Communauté des Béatitudes

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Communauté des Béatitudes
Image illustrative de l’article Communauté des Béatitudes

Repères historiques
Fondation 1973
Fondateur(s) Gérard Croissant (« Frère Éphraïm »)
Lieu de fondation Montpellier
Fiche d'identité
Église Catholique
Courant religieux Renouveau charismatique
Type Association privée internationale de fidèles de droit pontifical ad experimentum
Vocation Mystère d'Israël
Dirigeant Père Henry Donneaud o.p.
Membres 256 laïcs, 144 frères consacrés, 244 sœurs consacrées[1]
Localisation 26 pays, 20 foyers en France[1]
Site internet http://www.beatitudes.org

La Communauté des Béatitudes est une communauté catholique née en France en 1973 et reconnue en 2002 de droit pontifical[2]. Fin 2008, Rome a toutefois suspendu le processus de reconnaissance de cette communauté par le Conseil pontifical pour les laïcs, la renvoyant à l'autorité diocésaine et au Dicastère romain chargé des religieux, exigeant entre autres l'abandon de la mixité, et en clarifiant les différents statuts : religieux, consacrés, laïcs (célibataires et familles).

Située dans la mouvance du renouveau charismatique, la communauté rassemblait jusqu'alors, au sein de groupes locaux, des états de vie divers partageant offices et prières du temps liturgique. Elle associe plusieurs traditions de la vie de l'Église à des pratiques inspirées du judaïsme. Dans quelques maisons avaient lieu des séances d'accompagnement de psychothérapie auxquelles l'Église catholique a demandé une plus grande vigilance.

Ces dernières années, la communauté a été l’objet de plaintes en justice mais en a aussi déposé une dizaine en retour pour diffamation[3]. La Miviludes aurait saisi le préfet de Haute-Garonne pour vérifier la légalité du travail bénévole[4]. Depuis le début de l'année 2009, les Béatitudes sont en phase de restructuration[5] pendant que la justice tente de faire la lumière sur les plaintes reçues[6],[7]. Après une succession de scandales[7], le fondateur « frère Ephraim » et le premier supérieur général Philippe Madre, tous les deux diacres permanents, sont réduits à l'état laïc par l’Église catholique, respectivement en 2007 et 2010, et poussés à quitter la communauté.

La Miviludes affirme continuer d'« exercer une certaine vigilance » sur la communauté des Béatitudes, tout en « constatant que les choses ont bougé » et que ce groupe a « fait son mea culpa[8] ».

Historique

L'abbaye Saint-Martin du Canigou, confiée à la Communauté en 1987.

Fondation

La communauté a été fondée à Montpellier le 25 mai 1973 à l’initiative de deux couples, sous le nom de « Communauté du Lion de Juda et de l'Agneau Immolé ». L'un des fondateurs Gérard Croissant se destinait à devenir pasteur[9],[10], mais, en 1975, encouragé en cela par Marthe Robin, il se convertit au catholicisme puis est ordonné diacre en 1978 sous le nom de « frère Éphraïm[Landron 1] ».

En 1984, la communauté annonçait 300 membres, dans 15 « maisons » dont 6 hors de France[11] . Elle prit en 1991 le nom de « Communauté des Béatitudes »[Landron 2].

Dirigeants

Liste des hommes qui ont exercé la charge de responsable depuis la fondation[12].

Nom Dates des mandats Intitulé
Frère Ephraïm, diacre 1973 - 1985 Fondateur / berger
Philippe Madre, diacre 1985 - 1990 Berger puis modérateur
Fernand Sanchez, diacre 1990 - 2000 Modérateur général
P. François-Xavier Wallays 2000 - 2010 Modérateur général
Fr Henri Donneaud, OP 2010 - Commissaire pontifical

Statuts

Le , cette communauté a été reconnue dans un premier temps par l’Église catholique au niveau diocésain par Mgr Robert Coffy, archevêque d'Albi, en tant que « pieuse union ». Le , elle est reconnue par ce même archevêque comme « association privée de fidèles de droit diocésain ».

Le 8 décembre 2002, elle est ensuite érigée « association privée internationale de fidèles » de droit pontifical par le Conseil pontifical pour les laïcs du Saint-Siège, et ses statuts approuvés ad experimentum, « à titre expérimental », pour une durée de cinq ans[13]. La direction de la communauté des Béatitudes est assurée par un modérateur général.

En décembre 2007, la communauté annonce officiellement que cette approbation provisoire est prolongée de deux ans par ce même conseil, en vue de l'amélioration des statuts actuels, selon un communiqué de presse des Béatitudes[7]. Les autorités religieuses, pour leur part, donnent des directives très précises à cette communauté. Ainsi, le Conseil pontifical pour les laïcs[14] tout comme la conférence des évêques de France[15] « demande à chacun de clarifier sa vocation, à savoir de choisir entre la vie monastique ou celle d'une communauté de laïcs », et constate que le port de l'habit monastique et l'usage d'un prénom de profession, chez certains des laïcs des Béatitudes, sont « non conformes au statut de laïc » que la communauté revendique.

De même, il est demandé aux Béatitudes de cesser leurs pratiques d'accompagnement psycho-spirituel « car elles comportent un mélange entre les différentes dimensions de la personne qui peut s'avérer nocif. » Concernant le statut des personnes vivant en famille, le texte indique qu'« elles doivent avoir une habitation séparée et indépendante, et pouvoir exercer une activité professionnelle rémunérée et avec la couverture sociale prévue par la législation. » Enfin, les autorités disent avoir « noté avec surprise l'expression “enfants communautaires”, ce qui est inadmissible[15]. »

Missions

Prière

Cette communauté fait partie des nombreux mouvements ecclésiaux charismatiques, nés après le concile Vatican II[2]. Les communautés rassemblent des prêtres, religieux et religieuses ainsi que des célibataires consacrés et des fidèles en couples mariés (avec enfants ou non), dont les responsables sont appelés « bergers ». Pour s'engager définitivement dans cette communauté à vocation contemplative, sept années de « discernement » sont requises[16].

La communauté revendique une spiritualité de type carmélitaine[2],[17], pratiquant le silence, le jeûne et la « prière du cœur » (continuelle). La prière est un élément important de l'activité à travers les pratiques de l'oraison silencieuse, le chapelet, la liturgie des Heures et l'adoration eucharistique permanente. Et dans le domaine de la liturgie, la redécouverte des signes et rituels matériels pour renforcer le sentiment religieux : encens, huile sainte, icônes orthodoxes, etc.

Par rapport aux autres mouvements du renouveau charismatique, cette communauté se distingue surtout par des pratiques religieuses inspirées du judaïsme, conséquence d'une volonté de redécouverte des racines juives du christianisme. Ainsi ils célèbrent le shabbat et pratiquent des danses d'Israël en louange à Dieu. Ces danses, du type Hora et Debka, ont lieu parfois à l'occasion du shabbat (le vendredi soir), mais le plus souvent le samedi soir, après les vêpres de la Résurrection [18].

La communauté, de par ses nombreuses antennes dans le monde, met l'accent sur des actions d'évangélisation. En effet, elle possède à cette fin une maison d'édition, les « Éditions des Béatitudes[19] », et publie Feu et Lumière, revue mensuelle de textes de prières. Elle possède également Radio Ecclesia, une radio dans le diocèse de Nîmes et Maria Multimédia qui produit CD audio, cassettes, vidéos, DVD et CD-Rom[2],[20].

Actions humanitaires

La communauté s'est vu confier des maisons en Afrique, notamment le monastère de Marie Mère du Verbe, situé à Bangui, en République centrafricaine. Lors de la troisième guerre civile de Centrafrique, en 2013, le monastère accueille dès le mois de mars environ 250 enfants[21], puis, en décembre, lors de la bataille de Bangui, jusqu'à 17 000 réfugiés, ce qui incite la FOMAC puis la MISCA à le protéger militairement[22]. Au bout de quelques jours à gérer seule l'afflux de ces réfugiés, la communauté reçoit l'aide d'autres ONG caritatives (Caritas, CICR, enfin PAM)[23].

Controverses

D'anciens membres de communautés du Renouveau charismatique ont dénoncé en 1996 des dysfonctionnements dans l'exercice du pouvoir et une obéissance conduisant à l'infantilisation des fidèles, qu'ils considéraient comme des dérives sectaires. Ils reprochaient plus particulièrement aux Béatitudes une réinterprétation de la vie quotidienne où tout événement est considéré comme miraculeux et où tout problème n'est résolu que de façon religieuse[24]. En 1998, la communauté est listée dans le « dictionnaire des sectes » édité par une association laïque, le "Centre contre les manipulations mentales"[25], qui mentionne toutefois en note de bas de page que certaines obédiences religieuses «…même non sectaires en elles-mêmes… sont indispensables à la compréhension de la dérive sectaire qui prend naissance à partir d'elles. ».

Mais c'est surtout en 2007 que des plaintes ont été portées contre la communauté et dénoncés des signes témoignant d'une possible dérive sectaire. Ces plaintes ont été relayées par des associations de prévention contre le risque sectaire, ainsi que par la presse nationale.

Controverses liées à des dérives sectaires

Début 2007, suite à la publication aux éditions Golias du témoignage des Michelena, un couple d'anciens membres de la communauté[26], le débat a été relancé publiquement sur une possible dérive à travers trois articles parus dans Le Canard enchaîné[27],[28] et Le Nouvel Observateur.

Dans ce dernier, Catherine Katz, en sa qualité de secrétaire générale de la Miviludes, est intervenue dans un encart intitulé « Une véritable dérive sectaire » pour confirmer l'existence de témoignages convergents lui faisant conclure que « cette communauté est dérivante sur le plan sectaire et justifie pleinement que la justice soit saisie[29] ».

Le livre de P. Michelena est cité comme témoignage de référence dans la bibliographie présentée sur le site de la Miviludes. Toujours dans le même article, la journaliste Marie Lemonnier affirme que l'un des fondateurs du mouvement, « frère Éphraïm », qui devait comparaître devant un juge d'instruction, aurait quitté la France[29]. Dans le domaine financier, le Canard enchaîné dénonce également la perception d'une dîme[27] (près de 10 % des revenus sur les allocations familiales, le RMI et les dons éventuels) aux familles. Georges Fenech, nouveau président de la Miviludes, rencontre les responsables des Béatitudes et effectue une visite à l'abbaye de Blagnac le . Il déclare être « au stade de la réflexion. Mais il faut une surveillance de la Miviludes. »[4], sans prononcer « ni l’expression “dérive sectaire”, ni l’expression “emprise mentale”, pourtant “consacrées” dans la rhétorique de la mission »[30].

Quant à l'UNADFI, elle déclare dans son bulletin Bulles de juin 2007 que « depuis les années 1990, plus de 40 témoignages de familles ou d'anciens membres lui sont parvenus ainsi qu'à l'AVREF (Association vie religieuse et familles), mettant en exergue abus de pouvoir, pratiques pseudo-psychothérapiques et ruptures familiales »[31]. Elle ajoute, relayant les informations du Nouvel Observateur et du Canard enchaîné, que « dans cette tourmente qui agite le monde des Béatitudes, le fondateur Éphraïm semble aux abonnés absents… » Mais celui-ci, retiré de la direction de la communauté depuis 2006, veut apporter un démenti à ces affirmations dans une interview donnée au journaliste Richard Boutry et diffusée le 22 juin 2007 par la chaîne catholique KTO, enregistrée dans un ermitage du département des Landes où il affirme résider habituellement[32], lors de laquelle il s'autoproclame "homme de dieu"[33].

La plainte des Michelena pour abus de faiblesse a été classée sans suite en mai 2008[34]. La communauté a d'autre part porté plainte pour diffamation contre les excès médiatiques qui la visaient. Le , les quotidiens Nord Éclair et La Voix du Nord ont été condamnés « par un arrêt de la chambre des appels correctionnels de Douai pour avoir publiquement diffamé l’Association Les Béatitudes (Belgique) en publiant le 22 mai 2008 des articles la mettant en cause »[35].

La dérive sectaire est d'autre part à nuancer suivant les lieux communautaires : un article du Parisien du , fait intervenir en faveur de la communauté le vicaire général de l'évêché de Beauvais, Bernard Grenier : « Ils prennent sous leur aile ceux qui leur demandent de l'aide ». Dans le même article, le maire de Vaumoise, Germain Nicolas, fait également la part des choses : « Nous cohabitons avec eux depuis vingt ans. Grâce à eux, certaines communes désertées par les prêtres ont retrouvé un office. Les offices de guérison existent bien, mais il ne s'agit en aucun cas de soigner les gens par la prière. C'est appelé offices des malades et cela a lieu une fois par trimestre environ. Les gens y viennent prier pour ceux qui se sentent condamnés ou qui ont une maladie grave que la médecine n'a pas réussi à guérir. Ils cherchent du réconfort, c'est tout. D'ailleurs, que ceux qui se posent des questions sur cette communauté viennent à leurs portes ouvertes le 16 septembre. Il n'y a rien à cacher[36]. »

Controverses liées aux agressions sexuelles

En février 2008, une affaire d'agression sexuelle sur mineurs met en cause l'un des frères de la communauté, demeurant alors à l'abbaye de Bonnecombe, dans le diocèse de Rodez dans l'Aveyron : Pierre-Étienne Albert, ancien proche d'Éphraim et chantre de la Communauté (responsable de toute la musique) s'accuse d'une cinquantaine d'agressions[37] par attouchements[38] sur 20 enfants[39] âgés de 5 à 14 ans[40].

Selon un article du Nouvel Observateur, des témoignages confirment l'inertie des responsables face à cette affaire de pédophilie[pas clair][40]. Quatre membres de la communauté, ayant aidé le frère en question à révéler l'affaire, en ont été exclus, et, dans un communiqué de presse demandent en juillet 2008 aux évêques d'intervenir[41] ; toutefois les responsables actuels de la communauté démentent tout lien entre cette affaire et leur exclusion[7]. Le , Pierre-Étienne Albert est condamné à 5 ans d'emprisonnement, assortis d'une injonction de soins, par le tribunal correctionnel de Rodez[42]. Les faits de non dénonciations sont confirmés lors du procès, mais prescrits[43].

En octobre 2008, des perquisitions et la garde à vue d'anciens responsables ont eu lieu[44]. L'OCRVP (Office central de la répression de la violence faite aux personnes) enquêtait au sujet des plaintes déposées pour manipulation mentale, mauvais traitements et abus sexuels, ainsi que sur huit suicides d'adolescents passés par le cours Agnès-de-Langeac[45], lié à la communauté des Béatitudes[44]; il n'y a pas eu de suites judiciaires contre la communauté[34].

En mai 2011, Philippe Madre, médecin généraliste actuellement installé en Vendée, beau-frère du fondateur Gérard Croissant (frère Éphraïm), modérateur général jusqu'en 1990 et ancien membre de la communauté, a été privé par l'Église de son état clérical de diacre pour abus sexuel par personne ayant autorité[46].

Dans un communiqué daté du 16 novembre 2011, la Communauté des Béatitudes

« reconnaît dès aujourd’hui, avec grande souffrance, que des actes très graves ont été commis, par lesquels de jeunes enfants et adolescents ont été irrémédiablement blessés au plus profond de leur personne. Elle tient à exprimer aux victimes et à leur famille sa douleur, son regret, sa honte devant de tels abus commis par celui qui était alors l’un des siens[7]. »

Réorganisation et nouveaux statuts

Une clarification a été annoncée en vue de l'assemblée générale de la communauté, prévue en novembre 2008. À la demande du cardinal Panafieu, chargé de mission par le Vatican auprès de la communauté, elle a été reportée en raison de l'affaire judiciaire en cours[47].

Cette assemblée générale devrait avoir lieu avant novembre 2009, selon le Conseil pontifical pour les laïcs[48].

Du 21 au 31 octobre 2009, cette assemblée générale a eu lieu, au foyer de charité de Chateauneuf-de-Galaure, comme une première étape de réflexion sur les statuts de la Communauté[49]. La communauté des Béatitudes est alors encouragée à revenir « au droit diocésain », liée au diocèse de Toulouse. Un frère dominicain, Henry Donneaud, est nommé assistant ecclésiastique auprès du gouvernement de la communauté[50].

En septembre 2010, le pape Benoît XVI nomme le frère Henry Donneaud, dominicain, commissaire pontifical, c'est-à-dire dirigeant de la communauté en vue d'accompagner la réorganisation de celle-ci, et notamment la mise en place de nouveaux statuts[50].

Ces nouveaux statuts ont été publiés au cours du printemps 2011. Les statuts de la communauté, principalement les consacrés hommes ou femmes, et celles de laïcs sont différenciés[51],[52]. Si les principes fondateurs des Béatitudes restent très présents, de nombreuses modalités pratiques évoluent :

  • 3 branches : consacrés hommes (inclut les prêtres), consacrées, et laïcs (mariés ou célibataires, incluant les diacres permanents).
  • Chaque branche élit gouvernement propre, un président élu, nécessairement consacré assurant l'unité.
  • La distinction des statuts entre consacrés et laïcs, manifeste une mise en œuvre propre aux familles et célibataires, plus fidèle au droit canon et à la tradition de l'Église. Leur formation est séparée.
  • Ces familles bénéficient nécessairement d'un logement autonome et de biens propres.
  • Les lieux résidentiels sont distincts et fondamentaux, même si un « foyer » peut réunir sur un même site plusieurs « maisons » de branches séparées.

En novembre 2011, la Communauté des Béatitudes condamne fermement les agissements de son fondateur :

« Elle est également conduite aujourd’hui à porter avec grande souffrance les délits commis contre la loi morale de l'Église par son fondateur, Éphraïm. Ce dernier a reconnu de graves manquements à son devoir d’état en matière sexuelle, en particulier avec des sœurs de la Communauté, ce qui a entraîné plusieurs d’entre elles à quitter la Communauté. Un cas concerne même une jeune fille mineure… Son prestige de fondateur charismatique, joint à la séduction de sa parole, a conduit la plupart de ses victimes à se laisser abuser par un discours prétendument mystique, couvrant de motifs spirituels de graves entorses à la morale évangélique[7]. »

Elle avoue également avoir « profondément honte des égarements d'Éphraïm et dit sa proximité dans l’épreuve à toutes les personnes qui ont été abusées par lui[7]. »

Notes et références

Ouvrages de référence

  • Olivier Landron, Les Communautés nouvelles - Nouveaux visages du catholicisme, Cerf, collection « Histoire », 2004 (ISBN 978-2204073059)
  1. Pages 325-326.
  2. Pages 16-17.

Autres

  1. a et b « Étape décisive pour la Communauté des Béatitudes », Conférence des évêques de France, (consulté le )
  2. a b c et d « Répertoire des associations internationales de fidèles », Saint-Siège, (consulté le )
  3. « Béatitudes : de nouvelles actions judiciaires », La Dépêche du Midi, (consulté le )
  4. a et b « Béatitudes : enquête sur de possibles dérives sectaires », La Dépêche du Midi, (consulté le )
  5. « Les Béatitudes à l'entrée du virage », La Vie, (consulté le )
  6. « Bonnecombe : « Nous quittons la communauté des Béatitudes » », La Dépêche du Midi, (consulté le )
  7. a b c d e f et g « Communiqué de presse de novembre 2011 », La Croix, texte de la Communauté des Béatitudes, (consulté le )
  8. « La communauté des Béatitudes toujours sous observation (Miviludes) », sur Le Parisien, (consulté le )
  9. Frédéric Lenoir, Les communautés nouvelles, Rungis, Fayard, , 368 p. (ISBN 9782213021188), « Le Lion de Juda », p. 156&159
  10. UNADFI, « Les Béatitudes en question (Bulles n°74 2e trimestre 2002) », sur www.unadfi.org, (consulté le )
  11. Gérard Croissant, Les pluies de l'arrière-saison français, Fayard, , 137 p. (ISBN 978-2213019178), p. 131
  12. Selon les époques, l'appellation a pu changer.
  13. « Texte du Décret de reconnaissance de la Communauté des Béatitudes par le Conseil Pontifical pour les Laïcs le 8 décembre 2002 », Communauté des Béatitudes, (consulté le )
  14. Article de Sophie Le Pivain, Famille Chrétienne, no 1567 du 26 janvier 2008, page 12.
  15. a et b « Ce qui est demandé à la Communauté des Béatitudes », Conférence des évêques de France, (consulté le )
  16. « Communauté des Béatitudes - Les membres » (consulté le ) « L’intégration se fait par étapes successives selon un processus de formation et de discernement adapté pour chaque condition de vie, qui totalise six ou sept années avant un engagement à caractère définitif. »
  17. « Les membres de la Communauté, qui a une vocation contemplative inspirée du Carmel, sont activement engagés dans le service des pauvres et dans l’annonce de l’Évangile. »
  18. soirée « Béatitudes », exemple de cette pratique par la branche libanaise de la communauté
  19. Site des éditions des Béatitudes
  20. « Chrétiens dans la cité - N°84 – 22 janvier 2001 - Initiatives - Communauté des Béatitudes - Médias », Chrétiens dans la cité, (consulté le )
  21. Laurent Larcher, « La peur gagne les esprits à Bangui », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne).
  22. « Bangui : Entre chaos et générosité », sur http://cahierslibres.fr/, Chrétiens dans la cité, (consulté le )
  23. Anne Guion, « À Bangui, la communauté des Béatitudes accueille... 17.000 déplacés », La Vie,‎ (ISSN 0151-2323, lire en ligne).
  24. T. Baffoy, A. Delestre, JP. Sauzet, Les Naufragés de l'esprit. Des sectes dans l'Église catholique, Éditions du Seuil, 1996
  25. CCMM, Dico des sectes, Annick Drogou, Milan édition, 1998, (ISBN 978-2841137121).
  26. P. Michelena, Les Marchands d'âmes : Enquête au cœur des Béatitudes : les thérapies chrétiennes en question, Golias, 2007, (ISBN 978-2914475907).
  27. a et b « La secte qui prospère avec la bénédiction de l'Église », Le Canard enchaîné, cité par info-sectes, (consulté le )
  28. « Les Béatitudes, dérives d’une communauté », La Vie, cité par Psychotérapie Vigilance, (consulté le )
  29. a et b « Sulfureuses Béatitudes », Le Nouvel Observateur, cité par Prévensectes, (consulté le )
  30. « MIVILUDES et associations antisectes », Info sectes, (consulté le )
  31. « Les Béatitudes dans la tourmente », '"UNADFI, BulleS N°94, deuxième trimestre 2007 (consulté le )
  32. « Émission KTO Magazine du 22 juin 2007 », Le Parisien, (consulté le )
  33. Pierre-Joseph, « Frère Éphraïm, les Béatitudes en accusation : réaction d'un ami de la communauté aux propos tenus sur KTO », sur http://www.psyvig.com, Psychothérapie vigilance (consulté le ).
  34. a et b « Castres. Béatitudes de Saint-Luc: l'affaire classée sans suite », La Dépêche du Midi, (consulté le )
  35. « Condamnation en appel - 04/01/10 », '"Le Parisien, (consulté le )
  36. « Levons le voile sur la communauté des Béatitudes », '"Coordination des Associations & Particuliers pour la Liberté de Conscience, citant Le Parisien, (consulté le )
  37. « Scandale pédophile dans la communauté religieuse des Béatitudes », Angélique Negroni, Le Figaro, texte intégral cité par Info-sectes, (consulté le )
  38. « Rodez. Les Béatitudes sur France 3 », La Dépêche du Midi, (consulté le )
  39. « L’archevêque de Montpellier envisage de porter plainte après la diffusion d’une émission sur France 3 », La Croix, cité par SOS Dérives sectaires, (consulté le )
  40. a et b « La malédiction de Pierre-Étienne », Le Nouvel Observateur, cité par Innocence profanée, (consulté le )
  41. « Rodez. Les moines exclus pour avoir dénoncé des actes pédophiles en appellent aux évêques », La Dépêche du Midi', (consulté le )
  42. « Béatitudes: 5 ans de prison », sur Le Figaro, (consulté le )
  43. « Le secret de l'abbaye de Bonnecombe », sur Sud-Ouest,
  44. a et b « Gardes à vue et perquisitions dans la communauté des Béatitudes », Le Parisien, (consulté le )
  45. « Le Parisien, vendredi 20 juin 2008 »
  46. « Philippe Madre, ex-modérateur général des Béatitudes, réduit à l’état laïc », La Croix, (consulté le )
  47. « Affaire de pédophilie : report de l'assemblée générale de la communauté des Béatitudes », Agence France-Presse, (consulté le )
  48. « Béatitudes : l'archevêque d'Albi pourrait être entendu », La Dépêche du Midi, (consulté le )
  49. Voir sur famillechretienne.fr.
  50. a et b « Crise au sein de la communauté des Béatitudes : le nouveau commissaire pontifical aidera « à y voir clair » », Famille chrétienne, (consulté le )
  51. « Statuts généraux de la Communauté des Béatitudes », Communauté des Béatitudes, (consulté le )
  52. « Statuts de la branche laïque de la Communauté des Béatitudes », Communauté des Béatitudes, (consulté le )

Sources

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Bibliographie

  • Les Pluies de l'arrière-saison, Frère Éphraïm, Fayard, 1986
  • Les Naufragés de l'esprit. Des sectes dans l'Église catholique, T. Baffoy, A. Delestre, JP. Sauzet, Éditions du Seuil, 1996
  • Les Communautés nouvelles - Nouveaux visages du catholicisme français, Olivier Landron, Cerf, collection « Histoire », novembre 2004 (ISBN 978-2204073059)
  • Les Marchands d'âmes. Enquête au cœur des Béatitudes : les thérapies chrétiennes en question, P. Michelena, , Golias, 2007 (ISBN 978-2914475907)

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