Daara

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Deux talibés d'un daara à Vélingara avec une boîte à mendicité

Le mot daara (ou dahra, dara[1]), au Sénégal, se réfère le plus souvent à une école coranique[2].

D'origine arabe, passé au wolof, le terme désigne d'abord une cour, une villa, une maison, puis plus précisément un centre d'éducation religieuse, voire tout lieu où s'enseigne le Coran[2].

Dans le contexte du mouridisme, une communauté accueille des aspirants (talibés) mis à la disposition d'un maître spirituel marabout par leurs familles pour leur éducation spirituelle, morale, culturelle et philosophique[2],

L'un des daaras les plus connus est le daara de Coki, dans la région historique du Cayor.

Le marabout mystique tijane Malick Sy a créé des centaines de daaras qui ont vu sortir de grands intellectuels et islamologues[Qui ?].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le pluriel est daaras ou daara ; le mot est tantôt masculin, tantôt féminin (cf. Geneviève N'Diaye-Corréard, « Daara, dahra, dara », in Les mots du patrimoine : le Sénégal, Archives contemporaines, 2006, p. 159 (ISBN 9782914610339))
  2. a b et c Papa Samba Diop, « Daara, dara », in Glossaire du roman sénégalais, L'Harmattan, Paris, 2010, p. 134-135 (ISBN 978-2-296-11508-8)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Birame Demba Diao, L’éducation islamique du Sénégal : Daara Madrasa, Dakar, Université de Dakar, 1985, 69+5 p. (Mémoire de Maîtrise)

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • Le Daara de Coki, film documentaire réalisé par Ibrahima Sarr, Pyramide production, TV 10 Angers, Odyssée, la chaîne documentaire, 2000, 52'

Articles connexes[modifier | modifier le code]