Diocèse de Trèves

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 8 décembre 2013 à 13:03 et modifiée en dernier par Olimparis (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Diocèse de Trèves
(la) Dioecesis Trevirensis
Image illustrative de l’article Diocèse de Trèves
La cathédrale Saint-Pierre de Trèves.
Informations générales
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Église catholique
Rite liturgique romain
Type de juridiction diocèse suffragant
Affiliation Église latine
Province ecclésiastique Cologne
Siège Trèves
Conférence des évêques Allemagne (DBK)
Titulaire actuel Mgr Stephan Ackermann
Langue(s) liturgique(s) allemand
Calendrier grégorien
Statistiques
Paroisses 926
Prêtres 1053
Religieux 559
Religieuses 1785
Superficie 12 870 km2
Population totale 2 468 000 (2010)
Population catholique 1 504 500 (2010)
Pourcentage de catholiques 61,0 %
Site web http://cms.bistum-trier.de/
Image illustrative de l’article Diocèse de Trèves
Localisation du diocèse
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Le diocèse de Trèves (en latin : dioecesis Trevirensis ; en allemand : Bistum Trier) est une Église particulière de l'Église catholique dans le land de Rhénanie-Palatinat, en Allemagne. Trêves est la plus ancienne ville d'Allemagne et un diocèse également très ancien élevé au rang d'archidiocèse au VIIIe siècle. L'archevêque est l'un des huit Prince-Électeurs de l'Empire.

Devenu Français en 1796, il redevient diocèse par le Concordat de 1801, lors de la réorganisation des structures ecclésiastiques Françaises par Napoléon Ier et le pape Pie VII. Il est alors suffragant de l'Archidiocèse de Malines.

Le Congrès de Vienne donne Trêves à la Prusse. Le diocèse devient alors et jusqu'à aujourd'hui diocèse suffragants de l'archidiocèse de Cologne.

Son église cathédrale est la cathédrale Saint-Pierre de Trèves.

Territoire

Le diocèse de Trèves confine : au nord, avec le diocèse d'Aix-la-Chapelle et l'archidiocèse de Cologne ; au nord-est, avec l'archidiocèse de Paderborn ; à l'est, avec le diocèse de Limburg, celui Mayence et celui de Spire ; au sud, avec le diocèse de Metz ; à l'ouest, avec l'archidiocèse de Luxembourg ; et, au nord-ouest, avec le diocèse de Liège.

Il couvre les anciens districts de Trèves et de Coblence.

Il couvre les quatre cercles ou arrondissements de Merzig-Wadern, Neunkirchen, Sarrelouis et Saint-Wendel.

Le cercle ou arrondissement sarrois de Sarre-Palatinat relève du diocèse de Spire.

Histoire

Le diocèse de Trèves est érigé dans l'Antiquité.

Au VIIIe siècle, il est élevé au rang d'archidiocèse et a pour suffragants Metz, Toul et Verdun. Comme les premiers évêques de Trèves étaient enregistrées Euchaire, Valère et Materne, qui est désigné comme le premier évêque de Cologne.

Par la bulle Relata semper du [1], le pape Pie VI érige le diocèse de Saint-Dié ; puis, la bulle Ad universam agri du [2], celui de Nancy. Tous deux sont suffragants de l'archidiocèse de Trèves.

À la suite du concordat de 1801, par la bulle Qui Christi Domini du , il redevient un simple diocèse, suffragant de Malines. Son territoire correspond alors au département de la Sarre.

Par le recès d'Empire du , les possessions de l'archevêque de Trèves situées sur la rive gauche du Rhin sont sécularisées.

Napoléon Ier abdique le et, par le traité de Paris du , la France ne conserve que les paroisses du diocèse de Trèves situées dans les cantons de Sarrebruck et d'Arneval et dans la partie méridionale du canton de Lebach. Par une ordonnance du [3], le roi de France, Louis XVIII, les incorpore dans le département de la Moselle. Elles relèvent ainsi, en vertu du concordat de 1801, du diocèse de Metz.

Par la bulle De salute animarum du [4], le diocèse devient suffragant de l'archidiocèse de Cologne.

Par la bulle Provida solersque du [5], son territoire est réduit pour l'érection du diocèse de Limburg.

Cathédrale et basiliques mineures

La cathédrale Saint-Pierre de Trèves est l'église cathédrale du diocèse[6].

Celui-ci compte huit basiliques mineures :

Notes et références

  1. (la) Bulle Relata semper, dans Bullarii romani continuatio, t. VI, 1843, pp. 375-393 (consulté le 8 décembre 2013)
  2. (la) Bulle Ad universam agri, dans Bullarii romani continuatio, t. VI, 1843, pp. 443-464 (consulté le 8 décembre 2013)
  3. (fr) Ordonnance du 18 août 1814 (consulté le 8 décembre 2013)
  4. (la) Bulle De salute animarum du 6 juillet 1821 (consulté le 7 décembre 2013)
  5. (la) Bulle Provida solersque du 16 août 1821, dans Bullarii romani continuatio, t. XV, Rome, 1853, pp. 424-431 (consulté le 8 décembre 2013)
  6. (en) [1] (consulté le 7 décembre 2013)
  7. (en) [2] (consulté le 7 décembre 2013)
  8. (en) [3] (consulté le 7 décembre 2013)
  9. (en) [4] (consulté le 7 décembre 2013)
  10. (en) [5] (consulté le 7 décembre 2013)
  11. (en) [6] (consulté le 7 décembre 2013)
  12. (en) [7] (consulté le 7 décembre 2013)
  13. (en) [8] (consulté le 7 décembre 2013)
  14. (en) [9] (consulté le 7 décembre 2013)

Voir aussi

Article connexe

Liens externes