Clonas-sur-Varèze

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Clonas-sur-Varèze
Clonas-sur-Varèze
Mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Communauté de communes Entre Bièvre et Rhône
Maire
Mandat
Régis Viallatte
2020-2026
Code postal 38550
Code commune 38114
Démographie
Population
municipale
1 519 hab. (2021 en augmentation de 2,5 % par rapport à 2015)
Densité 222 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 24′ 53″ nord, 4° 47′ 30″ est
Altitude 155 m
Min. 157 m
Max. 256 m
Superficie 6,83 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vienne-2
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Clonas-sur-Varèze
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Clonas-sur-Varèze

Clonas-sur-Varèze est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ce village, de taille encore modeste, par rapport aux communes voisines est situé au cœur de la vallée du Rhône, entre Lyon et Valence, non loin de l'agglomération viennoise. Clonas-sur-Varèze, autrefois rattachée à la communauté de communes du Pays Roussillonnais est une commune membre de la communauté de communes Entre Bièvre et Rhône depuis le .

Les habitants de la commune sont dénommés les Clonarins[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et description[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le département de l'Isère, entre les agglomérations de Vienne et de Roussillon. Il s'agit d'une petite ville à l'aspect essentiellement rural mais positionnée dans une zone fortement urbanisée.

Par la route, le centre de la commune est distante de 103 km de Grenoble, préfecture de l'Isère et de 47 km de Lyon, chef-lieu de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Celui-ci est également situé à 271 km de Marseille et à 508 km de Paris.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est bordée au niveau septentrional de son territoire par la rivière Varèze, un affluent du Rhône, d'une longueur de 39,2 kilomètres[2]. Ce cours d'eau traverse le territoire dans une direction essentiellement est-ouest.

Le canal du moulin qui traverse également la commune, dans ce même secteur géographique, est une simple dérivation de ce cours d'eau.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée du Rhône » et « Nord-est du Massif Central »[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 799 mm, avec 8,5 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Reventin », sur la commune de Reventin-Vaugris à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 775,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

On peut accéder au centre de la commune en empruntant l'autoroute A7 depuis Vienne-sud (au nord) ou Chanas (au sud).

La route nationale 7 (RN7) longe le territoire de la commune dans sa limite orientale, en limite avec la commune d'Auberives-sur-Varèze. La RD37b permet de rejoindre cette commune le bourg central de Clonas, cette route se raccorde ensuite à la RD4.

La route départementale 4 (RD4) qui traverse le territoire communal dans sa partie occidentale, relie la commune des Roches-de-Condrieu à celle du Péage-de-Roussillon.

Transports publics[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est également accessible en transport en commun grâce à la ligne A des transports du Pays Roussillonnais[9].

Les deux gares ferroviaires les plus proches de la commune sont la gare de Saint-Clair - Les Roches et la gare du Péage-de-Roussillon, toutes les deux desservie par des trains TER Auvergne-Rhône-Alpes.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Clonas-sur-Varèze est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (29,6 %), terres arables (21,9 %), zones urbanisées (15,6 %), forêts (13 %), zones agricoles hétérogènes (12,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,5 %), prairies (3,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Hameaux lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de Clonas-sur-Varèze, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[16].

  • Prés de Saint-Prim
  • Cumer
  • Grand Pré
  • Pré de la Rivière
  • le Sablon
  • Vauvillon
  • Fenouillères
  • Combe Georges
  • Chuzy
  • les Chais
  • Carnassières
  • Saint-Pierre
  • Grand Champ
  • le Raincy
  • Champ du Pallet
  • les Liètres
  • les Bourassones
  • la Plaine
  • Grange Basse
  • les Rozons
  • Bois Blanc
  • Garin
  • le Troupeau
  • le Grand Large

Logement[modifier | modifier le code]

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

La totalité du territoire de la commune de Clonas-sur-Varèze est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[17].

Terminologie des zones sismiques[18]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Risques d'inondation[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Selon André Planck, auteur d'un livre sur la toponymie des communes de l'Isère, le nom de Clonas pourrait se rattacher au nom d'un domaine gallo-romain d'un certain « Clavonaus », mais l'auteur privilégie le préfixe latin « Cla » (clé) et le mot ancien « van », signifiant vallon, c'est-à-dire « la clé qui commande l'entrée du vallon », rapprochant le nom de Clonas avec celui de la commune de Clavans-en-Haut-Oisans[19].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

A l'âge du fer, le territoire de la commune fait partie du vaste territoire des Allobroges, peuple gaulois installé entre le Rhône et les Alpes depuis le Ve siècle av. J.-C. et ayant Vienne pour capitale. Après la conquête romaine en 121 av. J.-C., la région est intégrée à la nouvelle province de Gaule Narbonnaise. Durant l'Antiquité romaine, le centre du village actuel était occupé par une riche villa romaine dont on a retrouvé des vestiges, la villa de Licinius.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

En 2019, le conseil municipal de Clonas-sur-Varèze est composé de dix-neuf membres (dix hommes et neuf femmes) dont un maire, cinq adjoints au maire, deux conseilles délégués et onze conseillers municipaux[20].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
? 1941
(révoqué)
Vincent ? Révoqué par le Gouvernement de Vichy[21]
1996 2001 Michel Badin    
mars 2001 2014 Nadine Troncia    
mars 2014 En cours Régis Viallatte SE Chef d'entreprise[22], suppléant de la Députée LREM Caroline Abadie
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].

En 2021, la commune comptait 1 519 habitants[Note 3], en augmentation de 2,5 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
244378344444450493493479477
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
517515495502516508456430404
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
407384352339360363400459502
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
5175547031 0561 2811 4251 5201 4591 519
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Médias[modifier | modifier le code]

Presse écrite

Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère (Vienne), un ou plusieurs articles à l'actualité de la commune et du canton, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements à caractère local.

Cultes[modifier | modifier le code]

Culte catholique

La communauté catholique et l'église (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Saint-Pierre en pays roussillonais qui recouvre plusieurs autres communes. Cette paroisse est rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[27].

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Entreprises et secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

La villa de Licinius.

La villa de Licinius[modifier | modifier le code]

Le musée de la villa de Licinius est un espace d'exposition situé au cœur du village qui permet de découvrir les vestiges d'une villa gallo-romaine du IIe siècle ap. J.-C. L’œuvre principale est une mosaïque polychrome de plus de 67 m2 représentant le dieu Océan qui ornait le sol de la salle de réception de la villa[28].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason à dessiner Blason
D'argent à la barre ondée d'azur accompagné à dextre d'une coquille, d’un clocher et d'un château d'eau, le tout de gueules et à senestre d'une feuille de vigne de sinople et d'un arbre du même; au chef de gueules chargé de galets d'or en nombre, disposés en trois rangées, posés en fasce dans la 1ère et la 3e et posés en barre dans la 2e[29].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 18 février 2019
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - la Varèze (V3300500) » (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Clonas-sur-Varèze et Reventin-Vaugris », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Reventin », sur la commune de Reventin-Vaugris - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Reventin », sur la commune de Reventin-Vaugris - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. Site du STPR, page de présentation de la ligne A, consulté le 16 mai 2019
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  16. Site géoportail, page des cartes IGN
  17. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  18. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  19. Livre "L'origine du nom des communes du département de l'Isère" (ISBN 2-84424-043-7) par André Planck, édition L'atelier, 2006, page 72
  20. Site de la mairie de Clonas-sur-Varèze, page sur le conseil municipal, consulté le 17 mai 2019
  21. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
  22. « Résultats municipales 2020 à Clonas-sur-Varèze », sur lemonde.fr (consulté le ).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. Site de Paroisse St Pierre en Pays Roussillonnais, page d'accueil, consulté le 4 janvier 2022.
  28. « La Villa de Licinius », sur isere-patrimoine.fr (consulté le ).
  29. « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).