Commanderie de Soigny

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Soigny
Présentation
Fondation Drapeau de l'Ordre du Temple Templiers vers 1194
Reprise Drapeau des chevaliers hospitaliers Hospitaliers 1312
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Champagne-Ardenne
Département Marne
Ville Le Gault-Soigny
Géolocalisation
Coordonnées 48° 49′ 47″ nord, 3° 37′ 23″ est[1]
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Soigny
Géolocalisation sur la carte : Marne
(Voir situation sur carte : Marne)
Soigny

La commanderie de Soigny était une ancienne commanderie templière dont le chef-lieu fut le hameau de Soigny, dans le département de la Marne. À la suite du procès de l'ordre du Temple au début du XIVe siècle, cette commanderie fut supprimée par les Hospitaliers pour ne devenir qu'un simple membre qui va dépendre de plusieurs commanderies au fil des siècles.

Description géographique[modifier | modifier le code]

Soigny est un hameau aujourd'hui rattaché à la commune du Gault-Soigny et qui se situe à l'est de la commune. On y trouve la rue des Templiers qui traverse le hameau avec sa chapelle. Il y a aussi une rue Saint-Pierre, sans doute le nom de ce lieu de culte.

État[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Au moment de sa fondation en 1194[2], Hugues de Praieres leur avait fait don de sa maison et de ses terres à Soigny. On se trouvait dans les terres du comté de Champagne puisque c'est Marie, comtesse de Troyes qui confirme cette donation la même année.

L'ordre du Temple[modifier | modifier le code]

Commandeurs templiers[modifier | modifier le code]

Commandeur Période
Dreu[3] 1303 [4],[5].,[n 1]

Acquisitions[modifier | modifier le code]

Voici, par ordre chronologique, une liste non exhaustive des événements qui ont marqué l'histoire de cette commanderie et qui ont contribué à son expansion à l'époque des templiers:

L'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[modifier | modifier le code]

Selon l'ouvrage d'Eugène Mannier[6], la commanderie de Soigny fut supprimé en 1312 pour être réunie à la commanderie de Rigny[2],[n 2], éloignée de près de soixante kilomètres alors que la maison du Temple de Tréfols qui se trouvait pourtant à moins de huit kilomètres au sud-ouest devint une commanderie[7]. Rigny fut rattaché à la commanderie de Chevru en 1470 puis Tréfols le fut également vers le milieu du XVIIe siècle, le tout faisant partie du grand prieuré de France et non du grand prieuré de Champagne. D'autres ouvrages indiquent un rattachement de Soigny à la commanderie de Laigneville[n 3] tout au moins au XVIIe siècle[8].

Sources[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Ce Dreu, commandeur de Soigny est mentionné au cours du procès de façon indirecte par le frère Lambert de Cormellis lors de son interrogatoire: « Droco, preceptor domus de Scinhi, diocesis Trecensis ». Identifié à tort par Théophile Boutiot comme étant commandeur de Sancey près de Troyes
  2. Rigny est un écart situé sur la commune de Lumigny-Nesles-Ormeaux
  3. Certains de ces ouvrages mentionnent le toponyme de Legneviller, qui doit être Laigneville mais aucun n'indique la correspondance...

Références[modifier | modifier le code]

  1. Géoportail
  2. a et b Mannier 1872, p. 212
  3. Auguste Pétel, « Les Templiers à Sancey aujourd'hui Saint-Julien (Aube) », Revue de Champagne et de Brie, 2e série, t. 13,‎ , p. 81-82, lire en ligne sur Gallica.
  4. Trudon des Ormes 1898, p. 189
  5. Théophile Boutiot, « Les Templiers et leurs établissements dans la Champagne méridionale », Annuaire administratif et statistique du département de l'Aube. Deuxième partie, renseignements statistiques, historiques et administratifs, Troyes, vol. 41,‎ , p. 34, lire en ligne sur Gallica
    L'auteur confond Soigny avec Sancey. Même erreur pour le frère Guy de Dourdan qui lui était commandeur de Saucey dans le diocèse de Sens et non de Sancey.
    cf.Pétel 1901.
  6. Mannier 1872
  7. Mannier 1872, p. 213-214
  8. Tardif 1871, p. 570, archives nationales

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Amédée-Louis-Alexandre Trudon des Ormes, « Liste des maisons et de quelques dignitaires de l'ordre du Temple en Syrie, en Chypre et en France d'après les pièces du procès », dans Charles-Jean-Melchior de Vogüé, Revue de l'Orient latin, vol. VI., Paris, Ernest Leroux, (réimpr. 1964) (ISSN 2017-716X, lire en ligne), p. 156-213, lire en ligne sur Gallica
  • Eugène Mannier, Ordre de Malte : Les commanderies du grand-prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux Archives nationales à Paris, Aubry & Dumoulin, , 808 p. (lire en ligne)
  • Jules Tardif, Inventaire sommaire et tableau méthodique des fonds conservés aux Archives Nationales : 1re partie, régime antérieure à 1789, Imprimerie nationale, (lire en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]