Congrégation Notre-Dame d'Espérance

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Congrégation de Notre-Dame d'Espérance
Ordre de droit diocésain
Approbation diocésaine Diocèse d'Amiens le 2 février 1984
par Géry Leuliet, évêque d'Amiens
Institut Ordre monastique
Type ordre contemplatif
Spiritualité bénédictine
Règle Règle de saint Benoît
But accueil de moines handicapés, prière, méditation, travail
Structure et histoire
Fondation 1966
Croixrault (Somme)
Fondateur Père Henri-Marie Guilluy
Rattaché à la Confédération bénédictine en 1990
Liste des ordres religieux

La Congrégation Notre-Dame d'Espérance est une congrégation catholique de moines bénédictins, fondée en 1966 à Croixrault, dans le département de la Somme, par le Père Henri-Marie Guilluy, moine bénédictin de l'abbaye Saint-Paul de Wisques. Elle a pour particularité accueillir éventuellement des personnes de faible santé.

Vocation de la congrégation[modifier | modifier le code]

La particularité de cette congrégation monastique est que les moines en bonne santé partagent leur vie avec les moines handicapés « pour que les forts désirent faire davantage, et que les faibles ne s'enfuient pas ». (règle de saint Benoît 64,19)[1],[2].

Ainsi, l'objectif du fondateur, le Père Guilluy (1911-2008), moine bénédictin de l'abbaye Saint-Paul de Wisques depuis 1935, fut de mettre la vie monastique bénédictine à la portée de tous, les bien-portants comme les handicapés et de permettre aussi à ces derniers de devenir moines à part entière et de suivre la règle de saint Benoît dans la mesure qui leur est possible.

La congrégation a été reconnue officiellement par l'État en 1977. D'abord « pieuse union », Notre-Dame d'Espérance est érigée en congrégation de droit diocésain par l'évêque d'Amiens le , puis associée à l'Ordre de Saint-Benoît (bénédictins), le .

Spiritualité[modifier | modifier le code]

La règle suivie est celle de Saint Benoît, « simplifiée quant à l'accessoire pour l'adapter aux possibilités physiques des membres, mais intégrale quant à l'essentiel » (Livre de Vie)

Dans l'esprit du père Charles de Foucauld, et pour pouvoir rendre un témoignage authentique de pauvreté évangélique, ces moines s'efforcent de vivre du produit de leur travail manuel. De plus, dans chaque communauté, les bâtiments doivent être modestes et l'ameublement très simple.

Également, la « petite voie » suivie et décrite par sainte Thérèse de Lisieux est au cœur de la spiritualité de cette congrégation.

Implantations[modifier | modifier le code]

(par ordre chronologique)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Xavier Renard, « L'audacieux pari des religieuses du Blanc », La Croix, (consulté le ).
  2. Émile Poulat, Notre laïcité publique : « la France est une République laïque » (constitutions de 1946 et 1958), Paris, Berg International, , 415 p. (ISBN 978-2-911289-65-1 et 291128965X, OCLC 172964792, BNF 39266542), p. 231.
  3. Ouest-France, article du 15 octobre 2020

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]