Diemeringen

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Diemeringen
Diemeringen
Église protestante
Blason de Diemeringen
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Saverne
Intercommunalité Communauté de communes de l'Alsace Bossue
Maire
Mandat
Nicole Oury
2020-2026
Code postal 67430
Code commune 67095
Démographie
Gentilé Diemeringeois [1]
Population
municipale
1 592 hab. (2021 en diminution de 2,03 % par rapport à 2015)
Densité 181 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 56′ 32″ nord, 7° 11′ 15″ est
Altitude Min. 222 m
Max. 329 m
Superficie 8,81 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Ingwiller
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Diemeringen
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Diemeringen
Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin
Voir sur la carte topographique du Bas-Rhin
Diemeringen
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Diemeringen
Liens
Site web http://www.diemeringen.fr/

Diemeringen [diməʁiŋən] est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Depuis 1793, cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace ; elle fait également partie du parc naturel régional des Vosges du Nord.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Diemeringen est située en France, dans la vallée de l'Eichel en Alsace bossue. La commune fait partie du parc naturel régional des Vosges du Nord.

Le bourg est situé à 9 km de Sarre-Union, à 10 km de Drulingen, à 14 km de Rohrbach-lès-Bitche, à 26 km de Sarreguemines et à 30 km d'Ingwiller.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion de l’Aquifère rhénan, par le BRGM :

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

Sismicité[modifier | modifier le code]

Commune située dans une zone de sismicité 2 faible[2].

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Cours d'eau traversant la commune[3] :

  • Ruisseau l'Eichel,
  • Ruisseau le Grentzbach.
  • Ruisseau le Buttenbach,
  • Ruisseau de Buchlach,
  • Ruisseau le Mittelbach,
  • Ruisseau l'Erlenbach.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 882 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Berg », sur la commune de Berg à 5 km à vol d'oiseau[6], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 801,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,8 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la route départementale 919 (desserte régionale) qui mène de Haguenau à Sarreguemines.

L'échangeur Sortie 43 de l'autoroute A4 est à 8 km du village.

Communes limitrophes de Diemeringen
Lorentzen Butten et Ratzwiller
Diemeringen
Mackwiller Waldhambach

Transports en commun[modifier | modifier le code]

SNCF[modifier | modifier le code]
Gare de Diemeringen.
Gare de Diemeringen.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Diemeringen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[12],[13],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,9 %), prairies (17,4 %), zones urbanisées (10,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

  • D'un nom de personne germanique Diemar suivi du suffixe -ingen.
  • Diemeringen (1793)[18]. Diemerínge[19] et Dììmeringe en francique rhénan.

Histoire[modifier | modifier le code]

Résumé[modifier | modifier le code]

La seigneurie de Diemeringen appartenait à la famille de Wittelsbach-Deux-Ponts, qui l'accorda en fief au sire de Fénétrange. Elle comprenait Vœllerdingen et Butten qui s'en détachèrent en 1422, Ratzwiller et Dehlingen.

Plusieurs fois morcelée, elle passa par héritage des Mœurs-Sarrewerden aux Rhingraves de Salm à la fin du XVe siècle[20], lesquels rachetèrent en outre l'autre moitié. Ils y introduisirent la Réforme à partir de 1565.

Ravagée comme toute la région au cours des guerres du XVIIe siècle, elle fut de nouveau morcelée entre différents seigneurs au XVIIIe siècle. À la veille de la Révolution, elle formait toujours une enclave étrangère entre l'Alsace et la Lorraine devenues françaises ; comme les autres territoires relevant des princes possessionnés, la Convention l'annexa à la République française en 1793[21].

À la suite d'une loi du 28 juin 1829, une partie du ban communal fut cédé à la commune mosellane de Rahling[22].

Chronologie[23][modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Les traces de l'Antiquité[modifier | modifier le code]

Époque gallo-romaine (Gallia Belgica) : Mackwiller (thermes, sanctuaire), Domfessel, Voellerdingen, Oermingen (Lutterb. Hof), Ratzwiller-Burg, Dehlingen (établissement métallurgique de Gorgelbach), * Durstel, Rexingen, Bettwiller, Sarre-Union

Diemeringen durant la période médiévale[modifier | modifier le code]

  • Époque mérovingienne (Austrasie) : sépultures à Mackwiller, Diemeringen (Lechberg), Lorentzen, Domfessel, Ratzwiller.

Christianisation. Possessions de l’abbaye de Wissembourg à Mackwiller (711, 715), Waldhambach (713), Durstel (718), Asswiller (718) ; peut-être à Dehlingen (737) et à Diemeringen…

Henri II (✝ 1282), fils cadet de Henri Ier, devient comte de Deux-Ponts. Les seigneurs de Fénétrange tiennent en fief des comtes de Deux-Ponts le château de Diemeringen. (Les nobles de Malberg, avoués de l’abbaye de Remiremont dont dépendait Fénétrange, tenaient en 1224 Fénétrange comme fief héréditaire et prirent le nom de «Finstingen»).

  • 1275 : lors de son mariage avec Catherine, fille du comte Henri II de Deux-Ponts, Hugues de Fénétrange reçoit en toute propriété, dégagée de tout lien de dépendance féodale, le château de Diemeringen. Le document contient la première mention faite de Dymeringen.
  • 1289 : Hugues de Fénétrange accorde à la ville de Diemeringen (Diemeringen die Stat) une série de privilèges. Freiheitsbrief.
  • 1350 (* 1483) : une famille noble de ministériaux porte le nom de Diemeringen ; leurs armes ont donné celles de Diemeringen (après 1950).
  • 1422 : Henri de Fénétrange engage Diemeringen (Sloß Diemeringen, burg, stat und vorburge), Dehlingen, Butten, Vœllerdingen et quelques hameaux au comte Philippe Ier de Nassau-Sarrebruck. Le gage est repris partiellement au bout d’un demi-siècle. Vers 1474, Diemeringen et Dehlingen reviennent aux Fénétrange, alors que Butten et Vœllerdingen restent à Nassau-Sarrebruck.
  • 1452 : à l’occasion du conflit entre Jean de Fénétrange et les comtes palatins Étienne et Louis, les troupes de ces comtes dévastent Diemeringen.
  • 1474 : à la mort de Jean, dernier sire de Fénétrange, la moitié de la seigneurie de Diemeringen passe au comte Nicolas de Moers-Saarwerden, du fait de son mariage avec Barbe de Fénétrange.
  • 1482 : cette propriété échoit au Rhingrave Jean VI (✝ 1499), comte de Salm, seigneur de Morhange, par suite de son mariage avec Jeannette, comtesse de Saarwerden, fille de Nicolas de Moers-Saarwerden et de Barbe de Fénétrange.

Au moyen d’achats, Jean VI finit par devenir la maître de la totalité de la seigneurie de Diemeringen (le père de Jean VI, Jean V, « Wild* und Rheingraf » dont les aïeux avaient réuni les territoires des Wildgrafen du pays de la Nahe moyenne (Kirburg, Dhaun…) et ceux des Rheingrafen de la région de Munster am Stein, avait lui-même acquis en 1449-1459 la copropriété du comté de Salm-en-Vosges et des seigneuries de Morhange et de Puttelange de par son mariage avec Jeannette, fille héritière de Simon II, comte de Salm).

  • 1520 : Jean VI, mort en 1449, laisse des fils mineurs qui, arrivés à la majorité, partagent en 1520 l’héritage paternel : le plus jeune, Jean VII, reçoit en plus du « Wildgraviat » de Kirburg (Hunsrück) notamment les terres de Morhange, Puttelange et Diemeringen et dans la suite cette branche rhingravienne dite de Kirburg reçoit encore des droits importants sur Fénétrange.
  • 1525 : sous le règne de Jean VII eut lieu la guerre des Paysans : Diemeringen est occupé, et à la nouvelle de l’avance rapide de l’armée du duc Antoine de Lorraine, la troupe paysanne dite de Herbitzheim quitte la région en direction de Graufthal-Saverne.

Diemeringen à l'époque Moderne[modifier | modifier le code]

  • 1531 : Au partage entre les fils de Jean VII (✝ 1531), Diemeringen passe à Jean VIII dit de Morhange. À la mort de Jean VIII (1548), son fils Othon n’a pas dix ans. Par suite de circonstances favorables, il réussira au cours des années à rassembler l’héritage de son grand-père Jean VII. C’est lui qui introduit sur ses terres la Réforme, à partir de 1555, à Diemeringen vers 1565. À la même époque, ses cousins, de la branche rhingravienne de Dhaun, tout en étant protestants, combattent, à la tête de leurs cavaliers, les huguenots en France.
  • 1607 : Après la mort d’Othon, nouveau partage : Morhange et Diemeringen échoient à Jean IX (✝ 1623).
  • Guerre de Trente Ans : Deux de ses fils, Jean Philippe et Othon Louis, engagés pour la défense de la cause protestante au service du roi de Suède Gustave II Adolphe, occupent d’importantes fonction militaires ; le second, général de cavalerie, délivre en 1633 Diemeringen des occupants lorrains (il est décédé dès 1634 à Spire) ; le premier sera général dans l’armée du duc Bernard de Saxe (il est tué en 1638 au combat de Rheinfelden).

Cette guerre a durement éprouvé le pays de Diemeringen : la ville est occupée de 1629 à 1633 par les troupes lorraines, elle a une garnison suédoise en 1634 ; est prise par les Impériaux de Gallas en 1635. Les Lorrains l’occupent encore en 1641-1643, puis de 1647-1659 bien au-delà des traités de Westphalie. C’étaient aussi des temps où la famine et les épidémies ont ravagé la population (surtout en 1635-1637).

  • 1656-1669 : Le comte Bernard Louis de Morhange, fils de Jean Philippe, ayant été tué en 1656, à l’âge de 20 ans, en Pologne au service de la Suède, c’est le fils d’Othon Louis, Jean X, qui réunit en ses mains l’ensemble des terres possédées un siècle auparavant par l’arrière-grand-père Othon. C’est à la suite du recours qu’il introduit à la Diète impériale que les territoires de Morhange et de Diemeringen occupés par le duc de Lorraine lui sont restitués. En 1669, il épouse Elisabeth-Jeanne, comtesse palatine de Veldenz, mais bientôt il va se séparer d’elle.
  • 1670-1673 : Les années 1670-1673 sont marquées dans la seigneurie par le lamentable spectacle d’une douzaine d'exécutions capitales pour sorcellerie[24].
  • 1674-1697 : Lors de la guerre de Hollande, Diemeringen est pris, le 3 mars 1674, par des unités de l’armée de Turenne ; le château et les fortifications sont détruites en 1677. En 1680, par décision des Chambres de réunion, les terres des rhingraves sont en grande partie incorporées au royaume de Louis XIV (province de la Sarre). Jean X rend hommage au roi pour Morhange et Diemeringen. Le traité de Ryswick (1697) met fin à cette occupation.
  • 1688-1718 : À la mort de Jean X (1688), Diemeringen est laissé à sa veuve comme possession viagère. Elle y construit une nouvelle résidence ; elle y est décédée en 1718.
  • 1718-1792 : La succession de Jean X et celle, trente ans après, de la veuve douairière ont donné lieu à de longues contestations. L’arrêt rendu par la Chambre impériale resté indivis et le mode de jouissance des revenus. Un bailli dirige les affaires de la seigneurie au nom des quatre branches (la seigneurie était dite vierherrig). Quant aux revenus, le prince de Salm-Salm avait droit à 3/16, le prince de Salm-Kirburg à 3/16, le rhingrave de Grumbach à 5/16 et celui de Rheingrafenstein à 5/16. Les proportions sont modifiées par suite de l’extinction de telle ou telle lignée.
  • 1793-1801 : Après divers mouvements populaires, la Convention décrète, le 3 frimaire an II (1793), la réunion de la seigneurie à la République. Formation du canton de Diemeringen (1793-1801) qui fait partie successivement du district de Saverne (1800-1801). Diemeringen est ensuite rattaché au canton de Drulingen, Ratzwiller et Dehlingen à celui de Sarre-Union. Le traité de Lunéville (1801) ratifie la décision de l’acte révolutionnaire de 1793.

Le dernier bailli seigneurial Louis Hoppe (1745-1807) remplit diverses charges sous le régime français : avant 1800 celle d’administrateur municipal, puis celles de suppléant du juge de paix Teutsch de Drulingen et de notaire impérial.

  •  : Les enclaves minuscules de Griesbach (Hammerhof), Altmatt-Neumatt et la forêt du Kohlkopp, anciennes dépendances de la seigneurie, puis de la commune de Diemeringen, sont réunies à la commune de Rahling (Moselle).

Depuis son rattachement à la France en 1793, Diemeringen et les autres communes partagent le sort du département du Bas-Rhin.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Diemeringen

Les armes de Diemeringen se blasonnent ainsi :
« D'argent au chevron ployé de gueules chargé de trois coquilles d'or. »[25].

Les armes de Diemeringen sont celles de l'ancienne famille noble de Diemeringen.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[26]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
7/X/1945 24/X/1947 Bour Paul    
25/X/1947 22/III/1959 Greiner Ernest    
23/III/1959 25/III/1971 Westphal Alfred   Médecin
26/III/1971 mars 1983 Kern Georges    
mars 1983 mars 1989 Weissbach Auguste[27]    
mars 1989 mai 1995 Bentz Eugène[27]    
mai 1995 mars 2014 Mathié Charles   Enseignant puis retraité
mars 2014 En cours
(au 31 mai 2020)
Oury Nicole [28]
Réélue pour le mandat 2020-2026
DVD Fonctionnaire[29]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[30] :

  • École maternelle et primaire,
  • Collège,
  • Lycées à Sarre-Union, Bitche, Phalsbourg.

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[31] :

  • Médecins à Diemeringen, Sarre-Union, Drulingen, Oermingen, Montbronn, Soucht,
  • Pharmacies à Diemeringen, Sarre-Union, Drulingen, Montbronn, Herbitzheim,
  • Hôpitaux à Sarre-Union, Sarralbe, Phalsbourg, Sarreguemines.

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Commerces[modifier | modifier le code]

  • Commerces et services de proximité[36].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Commune membre de la Communauté de communes de l'Alsace Bossue.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[38].

En 2021, la commune comptait 1 592 habitants[Note 3], en diminution de 2,03 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7155707409239541 0429599721 005
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
919993979922879886886898977
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9761 0031 0391 0091 0021 0171 0411 0861 057
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 1331 2161 2941 4071 5421 6541 6421 6401 642
2017 2021 - - - - - - -
1 6001 592-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Informations générales et statistiques[modifier | modifier le code]

Pour l'année 2007[40] :

  • la population était de 1 640 personnes, comprenant 50,1 % d'hommes et 49,9 % de femmes (contre 1 655 habitants, dont 49,5 % d'hommes et 50,5 % de femmes en 1999) ;
  • le nombre de célibataires représentait 29,8 % de la population ;
  • les couples mariés composaient 55 % de la population ;
  • les divorcés représentaient 5,8 % ;
  • le nombre de veufs était de 9,4 %.

Quelques données économiques :

  • le taux de chômage, en 2007, était de 8,8 %, contre 8,4 % en 1999 ;
  • les retraités et les préretraités représentaient 22,1 % de la population en 2007, contre 17,5 % en 1999 ;
  • le taux d'activité était de 71,9 % en 2007, contre 71,5 % en 1999.

Budget et fiscalité 2022[modifier | modifier le code]

En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[41] :

  • total des produits de fonctionnement : 1 449 000 , soit 888  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 921 000 , soit 565  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 1 154 000 , soit 707  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 1 368 000 , soit 839  par habitant ;
  • endettement : 2 139 000 , soit 1 312  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 17,91 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 25,28 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 60,04 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 45,11 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 17,75 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 840 [42].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux :

Orgue de Koenig Jean Georges (facteur d'orgues)[44],[45].

Autres lieux :

  • Parcours de santé[53].
  • Fortification d'agglomération[54],[55].
  • Le château de Diemeringen[56] - Construit de 1275 au XVIIIe siècle. Il fut une maison puis une ferme. Il ne reste que des vestiges.
  • Jardin du château de Lorentzen[57].
  • Relais de poste[58].
  • Moulin[59].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Otto von Diemeringen, chanoine du chapitre de la cathédrale de Metz et traducteur des Itineraria de Jean de Mandeville en allemand, en collaboration avec Michel Velser (de) au XIVe / XVe siècle.
  • Paul Paray (1886-1979), célèbre chef d'orchestre, il passe plusieurs vacances dans la commune, chez ses amis M. et Mme Albert Falck. La rue menant à la mairie de la commune porte son nom.
  • Gilles Gustave Levy, savant et penseur, auteur de CHASS OZ VEHODOR, y passa une partie de son enfance, chez ses grands-parents, rue des Remparts.
  • Pasteur Jean Ringel (1805-1885), pasteur de Diemeringen de 1853 à 1864, accessoirement archéologue[60] et ethnologue. Il est à l'origine de nombreuses et précieuses découvertes archéologiques en Alsace Bossue, à Ratzwiller, Domfessel, Mackwiller, Dehlingen pour ne citer que ces lieux-ci. Ringel publie également un grand nombre de légendes d'Alsace Bossue et plus particulièrement de Diemeringen. Il était également le père du sculpteur, graveur et médailleur Jean-Désiré Ringel, dit Jean-Désiré Ringel d'Illzach.
  • Alfred Westphal (1907-1992), résistant, maire de Diemeringen de 1959 à 1971, conseiller général de Drulingen de 1945 à 1982, conseiller de la République puis sénateur du Bas-Rhin de 1946 à 1952, député de Saverne de 1962 à 1973. Créateur, avec Robert Geyer, maire de La Petite-Pierre, et Yves Villers Ingénieur ONF, du parc naturel régional des Vosges du Nord, à cheval entre Alsace et Lorraine, puis premier président de la structure intercommunale publique, porteuse du parc naturel.
  • Les titulaires de la Légion d'honneur[61] :
Henri Von Der Heyden,
Henry Dormeyer,
Arsène Frédéric Joseph Charles Robert.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]

Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gentilé
  2. Fiche communale d’informations sur les risques naturels, miniers et technologiques
  3. Cours d'eau (BD Carthage)
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Diemeringen et Berg », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Berg », sur la commune de Berg - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Berg », sur la commune de Berg - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. « Gare de Diemeringen », notice no IA67000724, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Geoplatt
  20. « Château à Diemeringen (67) », Patrimoine de France.
  21. Robert Weinland, D'Alsace en Lorraine : histoire de familles. « Alsace »
  22. Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
  23. Wollbrett, Alphonse (dir.), Diemeringen, ville et seigneurie avec Dehlingen et Ratzwiller, Société d'Histoire et d'archéologie de Saverne et environs, Cahier 104-105, p. 4-7, 1978.
  24. August Stöber: « Die Hexenprozesse im Elsaß. II. Aus dem ältesten Kirchenbuch der Pfarrei Diemeringen », Alsatia, Cahier 2, p. 265-338, 1856-1857.
  25. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur labanquedublason2.com (consulté le ).
  26. Wollbrett, Alphonse (dir.), Diemeringen, ville et seigneurie avec Dehlingen et Ratzwiller, Société d'Histoire et d'archéologie de Saverne et environs, Cahier 104-105, p. 66, 1978.
  27. a et b « Votre service benevole d'assistance genealogique », sur francegenweb.org (consulté le ).
  28. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  29. « Résultats municipales 2020 à Diemeringen », sur lemonde.fr (consulté le ).
  30. Établissements d'enseignements
  31. Professionnels et établissements de santé
  32. Paroisse de Diemeringen (Mackwiller)
  33. Communauté de paroisses Clochers du Kirchberg
  34. Dossier d'enquête préalable à la DUP : 5. Contexte agricole
  35. Le projet alimentaire territorial
  36. Annuaires
  37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  40. [PDF] Pour des informations statistiques plus précises, consultez les rapports de l'INSEE : http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES%5CRS%5CDEP%5C67%5CCOM%5CRS_COM67095.pdf et http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES%5CDL%5CDEP%5C67%5CCOM%5CDL_COM67095.pdf.
  41. Les comptes de la commune.
  42. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet.
  43. « Église de protestants », notice no IA67000703, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  44. Notice no IM67009340, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Orgue église de protestants
  45. Diemeringen. Église protestante. Inventaire de l'orgue de Jean-Georges Koenig, 1970
  46. Synagogue
  47. « Cimetière de juifs », notice no IA67000725, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  48. « Ancienne école juive », notice no PA67000031, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  49. « École de juifs », notice no IA67000707, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  50. « Synagogue », notice no IA67000704, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  51. « Synagogue », notice no PA67000030, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  52. Monument aux morts
  53. « Parcours de santé de Diemeringen », sur Office de Tourisme de l'Alsace Bossue (consulté le ).
  54. « Dolmen de la Gastée », notice no IA67000708, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  55. « Enceinte urbaine médiévale », notice no PA67000032, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  56. « Château », notice no IA67000709, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  57. « Pré-inventaire (jardins remarquables ; documentation préalable) », notice no IA67011036, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  58. « Relais de poste », notice no IA67000721, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  59. « Moulin », notice no IA67000723, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  60. Le pasteur Ringel, pionnier de l’archéologie en Alsace Bossue
  61. Les titulaires de la Légion d'honneur