Édouard Mounier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Édouard Mounier
Fonction
Pair de France
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 58 ans)
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Mounier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Autres informations
Distinction
Archives conservées par
Tombe au cimetière du Père-Lachaise (32e division).

Claude-Philibert-Édouard Mounier, titré baron Mounier en 1809, né le à Grenoble (Isère) et mort le à Passy (Seine), est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Wilhelmine Lighton ou von Lighton née en 1789 en Prusse épousera le baron Edouard Mounier en 1810 avec l'accord de Napoléon Ier. Elle meurt à 92 ans à Paris
Victorine Mounier, aimée par Stendhal « comme le bonheur » sans réellement la connaître.

Il est le fils du révolutionnaire Jean-Joseph Mounier, qu'il suit en émigration. Il rentre en France après le 18 brumaire. 1805, son ami Stendhal tombe très amoureux de sa sœur, Victorine Mounier, rencontrée à Grenoble. En 1806, Il devient auditeur au Conseil d'État. L'année suivante, il est envoyé à Weimar et en Silésie en tant qu'intendant puis il entre au cabinet de Napoléon Ier en tant que secrétaire en 1809. Il est alors fait baron de l'Empire le . Il se marie à Liegnitz, avec l'accord de l'empereur le avec une Prussienne, Wilhelmine Lighton, petite-fille du général Johann Anton von Dessaunieres (1731-1802), commandant la forteresse de Glogau, et de Jeannette Claire du Fresne de Francheville (1742-1830). Le consentement fut donné, mais pas sans peine. " Une Allemande ! Une Prussienne ! " répétait l'Empereur avec impatience " N'y a-t-il donc pas assez de Françaises ! " Mais jamais union ne fut plus tendre et plus heureuse, et ne laissa des regrets plus vifs et plus durables [2]. En 1813 il est intendant des bâtiments et conserve cette dernière fonction à la Restauration[3], se ralliant à Louis XVIII, il se retire en Allemagne pendant les Cent-Jours. En 1817 il préside la commission mixte créée à Paris pour liquider les créances étrangères. Il accompagne le duc de Richelieu au congrès d’Aix-la-Chapelle. En 1818. Il est nommé directeur général de la police et pair de France en 1819. En 1841, ce fut encore lui qui fit le rapport dans le projet de loi concernant les fortifications de Paris. C'est au milieu de ces travaux, atteint d'un début de paralysie que la mort vint le surprendre. Il succomba quelques mois plus tard à Passy, le [4]. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (32e division). Son épouse Wilhelmine décède à 92 ans le à Paris.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Distinction[modifier | modifier le code]

Grand officier de l'Ordre Royal de la Légion d'Honneur le (Âge 36 ans) [5]

Œuvres et archives[modifier | modifier le code]

  • Le comte d'Hérisson a publié en 1896 les Souvenirs intimes et notes du baron Mounier (lire en ligne)
  • Les papiers personnels de Claude-Philibert-Édouard Mounier sont conservés aux Archives nationales sous la cote 234AP[6]
  • Des correspondances spécialement de l'année 1838 avec Labaume sont consultables à la Bibliothèque Municipale de Grenoble, cote : fr/dl/fdsadkbg, elles ont été numérisées.

Références[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/POG/FRAN_POG_05/p-1gmvl5snt-2v14vihopjnv »
  2. « Souvenirs d'Adrienne MOUNIER, conservés aux Pradeaux, retranscrits par Bruno… », sur portalis.name (consulté le ).
  3. Ch. Dezobry, Th. Bachelet et al., Dictionnaire général de biographie et d'histoire, de mythologie, de géographie ancienne moderne et comparée, partie 2 10e édition, Paris, Charles Delagrave, , 3018 p., p. 1966
  4. « Edouard, Claude, Philippe MOUNIER 1784-1843 », sur portalis.name (consulté le ).
  5. Base Leonore des archives nationales
  6. Voir la notices dans la salle des inventaires virtuelle des Archives nationales

Liens externes[modifier | modifier le code]