Commander in Chief

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Commander in Chief

Titre original Commander in Chief
Genre Série politique
Création Rod Lurie
Production Touchstone Television
Acteurs principaux Geena Davis
Donald Sutherland
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Chaîne d'origine ABC
Nb. de saisons 1
Nb. d'épisodes 18
Durée 42 minutes
Diff. originale

Commander in Chief est une série télévisée américaine en 18 épisodes de 42 minutes, créée par Rod Lurie et diffusée entre le et le sur le réseau ABC.

En France, les douze premiers épisodes ont été diffusée entre le et le dans La Trilogie du Samedi sur M6 et les six épisodes restants entre le et le sur Téva.

Synopsis

À la mort du président des États-Unis, Theodore Bridges, suite à un accident vasculaire cérébral, Mackenzie Allen, sa vice-présidente, devient la première femme à accéder à ce poste.

Indépendante de tout parti politique, Mackenzie Allen n'avait pas pour but de devenir présidente des États-Unis d'Amérique en acceptant le poste de vice-présidente. Sur son lit de mort, Teddy Bridges lui a même demandé de démissionner afin que Nathan Templeton, le président de la Chambre des Représentants, prenne sa place. Après avoir hésité, elle refuse, considérant qu'il n'avait aucun droit de lui demander une telle chose.

Distribution

Épisodes

  1. En route pour la Maison Blanche (Pilot)
  2. Le choix des armes (First Choice)
  3. Première frappe (First Strike)
  4. Guerre froide (First Dance)
  5. Le Revers de la médaille (First... Do No Harm)
  6. Marée noire (First Disaster)
  7. Une présidence volée (First Scandal)
  8. Les Fantômes du passé (Rubie Dubidoux and the Brown Bound Express)
  9. Cas de conscience (The Mom Who Came to Dinner)
  10. Dangereuse alliance [1/2] (Sub Enchanted Evening [1/2])
  11. Dangereuse alliance [2/2] (No Nukes Is Good Nukes [2/2])
  12. Air Force One (Wind Beneath My Wing)
  13. L'État de l'union (State of the Unions)
  14. Le Prix à payer (The Price You Pay)
  15. Ces liens qui nous unissent (Ties That Bind)
  16. Le Loup dans la bergerie (The Elephant in the Room)
  17. L'Art de la politique (Happy Birthday, Madam President)
  18. Le Dernier Combat (Unfinished Business)

Commentaires

  • Commander in Chief est largement inspirée par une autre série, À la Maison-Blanche, qui est diffusée sur NBC. Les différences viennent, bien évidemment du fait que c'est une femme qui occupe la fonction de présidente, mais aussi que Commander in Chief s'attarde bien plus sur la vie privée des membres de la famille présidentielle, contrairement à À la Maison Blanche qui est avant tout une série politique, présentant les rouages de la démocratie américaine.
  • Dans l’épisode pilote, les scènes où l’avion présidentiel apparaît en vol, sont tirées du film Air Force One (1997)[1].

Déprogrammation de la série

De nombreuses personnes considèrent que la série a été déprogrammée par M6 en raison de la candidature de Ségolène Royal à l'élection présidentielle française de 2007[2],[3].

En réalité, c'est en raison d'une d'audience au-dessous des objectifs fixés par la chaîne que M6 a déprogrammé la série[réf. nécessaire] afin de passer sur Téva, une autre chaîne issue du groupe M6. Téva est une chaine cryptée disponible sur TPS, CANALSAT et certains bouquets ADSL.

Certains commentateurs s'interrogent sur l'échec de la série, tant aux États-Unis (où l'engouement initial s'est vite éteint), qu'en France, et posent la question de la perception sociale de la place des femmes aux plus hautes instances du pouvoir ([1]).

Une hypothèse moins phallocratique pourrait bien plutôt mettre en cause les concepteurs de la série. En effet, ce qui fait le succès de toute œuvre imaginaire est la présence d'un fil conducteur, d'une trame de fond, d'un message, qui portent les péripéties des différents épisodes. Or, passé les deux premiers épisodes de Commander in chief et la prise de pouvoir par la vice-présidente, ce fil conducteur s'estompe peu à peu. On finit par avoir l'impression que les scénaristes suivent une liste issue d'une séance de brainstorming (« Tiens, si on mettait une attaque terroriste. Et puis après une petite catastrophe écologique... »). À l'évidence, les scénaristes ont manqué le seul train que le public attendait en imaginant une femme à la tête du pays le plus puissant de la planète : la dimension et l'impact de la féminité inscrits dans le pouvoir suprême[non neutre].

Récompenses

Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes