Discussion:Édit de Caracalla

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Il est important de faire apparaître, à un moment ou à un autre, que l'Edit de Caracalla ne crée pas le droit du sol. Le droit du sol n'a jamais existé ni dans l'Empire Romain, ni dans la quasi totalité des peuples et peuplades de l'Antiquité. J'ai observé cette confusion chez un doctorant, ce qui est quelque peu surprenant, qui a, lui-même, été surpris de ne pas pouvoir raccorder Caracalla et l'origine du droit du sol. Que l'on dénomme, en plus, "jus soli" a-t-il fait remarquer... Eh bien non. Que ceci soit mentionné clairement me paraît plus que nécessaire. L'Edit de Caracalla opère une "régularisation" massive, si l'on peut utiliser cet anachronisme, en accordant la citoyenneté aux pérégrins (météques en Grèce) à la date de l'Edit. Ensuite, l'hérédité (ou l'adoption) prend le relais pour conférer la nationalité romaine aux descendants. L'édit ne crée pas un quelconque droit du sol, et les nouveaux arrivants, après la date de l'édit, demeurent des étrangers, pérégrins s'ils sont libres, même s'ils sont nés sur le sol de l'Empire. Il est vrai qu'ils échappaient ainsi à tous les impôts liés aux droits de cité, c'est à dire, à la citoyenneté.

Sur un autre point, beaucoup moins important, il faut signaler que l'édit en question a été attribué à Caracalla, certes, mais que des historiens sérieux l'attribuent à Marc Aurèle, (Spartien, d'Aurélius Victor, d'Aristide...) Lequel Marc Aurèle avait prévu des exonérations, comme on dit dans le langage fiscal moderne. Exonérations que Caracalla a supprimées. Voir la savante étude de Joh P Mahneri. Commentatio de Marco Aurelio Antonino, constitutionis de civitate universo orbi romano data auctore. Hale, 1772. Pour ce courant de pensée, il ne fait aucun doute que l'Edit de Cararcalla est un édit à objectif fiscal, et rien, rien d'autre. 74.59.89.61 (d) 28 juin 2013 à 15:56 (CEST)[répondre]

  • Cela apparaît dans une section.
  • Je précise qu'il faut bien se garder de tout anachronisme avec des conceptions contemporaines du droit.
  • Je rappelle enfin le sourcage en vigueur pour la suite de vos ajouts : auteur + ouvrage + éditeur + année d’édition + page.
Celette (d) 30 juin 2013 à 05:22 (CEST)[répondre]

Grégoire de Tours - 40% de citoyens romains lors de la chute de l'empire[modifier le code]

Depuis cinq ans, l'article indique ceci :

"Conséquence, plus de trois siècles plus tard, Grégoire de Tours, lorsqu'il dresse le contexte de la succession de l'Empire romain note que les citoyens romains ne sont plus qu'un peu moins des deux cinquièmes (soit un peu moins de 40 %) dans la population."

Référence supposée : Grégoire de Tours. Histoire des Francs. L. II.

J'ai cherché à confirmer mais je n'ai rien trouvé dans le texte de Grégoire de Tours qui puisse être la source de cette assertion.

Si personne n'a de remarque je supprimerai. Æacus (discuter) 6 juin 2018 à 12:51 (CEST)[répondre]