Classe Rubis

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Classe Rubis
sous-marin nucléaire d'attaque
Image illustrative de l'article Classe Rubis
Le Saphir en surface
SNA 72, classe Provence
Caractéristiques techniques
Type Sous-marin nucléaire d'attaque
Longueur 73,60 m
Maître-bau 7,60 m
Tirant d'eau 6,40 m
Déplacement 2 385 t (surface), 2 670 t (plongée)
Propulsion 1 réacteur à eau pressurisée K48, 1 moteur électrique de propulsion, 1 hélice
Puissance 7 000 kW
Vitesse 25 nœuds en plongée
Profondeur < 300 m
Caractéristiques militaires
Armement 4 tubes lance-torpilles de 533 mm avec 14 torpilles F 17 et 2 missiles SM-39 Exocet
Autres caractéristiques
Électronique 1 radar de veille surface DRUA 33
1 sonar multifonction DMUX 20
1 sonar passif ETBF DSUV 62 C
1 groupement microphone DSUV 62 C
système de combat informatisé TITAC
liaison 14
1 détecteur radar ARUR 13
Équipage 75 hommes
Histoire
Constructeurs DCN, Cherbourg
A servi dans  Marine nationale
Période de
construction
- 1993
Période de service - en cours
Navires construits 6
Navires prévus 8
Navires annulés 2
Navires en activité 3
Navires désarmés 3

La classe Rubis (anciennement SNA 72 et classe Provence) est une classe de six sous-marins nucléaires d'attaque de 1re génération français. Ils remplacent les sous-marins diesel-électrique de classe Agosta. Quand les SNA de la classe Rubis entrent en service dans la Marine française, ils sont les sous-marins nucléaires militaires les plus compacts du monde. Cette classe est conçue pour la lutte sous-marine en profondeur, la surveillance des convois et le renseignement électronique.

Historique[modifier | modifier le code]

Avec la mise en service des SNLE dans la Marine nationale dans les années 1970, il est décidé pour les forces sous-marines la construction d'une classe de SNA utilisant la même technologie de propulsion, mais reprenant, pour des questions de coût, la forme de coque des classe Agosta. Cet « Agosta à propulsion nucléaire » est tout d'abord connu sous le nom de SNA 72 puis classe Provence (les deux bâtiments suivants s'appelant Bretagne et Bourgogne), avant d'être rebaptisés sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing.

Ce sont les SNA les plus compacts du monde, ce qui a causé quelques difficultés pour l'intégration du réacteur à eau pressurisée K48. La conception de ce dernier étant validée par le prototype baptisé « CAP » pour « Chaufferie avancée prototype » construit en 1974[1].

Le navire de tête est livré en 1983 et a repris le nom de son illustre prédécesseur, le Rubis, qui fit partie des FNFL et fut fait Compagnon de la Libération. Le 3e de la série ne porte pas un nom de pierre précieuse mais reprend celui du Casabianca, un sous marin de 1 500 tonnes qui s'est échappé du sabordage de Toulon et s'est distingué en Méditerranée durant la Seconde Guerre mondiale. Le , Nuits-Saint-Georges (Département de la Côte-d'Or) devient la ville marraine du sous-marin Rubis[2].

Refonte Améthyste[modifier | modifier le code]

Améthyste n'est pas seulement le nom du cinquième sous-marin nucléaire d'attaque français, sur le modèle duquel ont été refondus les quatre premiers, entre 1989 et 1995, mais aussi un acronyme signifiant « Amélioration tactique, hydrodynamique, silence, transmission, écoute ».

La forme de coque des Rubis, pas assez profilée, entraîne des perturbations sonores qui affectent le sonar à grande vitesse. Il est donc décidé une refonte dite AMETHYSTE (AMElioration Tactique HYdrodynamique, Silence Transmission, Écoute) à partir du 5e bâtiment. Les quatre premiers sont refondus à ce standard en 1989 et 1995, qui comprend une coque de forme « albacore », un pont passerelle enveloppant et un dôme sonar profilé[3].

Renouvellement[modifier | modifier le code]

La durée de vie initiale des SNA de la classe Rubis était prévue de 25 ans, mais il a été décidé d'entreprendre des travaux permettant de la prolonger d'une dizaine d'années. En 2018, le désarmement du Rubis est prévu pour 2022 après plusieurs reports[4].

Ces six SNA vont être progressivement remplacés nombre pour nombre par les bâtiments de la classe Suffren issus du projet Barracuda[5]. Le premier exemplaire, portant le nom de Suffren, a été mis sur cale fin 2007, il a été lancé en 2019 et est entré en service en 2021. Le second portant le nom de Duguay-Trouin a été mis sur cale mi 2009 et devrait être opérationnel en 2022. En 2021, la Marine nationale espère que 4 seront livrés en 2027.

Missions[modifier | modifier le code]

Occupé essentiellement, mais non exclusivement par des opérations de lutte anti-sous-marine au profit de la dissuasion, depuis la création de la force océanique stratégique, l’éventail d’emploi des sous-marins d’attaque s’est élargi depuis le milieu des années 1990 avec la mise à niveau des sous-marins nucléaire d'attaque qui peuvent désormais agir au profit des groupes aéronavals ou d’action maritime[6].

Avec le format six SNA, l'un est en entretien de longue durée – pendant un an et demi ou deux ans –, un autre en entretien intermédiaire, un troisième en entraînement, un quatrième dans l’Atlantique, un cinquième en Méditerranée et le dernier soit dans l’Atlantique, soit en Méditerranée, soit dans l’océan Indien. Sur les six bâtiments, deux sont immobilisés en réparation, plus ou moins longues ; deux sont destinés à la protection des SNLE dans le cadre de la dissuasion. Il ne reste que deux sous-marins pour mener des missions conventionnelles, dont la protection du groupe aéronaval[7].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Equipage[modifier | modifier le code]

L'équipage de L'Émeraude devant son bâtiment de soutien Seine de la classe Loire en escale à la base navale américaine de l'île de Guam (Océan Pacifique) en mars 2020.

Les sous-marins nucléaires ont deux équipages (bleu et rouge) de 70 hommes qui se relaient tous les quatre mois environ. Le nombre total d'équipages qui est de 10 est passé temporairement à 9 dans les années 2000[8].

Coque[modifier | modifier le code]

Superstructure du sous-marin Émeraude en escale à Guam.
Gros plan sur le massif du sous-marin Émeraude.

Leurs coques en acier « 80 HLES » à haute limite élastique permettent une immersion maximale supérieure à 300 m. Le dôme sonar et le massif sont en matériaux composites. La surface habitable est de 90 m2.

Armement[modifier | modifier le code]

Équipé d'un système de combat informatisé « TITAC » centralisant la détection sous-marine, le traitement des informations et le lancement des armes (direction de lancement « DLA ») ; d'un système d'aide au commandement « SEAO/OPSMER » ; d'un système de transmission par satellite « Syracuse 2 », d'un système de navigation intégré avec deux centrales inertielles « Minicin » de Sagem.

Le Rubis embarque en tout quatorze armes de deux types qui sont tirées à travers quatre tubes lance-torpilles de 533 mm situés à l'avant du navire :

  • La torpille lourde filoguidée F21 Artémis a une longueur de 6 m pour un diamètre de 533 mm et une masse de 1 550 kg. Sa vitesse est comprise entre 43 km/h et 93 km/h (50 nœuds) et sa portée est de 50 km. Elle peut circuler à une profondeur comprise entre 10 et 500 mètres. Les deux hélices contre-rotatives sont mises en mouvement par un moteur électrique dont l'énergie provient de batteries oxyde d’argent/aluminium (AgO-Al). Le guidage est assuré par une liaison directe par fibre optique et en phase finale par un système acoustique. La torpille emporte une charge explosive lourde dont l'explosion est capable de casser en deux un gros destroyer. Cette nouvelle torpille est déployée depuis 2019 à bord des SNLE et des SNA français[9].
  • Le missiles antinavires Exocet SM39 mod2 à changement de milieu est abrité dans une capsule étanche. Il est éjecté avec de l'air comprimé par un tube lance-torpilles. À la sortie de l'eau, la capsule est éjectée et le moteur-fusée du missile est mis à feu. Le missile entame alors un vol à vitesse subsonique et près de la surface pour éviter d'être détecté par les radars. Il frappe le navire avec une charge explosive lourde. Sa portée est de 50 milles nautiques.

Propulsion[modifier | modifier le code]

L'appareil propulsif comprend :

  • Une chaufferie nucléaire « K 48 » de 48 MW thermiques, constituée par un ensemble réacteur-échangeur fournissant la vapeur à deux turbo-alternateurs. Cette chaufferie peut également fournir une puissance notable, correspondant aux vitesses usuelles, en circulation primaire naturelle, ajoutant ainsi la discrétion à l'autonomie énergétique de longue durée qu'elle donne au bâtiment ;
  • un moteur électrique principal ;
  • un groupe Diesel-générateur « SEMPT Pielstick 8 PA 4 V 185 SM » de 650 ch (480 kW) avec un moteur électrique auxiliaire de 500 kW, permettant d'assurer une propulsion de secours en cas d'indisponibilité de la chaufferie nucléaire.
Comparaison des principales caractéristiques(e) des sous-marins d'attaque en service
Caractéristique Suffren Rubis Virginia Akula Iassen Astute
Pays France États-Unis Russie Royaume-Uni
Mise en service 2021-2029 1976-1993 2004- 1984-2001 2013- 2007 -
Unités construites/à construire (2020)(a) 1/5 6/0 19/17 15/0 3/6 4/3
Longueur 99,5 m. 73,6 m. 115 m. 110,6 m. 119 m. 97 m.
Bau 8,8 m. 7,6 m. 10 m. 13,6 m. 13 m. 11,3 m.
Tirant d'eau 7,3 m. 6,4 m. ? 10,4 m. ? ?
Déplacement en plongée 5 300 t. 2 670 t. 7 900 t. ~13 000 t. 13 800 t. 7 800 tonnes
Vitesse(b) 25 nœuds (46 km/h) 25 nœuds (46 km/h) 25 nœuds (46 km/h) 28 nœuds (52 km/h) 28 nœuds (52 km/h) 29 nœuds (54 km/h)
Profondeur(c) 350 m. 300 m. > 240 m. 520 m. 450 m. > 300 m.
Équipage 65 70 135 90 85 98
Armement (d) :
- Torpilles
- Missiles anti-navires
- Missiles de croisière
F21
Exocet
MdCN
F21
Exocet
Mark 48
Harpoon
Tomahawk
Type 65 ou 53
RPK 6 ou 7
RK-55 ou Kalibr
Type 65
Kalibr ou Oniks
Kh-101
Spearfish

Tomahawk
Nbre armes[10] dont :
- Tubes lance-torpilles
- Torpilles embarquées
- Armes à lancement vertical
24
4
20
0
14
4
10
0
38
4
22
12
40
8
32
0
72
10
30
32
38
6
32
0
Autres caractéristiques
(a) : Situation courant 2020. Inclut des unités désarmées (par exemple pour les classes Rubis ou Akula)
(b) : la valeur exacte n'est pas disponible. La vitesse à laquelle la marche du sous-marin est silencieuse (caractéristique essentielle) n'est pas disponible.
(c)  : la valeur exacte n'est pas disponible.
(d)  : L'emport de mines ou de drones sous-marins, caractéristique commune à tous les modèles n'est pas précisé.
(e)  : Les caractéristiques des sonars (portée…), le niveau sonore, et d'autres caractéristiques essentielles, ne sont pas disponibles.

Les Rubis en opération[modifier | modifier le code]

L'Émeraude avec son bâtiment de soutien Seine de la classe Loire en escale à la base navale américaine de l'île de Guam (Océan Pacifique) en novembre 2020.

La présence d'un SNA français au large des bouches de Kotor a inhibé la marine yougoslave durant la guerre du Kosovo en 1999. Durant l'opération Harmattan en 2011 au large de la Libye, 3 SNA se sont relayés pour des missions de renseignement.

Le Saphir a coulé l'escorteur d'escadre d’Estrées (D629), désarmé et devenu la cible d'exercice Q642, le au large de Toulon, à l'aide d'une torpille F17 mod2.

Au cours d'un entrainement conjoint avec l'US Navy au large de la Floride début 2015, le Saphir a virtuellement coulé le porte-avions américain USS Theodore Roosevelt et son escorte de destroyers des Ticonderoga, Arleigh Burke ainsi qu’un sous-marin nucléaire d'attaque de classe Los Angeles : « […] le Saphir s’est glissé discrètement au cœur de l’écran formé par les frégates américaines protégeant le porte-avions, tout en évitant la contre-détection des moyens aériens omniprésents. Au matin du dernier jour, l’ordre de feu était enfin donné, permettant au Saphir de couler fictivement le Theodore Roosevelt et la majeure partie de son escorte ». L'information, d'abord publiée sur le site officiel de la Marine nationale, a été rapidement supprimée[11],[12],[13].

La classe des Rubis a connu en 2016 un record d’activité, cumulant 1 000 jours à la mer[14].

Le Casabianca, de retour le à Toulon, après avoir bouclé 137 jours de déploiement et 2 678 heures de plongée a effectué un record pour les forces sous-marines françaises[15].

Le , un incendie se déclare sur la Perle sans faire de victimes alors que le sous-marin se trouve en cale sèche à Toulon[16]. Le ministère des Armées décide de faire réparer le batiment pour pouvoir le remettre à la mer en [17]. Il est convoyé en cargo à Cherbourg et son tiers avant, kiosque compris, est remplacé par une section prélevée sur le Saphir, désarmé à Cherbourg en [18] ; la Perle réparée quitte Cherbourg pour Toulon le 25 octobre 2021[19].

Un rapport de l'Assemblée nationale note qu'« en 2008, la disponibilité des navires de la marine nationale est restée globalement bonne », sauf pour les SNA de classe Rubis, « qui commencent à accuser un âge élevé ». Le taux de disponibilité est ainsi passé de 55,5 % en 2006 à 47,9 % en 2007 puis à 39,7 % en 2008[20]. En 2012, le taux de disponibilité est de 55 %.

Liste des navires[modifier | modifier le code]

Bien qu'on ait pu envisager, au lancement du programme, de construire jusqu'à 8 navires, seuls 6 furent effectivement construits, livrés et armés

Nom Immatriculation Mise sur cale Date de lancement Mise en service Désarmé Destination
Rubis S601 [21] En attente de démantèlement à Cherbourg depuis 2022.
Saphir S602 Cannibalisé pour réparer la Perle ; En attente de démantèlement à Cherbourg depuis 2019.
Casabianca S603 [22] En attente de démantèlement à Cherbourg depuis 2023
Émeraude S604
Améthyste S605
Perle S606
Turquoise S607 1986 Annulé en 1992[3] -
Diamant S608 1991 Annulé en 1992[3] -

Exportation[modifier | modifier le code]

En 1987, le Livre blanc sur la défense canadienne préconise l'acquisition sous transfert de technologie au cours des 20 années suivantes d'une flotte de 10 à 12 sous-marins nucléaires d'attaque[23] de classe Rubis ou de classe Trafalgar britannique. Le plan vise à instaurer une marine capable de manœuvrer dans les trois océans et, notamment, à asseoir les revendications territoriales canadiennes sur les eaux et le sous-sol de l'Arctique[24]. Le projet, qui doit être confirmé avant l'été 1988 par le choix du type de bâtiment[25], est finalement abandonné lors du vote du budget en avril 1989.

L'abandon du projet a été dicté dès mai 1989 au gouvernement canadien par les États-Unis[26].

Galerie photographique[modifier | modifier le code]

Culture populaire[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Propulsion nucléaire, A terre comme en mer », ATOUT Cadarache, no 3,‎ (lire en ligne [PDF]).
  2. « Nuits-Saint-Georges (Côte-d'Or) », sur villes-marraines.org (consulté le ).
  3. a b et c Stéphane Ferrard, « Les sous-marins de classe Rubis », Défense et Sécurité internationale, no 28,‎ , p. 74-77 (ISSN 1772-788X).
  4. « Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées  : compte rendu de la semaine du 9 avril 2018 », sur senat.fr (consulté le ).
  5. Pascal Ramounet, « Loi de programmation militaire et Marine Nationale - Une flotte resserrée frappée de sénescence », sur Le Fauteuil de Colbert, (consulté le ).
  6. Jean-Louis Lozier, « Sous-marins et diplomatie navale », sur Institut de Stratégie et des Conflits (ISC – CFHM), (consulté le ).
  7. Rapport "Préparation de l'avenir, Loi de finances 2013.
  8. Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, « PJLF pour 2009 - Mission Défense - Audition de l'amiral Pierre-François Forissier, chef d'état-major de la marine », sur Sénat (France), (consulté le ).
  9. Matthias Espérandieu, « Nouveau tir de torpille F21 depuis un SNA », sur Mer et Marine, Le Télégramme, .
  10. (en) H.I. Sutton, « World-Submarine-Ranking-Weapons-Load », .
  11. « Marine. Touché-Coulé : Les Français torpillent les Américains », sur Ouest-France, (consulté le ).
  12. Philippe Chapleau, « L'US Navy loue les aptitudes du SNA Saphir "à pénétrer les défenses" », sur Lignes de Défense, (consulté le ).
  13. « Un sous-marin nucléaire d’attaque français a fictivement coulé le porte-avions USS Theodore Roosevelt », sur Zone Militaire (consulté le ).
  14. Vincent Groizeleau, « Activité record pour les SNA français », sur Mer et Marine, (consulté le ).
  15. Vincent Groizeleau, « Les SNA français ne chôment pas », sur Mer et marine, (consulté le ).
  16. « Incendie sur le SNA Perle en cale sèche à Toulon », sur meretmarine.com, (consulté le ).
  17. « Le sous-marin français Perle va être réparé », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  18. « La réparation du SNA Perle avance », sur meretmarine.com, (consulté le ).
  19. « msn.com/fr-fr/actualite/france… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  20. Gilles Carrez, « Rapport no 1198 relatif au Budget opérationnel de la Défense », sur assemblee-nationale.fr, Assemblée nationale, (consulté le ).
  21. Laurent Lagneau, « « Terminé, barre et machines! » pour le sous-marin nucléaire d’attaque Rubis », sur www.opex360.com, (consulté le ).
  22. « Défense. Cherbourg : le sous-marin nucléaire d'attaque Casabianca a fait ses adieux », sur actu.fr,
  23. Défis en engagements : une politique de défense pour le Canada, Ministère de la Défense nationale canadien, (lire en ligne), p. 52-54.
  24. (en)Keith Spicer, « Canada's Arctic claims », Ottawa Citizen,‎ (lire en ligne).
  25. Le point sur les questions de défense 1988-89, Ministère de la Défense nationale canadien, , 58 p. (ISBN 978-0-662-55733-3 et 0-662-55733-6, lire en ligne), p. 12.
  26. SOUS-MARINS : Des sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) français vendus au Canada ? Un rêve collectif qui fut proche du succès, Association de soutien à l'armée française, 21 septembre 2021.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Henri Le Masson, Les sous-marins français des origines (1863) à nos jours, Éditions de la Cité, , 320 p.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]