Congrégation des Religieuses de Jésus-Marie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Religieuses de Jésus-Marie
Ordre de droit pontifical
Approbation diocésaine 1825
par Mgr Jean-Gaston de Pins
Approbation pontificale
par Pie IX
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
Spiritualité ignacienne
Règle de saint Augustin et ignacienne
But Enseignement
Structure et histoire
Fondation
Lyon
Fondateur Claudine Thévenet
Abréviation R.J.M.
Site web site officiel
Liste des ordres religieux

Les Religieuses de Jésus-Marie (en latin : Congregatio Religiosarum Iesu et Mariae) sont une congrégation religieuse féminine enseignante de droit pontifical.

Historique[modifier | modifier le code]

En 1816, le père André Coindre (1787 - 1826) confie à Claudine Thévenet (1774 - 1837) deux orphelines trouvées sur le parvis de l'église Saint-Nizier de Lyon, une maison est ouverte pour les accueillir. Le , le père Coindre encourage Claudine à former une communauté religieuse. La fondation a lieu le , rue des Pierres-Plantées sur les pentes de la Croix-Rousse. En 1820, la jeune congrégation s'établit à Fourvière. Elle reçoit l'approbation du diocèse du Puy en 1823 et de Lyon en 1825. Le , Claudine Thévénet et quatre compagnes émettent leurs vœux religieux, Claudine devient mère Marie saint Ignace[1]. L'institut reçoit du pape Pie IX le décret de louange le . Claudine Thévenet a été canonisée le 21 mars 1993.

Fusion[modifier | modifier le code]

1959 : Sœurs de sainte Julienne, Apostolines du Saint-Sacrement fondées en 1867 à Salzinnes par Fanny Kestre (1824-1882) et Mgr Victor-Auguste Dechamps, rédemptoriste et évêque de Namur qui rédige les constitutions religieuses, le but de la congrégation était l'adoration du Saint-Sacrement, de proposer une retraite spirituelle, et de faire le catéchisme[2]. L'institut reçoit le décret de louange le puis l'approbation le , ses constitutions sont définitivement approuvées le , elles fusionnent avec les Religieuses de Jésus-Marie en 1959[3].

Activité et diffusion[modifier | modifier le code]

Les religieuses se consacrent à l'éducation de la jeunesse.

Elles sont présentes en[4]:

La maison généralice est à Rome.

En 2017, la congrégation comptait 1236 sœurs dans 179 maisons[5].

Source[modifier | modifier le code]

(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Religiose di Gesù-Maria » (voir la liste des auteurs).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Claudine Thévénet », sur nova.evangelisation.free.fr (consulté le ).
  2. « Dames de Sainte-Julienne/ Apostolines du Très Saint-Sacrement », sur kadoc.kuleuven.be (consulté le ).
  3. « Dames de Sainte-Julienne/ Apostolines du Très Saint-Sacrement », sur kadoc.kuleuven.be (consulté le ).
  4. « Où nous sommes », sur rjmgeneral.org (consulté le ).
  5. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1543

Liens externes[modifier | modifier le code]