Treschenu-Creyers

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Treschenu-Creyers
Treschenu-Creyers
Cirque d'Archiane.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Diois
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Anne Roiseux
2019-2020
Code postal 26410
Code commune 26354
Démographie
Gentilé Treschenoux, Treschenouses
Population 112 hab. (2016 en diminution de 16,42 % par rapport à 2010)
Densité 1,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 43′ 56″ nord, 5° 32′ 30″ est
Altitude Min. 584 m
Max. 1 968 m
Superficie 82,04 km2
Élections
Départementales Le Diois
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Châtillon-en-Diois
Localisation
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Treschenu-Creyers

Treschenu-Creyers est une ancienne commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Les anciennes communes de Treschenu et de Creyers ont fusionné en 1972.

Depuis le , elle est une commune déléguée de Châtillon-en-Diois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Treschenu-Creyers est située à 14 km au nord-est de Châtillon-en-Diois (chef-lieu du canton) et à 28 km à l'est de Die.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Sites particuliers :

Géologie[modifier | modifier le code]

En 2014, plusieurs sites géologiques remarquables sont classés à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[2] :

  • La « plate-forme urgonienne de la montagne de Glandasse (dont Le Pestel) » est un site de 1 970,37 hectares, qui se trouve sur les communes de Châtillon-en-Diois (aux lieux-dits de Montagne du Glandasse et Le Pestel), Die, Laval-d'Aix, Romeyer, Treschenu-Creyers et Chichilianne. En 2014, elle est classée « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique ».
  • La « bordure de plate-forme carbonatée de « La Montagnette », de 4,9 hectares sur les communes de Chichilianne et Treschenu-Creyers (aux lieux-dits Vallon de Combeau et Fontaine des Prêtres), est un site d'intérêt sédimentologique classé « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique ».

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

La commune est composée de différents hameaux : Mensac, Bénevise, les Nonières, Menée et Archiane.

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

Treschenu[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[3] :

  • 1242 : castrum de Tres Canutis (archives de l'Isère, fonds de Mévouillon).
  • 1246 : castrum de Trescanutis et castrum de Treschanuto (J. Chevalier, Hist. de Die, I, 485 et 486).
  • 1442 : Treschanus (choix de documents, 271).
  • 1446 : mention de la paroisse : capella de Tribus Canutis (pouillé hist.).
  • 1471 : Trochenu (archives de la Drôme, E 5948).
  • 1509 : mention de l'église paroissiale Saint-Jean et Saint-Jacques : ecclesia parrochialis Sancti Johannis et Sancti Jacobi de Tribus Chanutis et de Archiana (visites épiscopales).
  • 1519 : mention du prieuré : prioratus cum cura de Tribus Chanutis (rôle de décimes).
  • 1571 : Treschenus (rôle de décimes).
  • 1576 : Troys Chanus (rôle de décimes).
  • 1619 : mention du prieuré : le prioré des Troys Chenus (rôle de décimes).
  • 1644 : Truchenu (visites épiscopales).
  • 1891 : Treschenu, commune du canton de Châtillon-en-Diois.

Creyers[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[4] :

  • 1145 : Creers (cartulaire de Durbon).
  • 1294 : castrum de Creicos (inventaire de la maison de Baux, 734).
  • XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus de Creeriis (pouillé de Die).
  • 1424 : dominus de Creeriis (inventaire Morin-Pons, I, 128).
  • 1507 : mention de l'église Saint-Marcel : ecclesia Sancti Marcelli de Creyeriis (visites épiscopales).
  • 1891 : Creyers, commune du canton de Châtillon-en-Diois.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Treschenu
Creyers

Creyers doit son nom aux carrières antiques exploitées à l’époque gallo-romaine[5],[6].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

  • Grotte préhistorique de Pellebit[1].
  • Au col de Jiboui (limite avec la commune de Glandage) ont été trouvés plusieurs sites préhistoriques attestant d'une importante activité de taille de silex (présence de gisements importants de silex au pied de la montagne de Belle Motte)[réf. nécessaire].

Protohistoire[modifier | modifier le code]

Antiquité : les Gallo-romains[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

  • VIIe siècle : présence d'un monastère[1].
  • VIIIe siècle : le couvent de Combeau est détruit par les Sarrasins[1].

Treschenu[modifier | modifier le code]

La seigneurie[3] :

  • Au point de vue féodal, Treschenu était une terre (ou seigneurie) du fief des comtes de Diois.
  • Elle passe (par héritage) aux Isoard d'Aix.
  • Avant 1239 : elle passe aux évêques de Die.
  • 1246 : elle passe (par mariage) aux princes d'Orange (de la maison de Baux).
  • Vers 1326 : elle passe aux Claret.
  • 1589 : passe (par mariage) aux Simiane.
  • 1651 : la seigneurie est comprise dans le marquisat d'Esparron créé pour les Simiane, derniers seigneurs.

Avant 1790, Treschenu était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
Elle formait deux paroisses du diocèse de Die : Menée et les Nonnières. Avant le XVIIe siècle, ces deux paroisses n'en formaient qu'une dont l'église, dédiée aux saints Jean et Jacques, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (de la dépendance du prieuré de Guignaise) qui fut uni vers cette époque au prieuré des Nonnières, dont l'église devint alors paroissiale[3].

Treschenu faisait partie du mandement d'Esparron (dépendance du Dauphiné)[1].

Creyers[modifier | modifier le code]

La seigneurie[4] :

  • Au point de vue féodal, Creyers était une terre (ou seigneurie) du fief des comtes de Diois.
  • Elle passe (par héritage) aux Isoard d'Aix.
  • Elle passe aux évêques de Die.
  • Elle passe (par mariage) aux princes d'Orange (de la maison de Baux).
  • 1424 et 1440 : possession des Ambel.
  • 1540 : elle passe aux Villette.
  • Elle passe (par mariage) aux La Poippe-Saint-Jullin.
  • 1772 : possession des Pélissier-Tanon, derniers seigneurs.

Avant 1790, Creyers était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
Son église, dédiée à saint Marcel, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (filiation d'Aurillac) qui fut uni à celui de Guignaise au XVIe siècle et dont le titulaire avait les dîmes de cette paroisse. La cure était de la collation de l'évêque diocésain[4].

De la Révolution à 1972[modifier | modifier le code]

Treschenu[modifier | modifier le code]

En 1790, la commune de Treschenu fait partie du canton de Châtillon-en-Diois[3].

Creyers[modifier | modifier le code]

En 1790, la commune de Creyers est comprise dans le canton de Lus-la-Croix-Haute. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la fait entrer dans celui de Châtillon-en-Diois[4].

Depuis 1972[modifier | modifier le code]

Les villages de Reychas et de l'Église, qui faisaient partie de la commune historique de Creyers, étaient inhabités depuis la Seconde Guerre mondiale. Seul le village de Mensac avait encore des habitants dans les années 1970[réf. nécessaire].

Le , un arrêté préfectoral fusionne les deux communes[réf. nécessaire].

Le , la commune de Treschenu-Creyers fusionne avec celle de Châtillon-en-Diois pour former la commune nouvelle appelée Châtillon-en-Diois à la suite d'un arrêté préfectoral du [7].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : Treschenu (avant 1972)
1871 1971 ?    
1971   ?    
Les données manquantes sont à compléter. : Creyers (avant 1972)
1871 1971 ?    
1971   ?    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fusion des deux communes
1972   ?    
1977   ?    
1983   ?    
1989   ?    
1995   ?    
2001 2008 André Favier DVD  
2008 2014 André Favier   maire sortant
2014 2020 Anne Roiseux LR[8] retraitée
2020 En cours
(au 20 décembre 2020)
Anne Roiseux   maire sortante et, depuis 2019, maire déléguée

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].

En 2016, la commune comptait 112 habitants[Note 1], en diminution de 16,42 % par rapport à 2010 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
634724769746847845841858852
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
825767748723670674564526500
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
466405411349298274245196162
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
12810311810496108126129134
2015 2016 - - - - - - -
112112-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête communale : le lundi de Pâques[1].

Loisirs[modifier | modifier le code]

  • Nombreuses randonnées[1].
  • Pêche[1].

Sports[modifier | modifier le code]

  • Équitation (à Mensac)[1].
  • Planeurs (ailes volantes)[1].

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 1992 : bois (conifères), lavande, pâturages (ovins, caprins), apiculture (miel), pisciculture à Archiane[1].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Menée : ruines du château[1].
  • Col de Menée : ruines de la commanderie des Templiers, puis des Hospitaliers[1].
  • Église Saint-Jean-Baptiste de Menée[1].
  • Église Saint-Pierre de Bénevise.
  • Église Saint-Martin des Nonnières.
  • Église de Creyers de Mensac.
  • Creyers : deux chapelles[1].
  • Archiane : une chapelle[1].
  • Fontaine des Prêtres : une stèle.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du Parc naturel régional du Vercors[1].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Treschenu-Creyers possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u et v Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Treschenu-Creyers
  2. Inventaire du patrimoine géologique : résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
  3. a b c et d J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 395 (Treschenu).
  4. a b c et d J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 118 (Creyers).
  5. Association bourguignonne de dialectologie et d'onomastique, L'Onomastique, témoin de l'activité humaine : colloque du Creusot du 30 mai au 2 juin 1984, p. 243.
  6. Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines de la Drôme, Rapport final Convention MEDAD n° CV050000195 BRGM/RP-56000-FR décembre 2007.
  7. Patrick Vieillescazes, « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Châtillon-en-Diois », Recueil des actes administratifs n°26-2018-108,‎ , p. 43-45 (lire en ligne [PDF]).
  8. « Elus signataires », sur herve-mariton.fr (consulté le ).
  9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.