Cléguérec

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Cléguérec
Cléguérec
L'église Saint-Guérec.
Blason de Cléguérec
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Pontivy
Intercommunalité Pontivy Communauté
Maire
Mandat
Marc Ropers
2020-2026
Code postal 56480
Code commune 56041
Démographie
Gentilé Cléguérécois, Cléguérécoise
Population
municipale
2 839 hab. (2021 en diminution de 3,11 % par rapport à 2015)
Densité 45 hab./km2
Population
agglomération
42 209 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 07′ 30″ nord, 3° 04′ 10″ ouest
Altitude 155 m
Min. 55 m
Max. 281 m
Superficie 62,99 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Pontivy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gourin
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Liens
Site web site officiel de la commune de Cléguérec

Cléguérec [kleɡeʁɛk] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne. La petite ville est la capitale du pays Chistr'per, qui doit son nom à la production locale et artisanale de poiré, c'est-à-dire de cidre de poire.

La récompense « Ville Fleurie », également connue sous le nom de « Villes et Villages fleuris », anciennement appelée concours, a été créée en 1959 en France pour promouvoir le fleurissement, l'environnement de vie et les espaces verts.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Cléguérec est située à 12 km au nord-ouest de Pontivy. La commune s'étend sur 6 299 ha dont 736 de bois (situés en périphérie de la forêt de Quénécan). Le Blavet coule à l'est du territoire communal. Son cours sert de frontière naturelle avec la commune voisine de Neuillac. Il y dessine de larges méandres. Cette portion de la rivière correspond à un tronçon désaffecté du canal de Nantes à Brest.

Localisation de Cléguérec sur une carte des communes du Morbihan.

Paysage et relief[modifier | modifier le code]

La commune présente d'importants dénivelés. L'altitude varie en effet entre 55 mètres (canal de Nantes à Brest au niveau de l'écluse de Guernal) et 289 mètres (Le Breuil du Chêne). Les confins nord de la commune appartiennent à l'unité paysagère des Montagnes Noires et ses confins tandis que le reste du territoire communal appartient à l'unité paysagère du Bassin agricole de Pontivy. Au nord de la commune s'étend en effet la partie méridionale de la vaste forêt de Quénécan d'une superficie totale de 4 000 hectares, véritable poumon vert, dont le relief vallonné et la végétation arborée lui a valu le surnom de Petite Suisse Bretonne. Plus au sud, le territoire communal est voué à l'agriculture intensive et les haies d'arbres et les talus ont en grande partie disparu pour laisser place à de grandes parcelles de céréales valant à ces terres agricoles le surnom de Petite Beauce[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune de Cléguérec est arrosée par le Blavet, dont le cours décrit plusieurs méandres, et des ruisseaux, affluents de sa rive droite, tous orientés Ouest-Est : le Toul Brohet, le Guernic.

Cadre géologique[modifier | modifier le code]

Carte géologique du Massif armoricain.

Cléguérec est situé au cœur du domaine centre armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui correspond à une structure s'allongeant sensiblement en direction W-E, depuis la baie de Douarnenez jusqu'au bassin de Laval. S'opposant aux bas plateaux littoraux méridionaux et septentrionaux, ce bassin sédimentaire est principalement constitué de schistes briovériens[2] (sédiments détritiques essentiellement silto-gréseux issus de l'érosion du segment occidental de la chaîne cadomienne, accumulés sur plus de 15 000 m d'épaisseur et métamorphisés), formant un socle pénéplané sur lequel repose en discordance, dans sa partie orientale, des formations paléozoïques sédimentaires. Ces formations au nord de Cléguérec sont déposées dans ce bassin marqué par une forte subsidence, puis sont déformées lors de l'orogenèse varisque (plis d'orientation préférentielle N 110° et plusieurs familles de failles d'orientations différentes)[3].

L'anticlinal briovérien de la forêt de Quénécan et le synclinal paléozoïque (schistes ordoviciens) de Sainte-Brigitte font partie de ces plis au nord-ouest de Cléguérec, armant des crêtes appalachiennes. Les quartzites (connues sous le terme de Grès armoricain) et les schistes à andalousite (la mise en place du granite de Rostrenen intrusif dans ces formations paléozoïques y développe un métamorphisme de contact et donne une auréole de schistes à texture de cornéennes), contribuent à former les hauteurs de la forêt de Quénécan[4].

Le point culminant de la commune est le Breuil du Chêne dans la forêt de Quénécan (289 m). Les falaises du Breuil du Chêne, composées de quartzite phylliteux gris vert, forment une crête propice à la pratique de l'escalade[5]. La pierre branlante appelée « Tambourin höedard » sert en 1796 de ralliement aux 1000 chouans de de Bar qui contrôlent la forêt[6].

Le schiste trémadocien bleu pâle de Cléguérec (et rose dans certaines failles[7]) a été naguère exploité dans plusieurs carrières ouvertes près de Boduic en Cléguérec. Roche « d'une originalité exceptionnelle en Bretagne, par sa teinte bleu pâle avec une légère nuance gris-verdâtre, à linéation accusée », elle est « essentiellement composée de quartz et de muscovite, avec chlorite subordonnée, souvent criblée de minuscules cristaux de chloritoïde ». Elle a été recherché pour la sculpture et l'habitat au-delà de limites du terroir de Cléguérec : de beaux exemples d'utilisation sont observables (manoir du Correc en Saint-Gelven, Forges des Salles à Perret)[8].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[10]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur  », exposée à un climat médian, à dominante océanique[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 045 mm, avec 14,8 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Moréac à 29 km à vol d'oiseau[12], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 043,7 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Cléguérec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[16],[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontivy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC). L

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 1,9 % 122
Terres arables hors périmètres d'irrigation 64,2 % 4051
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 0,8 % 48
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 15,8 % 995
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 3,7 % 234
Forêts de feuillus 6,6 % 418
Forêts de conifères 3,0 % 189
Forêts mélangées 3,0 % 189
Forêt et végétation arbustive en mutation 1,0 % 64
Source : Corine Land Cover[21]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom breton de la commune est Klegereg.

Il existe différentes hypothèses concernant l'origine du nom. Il pourrait venir de kleger, qui signifie rocher en breton (moyen-breton) et en gallois. Le sol de Cléguérec est effectivement très rocheux. Le nom de la commune pourrait aussi dériver du saint patron de l'église communale, saint Guérec, un saint thaumaturge venu du Pays de Galles.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

L'Histoire de Cléguérec remonte au néolithique tardif. On a retrouvé une allée couverte de plus de 20 mètres de long au lieu-dit de Bot-er-mohed datant de 3 000 avant notre ère. Nommée « chambre des nains » (kambr an torriganed), il s'agirait sans doute d'une chambre funéraire. Une autre allée couverte de douze mètres de long, appelée « maison des nains » (Ti an torriganed) s'élève entre les hameaux de Bot-er-Barz et du Gouvello. Deux ou trois menhirs se dressent dans la région de Cléguérec, dans la forêt de Quénécan[22].

Allée couverte de Bot er Mohed.

La découverte d'un certain nombre d'outils, tels que des haches en bronze, atteste également la présence de tribus armoricaines avant la venue des Celtes.

Haches à douille du dépôt de Quélenesse en Cléguérec trouvées en 1970 (Musée de préhistoire de Carnac).

Antiquité[modifier | modifier le code]

Sur la commune on a également retrouvé des traces d'habitat romain.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La première mention de la commune a été retrouvée dans un cartulaire de l'abbaye de Redon de 871. Le traité mentionnant le nom de « Klegeruc », règle un litige territorial entre les moines de l'abbaye et le vicomte de Porhoët, nommé Alfrit, un seigneur local. Ses terres s'étendaient sur une grande partie de la Bretagne centrale. Le litige aurait été réglé par le roi Nominoë ou Salomon.

Au XIIe siècle, le vicomte de Porhoët donne à son frère Alain la partie ouest de son comté. C'est la naissance du comté des Rohan, qui a une importance primordiale dans la Bretagne d'Ancien Régime. Du XIIe siècle jusqu'à la Révolution, Cléguérec dépendait donc du comte de Rohan. La commune était divisée en 20 seigneuries, comme l'attestent encore aujourd'hui la présence de nombreux manoirs. La commune était également une paroisse-mère, dont dépendaient deux chapelles tréviales : celles de Saint-Aignan et celle de Sainte-Brigitte, aujourd'hui communes indépendantes.

Selon un aveu de 1471, la châtellenie de Gouarec, un des trois membres de la vicomté de Rohan, « s'étendait sur treize paroisses ou trèves : Plouray, Mellionec, Plouguernével, Saint-Gilles, Gouarec, Plélauf, Lescouët, Penret ou Perret, Sainte-Brigitte, Silfiac, Cléguérec (partie nord), Saint-Aignan, Saint-Caradec, Trégomel. La résidence seigneuriale, dans cette châtellenie, était le château de Penret, aussi appelé le château des Salles[23], en Sainte-Brigitte ». Selon le même aveu de 1471, la partie sud de Cléguérec était au sein de la Vicomté de Rohan, une des 46 paroisses ou trèves de la seigneurie proprement dite de Rohan[24].

Selon Jean-Baptiste Ogée, Cléguérec comptait les maisons nobles suivantes : en 1380, Bezidel, à Guillaume du Faou, sieur du Nervois ; le manoir de Penroët, au vicomte de Rohan ; en 1400, Lennor, à Guillaume de Bodrinon ; le Tertre, à Guillaume de Kermabo ; Rozambartz à N. Beauregard ; le manoir de Rosmar, à Olivier de la Cour ; celui de Rostelouen, à Olivier L'Amoureux ; et Bospleven, basse justice[25].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Carte de Cassini de la paroisse de Cléguérec et de ses trèves de Sainte-Brigitte (Sainte-Brigide) et Saint-Aignan (1787).

« Il y avait tout un groupe de paroisses, entre la chaîne du Mené et les Montagnes Noires, dont les principales étaient Bothoa, Laniscat, Cléguérec (soit 15 000 à 20 000 âmes) qui depuis dix ans ne payaient ni dixièmes ni capitation : c'est contre ces paroisses que marcha [en juillet 1719] le régiment de Champagne »[26].

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi la paroisse de Cléguérec en 1778:

« Cléguérec ; à 12 lieues et demie au Nord-Nord-Ouest de Vannes, son évêché ; à 22 lieues de Rennes ; et à 2 lieues un sixième de Pontivi, sa subdélégation. Cette paroisse, fondée l'an 870, ressortit à Ploermel et compte 7 600 habitants, y compris ceux de Saint-Aignan et de Sainte-Brigitte, ses trèves. M. le Duc de Rohan en est le seigneur. La cure est à l'alternative. Ce territoire, occupé en grande partie par la forêt de Quénécan et par des landes d'une étendue immense, est très peu cultivée : les terres en labeur sont de la meilleure qualité et l'on ne peut concevoir pourquoi les habitants ne s'empressent pas de défricher tout le terrein [terrain] inculte qui les récompenseraient largement de leurs travaux[25]. »

Révolution française[modifier | modifier le code]

À la Révolution, Cléguérec est nommé chef-lieu de canton. Cette nomination atteste l'importance relative de la commune et de son influence sur la région. Elle est restée chef-lieu de canton jusqu'en 2014, lors du redécoupage cantonal.

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Cléguérec en 1843 :

« Cléguérec, sous l'invocation de saint Guérec, commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, moins Saint-Aignan et Sainte-Brigitte, ses trèves : aujourd'hui cure de 2me classe ; chef-lieu de perception. (...) Principaux villages : Pont-er-Moet, Veroidic, Tréberien, Kerdréan, Bot-er-Bage, Bodine, Coët-Nohennet, Lausoiff, le Mangouéro, Carvach, le Cosquer, Colmario, Quéleuessec, Kerligot-d'en-Bas, Kerauroué, Kervrech, Dilieu, Quémignon, Lunguernon, Kerbédic, le Reste, Tréviol, Locmaria, Trévelin, Fournan, Porhors, Logueltas, Lenios, Lintener, Beauregard. Superficie totale : 6 298 hectares, dont (...) terres lavourables 2 883 ha, prés et pâturges 601 ha, bois 554 ha, vergers et jardins 84 ha, landes et incultes 2 002 ha, châtaigneraie 1 ha (...). Moulins de Boduie, Botmers, Trévelin, Fournan, de la Ferté, Kerropert, Chuguens. Outre Saint-Aigan et Sainte-Brigitte, Cléguérec comptait huit chapelles desservies. Ces huit chapelles sont restées dans la commune actuelle. L'église a été construite à plusieurs reprises, mais la nef semble fort ancienne. (...) La tradition rapporte avec mille circonstances bizarres qu'il y a eu jadis une abbaye près de Trévéol. (...) La forêt de Quénécan occupe une partie du nord et du nord-ouest. Il y a foires à Saint-Jacques le 25 juillet ; une autre foire, dite de la Saint-Andréa a lieu le 30 novembre. Géologie : le schiste talqueux prédomine. On exploite près du village de Boduic une carrière qui produit des schistes de couleurs variées et qui produisent un effet original dans les constructions. On parle le breton[27]. »

Le , une importante météorite nommée Keranroué s'est écrasée dans un champ au village de Keranroué, près du lavoir. Le lendemain, les habitants ont retiré d'un trou de 1,10 mètre de profondeur et 1,80 mètre de diamètre une pierre d'aspect noirâtre, d'entre 40 et 50 kg. Ils la brisèrent espérant y trouver des métaux précieux. Deux jours plus tard, M. Pobéguin, percepteur à Cléguérec, rapporte un morceau de 16,5 kg. Le surlendemain, le Comte de Limur, membre de la Société polymathique du Morbihan, note des témoignages rapportant la peur des habitants, qui brisèrent immédiatement la météorite. Le trou fait par le « bolide » avait une profondeur d'environ 1 mètre[28].

Aujourd'hui, la commune possède 38 grammes de cet aérolite (une chondrite), le reste ayant été distribué dans toute l'Europe (Paris, Londres au British Museum, Stockholm, Vienne, Rome, Vatican, musée de Troyes, château de Wassy...).

Le docteur Afred Fouquet écrit en 1874 que le canton de Cléguérec, qui a alors 13 315 habitants, ne dispose pas d'un seul médecin[29].

Lors des élections législatives de 1876 « de nombreux témoins ont déposé qu'à Pluméliau, à Cléguérec, à Moustoir-Ac, à Baud, à Séglien, à Locuon, à Naizin, à Noyal-Pontivy, et dans un grand nombre d'autres communes, les curés et les vicaires se tenaient, le jour du scrutin, à la porte des sections de vote, surveillaient les bulletins, déchiraient ceux de M. Cadoret, forçaient les électeurs à prendre ceux de M. de Mun, et les conduisaient voter »[30].

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le début du XXe siècle[modifier | modifier le code]

La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Cléguérec porte les noms de 185 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[31].

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Cléguérec porte les noms de 31 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[31].

Des Cléguérécois furent résistants : par exemple, selon un témoignage, « un détenu de Cléguérec était tabassé tous les jours. On voulait lui faire avouer des choses qu'il n'avait pas faites. Quelle leçon de courage il nous a donnée ! Il s'appelait Jérome Frabulet[32]. Un soir ils lui ont attaché les mains derrière le dos, entravé les jambes, puis ils lui ont mis une ficelle autour des parties [génitales], l'ont tortillée avec une pointe. Les organes génitaux sont devenus noirs »[33].

Parmi les résistants victimes des Allemands, Julien Guidard[Note 3], résistant FTPF, fut atrocement torturé à la prison de Locminé et mort sous la torture le [34].

L'après Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Un soldat originaire de Cléguérec (Jean Le Bigaut) est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine et deux (Albert et François Guillemot) pendant la Guerre d'Algérie[31].

Blasonnement[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Cléguérec se blasonnent ainsi :

D’azur au chevron d’or chargé de trois mouchetures d’hermine de sable, accompagné en chef à dextre d’un rencontre de cerf, à senestre d’un poirier, et en pointe de quatre macles en sautoir, le tout d’or.
Conc. P. Le Denmat.

Ce blason a été créé en 1983 par Pierre Le Denmat et déposé en 1987 à la commission nationale d'héraldique. Le cerf est une référence à la forêt de Quénécan. Le poirier rappelle la production traditionnelle de poiré. Les hermines rappellent la Bretagne. Le fond azur est référence au blason des seigneurs de la Boulaye de Cléguérec. Les mâcles sont ceux présents sur le blason des Rohan (de gueule au neuf mâcles d'or).

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 mars 1971 Jean-Marie Le Guellaut[36]
(1897-1985)
SFIO Maréchal-ferrant, résistant
mars 1971 mars 1983 Pierre Le Clainche[37]
(1931-1999)
PS Directeur d'école
mars 1983 mars 2008 Jean Le Lu[38],[39]
(1934-2021)
RPR puis
UMP
Agriculteur, maire honoraire
Conseiller régional (1986 → 1998)
Conseiller général de Cléguérec
(1982 → 1994 puis 2001 → 2008)
mars 2008 En cours Marc Ropers DVG Conseiller commercial
Réélu en 2014 et 2020[40]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[42].

En 2021, la commune comptait 2 839 habitants[Note 4], en diminution de 3,11 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 5953 7933 3033 2103 7003 6593 4343 6993 850
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 5793 4423 4703 3353 4653 3603 5863 6173 560
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 6083 6333 6703 4913 5043 4233 4053 4773 111
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
3 0132 8122 6792 7172 7162 7492 7802 8522 880
2014 2019 2021 - - - - - -
2 9092 8282 839------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture[modifier | modifier le code]

Langue bretonne[modifier | modifier le code]

La commune a signé la charte Ya d'ar brezhoneg le .

À la rentrée 2017, 33 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique[45].

Fêtes[modifier | modifier le code]

L'association En Arwen organise depuis 1985 des festoù-noz et un festival annuel au mois de mai, le Festival de « Kleg », avec trois jours de fêtes réunissant des milliers de festivaliers[46]. A partir de 2005, le festival de Kleg devient Bombardes & Compagnie et célèbre les bombardes et ses variantes à travers les continents.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Guérec (1843-1846) remplace un édifice plus ancien. L'on y a trouvé en 1982, sous l'autel latéral, les ossements des anciens seigneurs de Lenvos et Bot-er-Bartz.

L'église Saint-Guérec.

La place centrale contient :

Reproduction de la statue de la Liberté.
  • Le monument à Joseph Pobéguin. Natif de Cléguérec, Joseph Pobéguin fait partie de la mission Flatters en 1880, en tant que maréchal des logis. La mission Flatters avait pour but de reconnaître un terrain dans le Sahara, en vue de la construction d'un chemin de fer reliant l'Algérie au Sénégal. C'est un échec total : la mission est attaquée par les Touaregs ; les membres de celle-ci qui ne furent pas tués meurent de soif dans le désert début 1881.

La campagne autour du bourg abrite de nombreuses chapelles :

  • La chapelle Saint-Molvan au lieu-dit de Porhors, construite en pierres d'appareil granite de Pontivy et en moellons schisto-gréseux du Briovérien[48]. Rebâtie en 1693, elle est dédiée à saint Molvan depuis des siècles. La tombe du saint patron se trouve dans la nef. On trouve également quatre statues, Notre-Dame de bon secours, saint Molvan, saint Vincent et saint Pierre.
  • La chapelle de la Trinité, datant des XVe et XVIe siècles. Y figurent des sculptures grossières en granite. Elle contient un retable en bois de 1594, représentant l'arbre de Jessé. Un autre retable du XVIe siècle montre le Père Éternel tenant le corps de son fils supplicié, tandis que plane la colombe du Saint-Esprit. En plus sont présentes dans la chapelle différentes statues de saints, locaux ou universels. En contrebas de la chapelle se trouve une fontaine classée depuis 1926. Elle date du XVIe siècle et est de style gothique flamboyant. Elle comporte trois bassins, dédiés à La Trinité, à saint Mathurin et à Notre-Dame de la Clarté.
  • La chapelle de Locmaria au lieu-dit du même nom. Les fondations de la chapelle doivent dater des premiers temps du christianisme. Elle a été rebâtie en 1787 - 1788 sous l'impulsion du comte de Kergariou, seigneur de Beauregard. Le lieu est consacré à la Vierge depuis le Moyen Âge. Cinq statues se trouvent dans la chapelle : la Vierge à l'Enfant, la Vierge de la Pitié, saint Eutrope, saint Nicolas et un saint évêque.
  • La chapelle Saint-Jean-Baptiste au Pontoir. Elle date peut-être du XVe siècle. Elle a été restaurée dans les années 1655, puis dans les années 1980 - 1990. Un jubé représente le Christ en croix. On trouve en plus deux statues de saint Jean-Baptiste, une Pietà, un saint abbé, un saint évêque et sainte Marguerite.
  • La chapelle de La Madeleine à Bot-er-mohed. Située à la lisière de la forêt, elle a été rebâtie en 1921 sur un édifice plus ancien. Elle marque le début du chemin de croix du Breuil, qui va jusqu'à la crête du Breuil située à 281 mètres d'altitude. On y trouve sept statues : sainte Madeleine, sainte Catherine, saint Guillaume, saint Bieuzy, saint Hervé, saint Barthélémy et le Christ en croix.
  • La chapelle Saint-André à Langlo. La chapelle actuelle date du XVe siècle et se trouve au bord du Blavet. On y trouve une magnifique Vierge à la poire, symbole du pays de Cléguérec, pays du Chistr-Per (poiré). En plus se trouvent une statue de saint André, deux Vierges à l'enfant, saint Armel et saint Nicodème.
Vue d'ensemble de la chapelle Saint-André.
  • La chapelle Sainte-Anne à Boduic. Auparavant sous le patronage de saint Jacques le majeur, elle date du XVe siècle. Elle était le lieu du pardon le plus important de Cléguérec. Lors de la procession, une relique de sainte Anne, offerte en 1877 par un prêtre cléguérecois, est portée dans une châsse de bois. Guillotin de Corson fait état de 3 000 personnes au pardon en 1898. On trouve une statue de saint Jacques le Majeur, sainte Anne, le Christ, saint Antoine, saint Étienne et trois autres statues dans le transept sud, pas clairement identifiées.
  • La chapelle Saint-Gildas à Loqueltas.
  • le manoir de Botmars date des XVe et XVIe siècles, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[51].


Une trentaine de calvaires sont recensés sur la commune. Entre le schiste de Boduic et le granit de Kerbédic, la pierre est travaillée depuis des millénaires sur la commune. On trouve ces calvaires à la croisée de chemins, au bord des fossés, dans des villages ou même en pleine campagne. Le plus ancien est celui près de la chapelle Saint-Molvan à Porhors. À l'origine, c'était un petit menhir, une stèle de l'époque gauloise. Elle a été christianisée par la sculpture d'une croix pattée, sans doute à l'arrivée de moines évangélisateurs. Au centre-bourg, à l'emplacement de l'ancien cimetière, s'élève un calvaire du XVIIe siècle. Démonté en 1854, à l'occasion du déplacement du cimetière, il a été remisé au fond du cimetière. Il a été remonté à Landaul. Il a retrouvé sa place à Cléguérec dans les années 1990. Le plus récent des calvaires est celui situé au Breuil du chêne. Le Christ de mission en bronze date de 1962.

À proximité de Cléguérec, dans la forêt de Quénécan, se trouve le lac de Guerlédan et à Saint-Aignan, un musée de l'électricité. L'étang du Pontoir est aménagé.

Occasionnellement, les communes entourant Pontivy et Cléguérec ouvrent les portes de leurs chapelles dans le cadre des expositions « L'art dans les Chapelles », qui y proposent des expositions d'art contemporain.

Quelques sites historiques : l'allée couverte de Bod-er-Mohed, l'abbaye Notre-Dame de Bon-Repos, le château de Beauregard.

Économie[modifier | modifier le code]

  • Industrie agro-alimentaire des « Moulins de Saint-Armel » (80 salariés), Zone industrielle de Bann er Lann (PME agricoles et du bâtiment), fabrication de glace par l'entreprise "Terres bleues".
  • Fabrication artisanale du poiré « CHISTR - PER » par Rémi Le Beller.

Bâtiments publics et services[modifier | modifier le code]

  • Stade omnisports (trois terrains, un terrain de tennis, une salle), une salle polyvalente, deux écoles primaires (public/privé), une garderie, une mairie, un centre de secours et d'interventions, une bibliothèque (une nouvelle bibliothèque associée à un centre informatique), une cantine, une pharmacie, un point touristique en été, une déchèterie et autres, un hôtel, une pompe essence.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Joseph Pobéguin, maréchal des logis au 3e régiment de spahis algériens, membre de la mission transsaharienne Flatters, mort en 1881.
  • Monseigneur Jean-Marie Jan (1875-1972), évêque missionnaire en Haïti à Cap-Haïtien, de 1929 à 1953. Il fut également auteur de nombreuses publications[52].
  • Monseigneur Joseph Madec (1923-2013), nommé évêque de Fréjus-Toulon par le pape Jean-Paul II le 8 février 1983. Il vivait à Cléguérec depuis sa retraite en 2000.
  • Jean Dacquay (1927-2014) coureur cycliste français.
  • Jacques Bigot (1953-), footballeur.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Julien Guidard, né le à Cléguérec.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Le pays de Pontivy est constitué de 4 unités paysagères » (consulté le ).
  2. « Des schistes argileux gris-verdâtre ou gris-bleuâtre alternent indéfiniment avec des grès micacés et feldspathiques. Localement, la succession de lits schisteux et gréseux est si régulière que la pierre prend un aspect zébré… En règle générale, ces matériaux sont inaptes à livrer des pierres de taille (avec toutefois quelques exceptions comme à Bodion en Pluméliau,…) ou même de bons moellons (comme à l’église de Saint-Gérand) ; ils fournissent essentiellement des moellons assez médiocres, souvent plats, dont le façonnement difficile est souligné quelquefois par les innombrables marques des outils employés aux tentatives d’équarrissage. Dans le bâti, lesdites roches se font remarquer par leur hétérométrie généralisée, leur appareillage irrégulier et fréquemment leur usure prononcée, allant jusqu’à une érosion en creux ou, tout au moins, un net émoussé ». Cf Louis Chauris, « Impacts de l'environnement géologique sur les constructions dans la région de Pontivy au cours de l'histoire », Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. 88,‎ , p. 6-7.
  3. Yann Brekilien (dir.), La Bretagne, Éditions d'Organisation, , p. 35-39.
  4. Hubert Lardeux, Bretagne, Masson, , p. 111-115.
  5. Cléguérec sur le site France, le trésor des régions, Roger Brunet
  6. Quénécan 2010 (texte d’André Le Denmat de Cléguérec)
  7. Tonalité due aux oxydes de fer libérés par l'altération des minéraux ferro-magnésiens.
  8. Louis Chauris, « Impacts de l'environnement géologique sur les constructions dans la région de Pontivy au cours de l'histoire », Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. 88,‎ , p. 7.
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  11. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  12. « Orthodromie entre Cléguérec et Moréac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Moreac » (commune de Moréac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. « Station Météo-France « Moreac » (commune de Moréac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  16. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  18. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pontivy », sur insee.fr (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  22. Charles Floquet, Pontivy au cours des siècles, J. Laffitte, , p. 14.
  23. « Château des Salles à Sainte-Brigitte », sur Infobretagne.com (consulté le ).
  24. Théodore Derome, « De l'usement de Rohan ou du domaine congéable », Revue critique de législation et de jurisprudence,‎ , p. 257-258 (lire en ligne, consulté le ).
  25. a et b Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 1, Nantes, Vatar Fils Aîné, (lire en ligne), page 213.
  26. Arthur Le Moyne de La Borderie, "La Bretagne aux temps modernes, 1491-1789 : résumé du cours d'histoire professé à la Faculté des lettres de Rennes, en 1893-1894", 1894, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5784070s/f198.image.r=Bothoa?rk=1008588;4
  27. A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 1, Rennes, Molliex, (lire en ligne), page 184.
  28. Comté de Limur, "Comptes-rendus des séances de l'académie des Sciences, janvier-juin 1869.
  29. Dr Alfred Fouquet, Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiène du Morbihan, Vannes, Impr. de J.-M. Galles, (lire en ligne), page 39.
  30. Auguste Vacquerie, « L'enquête sur l'élection de Mun », Journal Le Rappel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. a b et c « Cléguérec. Monument aux morts », sur MémorialGenWeb, (consulté le ).
  32. Jérôme Frabulet, né le à Cléguérec, membre des Francs-Tireurs et Partisans depuis octobre 1943, arrêté le à Cléguérec, emprisonné au fort de Penthièvre, où il est condamné à mort par une cour martiale allemande le et fusillé dans la citadelle de Port-Louis où son corps fut retrouvé parmi 69 autres le , voir http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr/spip.php?article190603
  33. Cité par Joseph Olivier, Christian Perron et Yannick Perron, "Résistances et maquis en Centre Bretagne", Liv'éditions, 1997, (ISBN 2-910781-56-9).
  34. « Le Maîtron. Guidard Julien, Alexandre », sur Maîtron.Fusillés (consulté le ).
  35. « Hauts de Kermenaven : deux rues inaugurées samedi », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  36. Notice LE GUELLAUT Jean-Marie par François Prigent, version mise en ligne le 11 janvier 2009, dernière modification le 4 avril 2022
  37. « Nécrologie : P. Le Clainche n'est plus », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
  38. « Cléguérec. Âgé de 86 ans, l’ancien maire Jean Le Lu est décédé : Maire de 1983 à 2008, Jean Le Lu est décédé à l’âge de 86 ans, dans la nuit de mercredi à jeudi. Ses obsèques seront célébrées samedi 10 avril, à 15 h 30, à l’église de Cléguérec (Morbihan). », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  39. Éric Le Dorze, « Cléguérec : Jean Le Lu, maire de 1983 à 2008, est décédé : Jean Le Lu, maire de Cléguérec (Morbihan) de 1983 à 2008, est décédé à l’âge de 86 ans. », Pontivy Journal,‎ (lire en ligne).
  40. « Marc Ropers réélu maire à Cléguérec : Sans surprise, Marc Ropers a été réélu maire de Cléguérec. Ce sera son troisième mandat. Ses six adjoints ont également été nommés. », Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  42. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  45. http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm
  46. Yann-Armel HUET, « Bombarde et Cie, bon vieux festival », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  47. https://cleguerec.fr/tourisme/histoire-patrimoine/#:~:text=Coul%C3%A9e%20en%201875%20par%20la,Maguet%2C%20ancien%20d%C3%A9put%C3%A9%20de%20Pontivy.
  48. Louis Chauris, « Impacts de l'environnement géologique sur les constructions dans la région de Pontivy au cours de l'histoire », Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. 88,‎ , p. 18.
  49. Notice no IA00009818, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  50. . Notice no IA00009825, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  51. Notice no IA00009826, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  52. Église catholique d'Haïti : Évêques défunts

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Joseph Danigo, Églises et chapelles du canton de Cléguérec, Vannes, Association pour la sauvegarde des objets d'art religieux du Morbihan, 1980, 120 p.
  • Images du patrimoine : Canton de Cléguérec, Morbihan, éditions URSA, 1986, 32 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]