Culture du Pérou

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Mur inca.

La culture du Pérou, pays d'Amérique du Sud façade pacifique, désigne d'abord les pratiques culturelles observables de ses habitants (32 000 000, estimation 2017, pour huit millions vers 1950).

Habitant de Písac en costume local.

Langues et peuples[modifier | modifier le code]

Le Pérou est un pays qui abrite divers groupes ethniques et groupes culturels en raison de l'influence de l'Espagne au moment de la conquête et de la colonisation.

L'ethnographie comme méthode de recherche anthropologique facilite la compréhension des réalités socioculturelles des communautés humaines avec leur propre identité. En ce sens, pour comprendre la réalité socioculturelle du Pérou, il est nécessaire de comprendre la diversité culturelle indigène influencée par le métissage constant avec la culture d'Europe occidentale, ainsi que l'apport d'importantes migrations, principalement en provenance d'Extrême-Orient et d'Afrique subsaharienne.

La composition ethnique du Pérou a été influencée par divers facteurs tels que l'immigration, les booms et les récessions économiques, la propagation des maladies et les guerres.

L'Institut national pour le développement des peuples andins, amazoniens et afro-péruviens du Pérou, dans sa proposition ethnolinguistique de 2010, reconnaît l'existence de 77 groupes ethniques au Pérou[2]. De la même manière que le Pérou connaît un métissage général de tous ses segments ethniques, ses coutumes, ses langues, ses croyances et sa religion adoptent également de nouvelles caractéristiques.

Études qualitatives[modifier | modifier le code]

La composante raciale et ethnique a changé tout au long de l'histoire péruvienne. Ainsi, au recensement de 1876, plus de la moitié de la population était amérindienne (57,9 %, soit 1 562 910 personnes). Au recensement de 1940, les Amérindiens représentaient 40 % de la population, soit 2 856 000 personnes[3]. Depuis lors, une baisse continue de la proportion de la population amérindienne peut être observée. Une des conséquences est que le pays ne compte actuellement pas un segment de population majoritaire absolu, mais plutôt un groupe de minorités raciales et ethniques.

Tradition[modifier | modifier le code]

Religion[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

Symboles[modifier | modifier le code]

Cantutas de l'Île de Taquile, lac Titicaca, Pérou.
Vigogne dans le désert d'Atacama.
Rupicola peruviana (mâle).

Mythologies[modifier | modifier le code]

Mythes modernes[modifier | modifier le code]

  • Chamanisme, Ayahuasca (yagé)
  • Mythe Leguia (1919-1930)[4]
  • Mythe et réalité de l'oligarchie péruvienne, article de Jorge Bravo-Bresani (1969)[5]

Croyances[modifier | modifier le code]

Contes et légendes[modifier | modifier le code]

  • Leyendas de Perú

Pratiques[modifier | modifier le code]

Fêtes et jours fériés[modifier | modifier le code]

Jours fériés (dans l'ensemble du pays)
Date Nom français Nom local Remarques
mars-avril Jeudi et vendredi saints Jueves y viernes santos Date variable
1er mai Fête du Travail Dia del Trabajo
24 juin Jour du Paysan Dia del Campesino
29 juin Saint Pierre et Saint Paul San Pedro y San Pablo
28 et Jour de l’indépendance Dia de la Independencia , "Le Pérou est libre et indépendant..."
30 août Fête de Sainte Rose de Lima Fiesta de Santa Rosa Première sainte du Nouveau Monde, né en 1586
8 octobre Combat d'Angamos Combate de Angamos , Commémoration de la mort de Miguel Grau, héros national
1er novembre Toussaint Dia de todos los Santos
8 décembre Jour de la Vierge (Immaculé Conception) Dia de Inmaculada Concepción

Société[modifier | modifier le code]

Groupes humains[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Noms[modifier | modifier le code]

Société[modifier | modifier le code]

Éducation[modifier | modifier le code]

Droit[modifier | modifier le code]


État[modifier | modifier le code]

Stéréotypes[modifier | modifier le code]

Arts de table[modifier | modifier le code]

Alpaga à la sauce de groseilles du Pérou, un exemple évocateur de la cuisine novoandine.

Cuisine[modifier | modifier le code]

La cuisine péruvienne d'aujourd'hui a été influencée par la riche géographie du pays, par la disponibilité de ressources, et surtout par les traditions culinaires autochtones alliées à des pratiques gastronomiques foraines.

Les diverses cuisines régionales sont souvent regroupées en trois grandes familles par l'emplacement géographique et les conditions climatiques :

  • cuisine des Andes (ou de la Sierra) ;
  • cuisine de la Côte ;
  • cuisine de la Jungle (ou de la Selva).

De plus, à la fin du XIXe siècle, des immigrants, venus de la Chine, installés au Pérou avec leurs traditions culinaires, les ont adaptées au goût et aux ressources locales. Ainsi naquît la riche cuisine chifa.

Le chef de file de la cuisine péruvienne est sans doute le célèbre cuisinier Gastón Acurio.

La cuisine péruvienne poursuit son évolution multipliant les innovations sans pourtant trahir la tradition, comme le montre bien la Nouvelle Cuisine Andine ou Cocina Novoandina.

Plats traditionnels[modifier | modifier le code]

  • Adobo de chancho : porc, curcuma, ail moulu, vinaigre et sel[9].
  • Aguadito de mariscos : ragoût de riz aux légumes avec crustacés et quelques crevettes[10].
  • Ají de gallina : ragoût de poulet à base de crème, de fromage, d'aji (piment fort) et de cacahuètes[11].
  • Anticuchos : brochettes de cœur de bœuf grillées, macérées dans du vinaigre et de l'aji panca (piment fort).
  • Ají de langostinos : crevettes panées et sauce aji amarillo (piment fort), piment vert également[12].
  • Arroz con pato a la Chiclayana : viande de canard tendre cuite à la bière noire et à la coriandre[13].
  • Aguadito de pollo : soupe au poulet traditionnelle de la cuisine péruvienne composée de poulet, de coriandre, de légumes et d'épices[14].
  • Ceviche : filet de poisson cru coupé en morceaux et mariné dans du jus de citron vert, des oignons et de l'aji limo.

Boissons[modifier | modifier le code]

Les boissons fraîches telles que la chicha morada, la chicha de jora, ou les deux boissons nationales : le pisco (alcoolisée) ou l'Inca Kola (gazeuse), accompagnées de fruits locaux comme la cherimoya, la maracuja, la lucuma ou le camu-camu complètent le menu péruvien.

Santé et sport[modifier | modifier le code]

Activités physiques[modifier | modifier le code]

Jeux populaires[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Le sport au Pérou est un facteur important dans la société péruvienne. Le football est le sport le plus pratiqué et le plus populaire du pays[15].

Organisme[modifier | modifier le code]

Le sport au Pérou est divisé en plusieurs fédérations sportives (une pour chaque pratique sportive) qui sont sous la tutelle de la plus haute entité étatique chargée de réglementer sa pratique, l'Instituto Peruano del Esporte[16].

Football[modifier | modifier le code]

Le football est le sport le plus pratiqué et le plus répandu dans le pays[17],[18],[19].

En 1929, le Pérou avait déjà une équipe nationale, composée des meilleurs joueurs de la ligue locale, avec laquelle il a participé au championnat sud-américain de 1929[20]. L'équipe nationale péruvienne a commencé les Jeux olympiques de 1936 en battant la Finlande 7-3[21],[22]. En quart de finale, le match serait contre l'Autriche, l'équipe péruvienne a marqué cinq buts pendant le temps supplémentaire, dont trois ont été annulés par l'arbitre, gagnant finalement 4-2. Les autrichiens ont exigé une revanche au motif que les supporters péruviens avaient envahi le terrain et maltraité les joueurs autrichiens[23],[24]. La défense péruvienne n'a jamais été écoutée, et le Comité olympique et la FIFA ont favorisé les autrichiens. Le match revanche devait se tenir à huis clos. En signe de protestation contre ces actions, les délégations olympiques du Pérou et de la Colombie ont quitté l'Allemagne[25],[26].

L'équipe nationale péruvienne de football a participé à des championnats internationaux, comme la Coupe du monde de football. À un niveau plus régional, la Copa América est un tournoi auquel l'équipe nationale participe régulièrement depuis sa création, gagnante en 1939 et 1975[27],[28].

Championnat du Pérou de football[modifier | modifier le code]

Le Championnat du Pérou de football est une compétition annuelle de football représentant le sommet de la hiérarchie de ce sport au Pérou.

Palmarès par année
Saison Champion national
1912 Lima Cricket FBC[29] (1)
1913 Jorge Chávez no 1[30] (1)
1914 Lima Cricket FBC[31] (2)
1915 Sport José Gálvez[32] (1)
1916 Sport José Gálvez[33] (2)
1917 Sport Juan Bielovucic[34] (1)
1918 Sport Alianza[35] (1)
1919 Sport Alianza[36] (2)
1920 Sport Inca[37] (1)
1921 Sport Progreso[38] (1)
1922-1925 Pas de tournoi
1926 Sport Progreso[39] (2)
1927 Alianza Lima[40] (3)
1928 Alianza Lima[41] (4)
1929 Federación Universitaria[42] (1)
1930 Atlético Chalaco[43] (1)
1931 Alianza Lima[44] (5)
1932 Alianza Lima[45] (6)
1933 Alianza Lima[46] (7)
1934 Universitario de Deportes[47] (2)
1935 Sport Boys[48] (1)
1936 Pas de tournoi
1937 Sport Boys[49] (2)
1938 Deportivo Municipal[50] (1)
1939 Universitario de Deportes[51] (3)
1940 Deportivo Municipal[52] (2)
1941 Universitario de Deportes[53] (4)
1942 Sport Boys[54] (3)
1943 Deportivo Municipal[55] (3)
1944 Sucre FC[56] (1)
1945 Universitario de Deportes[57] (5)
1946 Universitario de Deportes[58] (6)
1947 Atlético Chalaco[59] (2)
1948 Alianza Lima[60] (8)
1949 Universitario de Deportes[61] (7)
1950 Deportivo Municipal[62] (3)
1951 Sport Boys[63] (4)
1952 Alianza Lima[64] (9)
1953 Mariscal Sucre[65] (2)
1954 Alianza Lima[66] (10)
1955 Alianza Lima[67] (11)
1956 Sporting Cristal[68] (1)
1957 Centro Iqueño[69] (1)
1958 Sport Boys[70] (5)
1959 Universitario de Deportes[71] (8)
1960 Universitario de Deportes[72] (9)
1961 Sporting Cristal[73] (2)
1962 Alianza Lima[74] (12)
1963 Alianza Lima[75] (13)
1964 Universitario de Deportes[76] (10)
1965 Alianza Lima[77] (14)
1966 Universitario de Deportes[78] (11)
1967 Universitario de Deportes[79] (12)
1968 Sporting Cristal[80] (3)
1969 Universitario de Deportes[81] (13)
1970 Sporting Cristal[82] (4)
1971 Universitario de Deportes[83] (14)
1972 Sporting Cristal[84] (5)
1973 Defensor Lima[85] (1)
1974 Universitario de Deportes[86] (15)
1975 Alianza Lima[87] (15)
1976 Unión Huaral[88] (1)
1977 Alianza Lima[89] (16)
1978 Alianza Lima[90] (17)
1979 Sporting Cristal[91] (6)
1980 Sporting Cristal[92] (7)
1981 FBC Melgar[93] (1)
1982 Universitario de Deportes[94] (16)
1983 Sporting Cristal[95] (8)
1984 Sport Boys[96] (6)
1985 Universitario de Deportes[97] (17)
1986 Deportivo San Agustín[98] (1)
1987 Universitario de Deportes[99] (18)
1988 Sporting Cristal[100] (9)
1989 Unión Huaral[101] (2)
1990 Universitario de Deportes[102] (19)
1991 Sporting Cristal[103] (10)
1992 Universitario de Deportes[104] (20)
1993 Universitario de Deportes[105] (21)
1994 Sporting Cristal[106] (11)
1995 Sporting Cristal[107] (12)
1996 Sporting Cristal[108] (13)
1997 Alianza Lima[109] (18)
1998 Universitario de Deportes (22)
1999 Universitario de Deportes[110] (23)
2000 Universitario de Deportes[111] (24)
2001 Alianza Lima[112] (19)
2002 Sporting Cristal (14)
2003 Alianza Lima (20)
2004 Alianza Lima (21)
2005 Sporting Cristal (15)
2006 Alianza Lima (22)
2007 Universidad San Martín (1)
2008 Universidad San Martín (2)
2009 Universitario de Deportes (25)
2010 Universidad San Martín (3)
2011 Juan Aurich (1)
2012 Sporting Cristal (16)
2013 Universitario de Deportes (26)
2014 Sporting Cristal (17)
2015 FBC Melgar (2)
2016 Sporting Cristal (18)
2017 Alianza Lima (23)
2018 Sporting Cristal (19)
2019 Deportivo Binacional (1)
2020 Sporting Cristal (20)
2021 Alianza Lima (24)
2022 Alianza Lima (25)

Volley-ball[modifier | modifier le code]

Dans la branche féminine de volley-ball, un sous-championnat du monde a été remporté en 1982[113],[114], une troisième place aux championnats du monde de Tchécoslovaquie en 1986, une médaille d'argent aux Jeux olympiques de Séoul en 1988 et douze championnats d'Amérique du Sud.

Introduction du volley-ball au Pérou[modifier | modifier le code]

L'introduction du volley-ball en Amérique du Sud a lieu au Pérou en 1911, avec l'embauche par le gouvernement du président Augusto Leguía des éducateurs américains Joseph Lockey et Joseph McKnight[115],[116]. Au début, le volley-ball était pratiqué comme passe-temps, car à cette époque le football et la boxe prédominaient[117],[118],[119]. Le , la Fédération Péruvienne de Volley-ball a été fondée[120],[121],[122].

Billard[modifier | modifier le code]

Adolfo Suárez Perret.

Adolfo Suárez Perret a remporté le titre de champion du monde dans la spécialité à trois bandes en 1961[123]. Ramón Rodríguez a atteint la troisième place à Três Bandas en 2007[124],[125].

Surf[modifier | modifier le code]

Sofía Mulánovich.

En surf, Felipe Pomar en 1965 et Sofía Mulánovich en 2004 sont devenus champions du monde dans cette spécialité[126],[127].

Arts martiaux[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Presse écrite[modifier | modifier le code]

Radio[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

La télévision au Pérou a une histoire de plus de 60 ans. 59 % des chaînes de télévision ont une vocation commerciale, 40 % éducatives et seulement 1 % ont une vocation communautaire[134].

Histoire[modifier | modifier le code]

La première transmission télévisée expérimentale au Pérou a eu lieu le [135], un film et un programme artistique ont été diffusés depuis l'école Nuestra Señora de Guadalupe à Lima sur Channel 3. Ensuite, un autre test serait effectué, cette fois depuis le Gran Hotel Bolívar le par Antonio Pereyra, maintenant sur Channel 6. Le , la chaîne 7 du ministère de l'Éducation et de l'UNESCO commence ses émissions, avec la transmission d'un documentaire technique[136]. La première chaîne de télévision à diffuser commercialement a été la chaîne 4 de Radio América à Lima (actuellement América Televisión) le par Nicanor González et José Antonio Umbert[137]. En seulement deux mois, entre novembre et décembre 1959, les entreprises de Lima enregistrent la vente de 50 000 récepteurs de télévision, tandis que des pages entières de publicité télévisée dans les journaux et magazines annoncent le début de l'ère télévisuelle dans le pays[138]. Au milieu des années 1970, les chaînes 4, 5 et 7 existaient dans la capitale péruvienne.

En 1974, la chaîne publique 7 débute ses premières transmissions expérimentales de ses propres contenus en couleur, testant aléatoirement les trois systèmes existants: PAL, NTSC et SECAM pour définir la norme à utiliser, qui n'est pas encore établie[139]. Certains techniciens du gouvernement ont recommandé le système PAL en 1975, bien qu'aucune décision n'ait été prise à ce sujet et, au contraire, en 1976 et 1977, la télévision d'État a multiplié ses tests en utilisant exclusivement NTSC. En janvier 1978, le gouvernement péruvien a approuvé la norme américaine NTSC, ce qui a conduit Channel 7 à lancer officiellement ses émissions en couleur le [139],[140].

Internet (.pe)[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

En langue inca[modifier | modifier le code]

Prose[modifier | modifier le code]

Mario Vargas Llosa (2011).

Poésie[modifier | modifier le code]

Artisanat[modifier | modifier le code]

Les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel relèvent (pour partie) du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. On parle désormais de trésor humain vivant. Mais une grande partie des techniques artisanales ont régressé, ou disparu, dès le début de la colonisation, et plus encore avec la globalisation, sans qu'elles aient été suffisamment recensées et documentées.

Arts visuels[modifier | modifier le code]

Période précolombienne[modifier | modifier le code]

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

Dessin[modifier | modifier le code]

Peinture[modifier | modifier le code]

L'histoire de la peinture au Pérou remonte à l'époque préhispanique, où l'on utilisait des outils simples et des colorants d'origine naturelle. À cette époque, la peinture se limite à la décoration d'objets ornementaux et utilitaires en céramique. Avec l'arrivée des conquérants espagnols, la peinture devient principalement une expression de la religiosité catholique. À l'époque républicaine, la peinture péruvienne traverse quatre grandes périodes ou styles: le costumbrismo, la peinture académique, l'indigénisme et la peinture contemporaine ou moderniste.

Ère préhispanique[modifier | modifier le code]

La peinture péruvienne trouve son origine la plus lointaine dans l'art rupestre, mettant en avant Toquepala et Lauricocha, dont l'antiquité est datée d'environ 10 000 ans[153]. Dans les civilisations andines, le colon préhispanique a façonné son art principalement dans la céramique, en y distinguant les cultures Nazca[154], Mochica[155], Chimú, Tiahuanaco et Wari. Cependant, l'Empire Inca s'est limité à copier les queros de Tiahuanaco. Dans la culture Mochica, les artistes ont créé des hauts-reliefs dans les peintures murales des temples, comme la frise située dans les Huacas del Sol y de la Luna, à 5 km de la ville de Trujillo[156].

Peindre à la Vice-royauté[modifier | modifier le code]

La peinture, en tant que représentation artistique sur toile ou fresque, a commencé à l'époque de la Vice-royauté du Pérou. Déjà en 1533, alors que le conquérant espagnol Diego de Mora dépeint l'Inca Atahualpa emprisonné à Cajamarca[157], des toiles, des tableaux et des images avec des représentations de la nouvelle religion commencent à circuler sur le vaste territoire andin. La peinture coloniale a eu trois grandes influences: l'italienne, la flamande (qui s'est produite dès le début et son importance a grandi jusqu'à, mais surtout elle a été constante à travers les gravures) et l'espagnole, qui s'est manifestée avec plus de force à l'époque baroque, en particulier par l'école de Séville[158]. Plus tard, et après que les peuples indigènes et métis soient devenus artistes, le baroque américain a commencé, avec l'introduction et la récupération de nouveaux facteurs dans le panorama artistique. L'incorporation de l'indigène n'a pas seulement abouti à un style, mais a également signifié un concept différent de l'univers et de son expression, avec une véritable validité, se manifestant dans un art différent et propre.

Les artistes autochtones ont interprété les thèmes et les styles religieux des œuvres d'art occidentales données par les prêtres catholiques. Les peintures coloniales montrent des thèmes de saints et de personnages religieux combinés avec des éléments indigènes, tels que la robe andine ou les expressions faciales andines[159],[160].

Baroque[modifier | modifier le code]

À la fin du XVIe siècle, la peinture maniériste fait place à un plus grand naturalisme des œuvres d'art, donnant naissance à un nouveau style appelé baroque. En Italie, le plus grand représentant du baroque est l'école bolognaise caractérisée par de grandes lumières et l'utilisation de thèmes mythologiques[161]. En revanche, en Espagne, le baroque est plus lié au style ténébriste et utilise le clair-obscur pour modeler la forme et respecter l'échelle. Il n'embellit la forme ni formellement ni thématiquement. Son plus grand antécédent se trouve même avant Zurbarán, avec Le Greco. Deux étapes du style baroque peuvent être distinguées, la première appelée la plénitude du réalisme, a eu parmi ses plus grands représentants en Espagne Diego Velázquez, Francisco de Zurbarán et José de Ribera[162]. La deuxième étape, dite plein baroque, se situe dans le dernier tiers du XVIIe siècle en Espagne[163],[164]. Il se caractérise par être une peinture aux caractéristiques essentiellement italiennes, il innove dans les compositions, lui donnant un plus grand dynamisme à l'aide de perspectives architecturales (il ouvre des portes et des passages). Parmi ses plus grands représentants en espagnol, nous distinguons Juan de Valdés Leal et Bartolomé Esteban Murillo.

Sculpture[modifier | modifier le code]

Architecture[modifier | modifier le code]

Photographie[modifier | modifier le code]

Graphisme[modifier | modifier le code]

Arts de scène[modifier | modifier le code]

Musiques et danses[modifier | modifier le code]

Si la topographie est une barrière naturelle qui a permis le développement de danses régionales, dans certaines régions les danses sont si nombreuses que chaque village a la sienne. C'est le cas de Cuzco ou Puno. Le folklore a aussi intégré les traditions des immigrants, espagnols et africains particulièrement. La danse nationale est la marinera.

La musique de la côte peut être divisée en deux sous-catégories :

  • La musique d'origine africaine,
  • La musique d'origine coloniale.

Les danses et les styles de musiques sont également détaillés par régions[169]. Les couleurs vives et variées des habits péruviens sont peut-être l'écho d'un vieux conseil proverbial : Ne t'habille ni en noir car la vie n'est pas un malheur, ni en blanc car ce n'est pas tous les jours la joie dans le cœur des autres.

Danse[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Autres scènes : marionnettes, mime, pantomime, prestidigitation[modifier | modifier le code]

Les arts mineurs de scène, arts de la rue, arts forains, cirque, théâtre de rue, spectacles de rue, arts pluridisciplinaires, performances manquent encore de documentation pour le pays…

Dans le domaine de la marionnette, on relève Arts de marionnette au Pérou sur le site de l'Union internationale de la marionnette (UNIMA).

Autres[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Patrimoine[modifier | modifier le code]

Site de Machu Picchu.

Musées et autres institutions[modifier | modifier le code]

Liste du Patrimoine mondial[modifier | modifier le code]

Le programme Patrimoine mondial (UNESCO, 1971) a inscrit dans sa liste du Patrimoine mondial (au ) : Liste du patrimoine mondial au Pérou.

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité[modifier | modifier le code]

Le programme Patrimoine culturel immatériel (UNESCO, 2003) a inscrit dans sa liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité (au ) :

Registre international Mémoire du monde[modifier | modifier le code]

Le programme Mémoire du monde (UNESCO, 1992) a inscrit dans son registre international Mémoire du monde (au ) :

  • 2007 : Échantillon de la richesse documentaire de la musique coloniale d’Amérique[181],
  • 2013 : Premières éditions péruviennes et sud-américaines (1584-1619)[182],
  • 2013 : Registre de voyage des conquistadors ou Livre Becerro[183].

Notes et références[modifier | modifier le code]

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  5. Bravo Bresani, Jorge, « Mythe et réalité de l'oligarchie péruvienne », Revue Tiers Monde, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 10, no 38,‎ , p. 405–427 (DOI 10.3406/tiers.1969.2500, lire en ligne, consulté le ).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Culture péruvienne.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) César Ferreira et Eduardo Dargent-Chamot, Culture and Customs of Peru, Greenwood Publishing Group, Westport, Conn., 2003, 163 p. (ISBN 9780313303180)

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • Le sel des Incas, film d'Andrea Oster, Arte, ADAV, 2009, 52 min (DVD)
  • Les incorruptibles de Lima, film de Christian Siquier, Zaradoc films, Paris, 2010, 26 min (DVD)
  • Pérou, soigner au fil de l'eau, film de Vincent Kelner, ADAV, Paris, 2013, 26 min (DVD)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]