Condillac (Drôme)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Condillac
Condillac (Drôme)
Château de Condillac.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Montélimar-Agglomération
Maire
Mandat
Jacky Goutin
2020-2026
Code postal 26740
Code commune 26102
Démographie
Gentilé Condillacois
Population
municipale
134 hab. (2021 en diminution de 4,96 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 38′ 18″ nord, 4° 48′ 48″ est
Altitude Min. 150 m
Max. 576 m
Superficie 9,57 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Montélimar
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dieulefit
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Condillac
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Condillac
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Voir sur la carte topographique de la Drôme
Condillac
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Condillac

Condillac est une commune française, située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Condillac est située à 12 km au nord de Montélimar et à 6 km de Marsanne.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Sites particuliers[1] :

  • Arentieu (218 m) ;
  • Bramefort (372 m) ;
  • le Grand Travers ;
  • Serre du Grand Jas (381 m) ;
  • Serre du Mouton.

Géologie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

  • le Grand Vallat[1] ;
  • le Leyne[1],[2] ;
  • Ravin de Béraud[1] ;
  • Ravin de Paressac[1] ;
  • Ruisseau de Blomard[1],[3] ;
  • Ruisseau de Lachamp[1] ;
  • Ruisseau de la Fontaine du Saule[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 980 mm, avec 6,7 jours de précipitations en janvier et 4,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Marsanne à 5 km à vol d'oiseau[6], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 967,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Condillac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (75 %), prairies (14,2 %), terres arables (6,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Site Géoportail (carte IGN)[1] :

  • Chante-Duc
  • Châtelan
  • Cheynas
  • Courriol
  • Faure
  • Givaude
  • Grange Vieille
  • Grange Vieille
  • Granon
  • la Fontaine du Saule
  • la Grande Grange
  • la Taillas
  • le Grand Fenouillet
  • le Grand Travers
  • le Sagnac
  • les Lauziers
  • les Mongis
  • Loubet
  • Morinet
  • Paressac
  • Rivet
  • Ventebrin

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[17] :

  • 1360 : castrum de Condilaco et castrum et territorium de Condilhaco, Valentinensis diocesis (cartulaire de Montélimar, 157).
  • 1397 : Condiliaco (Columbi, De reb. épisc. Valent., 137).
  • XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Condilhano (pouillé de Valence).
  • 1509 : mention de l'église Saint-Pierre : ecclesia Sancti Petri Condilhacii (visites épiscopales).
  • 1548 : Condilhat (terrier de l'évêché de Valence).
  • 1549 : Condilhacum (terrier de l'évêché de Valence).
  • 1595 : Condilhas et Condilhac (rôle de tailles).
  • 1891 : Condillac, commune du canton de Marsanne.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

La seigneurie :

  • Au point de vue féodal, la terre appartenaient aux abbés de Cruas (Ardèche)[17].
  • Elle passe aux Adhémar[17].
  • 1360 : acquise par les évêques de Valence[17].
  • 1451 : inféodée aux Plovier[17].
  • 1453 : vendue aux Prion (ou Priam)[17].
  • 1592 : passe (par mariage) aux Forez[17].
  • début XVIIe siècle : passe (par mariage) aux Armand, derniers seigneurs[17].

1773 (démographie) : 39 familles (150 personnes)[17].

Avant 1790, Condillac était une communauté de l'élection, subdélégation et bailliage de Valence.
Elle formait une paroisse du diocèse de Valence dont l'église, rebâtie en 1686, était dédiée à saint Pierre. La cure était de la collation de l'évêque diocésain et les dîmes appartenaient au prieur des Tourettes[17].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, la commune est comprise dans le canton de Sauzet. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Marsanne[17].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
1790 1871 ?    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1874 ?    
1874 1878 ?    
1878 1884 ?    
1884 1888 ?    
1888 1892 ?    
1892 1896 ?    
1896 1900 ?    
1900 1904 ?    
1904 1908 ?    
1908 1912 ?    
1912 1919 ?    
1919 1925 ?    
1925 1929 ?    
1929 1935 ?    
1935 1945 ?    
1945 1947 ?    
1947 1953 ?    
1953 1959 ?    
1959 1965 ?    
1965 1971 ?    
1971 1977 ?    
1977 1983 ?    
1983 1989 ?    
1989 1995 ?    
1995 2001 ?    
? ? Françoise d'Andigné    
2001 2008 Raymond Burel DVD retraité
2008 2014 Raymond Burel   maire sortant
2014 2020 Raymond Burel   maire sortant
2020 En cours
(au 27 avril 2021)
Jacky Goutin[18][source insuffisante]    

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].

En 2021, la commune comptait 134 habitants[Note 3], en diminution de 4,96 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
175183189218195216191173182
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
195185180187195214172158148
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1411361301141031019697106
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
98938688124133145142141
2021 - - - - - - - -
134--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête patronale : premier week-end d'août[16].

Loisirs[modifier | modifier le code]

  • Chasse et pêche[16].

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 1992 : lavandin, céréales[16].

Industrie[modifier | modifier le code]

En 1845, une source d'eau gazeuse été découverte dans le lit de la rivière le Leyne. Cette eau a été commercialisée, sous le nom de « La Reine des eaux de table », jusqu'en 1978[23]. En 1992, cette source minérale semble être toujours exploitée (hépatiques)[16].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Château de Condillac : donjon quadrangulaire du XIe siècle masqué par les ajouts des XVIe et XVIIe siècles, restauré au XIXe siècle (propriété privée appartenant à la même famille depuis 1450 et qui ne se visite pas)[réf. nécessaire].
Château du XIe siècle, remanié aux XVIe et XVIIIe siècles : fresques (classées)[16].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason de Condillac Blason
Fascé d'argent et de gueules, à l'écu d'or mouvant de la pointe et chargé d'un dauphin d'azur, barbé, crêté, lorré, oreillé et peautré de gueules ; au chef d'azur chargé d'une chaîne d'or posée en fasce.
Détails
Les chaînes sont les attributs du saint patron de l'église Saint-Pierre-aux-Liens ; le dauphin est celui de la province du Dauphiné et le fascé vient du blason des Armand de Forest[réf. nécessaire].
Adopté en octobre 2013.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  2. le Leyne sur le site du SANDRE
  3. le Blomard sur le site du SANDRE
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Condillac et Marsanne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Marsanne », sur la commune de Marsanne - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Marsanne », sur la commune de Marsanne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  16. a b c d e f g h i j et k Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, , 50 p. (ISBN 2-7399-5026-8), Condillac.
  17. a b c d e f g h i j et k J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 109 (Condillac).
  18. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. eau gazeuse.