Combat de Kano (2012)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Combat de Kano

Informations générales
Date
Lieu Kano
Issue Victoire de Boko Haram
Belligérants
Drapeau du Nigeria Nigeria Boko Haram
Forces en présence
8 000 hommes[1] 50 à 100 hommes[2]
Pertes
36 morts[3] 9 morts[4]

Civils : 150 morts[3]

Insurrection de Boko Haram

Coordonnées 12° 00′ 00″ nord, 8° 31′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Nigeria
(Voir situation sur carte : Nigeria)
Combat de Kano
Géolocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Combat de Kano

Le combat de Kano a lieu lors de l'insurrection de Boko Haram. Le , Boko Haram lance une attaque contre la police nigériane, dans la ville de Kano.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Il s'agit de la première attaque de Boko Haram dans la ville de Kano, deuxième ville du Nigeria, peuplée de 10 millions d'habitants, majoritairement musulmans, et où sont déployés 8 000 policiers[1],[2].

Huit sites sont visés par les jihadistes ; des bureaux de la police, des services de l'immigration et la résidence d'un responsable de la police. Les assaillants, au nombre de 50 à 100, vêtus de noir et parmi lesquels plusieurs sont équipés de ceintures explosives, arrivent à moto ou à bord de voitures. Au QG de la police de l'État de Kano, un homme envoie son véhicule sur un convoi de police, il se jette hors du véhicule avant l'explosion mais il est ensuite abattu par les policiers. La voiture continue pourtant de rouler avant d'exploser[2],[5].

20 explosions se font entendre lors de l'affrontement, la majorité des victimes sont cependant touchées par balles. Le combat fait 194 morts selon le bilan final, dont 150 civils, 29 agents de police, trois officiers SSS (la police secrète), deux agents de l'immigration et un agent des douanes[3],[6]. Les pertes des jihadistes sont de 9 morts, dont 5 kamikazes[4],[7],[2].

L'attaque est revendiquée le lendemain par Boko Haram : le mouvement djihadiste déclare avoir agi en représailles à l’arrestation et à la mort de plusieurs membres[8].

Quatre jours plus tard, Kano est frappée par un nouveau raid de Boko Haram sur un commissariat de police. Selon des témoins les assaillants jettent deux bombes contre le commissariat puis ouvrent le feu. Une femme est tuée et un policier blessé. Les islamistes repartent avec leurs voitures et leurs motos[9].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Caroline Dumay, « Nigeria : Boko Haram met Kano à feu et à sang », Le Figaro, .
  2. a b c et d « Risk&Co »
  3. a b et c « Nigeria: More Bombs Found As Death Toll Rises », Sky News,
  4. a et b AFP, « Nigeria: le bilan des victimes à Kano passe à 194 », 20 Minutes,
  5. Le Figaro avec AFP, « Une série d'attentats fait 162 morts au Nigéria »,
  6. L'Obs avec AFP, « NIGERIA. 184 morts dans les attaques de Kano »,
  7. Nathan Sautreuil et Lina Sankari,, « Boko Haram: secte islamiste sanglante convertie à la prise d'otages », L'Humanité,
  8. Reuters, « La secte Boko Haram revendique la vague d'attentats à Kano »,
  9. L'Express avec AFP, « Nigeria: Boko Haram attaque à nouveau Kano »,