Conseil régional de Poitou-Charentes

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Conseil régional de Poitou-Charentes

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Logo de la Région Poitou-Charentes.
Présentation
Type Conseil régional
Création
Fin
Lieu Poitiers
Durée du mandat 6 ans
Présidence
Dernier président Jean-François Macaire (PS)
Élection
Structure
Membres 55 conseillers régionaux
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Dernière composition issue des élections régionales de 2010.
Élection
Système électoral Scrutin proportionnel à deux tours avec prime majoritaire
Dernier scrutin 14 et 21 mars 2010

Maison de la région

Divers
Site web poitou-charentes.fr
Voir aussi Poitou-Charentes

Le conseil régional de Poitou-Charentes est l'assemblée délibérante de la région française de Poitou-Charentes jusqu'au , à la suite de l'incorporation de la région avec l'Aquitaine et le Limousin afin de former la nouvelle région Nouvelle-Aquitaine.

Il comprend 55 membres et siège à la Maison de la région à Poitiers, au 15 rue de l'ancienne Comédie, dans le centre-ville.

Son dernier président est Jean-François Macaire (PS), élu le .

Historique[modifier | modifier le code]

En octobre 2012, les représentants des auto-écoles et la présidente de la région conviennent de travailler ensemble en vue d'une « formation théorique » au permis de conduire dans les lycées[1].

L'expérimentation a été mise en place dès le [2] avec l'objectif de généraliser le dispositif en Région Poitou-Charentes en septembre de la même année.

Présidents du conseil régional[modifier | modifier le code]

Ségolène Royal, présidente de la région entre 2004 et 2014.

Composition[modifier | modifier le code]

1986-1992[modifier | modifier le code]

1992-1998[modifier | modifier le code]

1998-2004[modifier | modifier le code]

2004-2006[modifier | modifier le code]

2010-2015[modifier | modifier le code]

Résultat des élections de 2010[modifier | modifier le code]

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Poitou-Charentes[3]
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Ségolène Royal* PS - PRG - MRC 240 885 38,98 392 292 60,61
39
70,91
  Françoise Coutant 73 644 11,92
  Dominique Bussereau Majorité présidentielle 182 011 29,45 254 910 39,39
16
29,09
  Jean-Marc de Lacoste-Lareymondie FN 47 728 7,72  
  Gisèle Jean FG - PCOF - M'PEP 28 801 4,66
  Pascal Monier MoDem - AEI 26 980 4,37
  Myriam Rossignol NPA - Alternatifs - FASE 11 431 1,85
  Ludovic Gaillard LO 6 450 1,04
 
Inscrits 1 284 492 100,00 1 284 411 100,00  
Abstention 641 143 49,91 597 412 46,51  
Votants 643 349 50,09 686 999 53,49  
Blancs et nuls 25 419 3,95 39 797 5,79  
Exprimés 618 010 96,05 647 202 94,21  

* liste de la présidente sortante

Groupes politiques[modifier | modifier le code]

Les 55 conseillers régionaux élus en 2010 se répartissent ainsi:

Liste des conseillers régionaux[modifier | modifier le code]

Charente (11 sièges) Vienne (13 sièges) Charente-Maritime (19 sièges) Deux-Sèvres (12 sièges)
Majorité (8 sièges)
Joëlle Averlan - PS
Michel Broncy - PS
Michel Gourinchas - PS
Françoise Coutant - EE
Jean-Christophe Hortolan - EE
Madeleine Ngombet-Bitoo - PS
Marie-Laure Tissandier - PS
Christophe Ramblière - PRG

Opposition (3 sièges)
Véronique Marendat - NC
Vincent You - PCD
Henri de Richemont - UMP
Majorité (9 sièges)
Cyril Cibert - PS
Guy Eyermann - DVG
Eric Joyaux - EE
Valérie Marmin - ex-MoDem
Jean-François Macaire - PS
Hélène Schemwell - EE
Reine-Marie Waszak-Delage - PS
Georges Stupar - ex-Verts
Brigitte Tondusson - PS

Opposition (4 sièges)
Philippe Rabit - UMP
Véronique Abelin - NC
Olivier Chartier - UMP
Pascale Guittet - CPNT
Majorité (13 sièges)
Benoît Biteau - PRG
Alexis Blanc - PS
Alain Bucherie - ex-Verts
Jacky Emon - DVG
Olivier Falorni - DVG
Nathalie Garnier - PRG
Marie-Paule Jammet - EE
Régine Joly - PS
Patrick Larible - EE
Françoise Mesnard - PS
Thierry Lepesant - PS
Laurence Marcillaud - EE
Maryline Simoné - PS

Opposition (6 sièges)
Dominique Bussereau - UMP
Sally Chadjaa - UMP
Bruno Drapon - NC
Thierry Joulin - CPNT
Véronique Laprée - MPF
Sylvie Marcilly - UMP
Majorité (9 sièges)
Françoise Bély - PS
Emile Bregeon - DVG
Yves Debien - PS
Pascal Duforestel - PS
Julie Geairon - PS
Serge Morin - EE
Ségolène Royal - PS
Nathalie Lanzi - PS
Geneviève Paillaud - EE

Opposition (3 sièges)
Philippe Mouiller - UMP
Xavier Argenton - NC
Marie-Elise Dang-Vu - MPF

Deux départs ont été particulièrement commentés dans la presse :

  • Dominique Bussereau (alors le leader de l'opposition régionale comme tête de liste UMP/NC et Ministre des Transports) quelques mois après les élections régionales le mardi 3 août 2010[4]. Son départ se verra remplacé par le suivant sur la liste de Charente-Maritime, Hervé Blanché;
  • Olivier Falorni (qui siégeait dans le groupe PS "Une Énergie d'Avance", le groupe de Ségolène Royal), part pour des raisons politiques (il n'est pas touché par le cumul des mandats). Il avait été élu quelques jours auparavant Député socialiste dissident de Charente-Maritime face à Ségolène Royal, qui était elle investie par le PS. Olivier Farloni a pris la parole lors de la session du 18 juin pour confirmer son départ[5].
  • Vincent You, élu PCD de Charente prend sa carte à l'UDI fin 2014

Fonctionnement du Conseil Régional[modifier | modifier le code]

Le Conseil Régional s'est doté en 2010 dès les premières sessions (dites « d'installation ») d'un règlement intérieur[6]. Celui-ci a été modifié entre sa version de 2004 et de 2010, pour réduire de 6 à 3 les élus nécessaires pour la constitution d'un groupe politique[6].

La cause annoncée de ce changement avait été décriée par la presse et l'opposition, jugée « politique » et « partisane », car elle était liée à la constitution en parallèle de ce groupe interne au Conseil Régional, d'un parti politique, dit « des Centriste-Humanistes » et présidé par Alexis Blanc[7] pour son soutien à Ségolène Royal et alors qu'en 2004, avec davantage d'élus, le groupe FN n'avait pu disposer d'un groupe au sein du Conseil Régional.

Les groupes d'opposition ont formé un « intergroupe », mettant en commun leurs moyens, avec deux porte-parole[8].

Le règlement intérieur définit également les moyens annuels donnés à chaque groupe constitué (les chiffres donnés dans le tableau ci-dessous sont des estimations du règlement intérieur).

Ainsi ont été constitués les groupes suivants, par ordre d'importance :

Nom du groupe Soutien de l'exécutif régional Tendance politique Nbre d'élus Moyens financiers (estimations)
groupe Une Énergie d'Avance oui PS 26 35 500 
groupe Union pour un renouveau régional non UMP, PCD, MPF, CPNT 11 16 750 
groupe Europe-Écologie Les Verts oui EELV 10 15 500 
groupe Nouveau-Centre (devenu depuis groupe UDI) non NC puis UDI 5 9 250 
groupe Centriste-Humaniste oui MODEM diss. 3 6 750 

Budget et finances[modifier | modifier le code]

Taxes[modifier | modifier le code]

Année Taxe foncière bâties Taxe foncière non-bâties Contribution économique territoriale (anciennement Taxe Professionnelle)
Taux Moy. Rang Taux Moy. Rang Taux Moy. Rang
2001 2,97 2,71 16e 7,72 5,89 21e 2,16 2,23 8e
2002 2,97 2,69 16e 7,72 5,87 20e 2,16 2,22 9e
2003 2,97 2,69 16e 7,72 5,88 20e 2,16 2,22 9e
2004 2,97 2,69 16e 7,72 5,91 20e 2,16 2,23 9e
2005 3,32 3,17 12e 7,72 6,68 20e 2,51 2,72 10e
2010 3,32 2,67 11e 8,63 6,5 16e

Audit[modifier | modifier le code]

En 2016, un audit commandé par Alain Rousset, président PS de la nouvelle grande région, montre une « forte dégradation » de la situation financière de la région Poitou-Charentes sous la direction de son ex-présidente, Ségolène Royal. L'audit relève notamment des retards de paiements s'élevant à 132 millions d'euros et une situation de quasi banqueroute si la région n'avait pas connu de fusion. Le vice-président de cette commission des Finances, le PS Florent Boudié, note « une gestion absolument pas maîtrisée, et qui connaît une accélération de sa dégradation très forte » depuis 2013[9]. La capacité de désendettement de la région est passée de 4,1 ans en 2013 à 20,4 ans en 2015[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Royal/auto-écoles: un travail ensemble », sur Le Figaro, (consulté le )
  2. « Le Code à l'école en Poitou Charentes au 1er janvier 2013 », sur Permis Pratique, (consulté le )
  3. « Résultats des élections régionales 2010 - Poitou-Charentes »
  4. « Le départ inattendu de Bussereau », sur lejdd.fr via Wikiwix (consulté le ).
  5. Sibylle Vincendon, « Falorni préfère un «siège éjectable à un parachute» », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. a et b http://www.poitou-charentes.fr/files/assemblee_regionale/arretes/2010-04-19-session/10CR027.pdf
  7. « Microparti au Conseil régional de Poitou-Charentes ? », sur sudouest.fr, (consulté le ).
  8. « L’opposition régionale planche sur le tourisme », sur sudouest.fr, (consulté le ).
  9. « Poitou-Charentes : un audit pointe la situation "alarmante" de l'ex-région », sur Le Point, (consulté le )
  10. « Un audit confirme les dérives financières de l'ex-Région Poitou-Charentes », sur La Nouvelle République, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]