Direction centrale du Service de santé des armées

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Direction centrale du Service de santé des armées
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Insigne de la DCSSA

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Titulaire actuel
Médecin général des armées
Jacques Margery (d)

depuis le

Création
Premier titulaire Médecin général inspecteur
Raymond Debenedetti
Résidence officielle Hexagone Balard, Paris
Site internet www.defense.gouv.fr/sante

La direction centrale du Service de santé des armées (DCSSA) est une direction d'administration centrale qui exerce le commandement du Service de santé des armées. Subordonnée au chef d'état-major des armées, elle est dirigée par un officier général ayant rang et appellation de médecin général des armées[1] (MGA). Le MGA Jacques Margery est directeur central du Service de santé des armées depuis le .

Organisation[modifier | modifier le code]

L'organisation de la direction centrale du Service de santé des Armées est définie par l'arrêté du portant organisation du Service de santé des armées[2].

La direction centrale est subordonnée au chef d’état-major des armées et est responsable devant le ministre des Armées de la gestion du Service. Elle est placée sous l'autorité d'un médecin général des armées ayant titre de directeur central (de 2017 à 2020, Maryline Gygax Généro porte le titre de directrice centrale). Il est entouré d’inspecteurs techniques et de consultants nationaux, chargés de le conseiller dans les domaines médical, pharmaceutique, vétérinaire et administratif. Il est également assisté de l'inspection du service de santé des armées, d'un cabinet, d'un bureau « affaires administratives réservées », d'un bureau « considération et dimension sociale » et d'un bureau de la communication et de l'information. En outre, le directeur central est entouré de quatre adjoints : le directeur central adjoint, un adjoint « opérations », un adjoint « expertise et stratégie santé de défense » et un adjoint « ressources ».

La direction centrale comprend :

  • La division « performance, synthèse »
  • La division « opérations » ;
  • La division « expertise et stratégie santé de défense » ;
  • L'adjoint ressources, ayant sous ses ordres :
    • La sous-direction « achats / finances » ;
    • La sous-direction « appui à l'activité » ;
    • La sous-direction « politique des ressources humaines » ;
  • L'officier général sécurités, ayant sous ses ordres :
    • Le bureau « maîtrise des risques » ;
    • Le bureau « sécurité et protection » ;
    • Le bureau « cybersécurité ».

Histoire de la gouvernance du Service de santé[modifier | modifier le code]

L'actuelle direction centrale du Service de santé des armées est constituée en 1962. Auparavant, les Services de santé de l'Armée de terre et de la Marine, celui des Colonies à partir de 1890 et, enfin, le Service de santé de l'Armée de l'air, ont connu plusieurs directions. Après une première tentative de 1794 à 1796 sous la Convention nationale et le Directoire, il faut attendre la IVe République pour voir la mise en place d'une gouvernance centralisée.

Sous la Révolution[modifier | modifier le code]

Lors de la Révolution française, un Conseil central de santé de neuf membres est créé par le décret du de la Convention nationale, mais il ne dirige que le Service de santé de l'Armée (de terre)[3]. L'année suivante, ses attributions sont transférées à la Commission de santé créée par la loi du 3 ventôse an II (), qui reçoit également la direction du Service de santé de la Marine [4]. Par la loi du 12 pluviôse an III (), le Directoire renomme cet organisme Conseil de santé, composé de quatorze membres[5]. La Convention et le Directoire sont donc les premiers régimes à centraliser le commandement des deux services de santé.

Il est néanmoins mis fin à cette centralisation dès 1796. En effet, le règlement directorial du 30 floréal an IV () supprime le Conseil de santé. En remplacement, le ministre de la Guerre nomme désormais des inspecteurs généraux du Service de santé de l'armée[6]. L'arrêté du 5 thermidor an V () institue ensuite un inspecteur général du Service de santé de la Marine et des colonies auprès du ministre de la Guerre (et non pas celui de la Marine)[7]. Ces inspecteurs généraux reprennent l'ensemble des attributions du Conseil de santé, mais les exercent sur leurs propres Service et non plus de façon centralisée. Le règlement de floréal an IV et l'arrêté de thermidor an V renforce en outre les pouvoirs des fonctionnaires administratifs — les commissaires des guerres — sur les Services de santé, réduisant considérablement la marge de manœuvre des inspecteurs généraux[8],[7].

Les gouvernances des Services de santé sont à nouveau modifiées en 1800. Dans l'Armée (de terre), l'arrêté consulaire du 4 germinal an VIII () réduit le nombre des inspecteurs généraux de neuf à trois[9]. Ils se réunissent en Conseil de santé auprès du ministre de la guerre mais ne sont habilités qu'à lui donner des directives techniques : ils perdent ainsi tous leurs pouvoirs d'inspection et de direction. La gouvernance véritable est assumée par les cinq membres du Directoire central des hôpitaux, qui ne sont pas des médecins[9]. Cet arrêté signe donc l'exclusion des médecins militaires de la direction du Service de santé de l'Armée[9]. Cette situation prend fin avec l'arrêté du 9 frimaire an XII (), qui supprime le Conseil de santé, augmente le nombre d'inspecteurs généraux à six et leur rend leurs pouvoirs d'inspection[10].

Le corps de santé de la Marine et des Colonies est quant à lui replacé sous l'autorité du ministre de la Marine par l'arrêté du 17 nivôse an IX ()[11]. Ce même arrêté supprime également le poste d'inspecteur général, faisant du Service de santé de la Marine un « corps sans tête pendant toute la période du Consulat et de l'Empire »[11]. Il est dirigé à l'échelle des ports par les Conseils de santé des ports, créés en 1799 par l'arrêté du 7 vendémiaire en VIII[12] ; mais ceux-ci sont placés sous tutelle des commissaires de la Marine.

Sous le Premier Empire[modifier | modifier le code]

La période du Premier Empire est marquée par les guerres napoléoniennes : le Service de santé de l'Armée est doté en conséquence d'une organisation spécifique aux campagnes de l'armée napoléonienne. Trois personnages y jouent un rôle de premier plan : le médecin en chef (Jean François Coste de 1805 à 1807, puis René-Nicolas Desgenettes), le chirurgien en chef (le baron Percy, puis Nicolas Heurteloup et enfin Dominique Larrey) et le pharmacien en chef (Antoine-Louis Brongniart)[13]. Ils exercent néanmoins des rôles d'exécution des soins et ne peuvent faire que des propositions relatives à l’organisation de ceux-ci. Le pouvoir normatif est entre les mains des commissaires des guerres qui sont de fait les « véritables directeurs du Service de santé »[13].

Dans la Marine, le poste d'inspecteur général du Service de santé de la Marine est rétabli par le décret du et c'est Pierre-François Kéraudren qui est nommé le [14].

Sous la Restauration et la monarchie de Juillet[modifier | modifier le code]

Pierre-François Kéraudren, inspecteur général du Service de santé de la Marine de 1813 à 1845.

L'ordonnance royale du rétablit un Conseil de santé à la tête du Service de santé de l'Armée. Ses membres, au nombre de trois, sont choisis parmi les six ex-inspecteurs généraux : les barons d'Empire Desgenettes, Larrey et Percy sont écartés par la Restauration en raison de leur implication dans le régime précédent, et ce sont Jean François Coste, Pierre-François Gallée[15] et Charles Jean Laubert qui y sont nommés[16]. Ce Conseil est réorganisé une première fois par l'ordonnance du (un secrétaire et un commis lui sont adjoints)[17], puis une seconde fois sous la monarchie de Juillet par l'ordonnance du (le nombre des officiers de santé passe à cinq[18]). Néanmoins, son rôle reste consultatif et ce sont toujours les commissaires des guerres (appelés intendants militaires depuis 1833) qui exercent la gouvernance véritable.

L'amiral Duperré, ministre de la Marine et des Colonies à partir de 1834, impulse une réforme de l'organisation du Service de santé de la Marine. Il crée pour cela une commission présidée par l'inspecteur général Kéraudren. Les travaux de la Commission Kéraudren aboutissement à l'ordonnance du qui crée une direction du Service de santé dans chaque port et augmente les attributions de son inspecteur général, en lui conférant notamment les rang et prérogatives de contre-amiral[19]. Le Titre VIII précise ses compétences : il correspond avec les conseils de santé des ports, inspecte les établissements de santé dans les ports, propose les affectations à donner aux officiers médecins de Marine, conseille le ministre sur le Service de santé de la Marine et des Colonies, lui propose des pistes d'amélioration et rédige un rapport annuel sur l'état du Service[20]. Cependant, il n'a pas formellement sous son autorité les directeurs des Services de santé des ports avant 1890[21].

Sous la IIe République et le Second Empire[modifier | modifier le code]

Le décret du augmente à nouveau le nombre des officiers de santé siégeant au Conseil de Santé de l'Armée : ils y sont désormais huit[22]. Sous l'Empire, le décret du entraîne l'assimilation aux grades de l'Armée de terre des officiers de santé : les huit médecins militaires du Conseil de santé reçoivent ainsi les rang et prérogatives de généraux de brigade et appellation de médecin inspecteur (correspondant au grade actuel de médecin général)[23]. La tutelle des intendants militaires est néanmoins toujours d'actualité.

Sous la IIIe République[modifier | modifier le code]

Le poids des intendants militaires dans l'administration du Service de santé de l'Armée (de terre) est supprimé par les articles 1 et 2 de la loi du [24],[25]. En outre, cette loi transforme le Conseil de santé en Comité consultatif de santé de l'Armée et institue le grade de médecin inspecteur général (correspondant au grade actuel de médecin général inspecteur) avec rang et prérogatives de général de division[26]. Léon Legouest est le premier à être promu à ce grade[27], par décret du [28]. Il est ensuite nommé président du Comité consultatif de santé par arrêté du [29].

Enfin, la gouvernance du Service de santé de l'armée est définitivement fixée par le décret du , qui crée la Direction centrale du Service de santé de l'Armée, correspondant à la 7e direction du ministère de la Guerre[30], :

«  Art. 1er. — La direction du service de santé est exercée dans l'armée, à l'intérieur en et campagne, par les médecins militaires, l'autorité du commandement.
Direction centrale
Art. 3. — Une direction du service de santé est chargée, sous les ordres immédiats du ministre, de traiter toutes les questions se rapportant soit au personnel, soit au matériel et aux approvisionnements de toute nature nécessaires au service.
Art. 4. — Le Conseil de santé des armées est supprimé. Le Comité consultatif de santé, créé par l'article 40 de la loi du 16 mars 1882, est composé du médecin inspecteur général, président, de cinq médecins inspecteurs désignés par le ministre et du pharmacien inspecteur. Les attributions et le fonctionnement du comité consultatif de santé analogues à ceux comités consultatifs d'administration et des différentes armes.  »

— Journal officiel de la République française, no 145, 26 mai 1882[31]

Pendant la première Guerre mondiale, une double direction du Service de santé de l'Armée (de terre) est constituée. D'une part, une Direction générale du service de santé est créée au sein du Grand Quartier général le [32], et le médecin inspecteur général Paul Chavasse est placé à sa tête[33]. D'autre part, le , la septième sous-direction devient un Sous-secrétariat d'État du ministère de la Guerre, chargé de la direction du Service de santé militaire[34]. Ce nouveau portefeuille est tenu par Justin Godart jusqu'au , puis par Louis Mourier.

L'autonomie du Service de l'Armée est le « catalyseur » entraînant celle du Service de la Marine[21]. Dans un premier temps, les directeurs de santé des ports sont libérés de l'influence des commissaire de la Marine et placés sous l'autorité directe de l'inspecteur général par le décret du [21],[35]. Mais ce n'est qu'en 1909 qu'est créée au sein du ministère de la Marine une direction centrale analogue à la 7e direction du ministère de la Guerre (décret du 10 décembre 1909[36]).

En 1890 est créé le Corps de santé des Colonies et Pays de Protectorat (décret du 7 janvier 1890[37]). A sa tête se trouve un médecin inspecteur, président du Conseil supérieur de santé des Colonies et Pays de Protectorat, placé sous l'autorité directe du ministre chargé des Colonies (celui de la Marine ou du Commerce, puis, à partir de sa création en 1894, le ministère des Colonies). Le corps de santé des colonies est rattaché aux Troupes de marine à leur création en 1900[38] ; il est réorganisé par le décret du 4 novembre 1903, qui place à sa tête un inspecteur général assisté par le Conseil supérieur de santé des Colonies[39]. L'inspecteur général devient le directeur du Service de santé des Colonies et l'inspection générale la direction du Service de santé des Colonies le [40].

Enfin, le Service de santé de l'air est créé par la loi du , et, sur le modèle des autres services, il est doté d'un directeur, le médecin général Georges Goett[41].

Du Gouvernement provisoire à la Ve République[modifier | modifier le code]

Jusqu'en 1948, les quatre services de santé (Terre, Air, Mer, Colonies) possèdent leurs propres directions. Le décret n° 48-1734 du entraîne la fusion des trois premières en une Direction centrale du Service de santé des armées à compter du [42]. Son organisation est réglée par un arrêté du , qui précise notamment que cette direction est « placée sous l'autorité d'un officier général qui porte le titre de directeur des Services de santé des armées »[43]. Ainsi, pour la première fois depuis le Directoire à la fin du XVIIIe siècle, les Services de santé sont gouvernés de façon centralisée, à l'exception notable de celui des Colonies. Le poste de directeur des Services de santé des armées est successivement occupé par les médecins généraux inspecteurs Lucien Jame (1949-1951)[44],[45], Georges Hugonot (1951-1955)[46], Alfred Reilinger (1955-1956)[47], Raymond Debenedetti (1956-1962)[48].

Le décret du sanctionne la fusion définitive de la gouvernance de tous les services de santé, y compris celui des Colonies[46]. La même année, la Direction centrale des Services de santé prend le nom qu'on lui connait aujourd'hui, devenant la Direction centrale du Service de santé des Armées par arrêté du 3 septembre[46]. Raymond Debenedetti, directeur central des Services de santé depuis 1956, devient le premier directeur central du Service de santé.

Liste des directeurs centraux du Service de santé[modifier | modifier le code]

Portrait Grade au moment de la nomination Directeur central Date de prise de poste Longévité
Directeurs des services de santé des armées (1949-1962)
Médecin général inspecteur Lucien Jame (d) [44] 2 ans
Médecin général inspecteur Georges Hugonot (d) [46] 4 ans
Médecin général inspecteur Alfred Reilinger [47] 1 an
Médecin général inspecteur Raymond Debenedetti [49] 6 ans
Directeurs centraux du Service de santé des armées (Depuis 1962)
Médecin général inspecteur Raymond Debenedetti [49] 1 an
Médecin général inspecteur Louis Armand Petchot-Bacqué (d) [50],
[51]
6 ans
Médecin général inspecteur Pierre Lenoir (d) [49] 4 ans
Médecin général inspecteur Antoine Darbon (d) [49] 5 ans
Médecin général inspecteur Robert Ronflet (d) [52],
[53]
2 ans
Médecin général inspecteur Charles Tournier-Lasserve (d) [54] 2 ans
Médecin général inspecteur Pierre Juillet (d) [55],
[56]
2 ans
Médecin général inspecteur François Sclear (d) [57] 4 ans
Médecin général inspecteur Jean Miné (d) [58],
[59]
2 ans
Médecin général inspecteur Jean Bladé (d) [60] 3 ans, 322 jours
Médecin général inspecteur Pierre Metgès (d) [61] 4 ans, 294 jours
Médecin général inspecteur Daniel Gautier (d) [62] 2 ans, 51 jours
Médecin général des armées Michel Meyran (d) [63] 4 ans, 29 jours
Médecin général des armées Bernard Lafont (d) [64],
[65],
[66]
3 ans, 364 jours
Médecin général des armées Gérard Nédellec [67],
[68]
3 ans, 16 jours
Médecin général des armées Jean-Marc Debonne [69] 4 ans, 327 jours
Médecin général des armées Maryline Gygax Généro [70] 3 ans, 49 jours
Médecin général des armées Philippe Rouanet de Berchoux [71] 2 ans, 242 jours
Médecin général des armées Jacques Margery (d) [72] 287 jours

Références[modifier | modifier le code]

  1. Les médecins généraux des armées ont les mêmes rang et prérogatives que les généraux de corps d'armée, les généraux de corps aérien et les vice-amiraux d'escadre des armées de Terre, Air et Mer.
  2. Arrêté du 11 juillet 2018 portant organisation du service de santé des armées
  3. Fabre (dir.) 1984, p. 10
  4. Fabre (dir.) 1984, p. 14
  5. Fabre (dir.) 1984, p. 19
  6. Fabre (dir.) 1984, p. 22
  7. a et b Fabre (dir.) 1984, p. 24
  8. Fabre (dir.) 1984, p. 23
  9. a b et c Fabre (dir.) 1984, p. 38
  10. Fabre (dir.) 1984, p. 42
  11. a et b Fabre (dir.) 1984, p. 41
  12. Amandine Bercher, Perception par les militaires de leur médecin d'unité. Étude transversale descriptive dans la région Terre nord-est, thèse pour obtenir le grade de docteur en médecine, soutenue le 7 juin 2010 à l'Université Nancy-I Henri-Poincaré, (lire en ligne), p. 25.
  13. a et b Fabre (dir.) 1984, p. 45
  14. Fabre (dir.) 1984, p. 64
  15. Notice sur le site du CTHS.
  16. Fabre (dir.) 1984, p. 87
  17. Fabre (dir.) 1984, p. 97
  18. Fabre (dir.) 1984, p. 121
  19. Fabre (dir.) 1984, p. 113
  20. F. Chassériau, Précis historique de la Marine française, son organisation et ses lois, vol. II, Imprimerie royale, (lire en ligne), p. 507.
  21. a b et c Fabre (dir.) 1984, p. 274
  22. Fabre (dir.) 1984, p. 181
  23. Fabre (dir.) 1984, p. 186
  24. Fabre (dir.) 1984, p. 252
  25. Loi sur l’administration de l'Armée, promulguée le 16 mars 1882, Imprimerie, librairie et papeterie militaire Henri-Charles Lavauzelle, (lire en ligne).
  26. Ibid, articles 37 et 40 (lire en ligne).
  27. Louis-Paul Boguet, Vie, travaux et œuvre de Venant Antoine Léon Legouest, thèse pour obtenir le grade de docteur en médecine, Université de Lorraine, (lire en ligne), p. 88.
  28. « Décret du 26 avril 1882 portant nomination d'un médecin inspecteur général », Journal officiel de la République française, no 117,‎ (lire en ligne).
  29. « Arrêté du 23 avril 1882 portant nomination au Comité consultatif de santé », Journal officiel de la République française, no 156,‎ (lire en ligne).
  30. Fabre (dir.) 1984, p. 259
  31. Journal officiel de la République française, no 145, 26 mai 1882
  32. Lefebvre (dir.) 1987, p. 3.
  33. Amandine Bercher, Perception par les militaires de leur médecin d'unité. Étude transversale descriptive dans la région Terre nord-est, thèse pour obtenir le grade de docteur en médecine, soutenue le 7 juin 2010 à l'Université Nancy-I Henri-Poincaré, (lire en ligne), p. 23.
  34. « Décret du 1er juillet 1915 portant nomination d'un sous-secrétaire d'État au ministère de la Guerre », Journal officiel de la République française, no 177,‎ (lire en ligne).
  35. « Décret du 31 mars 1890 attribuant aux directeurs du Service de santé de la Marine l'administration et la police des hôpitaux maritimes », Journal officiel de la République française, no 91,‎ (lire en ligne).
  36. « Décret du 10 décembre 1909 portant réorganisation administrative de la Marine », Journal officiel de la République française, no 344,‎ (lire en ligne).
  37. « Décret du 7 janvier 1890 portant constitution et organisation du Corps de santé des Colonies et Pays de Protectorat », Journal officiel de la République française, no 8,‎ (lire en ligne).
  38. « Décret du 7 juillet 1900 portant organisation des troupes coloniales », Journal officiel de la République française, no 183,‎ (lire en ligne).
  39. « Décret du 4 novembre 1903 relatif au fonctionnement du Service de santé des Colonies », Journal officiel de la République française, no 306,‎ (lire en ligne).
  40. « Arrêté portant organisation intérieure de la direction du Service de santé des Colonies », Journal officiel de la République française, no 45,‎ (lire en ligne).
  41. Jean Timbal, « Le service de santé de l’armée de l’Air pendant la Deuxième Guerre mondiale », Revue historique des armées, vol. 250,‎ , p. 108-119 (lire en ligne, consulté le )
  42. « Décret n° 48-1734 du 16 novembre 1948 portant fusion de deux directions et d’un service relevant des secrétaires d’État aux forces armées en une direction centrale du service de santé relevant du ministre de la Défense nationale », Journal officiel de la République française, no 271,‎ (lire en ligne).
  43. « Arrêté portant organisation de la direction centrale des Services de santé », Journal officiel de la République française, no 291,‎ (lire en ligne).
  44. a et b Nicolas Dobo et Pierre Jame, « Le médecin général inspecteur Lucien Jame (1891-1969) », Histoire des sciences médicales, no 30 (3),‎ , p. 381-388 (lire en ligne).
  45. Francis (dir.) 2018, p. 417-418
  46. a b c et d Lefebvre (dir.) 1987, p. 126
  47. a et b Biographie d'Alfred Reilinger sur le site de l'ordre de la Libération.
  48. Pierre-Jean Linon, « Le médecin général inspecteur Debenedetti et l'Algérie (1956-1961) », Histoire des sciences médicales, no 39 (4),‎ , p. 397-410 (lire en ligne).
  49. a b c et d Lefebvre (dir.) 1987, p. 130
  50. « Obsèques de notre regretté président, le médecin général inspecteur Louis Armand Petchot-Bacqué en l'église Saint Louis des Invalides le mardi 23 juin 1998 », Mauthausen. Bulletin intérieur de l’amicale des déportés et familles de Mauthausen,‎ , p. 7-8 (lire en ligne)
  51. « Le médecin général inspecteur Louis Petchot-Bacqué », La Cohorte. Revue de la Société d'entraide des membres de la Légion d'honneur,‎ n° 150, novembre 1998, p. 15-17
  52. Conseil des ministres du 20 septembre 1978. Mesures individuelles.
  53. Conseil des ministres du 7 novembre 1979. Mesures individuelles.
  54. Conseil des ministres du 12 novembre 1980. Mesures individuelles.
  55. Conseil des ministres du 22 juin 1982. Mesures individuelles.
  56. Éloge de Pierre Juillet (1922-2009) sur le site de l'Académie de médecine.
  57. Conseil des ministres du 20 juin 1984. Mesures individuelles.
  58. Arrêté du 8 novembre 1990 modifiant l'arrêté du 30 juin 1988 portant délégation de signature du ministre de la défense
  59. Les postes de commandement de l'armée française en 1989
  60. Décret du 5 octobre 1990 portant admission par anticipation dans la 2e section, conférant les rang et prérogatives de général de division avec appellation de médecin général inspecteur, de général de brigade avec appellation de médecin général dans la 1re et dans la 2e section du cadre des officiers généraux et affectation d'officiers généraux (service de santé des armées)
  61. Décret du 27 juillet 1994 portant réintégration, admission par anticipation dans la 2e section, promotion et nomination dans la 1re section, mise en position de service détaché et affectation d'officiers généraux
  62. Décret du 16 juin 1999 portant réintégration dans les cadres, réintégration dans les cadres et admission dans la 2e section, réintégration dans les cadres et affectation, admission dans la 2e section par anticipation et sur demande, élévation aux rang et appellation de général de corps d'armée, élévation aux rang et appellation de vice-amiral d'escadre, promotion et nomination dans la 1re et la 2e section et affectation d'officiers généraux
  63. Décret du 25 juillet 2001 portant admission dans la 2e section par anticipation et sur demande et promotion, admission dans la 2e section par anticipation et sur demande, élévation aux rang et appellation de général de corps d'armée, promotion et nomination dans la 1re et la 2e section, promotion au titre du personnel navigant, affectation et élévation aux rang et appellation de médecin général des armées et affectation d'officiers généraux
  64. Décret du 20 juillet 2005 portant maintien en activité, réintégration dans les cadres et admission dans la 2e section, réintégration dans les cadres et affectation, admission dans la 2e section par anticipation et sur demande, affectation et élévation aux rang et appellation de médecin général des armées, élévation aux rang et appellation de général de corps aérien, promotion et nomination dans la 1re et la 2e section et affectation d'officiers généraux
  65. « Deux directeurs centraux témoignent », Actu santé, revue du Service de santé des armées,‎ , p. 36-37 (ISSN 1165-2268, lire en ligne)
  66. Biographie de Bernard Lafont
  67. Décret du 24 juillet 2009 portant affectation et élévation aux rang et appellation de général d'armée, élévation aux rang et appellation de général de corps d'armée, élévation aux rang et appellation de général de corps d'armée et affectation, affectation et élévation aux rang et appellation de vice-amiral d'escadre, affectation et élévation aux rang et appellation de médecin général des armées, promotion et nomination dans la 1re et la 2e section, promotion au titre du congé du personnel navigant, affectation d'officiers généraux
  68. « Deux directeurs centraux témoignent », Actu santé, revue du Service de santé des armées,‎ , p. 34-35 (ISSN 1165-2268, lire en ligne)
  69. Décret du 18 octobre 2012 portant affectation et élévation aux rang et appellation de médecin général des armées d'un officier général
  70. Décret du 2 août 2017 portant élévations et affectations d'officiers généraux
  71. Décret du 28 octobre 2020 portant nomination d'un directeur à l'administration centrale du ministère des armées
  72. Décret du 14 juin 2023 portant cessation de fonctions et nomination d'un directeur à l'administration centrale du ministère des armées

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Albert Fabre (dir.), Histoire de la médecine aux armées. Tome II : De la Révolution française au conflit mondial de 1914, Éditions Charles Lavauzelle, , 491 p. (ISBN 978-2-7025-0053-8).
  • Louis Francis (dir.), Devoirs de mémoire. Quatre siècles d'hommages aux médecins, pharmaciens, vétérinaires et officiers d'administration du Service de santé des armées, Plan-de-Cuques, Association Ceux du Pharo, , 690 p. (ISBN 978-2-9563051-1-8).
  • Pierre Lefebvre (dir.), Histoire de la médecine aux armées. Tome III : De 1914 à nos jours, Éditions Charles Lavauzelle, , 491 p. (ISBN 978-2-7025-0053-8).

Articles connexes[modifier | modifier le code]