Les Rousses

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Les Rousses
Les Rousses
La ville des Rousses.
Blason de Les Rousses
Blason
Les Rousses
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Saint-Claude
Intercommunalité Communauté de communes de la Station des Rousses-Haut-Jura
(siège)
Maire
Mandat
Christophe Mathez
2020-2026
Code postal 39220 et 39400
Code commune 39470
Démographie
Gentilé Rousselands
Population
municipale
3 683 hab. (2021 en augmentation de 8,01 % par rapport à 2015)
Densité 97 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 29′ 11″ nord, 6° 03′ 45″ est
Altitude Min. 720 m
Max. 1 300 m
Superficie 38 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Les Rousses
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Morez
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web mairielesrousses.fr

Les Rousses est une commune française située dans le département du Jura, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

La commune est située dans le Haut-Jura, à la frontière avec la Suisse. Elle est la principale commune de la station des Rousses, un domaine de ski alpin composé des Rousses, de Bois-d'Amont, de Lamoura et de Prémanon. Ses habitants, appelés les Rousselands, étaient au nombre de 3 683 habitants en 2021. Elle est le siège d’une intercommunalité, la communauté de communes de la Station des Rousses-Haut-Jura, comprenant les quatre communes de la station, soit 7 212 habitants en 2021.

Géographie[modifier | modifier le code]

Les Rousses vues de la Dôle.
Vue du Noirmont depuis Les Rousses.

Situé à 1 107 m d'altitude, le village des Rousses occupe un synclinal entre le Risoux (1 419 m) et le Noirmont (1 567 m) dans la Haute-Chaîne du massif du Jura et marque la frontière avec la Suisse (au hameau de La Cure).

La commune connaît un climat continental montagnard aux hivers rigoureux.

Les Rousses se situent à la limite des bassins versants du Rhône et du Rhin. Les pluies qui s'écoulent à l'est de la ville sont drainées vers le lac des Rousses, l'Orbe, la Suisse et le Rhin. Celles qui tombent à l'ouest descendent vers la rivière de la Bienne, affluent de l'Ain qui mène au Rhône.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 6,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 847 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 11,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Divonne ZA », sur la commune de Divonne-les-Bains à 16 km à vol d'oiseau[3], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 129,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,5 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Les Rousses sont une commune rurale peu ou très peu dense, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10]. La commune appartient à l'unité urbaine des Rousses, une unité urbaine mono-communale[11] de 3 683 habitants en 2021, constituant une ville isolée[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,3 %), prairies (26,6 %), zones urbanisées (5,6 %), zones humides intérieures (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), eaux continentales[Note 3] (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la ville des Rousses provient probablement d'une forme dialectale « Les Rôtz » signifiant « Les Roches » en francoprovençal. Cette théorie est incertaine et il existe d'autres explications : le mot « rousses » est également fréquent dans la région en microtoponymie (noms de champs, de lieux-dits) pour désigner des zones défrichées ou des cabanes de branchages (du latin « ruptias », branches « cassées »).

La toponymie locale renvoie en tout cas nécessairement à la période des défrichements médiévaux puisque le territoire des Rousses, comme celui des communes voisines, notamment Lamoura, a fait l'objet d'un peuplement particulièrement tardif. Jusqu'à la fin du Moyen Âge, la région ne fut qu'une forêt parcourue par les pasteurs et les pâtres[17].

Histoire[modifier | modifier le code]

Les Rousses, apparaissant en marge de la carte Dufour (1864).

Terre de pâtures et d'estives, la ville proprement dite n'a vu le jour qu'au début du XVIe siècle lorsque les techniques agricoles et la vulgarisation de l'utilisation de la faux permirent de récolter suffisamment d'herbe pour nourrir les bêtes au cours des longs mois d'hiver. Une chapelle apparaît à la fin du XVIe siècle et une paroisse est créée en 1612, tandis qu'une nouvelle communauté, Bois-d'Amont, se constituera par séparation au milieu du XVIIIe siècle.

Les premiers habitants se sont installés sur l'axe naturel de communication qui traverse la chaîne du Jura puis qui, par le col de la Givrine, permet un accès relativement aisé au bassin lémanique et au Moyen-Pays suisse.

C'est aux Rousses que naquit en 1900, sous l'égide de Victor Félix Péclet, maire de la commune à l'époque, la pratique du ski en France[18],[19].

Les Rousses furent le lieu de négociation de quelques traités internationaux :

Deux forts furent construits à la fin du XIXe siècle pour défendre la vallée contre le risque d'invasion par une puissance ennemie qui aurait traversé la Suisse : le fort des Rousses et celui du Risoux. Ces deux forts, qui devinrent rapidement obsolètes avec l'évolution du matériel d'artillerie, devinrent alors de simples casernes ou centres d'entraînement et ne jouèrent jamais de rôle militaire véritable.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

Parti : au premier coupé au I de gueules à la croix alésée d'argent (drapeau et armoiries de la Suisse) et au II tiercé en pal d'azur, d'argent et de gueules (drapeau de la France), au second d'azur à la tête de loup de sable, allumée d'argent, surmontée de deux monts du même.

La mascotte de la ville est un renard roux, espèce très présente dans la région.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
1953 1954 Gaston Chavet-Noir    
1966   André Lizon à Lugrin   Boulanger
mars 1983 mars 1989 René Berthet au Loup   Hôtelier-restaurateur
mars 1989 mars 1994
(décès)
André Lizon-à-Lugrin   Boulanger
avril 1994 juin 1995 Paul Cretin   Douanier
juin 1995 mars 2008 Bernard Mamet   Professeur de français
mars 2008 avril 2011 José Camelin[20]   Chef d'entreprise
avril 2011 mai 2020 Bernard Mamet[21] UDI Retraité de l'enseignement
Président de la Communauté de Communes
mai 2020 En cours Christophe Mathez[22] DVC Professeur d'optique

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].

En 2021, la commune comptait 3 683 habitants[Note 4], en augmentation de 8,01 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 5012 2402 1592 2782 1872 1632 0172 2542 395
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 5552 5812 4722 5272 5182 5452 9412 4762 258
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 1952 1482 0311 7011 6101 5711 5621 5331 795
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 7311 7552 0612 3312 8402 9273 0183 1503 544
2021 - - - - - - - -
3 683--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Transports[modifier | modifier le code]

Train NStCM en gare de la Cure.
Passage de la Transjurassienne dans la station.
Lac des Rousses et La Dôle.

Avec l’achèvement de la ligne métrique du Chemin de fer Nyon-Saint-Cergue-Morez en 1921, Les Rousses bénéficiaient d’une liaison avec Nyon, en Suisse, et avec Morez. La partie française de cette ligne a été fermée en 1958, et la ligne s'arrête maintenant à La Cure, juste avant la frontière.

Économie[modifier | modifier le code]

L'agriculture était l'activité majoritaire des habitants des Rousses jusqu'au début des années 1900. La commune des Rousses comptait quatre fruitières (coopérative laitière, propriété des agriculteurs, qui leur sert à transformer leurs laits crus en comté et en morbier).

Aujourd'hui, il existe encore une fruitière à Comté située au centre du village des Rousses, on y trouve également un magasin de vente (Comté, Morbier, bleu de Gex, Mont d'or). C'est également sur la commune des Rousses que se trouve un important négociant en fromage de Comté qui exploite les caves de l'ancien fort militaire pour y affiner les meules qu'il achète aux fruitières sur la zone de production du Comté.

L'artisanat s'est développé très tôt aux Rousses et dans les communes avoisinantes, parallèlement à l'activité agricole. Il s'agissait initialement de travaux que les paysans réalisaient pendant les mois d'hiver. La fabrication d'horloges comtoises dans un premier temps, puis la fabrication de lunettes connurent un essor important au XIXe siècle et au début du XXe siècle avec la création des ateliers et usines Berthet, Mathieu et Lamy qui se déplacèrent par la suite vers la ville de Morez située en contrebas, sur la Bienne.

Le lieu-dit la Doye, situé sur la commune des Rousses, sur la Bienne en amont de Morez, a gardé une destination industrielle, essentiellement de la sous-traitance des lunetteries de Morez.

Une fabrique de skis et un atelier de fabrication de lunettes de ski fonctionnèrent jusqu'au milieu des années 1990.

Au début du XXIe siècle, les Rousselands tirent essentiellement leurs ressources de deux secteurs d'activité : le tourisme et le travail frontalier en Suisse. De nombreux habitants frontaliers de la commune traversent la frontière suisse quotidiennement pour aller travailler dans les cantons de Genève et de Vaud, notamment dans l'industrie horlogère de la vallée de Joux.

La station touristique des Rousses a connu un essor important à partir du milieu des années 1970, avec le développement du ski comme activité de loisir et l'instauration d'une quatrième semaine de congés payés, souvent prise en hiver. Initialement axé sur le développement du ski alpin, Les Rousses se sont recentrées sur le ski de fond, mieux adapté à sa géographie.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Voies[modifier | modifier le code]

116 odonymes recensés aux Rousses
au
Allée Avenue Bld Chemin Cours Impasse Montée Passage Place Quai Rd-point Route Rue Square Autres Total
1 0 0 23 0 8 7 0 2 0 0 24 38 1 [Note 5] 12 [Note 6] 116
Notes « N »
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Square du 19-Mars-1962
  6. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, résidences, etc.
Sources : rue-ville.info & OpenStreetMap & FNACA-GAJE du Jura

Édifices[modifier | modifier le code]

Sites[modifier | modifier le code]

vue sur un lac.
Lac des Rousses.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Les Rousses et Divonne-les-Bains », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Divonne ZA », sur la commune de Divonne-les-Bains - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Divonne ZA », sur la commune de Divonne-les-Bains - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 des Rousses », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Michel Chevalier, « A travers les villages du Jura », sur persee.fr (consulté le ).
  18. « La naissance du ski aux Rousses (39) », sur racinescomtoises.net (consulté le ).
  19. Françoise Desbiez & Alain Michaud. Balade ferroviaire dans le Jura. Êditions Arts et Littérature, 2001, pp.201. (ISBN 2-908208-27-X).
  20. Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
  21. Site officiel de la Commune des Rousses, « PV du 7 avril 2011 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), consulté le 19 avril 2011
  22. « LES ROUSSES - Christophe Mathez nouveau maire », sur leprogres.fr, .
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]