Communauté pour la démocratie et les droits des nations

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La Communauté pour la démocratie et les droits des nations (en russe : Сообщество за демократию и права народов), communément connue sous le nom de Commonwealth des États non reconnus[1] et plus rarement en tant que CIS-2 (Содружество непризнанных государств, СНГ-2), est une organisation internationale regroupant plusieurs États de facto (dits « autoproclamés »), dont la particularité est d'avoir une reconnaissance limitée de la part de la communauté internationale.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'accord sur sa création a été atteint en 2001 lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères qui s'est tenue à Stepanakert[2], la capitale du Haut-Karabakh.

La « Communauté pour la démocratie et les droits des peuples » a été établie le à Soukhoumi en république séparatiste d'Abkhazie (province de Géorgie) par les chefs des États partiellement reconnus :

Le Tatarstan, la Tchétchénie et tous les autres états ayant revendiqué leur indépendance à la fédération de Russie en sont exclus, la Communauté n'incluant que les États de l'ex-URSS appartenant à d'autres républiques soviétiques que la Russie.

Le , les quatre États de la Communauté pour la démocratie et les droits des peuples ont signé à Tiraspol (capitale de Transnistrie) la « Déclaration conjointe sur les principes de règlement pacifique et équitable des conflits » (guerres abkhazo-géorgienne, osséto-géorgienne, arméno-azérie et moldo-pridnietrienne). Cette déclaration appelle à bloquer tous les types de pression, tels que les déploiements de militaires, l'isolement diplomatique, les blocus économiques ou encore la guerre de l'information au cours de négociations en vue de la résolution des conflits, autrement dit à sortir des pratiques courantes concernant ces conflits. Il appelle également à des « garanties externes » et à des « règlements politiques » de ces conflits.

Le , les membres de la « Communauté pour la démocratie et les droits des peuples » ont décidé de supprimer les régimes de visas pour leurs citoyens respectifs. L'accord entrera en vigueur un mois après sa ratification par les trois parlements. Il durera cinq ans, après quoi il sera automatiquement prolongé pour une autre période de cinq ans[3]. Cet accord exclut le Haut-Karabakh, qui se réservait le droit d'adhérer à cet accord à une date ultérieure.

Source[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. "Transnistrian Time-Slip" by Frank Jacobs, New York Times May 22, 2012
  2. "« Бум суверенитетов »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )" – 2007-01-23, consulté le 2008-08-31
  3. (ru) « Южная Осетия, Абхазия и Приднестровье договорились упразднить между собой визовый режим », Caucasian Knot,‎ (lire en ligne, consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]