Courcelles-en-Bassée

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Courcelles-en-Bassée
Courcelles-en-Bassée
La halte de Noslong-Marolles.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes des Deux Fleuves
Maire
Mandat
Jocelyne Timon
2014-2020
Code postal 77126
Code commune 77133
Démographie
Gentilé Courcellois
Population
municipale
245 hab. (2014)
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 24′ 36″ nord, 3° 03′ 20″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 136 m
Superficie 10,47 km2
Élections
Départementales Montereau-Fault-Yonne
Localisation
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Courcelles-en-Bassée
Géolocalisation sur la carte : France
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Courcelles-en-Bassée

Courcelles-en-Bassée est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Courcellois.

Géographie

Située dans la partie sud de la Seine et Marne, Courcelles-en-Bassée appartient à l’arrondissement de Provins et au canton de Montereau-Fault-Yonne.

Elle est située dans le territoire de la Bassée.

Les grands centres de proximité sont à :

Communes limitrophes de Courcelles-en-Bassée
Montigny-Lencoup
Saint-Germain-Laval et Salins Courcelles-en-Bassée Châtenay-sur-Seine
Marolles-sur-Seine et La Tombe

Voies de communication

La commune bénéficie de la proximité de deux échangeurs qui desservent l’A5 reliant la Francilienne et l’A6 à Troyes : celui de Forges et celui de Marolles-sur-Seine.

La gare SNCF, la plus proche, est celle de Montereau-Fault-Yonne qui dessert principalement Paris et Melun dans un sens et Sens et Laroche-Migennes dans l’autre.

La commune est traversée par la ligne de chemin de fer de Flamboin-Gouaix à Montereau, réhabilitée en 2011. La halte de Noslong-Marolles est en fait sur le territoire de Courcelles-en-Bassée.

Histoire

C’est une terre royale abandonnée par les rois Mérovingiens avec les terroirs de Marolles, de Châtenay et de la Tombe, aux abbayes de Farmoutiers et de Preuilly. Privée de manoir féodal, la paroisse appartient au seigneur du fief de Changy.

L'abbaye du Jard percevait les bénéfices du monastère de Courcelles[1].

Elle reste réunie à Marolles avec les maisons de Thianges, de Juvénal des Ursins et de Poisieux jusqu’au XVIIe siècle. À cette époque, la châtellerie de Marolles est démembrée et vendue. Une partie de la seigneurie de Courcelles est alors attribuée à Charles de Febvre, écuyer.

Au XVIIIe siècle, les propriétés du seigneur de Courcelles et du châtelain de Changis sont réunies sur la tête de Claude Galland, seigneur de Changis et de Châtenay et restent annexées à Châtenay jusqu’à la Révolution.

À la fin du XIXe siècle un château s’élève sur la hauteur de Montapot où est reconnu en 1878 un tumulus contenant de nombreux squelettes et des ornements gallo-romains transférés au musée de Cluny à Paris.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1977 En cours Michel Pesquet    

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[3],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 245 habitants, en augmentation de 9,87 % par rapport à 2009 (Seine-et-Marne : 4,68 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
102133128172194206207199206
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
196204191181185185178175141
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
153148153137156168163143155
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2011 2014
109105128213202204218234245
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[4] puis Insee à partir de 2006[5].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

La commune ne possède pas d’élément bâti d’intérêt majeur (au sens d’une valeur de reconnaissance par les services). On note cependant la présence d’édifice marquant comme le château de Montapot bien exposé sur le côteau et le corps de ferme de Changy.

Côteau de Tréchy : vaste coteau calcaire de la cuesta d'Ile-de-France, à fort intérêt écologique (pelouse calcaire) et paysager. Il s'agit de la rupture du plateau de Brie. On peut y observer le contact des calcaires tertiaires avec les terrains du secondaire (craie). Une source provenant de la nappe de Champigny émerge au niveau d'une couche d'argile. Ce site est une propriété de Pro Natura Ile-de-France, conservatoire régional d'espaces naturels d'Ile-de-France, et est géré par l'Association des Naturalistes de la Vallée du Loing et du massif de Fontainebleau. Il fait l'objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope.

Courcelles-en-Bassée et le cinéma

En 1966, des séquences du film de Christian-Jaque La seconde vérité, avec Michèle Mercier et Robert Hossein, sont tournées à la halte de Noslong-Marolles située sur le territoire de Courcelles et rebaptisée Crimolois pour la circonstance[6].

Personnalités liées à la commune

  • Nicole Dauvergne (1934-2005)

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. Prosopographie génovéfaine. Nicolas Petit. 2008. p. 533.
  2. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  3. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  4. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  5. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  6. La Délivrance, n° 1030 du 18 février 1966