Constant Le Breton

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Constant Le Breton
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Constant Jules Le Breton
Nationalité
Activité
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Genre artistique
Archives conservées par
Plaque au 21, rue Visconti à Paris, où Le Breton vécut de 1926 à 1985.

Constant Le Breton, né le à Saint-Germain-des-Prés (Maine-et-Loire) et mort le à Paris 6e[2], est un peintre, graveur et illustrateur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Maison natale de Constant Le Breton à Saint-Germain-des-Prés.

Né d'une famille de mariniers de la Loire, Constant Le Breton est admis en apprentissage à Nantes, puis au Mans. Il est reçu à l'École des arts décoratifs de Paris, mais ne peut en suivre les cours faute de bourse. Ses parents le firent alors entrer chez un peintre spécialisé en devantures de magasin, puis il travaille au Mans chez un décorateur[3].

Mobilisé en 1915, il fait la guerre aux Dardanelles et en Orient. Après l'armistice, il s'installe à Paris et entre chez les frères Amoroso, décorateurs de théâtre, puis il va se consacrer à la gravure sur bois. Il acquiert une bonne réputation comme illustrateur de livres.

Il obtient une bourse de 12 000 francs de la Fondation Blumenthal en récompense de ses dessins de guerre[4] et s'impose rapidement dans la peinture. Il se lie d'amitié avec ses aînés Maximilien Luce (1858-1941), André Derain (1880-1954), André Dunoyer de Segonzac (1884-1974), ou ses contemporains Robert Antral (1895-1939), Paul Belmondo (1898-1982) et Yves Brayer (1907-1990).

Il peint les portraits d'Alphonse de Chateaubriant, Charles Dullin, Ingrid Bergman, Béatrice Bretty, Maurice Genevoix, Henri Mondor, la comtesse de Chabrignac[5] et de nombreux autres, comme ses amis Maximilien Luce et André Derain. Il pratique aussi le paysage, la nature morte et les scènes d'intérieur.

En 1926, il s'installe avec son épouse au 21, rue Visconti à Paris[6], dans une petite maison à gauche au fond de la cour ou il restera jusqu'à sa mort. En 1927, son premier enfant y voit le jour. Ce n'est qu'en 1937 que son ami Cassandre lui propose de louer son atelier au 19 de la même rue, ce qu'il accepta[7].

Il se dégage de cette œuvre importante, solidement construite, peinte avec sensibilité et nuances, une belle sérénité et l'expression d'une grande joie de vivre.[réf. nécessaire]

Constant Le Breton meurt à Paris le .

Postérité[modifier | modifier le code]

L'Association des amis du peintre Constant Le Breton perpétue sa mémoire. André Jeanjean (1929-2017), ancien élève et professeur à l'école des hautes études commerciales, en fut le secrétaire général en 1998.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

Illustration[modifier | modifier le code]

Salons[modifier | modifier le code]

Expositions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « ark:/36937/s005b097448f29fc », sous le nom LE BRETON Constant (consulté le )
  2. Relevé des fichiers de l'Insee
  3. André Jeanjean, Changer de regard, Saint-Denis, Société des écrivains, éditions Publibook, 2017, p. 88.
  4. André Jeanjean, op. cit.
  5. Née Isabelle Hennessy, la fille de James Hennessy.
  6. Plaque commémorative sur la façade de l'immeuble du 21, rue Visconti.
  7. Constant Le Breton et la rue Visconti ruevisconti.com, consulté le 10 octobre 2018

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • André Jeanjean, Changer de regard, éditions Publibook, 2017, p. 87 et suivantes, 229 p.
  • Jean-Marie Le Breton, Michel Mohrt (préface), Constant Le Breton. Un peintre dans le siècle 1895-1985, Éditions l'Harmattan, 1999.
  • Henry Loyrette (préface), « Constant Le Breton, le peintre au fil des jours », Dossier de l'Art, hors-série, n° 6, 6 octobre 2002, 52 p.
  • Collectif, Constant Le Breton, graveur et illustrateur de livres 1895-1985, éditions Paris bibliothèques, 1996.

Liens externes[modifier | modifier le code]