Crevans-et-la-Chapelle-lès-Granges

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Crevans-et-la-Chapelle-lès-Granges
Crevans-et-la-Chapelle-lès-Granges
La fontaine et la mairie.
Blason de Crevans-et-la-Chapelle-lès-Granges
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Lure
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Villersexel
Maire
Mandat
Stéphane Bartolo
2020-2026
Code postal 70400
Code commune 70187
Démographie
Population
municipale
254 hab. (2021 en diminution de 0,39 % par rapport à 2015)
Densité 65 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 33′ 10″ nord, 6° 35′ 10″ est
Altitude Min. 299 m
Max. 473 m
Superficie 3,91 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montbéliard
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villersexel
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Crevans-et-la-Chapelle-lès-Granges
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Crevans-et-la-Chapelle-lès-Granges
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Crevans-et-la-Chapelle-lès-Granges

Crevans-et-la-Chapelle-lès-Granges est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le territoire communal repose sur le bassin houiller keupérien de Haute-Saône, il fait partie de la concession de Corcelles exploitée de 1589 à 1922 mais aussi de celle de Gémonval exploitée de 1826 à 1944[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Granges-le-Bourg Rose des vents
Secenans N Saulnot
O    Crevans-et-la-Chapelle-lès-Granges    E
S
Vellechevreux-et-Courbenans Gémonval (Doubs)

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 279 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 10,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Medière », sur la commune de Médière à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 105,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Crevans-et-la-Chapelle-lès-Granges est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (53,8 %), terres arables (17,5 %), zones agricoles hétérogènes (14,9 %), forêts (7,3 %), zones urbanisées (6,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

La commune de Granges-le-Bourg a été unie en 1807 avec La Chapelle-lès-Granges, Granges-la-Ville, Mignafans, Mignavillers et Secenans. En 1832, Crevans et Secenans sont séparées de Granges-le-Bourg et deviennent des communes.

Crevans reçoit en 1853 de Granges-le-Bourg le hameau de La Chapelle-lès-Granges et devient Crevans-et-la-Chapelle-lès-Granges[15].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Carte départementale représentant en rouge la communauté de communes du Pays de Villersexel.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.

Elle fait partie depuis 1801 du canton de Villersexel[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le canton s'est agrandi, passant de 32 à 47.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté de communes du Pays de Villersexel, créée en le .

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs[16]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1965[17] après 1988 Émile Henriot    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 François Oudot    
mars 2008[18] mars 2014 Jean-Pierre Morel   Retraité des Ets Peugeot
mars 2014[19],[20] juillet 2020 Michel Boyer   retraité de GrDF
juillet 2020[21] En cours
(au 7 juillet 2020)
Stéphane Bartolo    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].

En 2021, la commune comptait 254 habitants[Note 4], en diminution de 0,39 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1831 1836 1841 1846 1851 1856
220233134306322306303300313
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
315317306305279280281257223
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
243244243213212163120147163
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
165163214257236279248264254
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services publics locaux[modifier | modifier le code]

Les enfants étant désormais scolarisés à l'école publique de à Saulnot, l'ancienne mairie-école reconstruite après la Seconde Guerre mondiale a été restructurée en 2016, et les locaux administratifs déplacés au rez-de-chaussée, les rendant ainsi accessibles aux personnes à mobilité restreinte[25],[26].

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • La fontaine circulaire édifiée en 1861 sur les plans de Félix-Hercule Grandmougin, architecte de la ville de Luxeuil, dont le puisard et l’abreuvoir sont reliés entre eux par des canaux permettant la circulation de l’eau[27].
  • La Vierge, de Georges Oudot, dont le père Louis était originaire de Crevans. Créée en 1952 en remplacement d'une ancienne vierge détruite lors d'un accident de la circulation, elle ne plut pas et dut attendre 1971 pour être érigée sur la place du village[17].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Crevans-et-la-Chapelle-lès-Granges Blason
D'azur à deux chevrons d'or[28].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Édouard Thirria, Manuel à l'usage de l'habitant du département de la Haute-Saône, (lire en ligne), p. 184-185.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Crevans-et-la-Chapelle-lès-Granges et Médière », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Medière », sur la commune de Médière - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Medière », sur la commune de Médière - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montbéliard », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. « Les maires de Crevans-et-la-Chapelle-lès-Granges », sur francegenweb.org (consulté le ).
  17. a et b « L’unique vierge de Georges Oudot », L'Est républicain,‎ (lire en ligne).
  18. « Jean-Pierre Morel sollicite un nouveau mandat », L'Est républicain, édition de Haute-Saône,‎ (lire en ligne) « Maire depuis 2008, après un premier mandat en tant que conseiller municipal, Jean-Pierre Morel, retraité des Ets Peugeot, sollicite un nouveau mandat ».
  19. « Michel Boyer conduit une liste », L'Est républicain,‎ (lire en ligne).
  20. « Michel Boyer, premier édile », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône,‎ (lire en ligne) « Elu dès le premier tour avec neuf candidats de sa liste, dont ses adjoints d’aujourd’hui, un seul tour a permis à Michel Boyer de devenir maire de la petite commune avec 10 voix sur 12, lors du conseil ».
  21. « Stéphane Bartolo succède à Michel Boyer », sur L'Est républicain, (consulté le ).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. « La mairie se modernise », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône,‎ (lire en ligne).
  26. « La mairie fait peau neuve à l’intérieur », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône,‎ (lire en ligne).
  27. « Les élus remontent leurs manches », L'Est républicain,‎ (lire en ligne).
  28. « Blason de Crevans-et-la-Chapelle-lès-Granges », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).