Cyclomoteur

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Un scooter actuel de 49,9 cm3
VéloSoleX 1010 de 1957

Un cyclomoteur est une catégorie réglementaire de véhicules à deux-roues motorisés de petite cylindrée. La plupart des pays ont une législation similaire et une appellation spécifique.

Le cyclomoteur selon les pays

Que ce soit en ou hors Europe, la réglementation peut être très différente d'un pays à l'autre. Mais le cyclomoteur désigne, dans tous les cas, les deux roues de très petite cylindrée ayant une vitesse de pointe modérée, avec des conditions pour l'autorisation de conduite (notamment en termes de permis) simplifiées par rapport aux autres types de véhicules comme voitures ou motos

En Europe

La réglementation pour les deux roues de moins de 50 cm3 varie entre les pays Européens, et il est difficile de connaître les lois pour chacun d'eux. Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas en France qu'elles sont les plus restrictives. Dans certains pays, la vitesse limite d'un cyclomoteur est de 25, voir 20 km/h, alors que dans d'autres, elle est de 50 km/h, voire non limitée. L'âge minimum est variable, de 14 à 18 ans selon les pays et le type de cyclo [1]. Par exemple, au Danemark, la conduite d'un cyclomoteur ne dépassant pas 45 km/h n'est possible qu'à partir de 18 ans et avec permis (16 ans avec permis pour les cyclos n'excédant pas 30 km/h). Une tentative d'harmonisation est en cours, mais est loin d'être achevée.

Allemagne

En 1952, l'Allemagne définit une norme imposant 580 mm de diamètre maximal des roues, manivelles de 125 mm minimum, poids maximum de 33 kg.

Faisant exception à la règle, la Lohmann allemande des années 1950 était un cyclomoteur doté d'un moteur Diesel de 18 cm3[2],[3].

Les cyclomoteurs ne dépassant pas 20 km/h peuvent être conduits dès 15 ans, avec seulement une formation et un examen théoriques (équivalent à l'ASSR en France). Ceux pouvant atteindre 25 km/h nécessitent en plus une formation pratique, sans examen. Enfin, dès l'âge de 16 ans, après formation et examen pratiques, il est possible de conduire un cyclomoteur dont la vitesse peut dépasser 25 km/h sans dépasser 50 km/h

Belgique

Le nom utilisé pour ce genre de véhicule est le cyclomoteur et sa vitesse maximale ne doit pas excéder 25 km/h pour les cyclos de classe A (qui ne demandent pas de permis de conduire) ou 45 km/h pour ceux de classe B qui demandent un permis de conduire (examen théorique, puis examen pratique après quatre heures d'apprentissage obligatoires dans une auto-école).

L'immatriculation n'est pas obligatoire pour les cyclomoteurs, néanmoins, une plaque jaune (8 x 8 cm) apposée à l'arrière du véhicule reste obligatoire pour les cyclos de classe A. Prendre un passager est autorisé dès l'âge de 18 ans sans devoir passer un permis supplémentaire.

France

Mobylette AV 42 (1961-1970)

Depuis 1943, un cyclomoteur est un véhicule à deux ou trois roues muni d'un moteur d'une cylindrée strictement inférieure à 50 cm3 pour les moteurs à combustion interne et, depuis 1963, une vitesse maximale de 50 km/h puis à partir de 1968 de 45 km/h. Pour les autres types de moteurs (moteur électrique par exemple), la puissance maximale ne doit pas excéder les 4 kW[4]. La catégorie des cyclomoteurs, avec celle des Vélomoteurs (aujourd'hui Moto Légère) a remplacé celle des bicyclettes à moteur auxiliaire (BMA).
Dans le langage courant, les usagers et même les professionnels ont tendance, par abus de langage à réduire le terme Cyclomoteur (ou cyclo) uniquement aux machines ayant la forme d'une mobylette alors que ce terme désigne l'ensemble des 2 (ou 3) roues de 50 cm³ ne devant pas dépasser 45 km/h, quelle que soit leur forme (mobylette, moto ou scooter)

L'obligation de présence de pédales a disparu en juillet 1983. Toutefois, les cyclomoteurs équipés de pédales d'origine doivent en principe les conserver, surtout s'ils ne peuvent être démarrés qu'en poussant ou en pédalant (c'est-à-dire s'ils ne sont équipés ni de démarreur électrique ni de kick, le démarrage dit "à la poussette" n'est en principe, pas autorisé sur la voie publique), ou lorsque les pédales deviennent nécessaires pour assister, dans certains cas, notamment dans les côtes, le moteur sur les cyclomoteurs peu puissants (par exemple sur les Solex). Mais en pratique, le remplacement des pédales par les repose-pieds est toléré.

Après avoir été interdite en 1981, la transmission par boîte de vitesses a été autorisée à nouveau en 1996. Dans le jargon, on appelle ces machines des « mécaboîtes ». Note : Les mécaboîtes mises en circulation avant 1981 rentrent de nouveau dans la catégorie "cyclomoteur" (contre motocyclette légère auparavant) si leur vitesse ne dépasse pas 45 km/h, ou restent dans la catégorie "motocyclette légère" s'ils peuvent rouler à des vitesses supérieures.

L'immatriculation est obligatoire pour tous les véhicules, neufs et anciens, depuis le .

Le transport d'un passager âgé de moins de 14 ans est autorisé si un siège, des repose-pieds et une poignée de maintien sont installés. Le transport d'un passager de plus de 14 ans n'est possible que si la carte grise mentionne 2 places assises. Le transport des enfants de moins de cinq ans est autorisé si un siège spécial avec dispositif de retenue est installé, ainsi que s'il ne risque pas de se prendre les mains ou les pieds dans des parties mobiles.

Les cyclomoteurs n'ont pas le droit de circuler sur les autoroutes, les routes pour automobiles, la plupart des voies rapides, ni sur les pistes cyclables à moins qu'un panneau routier ne l'autorise.

Pour conduire un cyclomoteur :

  • Depuis le 19 janvier 2013, si l'on est né après le , il faut soit avoir suivi la formation de BSR, soit avoir passé le permis de conduire AM depuis cette date, ou bien être titulaire d'un permis de conduire A ou B.
  • Aucun permis ni formation n'est exigé si l'on est né avant cette date.

Nouvelle clientèle pour les cyclomoteurs : les adultes "sans permis" :

  • Auparavant réservé aux ados, le cyclomoteur voit aujourd'hui apparaître une nouvelle clientèle adulte. Deux raisons à ce phénomène :
    • la montée en flèche des suspensions, invalidations et annulations de permis de conduire en France.
    • le coût devenu très élevé (1200€ à 1500€ voire plus) du permis de conduire auto, l'allongement des délais de présentation à l'examen (6 mois pour une première présentation à la conduite, beaucoup plus pour une deuxième présentation suite à un échec) et la difficulté d'obtention du permis. Cela fait que certains renoncent purement et simplement à passer le permis.
    • Ainsi, de plus en plus d'adultes "sans permis" se tournent vers ces machines pour garder une certaine autonomie et les constructeurs développent des cyclomoteurs exprès pour eux : souvent de type scooters qui n'ont rien à envier aux 125 cm3 (gabarit type GT, équipements complets, moteurs 4 temps plus sobres), mais aussi plus chers qu'un cyclo "pour ado".
  • La conduite d'un cyclomoteur reste en effet autorisée pour les personnes faisant l'objet d'une suspension ou annulation du permis de conduire. Une exception toutefois : si suite à une suspension ou annulation judiciaire du permis de conduire, le juge a étendu l'interdiction de conduire à l'ensemble des véhicules terrestres à moteur, y compris ceux ne nécessitant pas de permis. Cependant, ce type de sanction n'est prononcée que dans des cas très graves comme par exemple : homicide involontaire, récidive de conduite sous l'emprise d'état alcoolique ou de stupéfiant, de conduite sans permis, de grands excès de vitesse, etc.
  • À noter qu'un adulte né après le 1er janvier 1988 s' étant fait retirer son permis de conduire doit demander à la préfecture la délivrance du permis AM[5].

Les deux inconvénients majeurs du cyclomoteur "pour adulte" :

  • Leur vitesse de pointe faible : 45 km/h, suffisante pour circuler en ville, mais handicapante, voire dangereuse en dehors des agglomérations où les autres usagers (camions compris) peuvent rouler deux fois plus vite. C'est aussi pour cette raison qu'ils sont interdits sur autoroutes et routes pour automobiles.
  • Le coût élevé de l'assurance. La cotisation annuelle pour assurer un cyclomoteur est souvent supérieure à celle d'une motocyclette légère. Ces tarifs élevés sont dus essentiellement à la clientèle historique de ces machines : les ados de 14 à 18 ans, victimes de nombreux accidents mortels. Pour un adulte qui vient de se faire retirer son permis de conduire, il est difficile pour lui d'assurer un cyclomoteur, bien que des assurances spécialisées existent. Dans tous les cas, la tournée des assurances pour comparer, voire le passage par un courtier s'avère nécessaire pour obtenir le tarif le plus juste.

Suisse

On l'appelle familièrement « boguet » en Suisse romande et « moped » en Suisse alémanique. L'âge minimum est de 14 ans et une formation théorique avec examen est nécessaire pour conduire un cyclomoteur ne dépassant pas 30km/h (Classe M = Mofa). Il est interdit de transporter un passager et les pédales doivent être conservées.

À partir de 16 ans, avec permis, il est possible de conduire des cyclomoteurs non limités en vitesse de pointe (dans ce cas, seule la limitation de vitesse imposée par le code de la route s'applique)

Récapitulatif par pays en europe

Le tableau ci-dessous présente la réglementation selon les pays européens. Notamment en termes d'âge, permis et vitesse :

Pays Âge Formation obligatoire Vitesse maximum (km/h)
Allemagne 15 Examen théorique 20
15 Examen théorique + formation pratique 25
16 Examen théorique et pratique 50
Autriche 15 Examen théorique + formation pratique 45
Belgique 16 Aucun 25
16 Examen théorique et pratique 45
Danemark 16 Examen théorique et pratique 30
18 Examen théorique et pratique 45
Espagne 14 Examen théorique 45
Finlande 15 Aucun 45
France 14 Examen théorique + formation pratique 45
né avant le 1er janvier 1988 Aucun 45
Grande-Bretagne 16 Examen théorique et pratique 48
Grèce 16 Examen théorique et pratique 45
Irlande 16 Examen théorique et pratique 45
Islande 15 Examen théorique et pratique 50
Italie 14 Aucun 45
Luxembourg 16 Examen théorique 45
Norvège 16 Examen théorique et pratique 50
Pays-Bas 16 Examen théorique 45
Portugal 15 Examen théorique et pratique 45
Suède 15 Aucun 25
15 Examen théorique 45
Suisse 14 Examen théorique 30
16 Examen théorique et pratique non limitée

Hors Europe

Canada

Un cyclomoteur est un véhicule qui a deux volets :

  1. est équipé de deux roues disposées l'une derrière l'autre ou de trois roues, chacune desquelles ayant un diamètre supérieur à 250 millimètres ;
  2. est équipé d'un siège ou d'une selle dont la partie la plus avancée se trouve, à vide, à 650 millimètres au moins du sol ;
  3. peut être propulsé à tout moment au moyen d'un pédalier uniquement s'il en est équipé, d'un moteur uniquement ou des deux à la fois. Le moteur du véhicule a une cylindrée qui n'est pas supérieure à 50 centimètres cubes ou 3,1 ci à essence, ou fonctionne à l'électricité et ne permet pas à la bicyclette d'atteindre une vitesse supérieure à 50 km/h.

Une bicyclette de type scooter n’a pas besoin de satisfaire à des normes de sécurité fédérales et peut atteindre une vitesse maximale de 50 km/h. Les motocyclettes à vitesse limitée (MVL) doivent obligatoirement satisfaire à plusieurs normes de sécurité fédérales et peuvent atteindre une vitesse maximale de 70 km/h là où la vitesse maximale des cyclomoteurs est de 50 km/h. Contrairement aux utilisateurs de motocyclettes à vitesse limitée (MVL) et de cyclomoteurs, les utilisateurs de bicyclettes à essence ou électriques de type scooter n’ont besoin d’aucun permis, d’aucune assurance ni d’aucune immatriculation.

Dans huit provinces, on distingue deux types de cyclomoteurs :

  1. courte distance, style bicyclette ;
  2. longue distance style motocyclette.

Le cyclomoteur (ou « moped ») a une vitesse maximale de 50 km/h, doit être équipé de pédales et ne possède pas d'embrayage à pied/main ni de boîte de vitesses.

À l’heure actuelle[Quand ?], au Canada, sept provinces et un territoire (Colombie-Britannique, Alberta, Saskatchewan, Manitoba, Québec, Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve-et-Labrador et le Territoire du Yukon) autorisent la conduite des bicyclettes assistées sur les voies publiques ou les traitent comme des bicyclettes ordinaires et (non comme des véhicules motorisés). De ces huit provinces, quatre imposent un âge minimal : douze ans en Alberta, quatorze ans au Manitoba et seize ans en Colombie-Britannique et au Québec.

Au Canada, un cyclomoteur est un vélomoteur équipé de pédales qui peuvent fonctionner en tout temps ayant une vitesse maximale de 50 km/h (31 mph).

Une bicyclette assistée est un vélo :

  • (A) qui est équipé de pédales qui peuvent fonctionner en tout temps pour propulser la bicyclette,
  • (B) qui ne pèse pas plus de 55 kg (121 lb),
  • (C) qui n'a pas la main ou à pédale d'embrayage ou de boîte de vitesses actionnée par le moteur et transmettant la puissance à la roue motrice,
  • (D) qui a un moteur joint entraînée par l'électricité ou d'une cylindrée ne dépassant pas 50 centimètres cubes (3,1 ci), et
  • (E) qui n'a pas une puissance suffisante pour permettre à la bicyclette d'atteindre une vitesse supérieure à 50 kilomètres par heure (31 mph) sur un terrain plat dans un rayon de 2 kilomètres (1,2 mi) à partir d'un départ arrêté; ("school")[10]

Il est recommandé pour les moins de 18 ans de posséder un permis de conduire comme pour les vélos assistés électriques.

Il est important si vous faites des recherches de faire attention d'indiquer qu'il s'agit de vélos à pédales. La ligne est mince entre certains autres produits sur le marché.


États-Unis

Aux États-Unis, Le cyclomoteur est un deux roues de moins de 50 cm3, ne dépassant pas 25 mph.

Il est beaucoup moins répandu qu'en Europe dans la mesure ou l'âge minimum pour le conduire est de 16 ans et nécessite un permis. Or l'âge minimum pour conduire une voiture (âge variable d'un état à l'autre) est également de 16 ans et le permis de conduire auto est plus facile à obtenir qu'en France et est surtout beaucoup moins cher. Les ados passent alors souvent, directement du vélo à la voiture.

Caractéristiques du moteur

Celui-ci est de 49,9 cm3 au maximum.

Il est de type deux-temps ; soit à carburateur, soit à injection, et de plus en plus, à cause des normes antipollution, de type quatre-temps.

Transmission

La transmission du moteur à la roue comporte :

  • un embrayage, centrifuge ou manuel
  • suivi d'un variateur ou d'une boîte de vitesse
  • puis d'une transmission entrainant l'axe de la roue arrière :
    • par chaîne et pignons (Mobylette)
    • par courroie et poulies (Ciao)
    • par pignons (scooter)
    • par un galet sur la bande de roulement du pneu. Exemples :
      • Vélosolex : roue avant
      • Terrot Lutin : roue arrière

La démultiplication est habituellement gérée par un variateur automatique ou une boîte de vitesses commandée au pied ou au guidon.

Certains des tout premiers cyclomoteurs n'avaient cependant aucun de ces équipements, tel les premiers Vélosolex et les premières Mobylette (type AV3) sur lesquels il fallait faire caler le moteur lors de l'arrêt et utiliser les pédales lors du démarrage pour relancer le moteur, à la manière des motos du début du XXe siècle.

Équipements obligatoires du cyclomoteur en France

  • Une vignette d'assurance collée à un endroit visible.
  • Immatriculation sur tous les cyclomoteurs quelle que soit leur date de première mise en circulation.
  • Un rétroviseur côté gauche.
  • Une plaque constructeur comportant le nom du constructeur, la marque de réception, le numéro d'identification, le niveau sonore à l'arrêt et le régime moteur correspondant.
  • Un avertisseur sonore.
  • Un ou deux projecteurs à l'avant.
  • Un ou deux feux de position à l'arrière.
  • Un ou deux dispositifs réfléchissants, catadioptres, latéraux.
  • Un dispositif réfléchissant, catadioptre, à l'arrière.
  • Dispositif réfléchissant, catadioptre, sur les pédales.
  • Un ou deux feux de freinage rouges à l'arrière.
  • Un dispositif de freinage avant et arrière
  • Un indicateur de vitesse
  • Un compteur kilométrique
  • Les pédales restent obligatoires sur les cyclomoteurs qui en disposent d'origine

Ces équipements ne sont obligatoires que pour les cyclomoteurs qui en disposent d'origine (sauf l'obligation d'immatriculation qui est l'une des rares lois rétroactives). Les lois successives obligeant à fournir ces équipements n'étant pas rétroactives, ces obligations ne sont effectives que s'il est précisé sur la feuille des mines que cet équipement est d'origine.

Immatriculations des cyclomoteurs anciens

L'immatriculation des cyclomoteurs, quel que soit son âge, est obligatoire pour pouvoir être emmené sur la voie publique. Cependant, immatriculer un cyclomoteur ancien (surtout si c'est un cyclomoteur de la famille) peut devenir un véritable casse tête du fait de l'absence des justificatifs obligatoires (les propriétaires disposent rarement de la facture ou certificat de session ainsi que certificat de conformité d'un cyclo acheté il y a plus de 20 ans) La demande d'immatriculation et du certificat correspondant s'effectue en préfecture sur présentation des documents suivant :

  • Le formulaire cerfa n° 13750*03 de demande d'immatriculation dûment remplit,
  • Un justificatif d'identité (carte nationale d'identité ou passeport)
  • Un justificatif de domicile (facture d'électricité, d'eau, de téléphone (sauf mobiles), de fournisseur d'accès internet... Pour les mineurs une attestation sur l'honneur de leurs parents et deux justificatifs de domicile de ces derniers),
  • Une facture ou, le formulaire cerfa n° 13754*02 de déclaration de session dûment remplit par l'ancien et le nouveau propriétaire.
  • Un certificat de conformité ou, à défaut, le duplicata du certificat de conformité délivré par le constructeur ou son représentant en France ou la facture du véhicule ou l'attestation délivrée par la compagnie d'assurance (à condition que ces 2 derniers documents comportent au moins le genre, la marque, le type et le numéro d'identification du véhicule).
  • Une attestation sur l'honneur certifiant la propriété du cyclomoteur peut également être demandée.

Le principal problème est de se procurer le certificat de conformité surtout si le constructeur du cyclomoteur n'existe plus. Tout comme les factures ou certificats de cessions pour les cyclos que les propriétaires possèdent depuis longtemps.

Équipements facultatifs du cyclomoteur

  • Un ou deux feux de route.
  • Des clignotants avant et arrière
  • Un dispositif d'éclairage de la plaque d'immatriculation.
  • Un rétroviseur côté droit.
  • Des sacoches ou un coffre.
  • Un antivol.
  • Un odomètre ("totaliseur partiel").
  • Un voyant d'huile...

À noter que les équipements facultatifs du type, clignotants, feux de route, rétroviseur droit ou encore antivol deviennent obligatoires si le procès-verbal de réception du cyclomoteur délivré par l'administration (exemple de certificat de conformité) les mentionnent. Il convient donc de se reporter à ce document remis à l'achat du cyclomoteur pour connaître ce qui est obligatoire ou ne l'est pas. Par exemple, si le certificat de conformité mentionne "feux de direction avant et arrière" (clignotants), ceux-ci doivent etre conservés et rester en parfait état de fonctionnement

Équipements obligatoires du conducteur

Belgique

  • Un casque homologué.
  • Pour les cyclomoteurs de classe B (vitesse maximale de 45 km/h), un permis de conduire de catégorie A3.

Il est indiqué à l’article 36 de l’arrêté royal portant règlement général sur la police de la circulation routière et de l’usage de la voie publique que les conducteurs de motocyclettes et de cyclomoteurs doivent porter un casque de protection. Le port de vêtements de protection est uniquement obligatoire pour les conducteurs de motocyclettes, il ne l’est donc pas pour les conducteurs de cyclomoteurs[6].

France

  • Un casque homologué
  • Le Permis AM ou le BSR brevet de sécurité routière. Cette mesure s'applique uniquement aux personnes âgées de 14 ans à compter du (c'est-à-dire nées après le ) et n'ayant jamais obtenu de permis de conduire. Pour pouvoir passer le permis AM, il est obligatoire de posséder l' ASSR 1, qui est obtenu au collège en classe de cinquième (ou l' ASSR2 ou l'ASR).

Suisse

  • un casque
  • permis de conduire de catégorie M.l

Bridage, modifications en Europe

Le débridage ou kitage du moteur est interdit[7] mais fréquent (en 2013, un cyclomoteur sur deux serait débridé ou kité, leur proportion dépasserait 80 % en Région parisienne), il permet à la plupart des cyclomoteurs de dépasser la vitesse limite de 45 km/h. En effet, en l'absence de bridage, le moteur d'origine d'un cyclomoteur permet de rouler bien au delà des 45 km/h autorisés en France :

  • 60 - 65 km/h pour les cyclomoteurs de type mobylette ;
  • 60 - 65 km/h pour les cyclomoteurs de type scooter avec moteur 4T;
  • 70 - 75 km/h pour les cyclomoteurs de type scooter avec moteur 2T;
  • 80 - 90 km/h pour les cyclomoteurs de type mécaboite;

Pour éviter de dépasser 45 km/h réglementaires en France, les constructeurs on recours au bridage du moteur pour l’empêcher de délivrer sa puissance d'origine. Le bridage peut être effectué :

  • Au niveau de l'échappement, ce type de bridage est surtout utilisé sur les machines 2T, très sensibles au type d'échappement.
  • Au niveau de l'admission (carburateur, injecteur)
  • Au niveau de la transmission (en empêchant par exemple, le variateur de monter complètement).
  • Au niveau de l'allumage, dans le cas d'un bridage électronique. Ce type de bridage est surtout utilisé sur les machines 4T, plus rarement sur des modèles 2T.

Les constructeurs combinent généralement plusieurs types de bridage. Par exemple, un scooter 2 temps sera bridé généralement au niveau de l'échappement, du variateur et de l'admission. Une machine 4 temps combinera souvent, bridage électronique, variateur, et admission.

Le débridage consiste donc à supprimer ces artifices afin de permettre au moteur de retrouver sa puissance d'origine. Mais il existe une pratique encore plus dangereuse : le "kitage" qui consiste, en plus de débrider la machine, à remplacer certains éléments du moteur par des pièces réservées à la compétition ou des modèles de plus grosses cylindrées. Un cyclomoteur kité peut ainsi dépasser les 90 voire 100 km/h, avec une partie cycle totalement inadaptée (freins, pneus, suspensions, qui se détériorent rapidement, avec une efficacité considérablement réduite). L'engin devient alors extrêmement dangereux, tant pour le conducteur que pour les autres usagers.

Du point de vue de la loi, circuler avec un cyclomoteur débridé ou kité sur route (même si on est titulaire du permis de conduire) est constitutif d'une contravention de quatrième classe passible d'une peine d'amende de 135 € (jusqu’à 750 € en cas de passage au tribunal), d'une immobilisation de l'engin avec obligation de remise en conformité. Une confiscation définitive peut également être prononcée par un tribunal. Pour déceler un engin débridé, les forces de l’ordre peuvent utiliser à leur guise : le compteur de vitesse de leur voiture ou moto, un radar, un banc de puissance, etc...

Les modifications esthétiques sont quant à elles autorisées tant qu'elles n'entravent pas la sécurité du conducteur et d'autrui, qu'elles ne suppriment pas les équipements obligatoires ni ne leur provoquent de dysfonctionnement. Les mesures doivent elles rester identiques à celles d'origine (poids, taille des pneumatiques, longueur de la transmission). Par exemple : peinture, kit déco, remplacement des clignotants, rétroviseur, pot d'échappement, guidon, poignées, plaque phare, feu arrière (en France, toutes ces nouvelles pièces doivent être homologuées).

L'engin doit être conforme à un type réceptionné. Même l'allongement de la transmission (en mettant une couronne plus petite ou pignon plus gros sur une transmission par chaîne par exemple), la modification ou remplacement du variateur ou de l'embrayage par un modèle "compétition" sont également strictement interdites. Les assureurs et leurs experts se fondent sur les rapports d'experts et des constructeurs et vérifient en cas d'accident grave l'absence de toute modification ayant entraîné une augmentation de la puissance, de la cylindrée ou de la vitesse maximum non signalée au contrat.

Différentes familles de cyclomoteurs en Europe

On distingue 4 grandes familles de cyclomoteurs en France :

  • Cyclomoteurs traditionnels de type "mobylette" (par abus de langage, on lui préferera le terme cyclomoteur ou cyclo), avec ou sans variateur, très à la mode entre les années 1970 à 90. Aujourd'hui, la traditionnelle "mob" s'efface progressivement depuis les années 2000, malgré ses tarifs modestes ( entre 800 et 1000 € neuf). En 2014, seul Peugeot maintient son 103 vogue (avec ou sans variateur au choix) à son catalogue, pour un tarif abordable (869€ pour le modèle sans variateur ou 959 € pour le modèle avec variateur, tarifs 2014). D'autres marques, moins connues comme Tomos, commercialisent des cyclos aux lignes d’antan (ressemblant aux 51, Dax ou encore Chappy). Les machines d'occasion commencent aujourd'hui à être recherchées par les collectionneurs;
  • Cyclomoteurs à variateur de type "scooter", le plus répandu aujourd'hui ; abordable, il doit son succès sans doute au célèbre Booster-BW's qui a lancé la mode du scooter chez les jeunes au début des années 1990, auparavant, le scooter était boudé car réputé peu stable, cher... Aujourd'hui, on trouve tout type de scooters à tous les prix. De moins de 1000 € pour une machine simple et pratique à 2500 € pour une machine de type "GT" ressemblant à s'y méprendre à un scooter 125.
  • Cyclomoteurs à boîte de vitesses de type "petite moto", appelés mécaboîte. Malgré son tarif élevé (souvent plus de 2500 €) il connait un succès grandissant depuis la réintroduction de cyclomoteurs à boîte de vitesse manuelle en France en 1996, tant sa conduite se rapproche de celle d'une vrai moto, et son aspect sécurisant.
  • Et depuis peu des cyclomoteurs de type Cyclos électriques. Il s'agit de "vélos électriques" dont le pédalage peut être assisté jusqu’à 45 km/h, et/ou qui ont des moteurs de plus de 250w, ou qui peuvent fonctionner sans pédales, contrairement aux VAE traditionnels. Très écologique, léger et maniable, c'est sans doute la "mobylette" du futur. Mais ce type d'engin est encore marginal, notamment en raison de son coût d’acquisition encore élevé (souvent plus de 3000 €). La concurrence est donc très rude face aux scooters bien implantés et bien moins chers.

Notes et références

Annexes

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