Combres-sous-les-Côtes

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Combres-sous-les-Côtes
Combres-sous-les-Côtes
L'église Saint-Étienne.
Blason de Combres-sous-les-Côtes
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Verdun
Intercommunalité Communauté de communes du Territoire de Fresnes en Woëvre
Maire
Mandat
Cynthia Pector
2020-2026
Code postal 55160
Code commune 55121
Démographie
Gentilé Combriots [1]
Population
municipale
112 hab. (2021 en diminution de 5,08 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 03′ 34″ nord, 5° 37′ 31″ est
Altitude Min. 226 m
Max. 373 m
Superficie 5,06 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Verdun
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Étain
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Combres-sous-les-Côtes
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Combres-sous-les-Côtes
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Combres-sous-les-Côtes

Combres-sous-les-Côtes est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du parc naturel régional de Lorraine[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 901 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bonzée_sapc », sur la commune de Bonzée à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 783,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,3 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Combres-sous-les-Côtes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Verdun, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 103 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,9 %), forêts (36,2 %), cultures permanentes (10,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), prairies (4,1 %), zones humides intérieures (2,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Durant la Première Guerre mondiale, en décembre 1914, la ligne de front se situe dans la commune, elle est tenue par le 301e régiment d'infanterie. Le 1er janvier 1915, à minuit, l'armée allemande lance une attaque, les soldats atteignent la première ligne[16].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1995 ? Michel Gueudar-Delahaye    
mars 2001 mars 2014 Jean-Louis Vialat    
mars 2014 mars 2020 Blandine Fournier    
mai 2020 En cours Cynthia Pector [17]    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].

En 2021, la commune comptait 112 habitants[Note 4], en diminution de 5,08 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
305330356443548580551557563
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
495506508488463466441445420
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
40039335389143136142122136
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
12011095103114119107117118
2021 - - - - - - - -
112--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Étienne, origine XVIIe siècle, rebâtie en 1787, reconstruite en 1926.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Décoration française[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason de Combres-sous-les-Côtes Blason
Coupé voûté : au 1) de sinople à une grappe de raisin d'or accostée de deux croisettes aux pieds fichés d'argent pommetées d'or ; au 2) de gueules à une étoile de dix rais d'or remplie de sable.
Ornements extérieurs
Soutien sous l’écu : deux brins de bleuets d'azur tigés et feuillés de sinople passés en sautoir et ornés de coquelicots au naturel. Croix de guerre 1914-1918
Détails
  • Les bleuets et les coquelicots illustrent la rudesse des combats qui se sont déroulés sur le territoire de Combres, particulièrement de novembre 1914 à fin avril 1915, pour reprendre aux Allemands l'observatoire constitué par la butte surplombant les villages des Éparges et de Combres.
  • L’étoile d'or remplie de couleur noire sur le champ rouge représente les explosions souterraines et illustre le sacrifice de nombreux hommes des deux camps dans cette guerre des mines posées dans des galeries creusées par les sapeurs du Génie.

Les habitants ont été pris en otages dès le début de l'invasion et ont subi la déportation en Allemagne.

  • Les boules des croisettes pommetées symbolisent les cailloux de la lapidation de Saint Étienne. L'église est sous le vocable de l'invention (la découverte des reliques) de Saint Étienne. Bâtie au XVIIe siècle, réhabilitée en 1787, détruite au cours de la grande guerre, elle a été reconstruite en 1926.
  • La grappe de raisin rappelle que jusqu'à la fin du XIXe siècle, le village vivait principalement de la vigne. En ce début du XXIe siècle, il est agréable de constater que la vigne prospère à nouveau sous les côtes de Combres.
    Création Robert A. Louis et Dominique Lacorde, adoptée le 09/04/2021, Madame Cynthia Pector étant maire.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. https://www.habitants.fr/meuse-55
  2. Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine, (lire en ligne)
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Combres-sous-les-Côtes et Bonzée », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Bonzée_sapc », sur la commune de Bonzée - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Bonzée_sapc », sur la commune de Bonzée - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  16. 'La boue' de Maurice Genevoix, p. 488.
  17. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.