutes les références que vous voudrez dès que j'aurai le temps, mais SVP, faites figurer un désaccord de pertinence et un désaccord de neutralité, je peux certifier, pour avoir planché sur cette affaire, que la présentation est indigne de Wikipédia. Lucrèce 4 janvier 2006 à 18:53 (CET)
Je crois que le bandeau de protection suffit pour l'instant (il indique qu'il y a un conflit éditorial) Dake* 5 janvier 2006 à 00:45 (CET)[répondre]
Je vous propose en attendant de copier le contenu actuel et de travailler sur une version commune : Affaire Urba/version en chantier avec un débat sans dérapages si possible, merci. Dake* 5 janvier 2006 à 00:45 (CET)[répondre]
Cela me convient parfaitement. Ma version étant actuellement en ligne (bien que nécessitant encore du travail et du nettoyage avant d'être considéré comme un article encyclopédique) j'invite donc Lucrèce à poster la sienne. On procédera ensuite à une analyse comparative, un croisement des sources, et autre, de manière à produire un article pertinent et objectif. Manchot 5 janvier 2006 à 02:29 (CET)[répondre]
Cela ne va pas être facile, vu le travail que j'ai ce mois-ci, mais je vais faire au mieux. Lucrèce 5 janvier 2006 à 09:45 (CET)
Alors cher Lucrèce, où en êtes-vous de votre version de l'article ? Manchot 11 janvier 2006 à 13:06 (CET)[répondre]
À rien du tout ! J'ai du boulot par-dessus la tête, et la santé qui décolle toujours pas du niveau minable. En plus, jusqu'à la semaine prochaine, je suis loin de mes chers livres, il me faudrait perdre un quart d'heure pour aller et venir à la bibliothèque municipale. Lucrèce 11 janvier 2006 à 22:06 (CET)
Bon allez, comme ça, quelques remarques improvisées autant que fondamentales :
1) Urba a été fondé en 1972/73. Jusqu'à présent, la gauche vivait très chichement. Au mieux, jusqu'aux années soixante, la SPD allemande payait les fins de mois difficiles. La droite elle avait : les fonds secrets (1 milliard de francs lourds pour le parti gaulliste entre 1959 et 1969, dixit Le Canard enchaîné, attaqué en diffamation par Jacques Foccart, lequel fut débouté) ; les dons plantureux du patronat (200 millions de F versés par la Société d'études législatives en rien que pour les élections législatives de 1978) ; les arrangements avec des patrons politisés, jusqu'à l'escroquerie à l'assurance, le patron gaulliste et le parti gaulliste se partageant le magot (cf. Jean Cosson, Les Industriels de la fraude fiscale, éd. Jean de Bonnot, 1986) ; les dons effectués par des proxénètes liés au SAC (vous avez bien lu : cf. François Audigier, Histoire du S.A.C., éd. Stock, 2003) ; l'argent d'Erap-Elf (500 millions de F lourds avec les avions renifleurs : cf. Jean Cosson de nouveau) et d'autres sociétés publiques (1 milliard de F lourds avec l'affaire du café de la Régie Renault : Jean Cosson, ter) ; l'argent du gaullisme immobilier (1,8 millions de F lourds versés par la Garantie foncière pour la campagne de Georges Pompidou, 5 millions de F lourds, soit plus que toute l'affaire Urba, compte tenu de l'inflation, versés par des entrepreneurs lors de la folle opération de Chanteloup-les-vignes). Comment voulez-vous qu'une démocratie fonctionne quand un bord politique dispose d'une telle pléthore de financement alors que l'autre vit de l'air du temps ?
2) Le PS a confié Urba à Gérard Monate, ancien syndicaliste policier qui vit dans un deux-pièce, afin d'éviter tout dérapage. Je ne vois pas comment une personne rationnelle peut envisager deux secondes un enrichissement personnel avec un tel moine-soldat à la tête d'Urba.
3) Le RPR et le PR ont juré la main sur le cœur qu'ils ne vivaient que de l'argent de leurs militants alors qu'ils en ont incommensurablement plus croqué que le PS. Faut-il rappeler les chiffres ? 100 millions d'euros avec les HLM de Paris, 20 millions avec la Sempap, des centaines de millions d'euros avec les chargés de mission fictifs, au moins 6 millions avec les emplois fictifs, 1,5 millions avec la filière Cazenave-Martin, et je ne parle pas des bonnes affaires de M. Hanoun, des emplois fictifs du conseil général de l'Essonne, etc. En même temps que l'affaire Urba, a été instruite l'affaire Cogedim, qui portait sur 500 millions de F en fausse factures. Les entrepreneurs n'ont jamais desserré les dents sur les bénéficiaires de ces montants. Il s'agissait bien évidemment de financer la droite (cf. par exemple François Audigier), mais cela, les médias se sont en général bien gardés de le dire. Les Français ont été grugés jusqu'à l'os entre 1990 et 1994. C'est cela aussi, voire d'abord, l'affaire Urba. Lucrèce 11 janvier 2006 à 22:24 (CET)
Tout ça est interessant mais serait plus pertinent sur un article consacré au financement des partis politiques en général (et rédigé autrement). De plus, on n'excuse pas un délit par un autre délit qui serait encore plus grave. Une fois que le délit est qualifié, la peine doit être appliquée. Il n'y a pas de circonstances atténuantes dans le cadre des financements de partis politiques d'autant plus que nul ne pouvant invoquer sa propre turpitude, les trésoriers des partis sont aussi des législateurs dans la plupart des cas. L'excuse classique d'absence d'enrichissement personnel ne justifie rien (argument "Robin des Bois"), elle évite une peine aggravée dans le meilleur des cas. Georgio 12 janvier 2006 à 10:30 (CET)[répondre]

En fait lucrèce ton raisonnement ce tient et c'est vrai que la droite avant 81 avaient beaucoup de moyen et pas très légal et que la gauche au début avec urba avait pour le moins des circonstances atténuantes...L'erreur de mittérrand c'est qu'après son election en 81 il n'est pas moraliser immédiatement au leu d'attendre les années 87/88 sous la pression des affaires..ALEX)

Rassurez-vous, je ne vais pas être aussi prolixe dans la version de l'article que je proposerai dès que j'aurai retrouvé du temps libre et quelque chose qui ressemble à une santé. Je ferai simplement un résumé avec des renvois. Il ne s'agit pas d'excuser mais d'expliquer : entre 1971 et 1981, l'alternance n'aurait pas pu se préparer avec un telle disproportion de moyens entre la gauche et la droite. Là où une contestation est possible, c'est dans le retard pris par le PS pour faire voter une loi de financement (l'idée est lancée en 1984 mais il faut attendre l'intervention de François Mitterrand en 1987 pour que les actes arrivent et 1989 pour que le boulot soit sérieux). Encora faudra-t-il rappeler l'extrême indifférence des Français à cette question dans les années 1980. Le PS a été le plus honnête et le plus vilipendé de tous les partis. Comprenez bien : je ne dis pas qu'Urba était justifiable après 1981, je dis juste qu'un article sérieux doit mentionner l'escroquerie qui a été de faire passer le système le plus propre pour absolument scandaleux et unique. Si l'affaire Cogedim avait été instruite correctement, les résultats des élections de 1992 et 1993 auraient été très différents. Lucrèce 14 janvier 2006 à 23:24 (CET)
"Le PS a été le plus honnête et le plus vilipendé de tous les partis" : ça, c'est le militant qui parle.
"les résultats des élections de 1992 et 1993 auraient été très différents" : On peut toujours refaire le monde avec des si ... De toute façon, "les affaires" ne font pas les élections. Georgio 15 janvier 2006 à 22:42 (CET)[répondre]

Pour un admin.[modifier le code]

Il y a deux lien a cour d'appel mal orthographié dans l'article phe 5 février 2006 à 18:56 (CET)[répondre]

déprotection[modifier le code]

Vu qu'il n'y a pas eu de discussions ces derniers temps, j'ai déprotégé la page afin qu'elle puisse continuer à évoluer. Merci à tous de ne pas reprovoquer de guerre d'édition et de chercher un consensus. Je garde un oeil sur l'article.
Bonne continuation, Plyd /!\ 14 mars 2006 à 00:00 (CET)[répondre]

Désaccords[modifier le code]

Désolé, mais en ce moment, je n'ai vraiment pas le temps de me replonger dans les ouvrages sur le sujet et de démonter une à une les erreurs grossières et outrances de cet article. Donc, j'ai mis deux désaccords en attendant de proposer une réécriture d'ensemble. Lucrèce 14 mars 2006 à 13:59 (CET)

Un des plus grands... mensonges ![modifier le code]

En attendant de réécrire entièrement cet article, j'ai supprimé la pire mention : celle qui affirme qu'Urba est un des plus grands scandales de corruption des trente dernières années. D'abord, le terme corruption ne serait pas employé par quelqu'un qui a fait ne serait-ce que son premier semestre de droit à mi-temps. La corruption, c'est un délit défini par le code pénal. Jamais personne n'a été mis en examen ou condamné dans l'affaire Urba pour corruption. Mais, alors, corruption était peut-être employé dans un sens plus vague, plus général ? Dans ce cas, Urba est une amusante gaminerie à côté des magouilles gaullistes et giscariennes. Par exemple :

— Le SAC : des truands bénéficiant de l'impunité, notamment Jean Augé, chef du SAC de Rhône-Alpes et chef des bandits lyonnais ;

— L'ETEC : un SAC bis ;

— L'affaire Cosson (1966-1968) : Jean Cosson, chef de la section financière du parquet de Paris, découvre un circuit de financement occulte du parti gaulliste par détournement de fonds publics. Après des pressions incroyables, il est mis au placard pendant six ans pour s'être obstiné ;

— La Garantie foncière et le Patrimoine foncier (années 1960) : dans les deux cas, une belle brochette de gaullistes grugent les épargnants et bénéficient pendant des années d'une totale impunité, jusqu'à ce que cela devienne trop gros et qu'un concurrent donne des informations à la justice ;

— L'affaire de Chanteloup-les-Vignes (1966-1973) : plus d'argent, en fausses factures, que dans toute l'affaire Urba (5 millions lourds de l'époque) ;

— L'affaire Aranda (1971) : des maisons construites dans des couloirs d'avalanche moyennant des pots-de-vins aux élus gaullistes locaux, corruption personnelle et financement politique occulte à tous les étages ;

— L'affaire Vathaire (1976) : la société Dassault fraudait le fisc à l'échelle industrielle, bénéficiant de la cécité des ministres et secrétaires d'État aux Finances, dont un certain Jacques Chirac, grand ami de Marcel Dassault ;

— L'affaire des diamants : un président de la République qui reçoit des pierres précieuses d'un tyran et ne les déclare pas à la douane (et je ne parle pas des autres liens entre les Giscard et Bokassa, on pourrait écrire des dizaines de pages) ;

— L'affaire de Broglie (1976) : l'ancien trésorier des giscardiens assassiné en plein Paris, le ministre de l'Intérieur avait refusé de donner l'ordre qui aurait pu sauver son camarade de parti. Il s'avère ensuite que les giscardiens étaient arrosés par l'Opus dei.

Lucrèce 12 avril 2006 à 10:36 (CEST)[répondre]


Propositions de neutralisation[modifier le code]

Je connais mal l'affaire. Il me semble que la création d'une page sur le financement des partis politiques serait une très bonne idée, et épargnerait les polémiques internes à la page de chaque affaire sur laquelle est la pire... Une mise ne perspective globale devrait pouvoir être faite une fois pour toute :). Sinon je suis en désaccord avec la version actuelle en ce qu'elle suit trop Gaudino. En particulier, le paragraphe suivant ne me paraît pas nécessaire:

Antoine Gaudino affirme qu'une réunion s'est tenue à Matignon où « Michel Rocard, Pierre Arpaillange, Pierre Joxe et Pierre Mauroy auraient fait passer leurs intérêts de boutique avant le service des institutions qu’ils incarnent, avant la justice et l’intérêt national ».

La partie sur l'enrichissement personnel ne repose également que sur cette source qui ne semble pas faire l'unanimité... Elle pourrait être traitée de façon plus courte au sein du texte, ou reprise ailleurs mais sans en faire un titre à part? Je suis assez gêné que le texte contredise finalement le titre.

Poltronghost 21 mai 2006 à 17:13 (CEST)Poltronghost[répondre]

  • Ces méthodes étaient illégales (dans le premier paragraphe). Euh, pour autant que je sache, elles le sont toujours ! Certe les lois sur le financement des partis politiques ont évolué, mais à ma connaissance elles n'ont pas légalisé ce genre de comportement. Je préférerais donc Ces méthodes sont illégales. AntoineL 19 octobre 2006 à 11:08 (CEST)[répondre]
  • Le paragraphe 2 (Un accident du travail dévoile l'affaire) se passe en 1991. Le paragraphe 3 (Antoine Gaudino et l'enquête impossible), qui commence par C'est alors que ..., parle de trois ans de piétinement d'enquête, et se conclut par [M. Gaudino] a publié le résultat dans ce livre, pour lequel il sera d’ailleurs révoqué de la police en 1991. Soit le C'est alors que doit être remplacé par Parallèlement, ou bien il faut revoir la structure de l'article en inversant le 2e et le 3e paragraphe (mais bien sûr cela donne une image tout autre du déroulement de l'affaire, mettant en vedette M. Gaudino devant M. Jean-Pierre...) AntoineL 19 octobre 2006 à 11:08 (CEST)[répondre]
  • M. Giraudon est interpellé, inculpé et écroué deux fois, une première fois à la fin du 4e paragraphe, et une seconde fois au début du 5e. Cette répétition est inutile. On pourrait supprimer la première occurence. AntoineL 19 octobre 2006 à 11:08 (CEST)[répondre]

L'amnistie[modifier le code]

L'effort de neutralité sur la quasi-totalité de l'article est appréciable, mais la partie sur l'amnistie me semble en manquer cruellement :

  • parler de « complot » tout d'abord,
  • le conseil constitutionnel annule les dispositions « comme prévu »,
  • l'analyse des soi-disant causes du dernier scrutin présidentiel,
  • les accusations mal déguisées à l'encontre Ségolène Royal,
  • les petites phrases de morale en plus.

La polémique légitime qui fait suite à cette amnistie ne doit pas écarter l'article des simples faits. La relation entre cette loi et l'affaire Urba n'est qu'indirecte, je pense que cette partie doit être supprimée ou placée dans un article à part. --Jjb 2 décembre 2006 à 14:17 (CET)[répondre]