Couvent des Bernardines de Manosque

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Couvent des Bernardines de Manosque

Diocèse Diocèse de Digne
Fondation 1634 ou 1636[1]
Dissolution 1791
Abbaye-mère Abbaye Sainte-Catherine d'Avignon
Lignée de Abbaye de Cîteaux
Abbayes-filles Aucune
Congrégation Bernardines (1634-1791)
Coordonnées 43° 50′ 01″ N, 5° 47′ 05″ E
Pays Drapeau de la France France
Province Provence
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Vaucluse
Commune Manosque
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Couvent des Bernardines de Manosque
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Couvent des Bernardines de Manosque
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Couvent des Bernardines de Manosque

Le couvent des Bernardines de Manosque est une ancienne abbaye de cisterciennes située dans la rue de l'Aubette, dans la vieille ville de Manosque. L'abbaye a été fermée et détruite à la Révolution.

Historique[modifier | modifier le code]

En 1634 ou 1636, les cisterciennes de l'abbaye Sainte-Catherine d'Avignon, très nombreuses, se décident à former une abbaye-fille à Manosque[2],[3].

Cette abbaye est dite de Bernardines (autre nom dont sont qualifiées les cisterciennes, par analogie avec Bernard de Clairvaux, le plus éminent représentant de l'ordre cistercien). Les religieuses se consacrent en particulier à l'éducation des jeunes filles désargentées[4].

Le séisme de 1708 en Provence endommage gravement Manosque. Comme la plupart des habitants et toutes les communautés religieuses, les cisterciennes fuient la ville[5].

Architecture et description[modifier | modifier le code]

Filiation et dépendances[modifier | modifier le code]

L'abbaye de Manosque est fille de celle d'Avignon. En février 1763, les religieuses sont appelées par l'évêque de Glandèves, Gaspard de Tressemanes de Brunet, à fonder un prieuré à Entrevaux dans l'ancien diocèse de Glandèves (Alpes-Maritimes actuelles). L'insalubrité des locaux l'oblige à des travaux de rénovation qui durent jusqu'à son remplacement par Henri Hachette des Portes, en 1771. Celui-ci prête l’oreille à des calomnies visant les cisterciennes d'Entrervaux et décide de disperser la communauté[6].

Abbesses de Manosque[modifier | modifier le code]

La première abbesse est Anne de Valavoire.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Luigi Zanoni, « Manosque », sur cistercensi.info, Certosa di Firenze (consulté le ).
  2. Jules Méritan, Les Trente-deux martyres d'Orange, édition de la Société de la bonne presse du Midi, , 266 p. (ASIN B001BWCKXQ, lire en ligne), « Chapitre 3 : les foyers religieux des martyrs ».
  3. « Manosque, cité médiévale », sur dignois.fr, Dignois, (consulté le ).
  4. Raymond Ruffin 2004, « (sc). — Janvier, février, les mois terribles », p. 128.
  5. Grégory Quenet, Les tremblements de terre aux XVIIe et XVIIIe siècles : la naissance d'un risque, Éditions Champ Vallon, , 586 p. (ISBN 9782876734142, lire en ligne), p. 119, « Une ville sous le choc »
  6. Claude-François Achard, Description historique, géographique et topographique des villes, bourgs… de la Provence ancienne et moderne, du Comté-Venaissin, de la principauté d'Orange, du comté de Nice, etc., pour servir de suite au Dictionnaire de la Provence : précédée d'un discours sur l'état actuel de la Provence, par M. Bouche, Calmen, , 657 p. (lire en ligne), p. 518, « Entrevaux ».

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]