Couvent des Ursulines (La Nouvelle-Orléans)

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Couvent des Ursulines
Image illustrative de l’article Couvent des Ursulines (La Nouvelle-Orléans)
Présentation
Nom local 1100 Chartres St., La Nouvelle-Orléans
Culte Catholique romain
Type Couvent
Rattachement Archidiocèse de La Nouvelle-Orléans
Début de la construction XVIIIe siècle
Protection National Historic Landmark
(9 octobre 1960)
Site web www.oldursulineconventmuseum.comVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Région Louisiane
Ville La Nouvelle-Orléans
Coordonnées 29° 57′ 37″ nord, 90° 03′ 39″ ouest
Géolocalisation sur la carte : La Nouvelle-Orléans
(Voir situation sur carte : La Nouvelle-Orléans)
Couvent des Ursulines
Géolocalisation sur la carte : Louisiane
(Voir situation sur carte : Louisiane)
Couvent des Ursulines
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
(Voir situation sur carte : États-Unis)
Couvent des Ursulines

L'ancien Couvent des Ursulines est l'un des trois couvents construits dans la ville de La Nouvelle-Orléans pour cet ordre religieux. Il est classé National Historic Landmark ("site historique national") depuis le 9 octobre 1960[1].

Création[modifier | modifier le code]

En 1726, des ursulines du couvent de Rouen dont Marie-Madeleine Hachard[2]se rendent à La Nouvelle-Orléans pour y fonder un couvent, diriger un hôpital et se charger de l'éducation des jeunes filles. Elles sont appuyées dans leurs démarches par le gouverneur Étienne de Perier[3].

Premier édifice[modifier | modifier le code]

Premier édifice, bâti en 1727. Gravure de 1733.

Le premier édifice est construit pour les religieuses de La Nouvelle-Orléans en 1727 lorsque les religieuses arrivèrent à La Nouvelle-Orléans. Michael Zeringue en est le constructeur. Catherine de Perier, épouse du gouverneur Étienne de Perier, en pose la première pierre[3].

Deuxième édifice[modifier | modifier le code]

En 1745, des plans pour un nouveau couvent sont réalisés. Le projet, conçu par Ignace François Broutin, prévoit un bâtiment de briques protégé par un bousillage (sorte de torchis couramment utilisé dans les constructions coloniales de Nouvelle-France). Le contracteur est Claude Joseph Villars Dubreuil, contracteur pour le Roi. Sa femme, Marie Payen de Noyan, est la sœur de Jean-Baptiste Le Moyne de Bienville. La construction est terminée en 1751. Il est probable qu'Alexandre de Batz ait aussi participé au dessin de la bâtisse car il reçoit des paiements pour son travail sur le nouvel édifice. La nouvelle bâtisse est érigée à côté de l'ancienne.

Troisième édifice[modifier | modifier le code]

En 1824, les religieuses quittent le couvent pour un bâtiment plus grand dans le 9e arrondissement de la ville. L'ancien couvent devient alors résidence de l'évêque, et siège de l'évêché de la Nouvelle-Orléans. Après 1899, il sert de bureau et de presbytère pour l'Église Sainte-Marie.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. National Historic Landmark
  2. Marie-Madeleine Hachard, De Rouen à la Louisiane : voyage d’une Ursuline en 1727, Rouen : Association d’études normandes, 1988. 70 pages.
  3. a et b Samuel Wilson, The Architecture of Colonial Louisiana, Jean M. Farnsworth, Ann M. Masson, , 405 p. (lire en ligne), p. 171

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • CLARK Emily, Voices from an early American convent : Marie Madeleine Hachard and the New Orleans Ursulines, 1727 1760, Baton Rouge Éditions, Louisiana State University Press, 2007

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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