Dangé-Saint-Romain

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Dangé-Saint-Romain
Dangé-Saint-Romain
Maison communale de Dangé-Saint-Romain.
Blason de Dangé-Saint-Romain
Blason
Dangé-Saint-Romain
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Châtellerault
Intercommunalité Communauté d'agglomération Grand Châtellerault
Maire
Mandat
Nathalie Marquès-Nauleau
2020-2026
Code postal 86220
Code commune 86092
Démographie
Gentilé Dangéens
Population
municipale
2 958 hab. (2021 en diminution de 2,38 % par rapport à 2015)
Densité 85 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 56′ 14″ nord, 0° 36′ 24″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 127 m
Superficie 34,99 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Dangé-Saint-Romain
(ville isolée)
Aire d'attraction Châtellerault
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châtellerault-2
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web http://www.dangesaintromain.fr/

Dangé-Saint-Romain est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Dangéens ou Dangéennes[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Elle est située à proximité de Châtellerault (entre Tours et Poitiers à environ 50 km).

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Vienne traverse la commune.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

  • Moyenne annuelle de température : 12 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,4 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,6 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 671 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1993 à 2016 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records DANGE-FLEAU (86) - alt : 70 m 46° 55′ 00″ N, 0° 37′ 06″ E
Statistiques établies sur la période 1993-2010 - Records établis sur la période du 01-04-1993 au 31-12-2016
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 2,1 3,1 4,9 8,8 11,5 13 12,9 9,9 8,4 4,4 2,2 7
Température moyenne (°C) 5,1 6,2 8,5 10,9 14,9 18,3 20,1 20 16,4 13,3 8,1 5,2 12,3
Température maximale moyenne (°C) 8,3 10,2 13,9 16,9 21 25,1 27,1 27 22,8 18,1 11,7 8,3 17,6
Record de froid (°C)
date du record
−15,7
07.01.09
−18,1
09.02.12
−12,5
01.03.05
−6,8
04.04.96
−1,7
01.05.16
1,7
01.06.11
5
14.07.04
3,7
30.08.93
−0,6
25.09.02
−6,2
30.10.97
−9,7
23.11.93
−13,3
19.12.09
−18,1
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
16,8
05.01.99
22,2
20.02.98
25,8
19.03.05
30,9
30.04.05
33,6
30.05.01
38,3
22.06.03
38,7
19.07.16
41,2
06.08.03
33,8
13.09.16
30,8
02.10.11
23,2
08.11.15
18,2
07.12.00
41,2
2003
Précipitations (mm) 59,7 43,9 44,3 50,3 59,1 46,1 55,2 48,4 51,7 66,1 68,4 65,8 659
Source : « Fiche 86092002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la départementale 910, (ex-nationale 10). La route départementale D 1 commence à Dangé-Saint-Romain et relie la commune à Lizant.

La gare de Dangé, implantée sur la commune, est desservie par des trains régionaux TER Nouvelle-Aquitaine circulant entre Poitiers et Tours.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Dangé-Saint-Romain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dangé-Saint-Romain, une unité urbaine monocommunale[12] de 2 981 habitants en 2017, constituant une ville isolée[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chatellerault dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,9 %), zones agricoles hétérogènes (18,4 %), forêts (17,8 %), zones urbanisées (6,7 %), eaux continentales[Note 6] (4,3 %), prairies (3,1 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Dangé-Saint-Romain est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vienne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1994, 1995, 1999 et 2010[20],[18]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation (PPRI) de la « vallée de la Vienne "aval" - Section Antran/Port-de-Piles », approuvé le et par le PPRI « Vienne Communauté d’Agglomération de Grand Châtellerault (CAGC) », prescrit le [21].

Dangé-Saint-Romain est exposée au risque de feu de forêt. En 2014, le deuxième plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2015-2024[22]. Les obligations légales de débroussaillement dans le département sont définies dans un arrêté préfectoral du [Note 7],[23], celles relatives à l'emploi du feu et au brûlage des déchets verts le sont dans un arrêté permanent du [24],[25].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Dangé-Saint-Romain.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[26]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[27]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[28]. 87,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[29].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[18].

Risque technologique[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval des barrages de Lavaud-Gelade et de Vassivière dans la Creuse, des ouvrages de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[31].

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1057, Dangé est citée sous le nom de Parochia Dangiaci dans le charte cartulaire de Noyers, puis sous celui de Parochia Dangiacensis en 1058.

Avant la Révolution française, la paroisse de Dangé fait partie du duché, de la sénéchaussée et de l’élection de Châtellerault. Traversé par la route royale qui va de Paris en Espagne, elle bénéficie du passage des voyageurs. Elle ne semble pas dominée par des puissants seigneurs, mais animée par des notables aisés et des laboureurs parfois indociles.

Comme le reste de la France, Dangé accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires. En tant que symbole, il est scié à la fin de la décennie révolutionnaire lors d’un épisode de réaction royaliste[32].

Au XIXe siècle, les moyens de communication sont progressivement améliorés : routes, pont, chemin de fer et télégraphe en , et instaurent comices agricoles et foires mensuelles.

Saint-Romain est quant à lui cité sous le nom de « Ecclesia Sancti Romani in episcopatus Turonensi » en 1164. La paroisse appartient à la puissante abbaye Sainte-Croix de Poitiers.

En , le roi Charles VII autorise l’abbesse de Sainte-Croix de Poitiers à fortifier son « Moustier » de Saint-Romain-sur-Vienne, ce qui assure au village une relative tranquillité et lui permet de se consacrer aux cultures, en particulier celle de la vigne.

Sous l’Ancien Régime, la paroisse de Saint-Romain fait partie de l’archiprêtré de l’Ile-Bouchard, relevant du diocèse de Tours, mais également du duché, de la sénéchaussée et de l’élection de Châtellerault. Essentiellement agricole, le village ne connaît pas de développement industriel, mais la construction du pont en 1858 lui permet de se moderniser.

Depuis la fin des années 1950, il existe sur le territoire de Dangé une ancienne cité américaine baptisée La Fayette Village puis Résidence La Fayette en hommage au célèbre général et marquis. Comportant une centaine de pavillons, celle-ci est due à l'occupation du camp de Saint-Ustre (actuelle ZI - zone industrielle) de 1952 à 1967 par les militaires américains chargés de l'intendance, dans la commune voisine d'Ingrandes.

Malgré la Vienne qui les sépare, les deux communes sont unies en 1971 et forment depuis une seule commune[33].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
juin 1971 mars 1983 Henri Ratté[34] (1924-2014)   Responsable de société
mars 1983 mars 1989 Michel Emery[35]   PDG puis directeur technique et commercial
Chevalier des Palmes académiques, du Mérite agricole et de la Légion d'honneur
mars 1989 mars 2008 Robert Stanghellini RPR puis DVD Médecin
Conseiller général du canton de Dangé-Saint-Romain (1982 → 1994)
mars 2008 mars 2014 Nelly Mérand[36] (1968- ) Sans étiquette Conseillère principale d'éducation (CPE) dans un collège
mars 2014 mai 2020 Claude Daguisé (1949- ) DVD Retraité de l'enseignement
15e vice-président de la CA de Grand Châtellerault (2017 → )
mai 2020 En cours
(au 19 janvier 2021)
Nathalie Marquès-Nauleau[37],[38]
(1967- )
LC Enseignante, ancienne adjointe
Les données manquantes sont à compléter.

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

La commune relève du tribunal d'instance de Chatellerault, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Poitiers, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

Services publics[modifier | modifier le code]

Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Un jumelage existe depuis 1976 entre la commune de Dangé-Saint-Romain et la commune de Mamer (charte signée à Mamer le , charte signée à Dangé-Saint-Romain le ).

Un deuxième jumelage existe avec Koubri au Burkina Faso depuis les années 1990. Le comité de jumelage a été créé le à Koubri et le à Dangé-Saint-Romain, son siège est situé à la mairie de Dangé-Saint-Romain.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[40].

En 2021, la commune comptait 2 958 habitants[Note 10], en diminution de 2,38 % par rapport à 2015 (Vienne : +1,03 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
678790699672730685798896900
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
898867835816840789766801790
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8068629249349469129519651 162
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 8461 4042 5302 8393 1503 1353 1113 1203 145
2015 2020 2021 - - - - - -
3 0302 9632 958------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

La densité de population de la commune est de 90 hab./km2. Celle du département est de 61 hab./km2. Elle est de 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et de 115 hab./km2 pour la France (INSEE, 2008).

Économie[modifier | modifier le code]

Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[42], il n'y a plus que 30 exploitations agricoles en 2010 contre 45 en 2000.

Les surfaces agricoles utilisées ont stagné et sont passées de 2 810 hectares en 2000 à 2 828 hectares en 2010. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations[42]. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[43].

58 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orge et maïs), 15 % pour les oléagineux (moitié en colza et moitié en tournesol), 9 % pour le fourrage et 4 % reste en herbes. En 2010, un hectare (4 en 2000) est consacré à la vigne. Le vignoble est exploité par 4 fermes (14 en 2000)[42].

5 exploitations en 2010 (contre 6 en 2000) abritent un élevage de bovins (464 têtes en 2010 contre 569 têtes en 2000). Les élevages d'ovins et de volailles ont disparu en 2010 (respectivement 35 têtes sur 4 fermes en 2000 et 402 têtes sur 20 exploitations)[42].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Le pont sur la Vienne.
  • Le château de Piolant, ancienne propriété de la famille d'Aviau de Piolant.
  • Le pont sur la Vienne, qui fait la liaison entre Dangé et Saint-Romain a fêté ses 150 ans le mais il avait été bombardé et réparé dans les années 1960.
  • Plusieurs moulins sont implantés sur la commune : moulin de Charçay, les Trois Moulins, le moulin de Surin.
  • Belle halle en bois.

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

La commune abrite sur son territoire une zone naturelle classée d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[44]. Elle englobe la pointe sud-est d’un secteur boisé formant un ensemble plus ou moins morcelé de petits bois privés traversé par l’autoroute A10 implanté sur les communes de Dangé-Saint-Romain et Vellèches. Surplombant d’une trentaine de mètres le vallon formé par le ruisseau des Trois Moulins, le bois des Pierrières et le bois Blanchard forment deux entités bien distinctes.

Le bois Pierrières se trouve sur des affleurements de craie turonienne et des sols calcaires limono-argileux peu profonds. L’habitat forestier est composé de chênaie pubescente thermophile à chêne pubescent et de chêne vert. Cette dernière essence est typiquement méditerranéenne. Elle possède en Poitou-Charentes une répartition très tranchée : commun et abondant sur les dunes du littoral, il se raréfie considérablement vers l’intérieur, où il se cantonne alors sur les substrats calcaires les plus superficiels, dans des sites climatiquement privilégiés. Ses colonies s’égrènent ainsi du sud du département de la Charente au nord du département de la Vienne, de moins en moins abondantes au fur et à mesure que l’on remonte vers le nord. Le bois des Pierrières peut être considéré comme une de ses zones d’implantation les plus septentrionales en France. Sur le site, le chêne est d’ailleurs accompagné par diverses autres plantes thermophiles, telles que la Germandrée des montagnes ou la Brunelle à grandes fleurs, qui renforcent le caractère d’îlot "méridional" de ce coin du nord du département de la Vienne.

Le bois Blanchard occupe des sols sableux profonds développés sur argile et grès du Turonien supérieur. L’habitat forestier est composé de chêne pédonculés et de châtaigniers. Ils sont accompagnés, en sous-strate, d’Ajonc d’Europe, de Fougère-aigle et d’Alisier de Fontainebleau. Cette dernière essence est un grand arbuste ou petit arbre caducifolié qui ne dépasse pas 15 m de hauteur, à feuilles largement ovales, faiblement lobées et dentées. Il est une endémique dans l’ouest de l’Europe et présent en France dans un petit quart nord-est où il est toujours rare et disséminé. L’espèce est, d’ailleurs, protégée au niveau national. En Poitou-Charentes, sur la marge occidentale de son aire de répartition, l’espèce est localisée à un unique secteur du Châtelleraudais, sur les communes de Dangé-Saint-Romain et Vellèches, en petites populations disjointes qui ne possèdent à chaque fois qu’un faible nombre de pieds (moins d’une dizaine en général).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
De gueules à trois fleurs de lys d'argent.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles de Wikipédia[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Le brûlage des déchets verts à l’air libre ou à l’aide d’incinérateurs individuels est interdit toute l’année et sur l’ensemble du département de la Vienne.
  8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  9. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[30].
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le .
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
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