Crise économique portugaise

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Manifestation dans l'Avenida da Liberdade

La crise économique portugaise est une crise économique débutée en 2009 et liée à la crise de la dette dans la zone euro. C'est une crise liée à la récession économique et à l'austérité budgétaire que connaît le pays depuis 2009. Ces difficultés conduisent d'ailleurs à la démission du gouvernement le 23 mars 2009 après le rejet d'un plan d'austérité par les députés.

Elles conduisent également à un mouvement appelé Geração à rasca (génération en difficulté)[1] : le , plus de 300 000 portugais ont manifesté pacifiquement[2] contre les problèmes socio-économiques dans les rues du pays.

Le Portugal connaît une crise socio-économique, le chômage est au-dessus des 11 %. Plus de 200 000 personnes à Lisbonne et plus de 100 000 personnes à Porto ont manifesté dans les rues. La CGTP est pour la baisse du chômage et le changement de politique. D'autres manifestations sont attendues la semaine suivante[3].

À ces difficultés économiques et sociales s'ajoute, le , la démission du Premier ministre José Sócrates, à la suite du rejet de son quatrième plan d'austérité par les députés[4].

Causes[modifier | modifier le code]

Le Portugal, comme la Grèce, a vu ses taux d'emprunt augmenter à la suite de la dégradation de la note de sa dette souveraine, de A+ à A-, par Standard & Poor's[5]. Le fait que sa dette extérieure (privée et publique) évaluée à près de 100 % du PIB, est essentiellement détenue par des actifs étrangers[6], est à la fois un élément de fragilité et de force, car les pays dont les banques ont prêté peuvent s'inquiéter des conséquences d'un défaut de paiement sur celles-ci. Si le Portugal présente des similitudes avec le cas grec, malgré tout son endettement et son déficit sont moindres[7],[8] et le pays n'a pas présenté des budgets « améliorés ».

Déficit et dette[modifier | modifier le code]

Le Portugal affiche un déficit public de 9,4 % du PIB[7] en 2009, puis 9,8 % en 2010, contre 13,6 % pour la Grèce en 2009. En septembre 2012, la troïka prévoit que le PIB du Portugal baisse de 3 % en 2012, avec un déficit public de 5 %, et une baisse de PIB de 1 % en 2013, avant de retrouver la croissance en 2014[9].

Son endettement public est de 77,4 % du PIB en 2009, et 93 % en 2010, contre 115 % du PIB pour la Grèce en 2009[7],[8]. La dette du Portugal devrait en 2014 représenter environ 124 % de son PIB, d’après l’estimation de la Troïka en septembre 2012.

Crise politique de mars 2011[modifier | modifier le code]

Le président du PPD/PSD, Pedro Passos Coelho.
Le président Aníbal Cavaco Silva.

Le déclenchement : un nouveau plan de rigueur rejeté par l'opposition[modifier | modifier le code]

Avec l'apparition de nouvelles tensions sur les marchés financiers, le ministre des Finances, Teixeira dos Santos, annonce le un nouveau programme de stabilité de croissance (PEC) comprenant de nouvelles corrections budgétaires, dont une réduction des avantages fiscaux[10]. Le Parti social-démocrate (PPD/PSD) fait alors part de son refus de soutenir ces nouvelles mesures de rigueur[11],[12], ce à quoi José Sócrates répond qu'en cas de rejet du PEC à l'Assemblée de la République, il n'aura pas d'autre choix que de démissionner et « convoquer de nouvelles élections ». Il refuse cependant tout scénario de crise politique, car cela signifierait pour lui « entrer dans le programme du FMI : fin du treizième mois, baisse du salaire minimum, licenciements dans la fonction publique »[13].

Le , l'Avenida da Liberdade à Lisbonne était témoin de descente de 200 000 à 300 000 personnes. Il y a eu aussi des manifestations dans les villes de Porto (80 000 personnes), de Funchal, de Ponta Delgada, à Viseu, dans un total de 11 cités portugaises.

Critiques internes et externes[modifier | modifier le code]

Cette position lui vaut les critiques de l'ensemble des autres partis politiques du pays[14],[15], les communistes parlant de « victimisation »[16] et les conservateurs l'accusant d'être lui-même responsable de la crise politique qu'il dit redouter[17]. Le chef des sociaux-démocrates, Pedro Passos Coelho, confirme son opposition « ferme et irréductible » face à l'attitude « impardonnable et déloyale » du gouvernement le 17 mars, à la suite d'un entretien avec le président Aníbal Cavaco Silva[18]. Critiqué par d'anciens ministres de son parti[19], dont certains réclament son départ[20],[21], Sócrates annonce qu'il déposera au Parlement une nouvelle version du PEC[22], à laquelle le PSD continue de s'opposer[23],[24].

L'opposition de Sócrates à une aide extérieure et les consultations du 21 mars[modifier | modifier le code]

Il réaffirme le 19 mars qu'il refuse toute intervention du Fonds monétaire international (FMI), accusant Passos Coelho de s'être montré ouvert à un appel à l'aide financière extérieure[25]. Alors qu'il entreprend, le 21 mars, les consultations habituelles avant chaque réunion du Conseil européen, le ministre des Affaires étrangères, Luís Amado, se montre très critique du comportement tant du pouvoir de que l'opposition, affirmant la probabilité de nouvelles élections législatives[26], que le député et ancien ministre du Travail socialiste Paulo Pedroso souhaite, dans un tel cas, voir organisées « le plus rapidement possible », tout en réitérant son soutien au chef du gouvernement[27]. Quelques heures plus tard, le ministre des Affaires parlementaires, Jorge Lacão, souligne que la démission du gouvernement est « malheureusement une possibilité qui ne peut être exclue »[28]. Le 22 mars, alors que Pedro Passos Coelho dit désormais que de nouvelles élections sont « inévitables »[29], le Premier ministre subit un revers de ses partenaires européens, qui refusent tout changement dans les mesures d'austérité proposées[30] et décide alors de réunir la direction, les députés et les dirigeants locaux du PS[31]. Lors d'une pause dans la réunion, le président du groupe, Francisco Assis, confirme que le gouvernement démissionnera en cas de rejet du PEC[32], quelques heures après l'annonce par Miguel Macedo, son homologue social-démocrate, du dépôt d'une résolution parlementaire de rejet du programme d'austérité[33]. Au cours de la réunion, José Sócrates a par ailleurs refusé de se désister en faveur du président de l'Assemblée de la République, Jaime Gama, comme le suggérait un député, en rappelant qu'il avait remporté deux fois les élections législatives et été élu trois fois secrétaire général du Parti socialiste[34].

Le débat parlementaire du 23 mars[modifier | modifier le code]

Le débat sur les cinq résolutions de rejet du programme de stabilité et de croissance s'ouvre comme prévu, le , dans l'après-midi. L'ambiance est très tendue, le président du groupe PS, Francisco Assis, accusant les sociaux-démocrates de « n'avoir rien à dire au pays » et dénonçant leur communiqué en anglais publié récemment[35], tandis que le ministre de l'Économie, José Vieira da Silva, s'insurge contre l'opposition, qui, selon lui, prépare « un futur encore pire pour les Portugais »[36]. Au nom du Parti social-démocrate, son ancienne présidente et ex-ministre des Finances, Manuela Ferreira Leite, évoque un « manque de confiance » envers le gouvernement, ajoutant que « ça ne vaut pas la peine d'insister », et affirme que le gouvernement a « caché la réalité »[37]. Elle lance ensuite que « dans une démocratie, il y a des solutions », et que si les socialistes n'en ont pas, « il y a ici des partis capables de résoudre les problèmes »[38]. À sa suite, le président du Parti populaire (CDS/PP), Paulo Portas, critique l'inefficacité des plans de rigueur, définissant le dernier comme une ultime tentative pour endiguer la hausse des taux d'intérêt, qui ont toujours grimpé après l'adoption des précédentes mesures[39]. Après que l'un de ses députés a conclu que le gouvernement « répétait les erreurs du passé »[40], le secrétaire général du Parti communiste portugais (PCP), Jerónimo de Sousa, pointe la responsabilité, voire « la complicité », du PPD/PSD dans l'adoption des autres plans d'austérité[41]. Après quoi le Bloc de gauche (BE), pointant que les sociaux-démocrates sont les seuls à ne présenter aucune alternative aux mesures gouvernementales dans leur projet de résolution, dénonce les attaques mutuelles entre les socialistes et le premier parti de l'opposition[42] et affirme que « programme après programme, le gouvernement est un applicateur local zélé de la recette européenne d'économie de l'abîme »[43]. Par la suite, le chef du groupe CDS/PP, Pedro Mota Soares, accuse José Sócrates d'avoir joué un double jeu en augmentant les salaires et les pensions avant les élections, puis de procéder à des coupes budgétaires après le scrutin[44], ce à quoi Miguel Macedo, président des députés du PPD/PSD, ajoute qu'il est « nécessaire de changer de gouvernement »[45]. À la fin du débat, Francisco Assis affirme que les partis d'opposition « peuvent faire chuter le gouvernement mais pas défaire le PS » et qu'il est fier de son activité politique, précisant qu'il espère avoir encore un chef du gouvernement comme Sócrates et que les Portugais ne veulent pas retourner aux urnes[46]. Pour finir, le ministre de la Présidence, Pedro Silva Pereira, dénonce une « coalition négative » de l'opposition, qui va, dans les faits, « voter une motion de censure », et rappelle que jusqu'à cette crise politique, « le Portugal a réussi à éviter le recours à une aide extérieure »[47].

À l'issue du débat, les cinq partis d'opposition adoptent successivement les projets de résolution parlementaire de rejet du PEC qu'ils avaient déposés[48]

Démission du Premier ministre[modifier | modifier le code]

Le premier ministre José Sócrates.

Le Premier ministre se rend alors à l'audience prévue avec le président Cavaco Silva et lui présente sa démission, conformément à ses précédentes déclarations[49]. S'adressant ensuite aux Portugais, il dénonce le fait que « l'opposition a retiré au gouvernement toutes les conditions pour gouverner » afin de justifier sa démission[50]. Il appelle ensuite à la tenue d'élections législatives anticipées[51], une idée soutenue par Paulo Portas[52] et Jerónimo de Sousa[53]. Il ajoute que la solution à la crise politique ne peut être résolue « que par la décision souveraine des Portugais », rassure ses concitoyens en expliquant que « le pays ne se trouve pas sans gouvernement » et que ce dernier « accomplira pleinement son devoir »[54]. Il confirme qu'il sera candidat à sa succession lors de ces élections, non sans avoir prédit que le rejet du PEC aurait de très graves conséquences pour le financement du pays[55]. Le président de la République annonce dans le même temps que, conformément à la Constitution, il consultera les partis politiques représentés au Parlement le 25 mars en vue de trouver une solution à la crise politique[56]. Le lendemain, Pedro Passos Coelho confirme que sa formation recommandera au chef de l'État de prononcer la dissolution de l'Assemblée de la République[57]. En réaction à cette situation, deux agences de notation, Standard & Poor's et Fitch Ratings, ont abaissé la note de la dette publique portugaise[58]. Dans le même temps, le Premier ministre démissionnaire a affirmé, en marge du Conseil européen, que le Portugal n'avait pas besoin d'un plan de sauvetage, redoutant des conséquences identiques à la Grèce et l'Irlande[59], une position partagée par le chef de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker[60]. Le 29 mars, Standard & Poor's dégrade de nouveau la note de l'endettement portugais[61].

Aide et plan d'austérité[modifier | modifier le code]

En septembre 2010, le gouvernement portugais annonce des mesures d’austérité via des coupes dans les salaires du secteur public et de l’augmentation de certaines taxes[62]. Le 23 mars 2011, le parlement rejette ces mesures d’austérité[63].

Le 7 avril 2011, après avoir nié pendant longtemps la nécessité d'un plan de sauvetage, le premier ministre José Sócrates finit par faire appel à au Fonds européen de stabilité financière et au FMI, afin de subvenir aux besoins en trésorerie du pays[64].

Le 16 mai 2011, l'Eurozone annonce que le Portugal va recevoir une aide de 78 milliards d’€ du FMI, du Fonds européen de stabilité financière et du Mécanisme européen de stabilité financière, pour stabiliser ses finances publiques[64]. En contrepartie le Portugal accepte un plan de réduction de son déficit public qui doit être de 9,8 % en 2010, de 5,9 % en 2011, de 4,5 % en 2012 et de 3 % en 2013[65]

Le gouvernement de José Sócrates, puis celui de Pedro Passos Coelho après les élections législatives de juin 2011, mettent en place plusieurs plans d'austérité. Signe positif, la Commission européenne prévoit que le gouvernement sera proche de ses objectifs de réduction du déficit, soit 4,5 % du PIB en 2012, puis 3,2 % en 2013 (contre 3 % selon les prévisions du gouvernement), avec une récession de 3 % en 2012. En juillet et en aout 2011, le nouveau gouvernement mené par Pedro Passos Coelho annonce pour respecter ce plan, des coupes dans les dépenses publiques, dans les salaires publics, ainsi qu'une augmentation des taxes. Le gouvernement accepte également d’abandonner sa « golden share » (qui permet un droit de veto) dans Portugal Telecom.

Hausse du coût de la vie, des transports, de la santé et de la TVA. Baisse du pouvoir d'achat des Portugais de 6 % en 2012, baisse de 27 % du traitement des fonctionnaires, non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux, gel du salaire des fonctionnaires sur 4 ans, suppression des 13e et 14e mois pour les fonctionnaires et les retraités aux revenus supérieurs à 1 000 euros puis à l'ensemble des retraités, baisse de salaires d’une moyenne de 5 % des 500 000 fonctionnaires percevant un salaire supérieur à 1 550 euros par mois. Dans le privé, augmentation de l’horaire de travail d’une demi-heure par jour, assouplissement du droit du travail permettant de licencier plus facilement, de limiter l’allocation chômage, de réduire le coût des heures supplémentaires et de diminuer les congés et les jours fériés[66],[67].

Le 7 juin 2012, la banque Millennium BCP a reçu une aide de 3 milliards d’€ de la part du gouvernement[68]

En janvier 2013, la commission européenne approuve une recapitalisation d'un total de 1,1 milliard d'€ de Banco Internacional do Funchal (Banif).

En septembre 2013, Pedro Passos Coelho indique que dès le 1er janvier 2013, les cotisations sociales passeront de 11 à 18 %, entraînant mécaniquement une baisse des salaires de 7 %[69].

Conséquence[modifier | modifier le code]

2012

Le second trimestre 2012, le chômage a atteint le seuil de 15 %[70] « Au Portugal, l’accord conclu en 2011 entre Lisbonne et la troïka prévoit une coupe de 670 millions d’euros dans la santé. Le reste à charge des patients a doublé – de 2,25 à 5 euros – pour une consultation en ville et jusqu’à 20 euros pour une visite aux urgences. Seuls les patients à bas revenus, les malades chroniques – si la visite est en lien avec leur maladie – et les personnes handicapées en sont exemptés. »[71]
En septembre, les recettes fiscales chutent de 3,5 % principalement en raison de la baisse de la consommation. L'objectif de 4,5 % sur lequel s'était engagé le gouvernement portugais ne sera pas tenu. Il est en effet évalué entre 6,7 % et 7,1 % du PIB au premier semestre[72].

Références[modifier | modifier le code]

  1. La jeunesse Portugaise dans la rue, consulté le .
  2. (pt) Bispos elogiam caráter pacífico das manifestações , consulté le .
  3. (pt) Lisboa terá nova manifestação no próximo fim-de-semana.
  4. Le Portugal se dirige vers des élections anticipées, consulté le .
  5. « Dette: S&P dégrade la note du Portugal », sur Le Figaro (consulté le )
  6. Émilie Lévêque, « Le Portugal va-t-il sombrer dans la crise grecque ? », L'Expansion,‎ (lire en ligne)
  7. a b et c Patrick McGroarty, « Crise grecque pas comparable à Portugal,Espagne -min Fin alld », Investir,‎ (lire en ligne)
  8. a et b « Ana Navarro Pedro : « Le Portugal n'est pas la Grèce, mais ses perspectives restent sombres » », sur Toute l'Europe, (consulté le )
  9. Portugal seeks market access with $5 bln bond exchange, Ekathimrini, 3 octobre 2012
  10. (pt) Le gouvernement veut appliquer un impôt extraordinaire sur toutes les pensions en 2012, Público, le .
  11. (pt) Passos Coelho rejette le nouveau PEC du gouvernement, Público, le .
  12. (pt) Passos Coelho : « Nous sommes arrivés à la fin », Público, le .
  13. (pt) Le Premier ministre reconnaît qu'il démissionnera en cas de rejet du PEC, Público, le .
  14. (pt) Le PSD accuse Sócrates de « confusion », Público, le .
  15. (pt) Le BE dit que Sócrates place les Portugais entre « le marais » et « l'inondation », Público, le .
  16. (pt) Le PCP critique la « victimisation », Público, le .
  17. (pt) Le CDS affirme que c'est le Premier ministre qui a provoqué la crise politique, Público, le .
  18. (pt) Passos réaffirme l'opposition du PSD aux mesures du gouvernement, Público, le .
  19. (pt) António Costa : Le discours de Teixeira dos Santos a été le plus « désastreux » jamais fait au Portugal, Público, le .
  20. (pt) Medeiros Fereira suggère le nom d'António Costa pour remplacer Sócrates, Público, le .
  21. (pt) Carrilho se joint à Medeiros et demande un changement de chef du PS, Público, le .
  22. (pt) Le gouvernement introduira au Parlement une nouvelle version du PEC IV, Público, le .
  23. (pt) Le PSD refuse catégoriquement de négocier une nouvelle version du PEC, Público, le .
  24. (pt) Le PSD confirme qu'il votera contre le nouveau PEC, Público, le .
  25. (pt) Sócrates assure ne pas être disponible pour gouverner avec le FMI, Público, le .
  26. (pt) Luís Amado : des élections anticipées sont « probables », Público, le .
  27. (pt) Paulo Pedroso : « Si c'est pour avoir des élections, qu'elles aient lieu le plus vite possible », Público, le .
  28. (pt) Lacão met la pression en disant que le rejet du PEC peut être à l'origine de la démission du gouvernement, Público, le .
  29. (pt) Passos Coelho n'a pas peur d'aller aux élections, qu'il considère « inévitables », Público, le .
  30. (pt) Les pays de la zone euro excluent des modifications du PEC présenté par le gouvernement, Público, le .
  31. (pt) Sócrates se réunit ce soir avec la commission politique, les députés et les présidents de fédération du PS, Público, le .
  32. (pt) Le PS réaffirme que le Premier ministre se démettra si le PEC tombe, Diário de Notícias, le .
  33. (pt) Le PSD veut une clarification politique qui conduise à un nouveau gouvernement de majorité élargie, Expresso, le .
  34. (pt) Jour J pour des élections anticipées, Diário de Notícias, le .
  35. (pt) Assis parle de peur du PSD, Diário de Notícias, le .
  36. (pt) Vieira da Silva accuse l'opposition d'aller donne le pire futur aux Portugais, Diário de Notícias, le .
  37. (pt) Ferreira Leite accuse Sócrates de cacher la réalité, Diário de Notícias, le .
  38. (pt) Ferreira Leite met au défi le PS de remplacer Sócrates, Diário de Notícias, le .
  39. (pt) Portas dit que le PEC IV est une énième tentative pour endiguer les taux d'intérêt, Diário de Notícias, le .
  40. (pt) Honório Novo accuse le gouvernement de refaire les mêmes erreurs, Diário de Notícias, le .
  41. (pt) Jerónimo de Sousa « coresponsabilise » le PSD, Diário de Notícias, le .
  42. (pt) Pedro Soares (BE) dénonce saturation des accusations PS/PSD, Diário de Notícias, le .
  43. (pt) Pureza dénonce « l'économie de l'abîme », Diário de Notícias, le .
  44. (pt) Mota Soares dit qu'il y a eu un « triste spectacle de passe-culpabilité », Diário de Notícias, le .
  45. (pt) Miguel Macedo dit qu'il est « nécessaire de changer de gouvernement », Diário de Notícias, le .
  46. (pt) « À quelques mètres d'ici se trouve un pays qui ne veut pas d'élection », Diário de Notícias, le .
  47. (pt) Pedro Silva Pereira critique la coalition négative, Diário de Notícias, le .
  48. (pt) L'opposition approuve les résolutions contre le PEC IV, Público, le .
  49. (pt) Sócrates a démissionné, Expresso, le .
  50. (fr) Le premier ministre portugais présente sa démission, Le Monde, le .
  51. (pt) Sócrates désire et va aux élections, Público, le .
  52. (pt) Paul Portas : la démocratie existe pour résoudre des problèmes comme celui-là, Público, le .
  53. (pt) Jerónimo de Sousa défend que « la parole soit donnée » au peuple, Público, le .
  54. (pt) Sócrates : la crise politique peut être résolue seulement par des élections, Expresso, le .
  55. (fr) Portugal: le Premier ministre Socrates démissionne après le rejet de son plan d'austérité, L'Express, le .
  56. (pt) Cavaco reçoit les partis vendredi, Expresso, le .
  57. (pt) Le PSD va réaffirmer à Cavaco que des élections sont l'unique sortie, Público, le .
  58. (fr) L'Europe replonge dans les turbulences avec le Portugal, L'Express, le .
  59. (fr) Portugal: "pas besoin" de plan (Socrates), Le Figaro d'après l'Agence France-Presse, le .
  60. (pt) Le président de l'Eurogroupe estime que le Portugal ne demandera pas d'aide financière, Diário de Notícias, le .
  61. (pt) S&P baisse à nouveau la note portugaise, Público, le .
  62. Baisse des salaires des fonctionnaires et hausse de la TVA
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  64. a et b (en) « Portugal's PM calls on EU for bailout », sur The Guardian, (consulté le )
  65. Portugal 2011 deficit to beat goal on one-off revs, Reuters, 13 décembre 2011
  66. Toujours plus d’austérité au Portugal
  67. L’horreur européenne, c’est aussi au Portugal sur gaullisme.fr
  68. Portugal's BCP says to start repaying state funds early, Reuters, 7 juin 2012
  69. Portugal : le zèle qui glace le pays
  70. Portugal Q2 Unemployment Rate Rises To Record High, RTT News, 14 aout 2012
  71. Comment les plans d’austérité dégradent la santé des Européens Basta ! 4 avril 2013
  72. Repères. Portugal, Grèce, austérité sur liberation.fr

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]