Classification Thibaudeau
En typographie, la classification Thibaudeau permet de classer les polices de caractères en 4 grandes familles, rassemblées selon la forme des empattements. Inventée en 1921 par Francis Thibaudeau, elle a été améliorée par la classification Vox-Atypi, plus complète. Cette classification a néanmoins l'intérêt d'être relativement simple à appréhender[1].
Pour compléter sa classification, Thibaudeau rajoute la catégorie des écritures (pour les scriptes) et des fantaisies (pour les caractères publicitaires).
Les elzévirs[modifier | modifier le code]
La famille des elzévirs ou des garaldes, créée par les typographes hollandais Elzevier, regroupe les caractères à empattements triangulaires. Cette famille correspond aux trois familles classiques de la classification Vox-ATypI, c'est-à-dire les humanes, les garaldes et les réales.
Les Garamond, Palatino ou Times font partie de ce groupe.
Les didots[modifier | modifier le code]
Cette famille rassemble les caractères ayant pour point commun un très fort contraste entre pleins et déliés, ainsi que des empattements filiformes. Ils correspondent aux didones de la classification Vox-Atypi.
Exemples : Didot, Bodoni, Walbaum…
Les égyptiennes[modifier | modifier le code]
Les égyptiennes correspondent aux mécanes de la classification Vox-Atypi. Ces caractères ont des empattements rectangulaires.
Exemples : Memphis, Rockwell…
Les antiques[modifier | modifier le code]
Il s'agit des polices sans empattements (ou sans serif en anglais). Dans la classification Vox-Atypi, cette famille correspond aux linéales.
Exemples : Futura, Univers, Arial, Helvetica…
Références[modifier | modifier le code]
- Yves Perrousseaux, Mise en page & impression : notions élémentaires, Reillanne, Atelier Perrousseaux, , 3e éd., 160 p., p. 66-67.