Cléon-d'Andran

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Cléon-d'Andran
Cléon-d'Andran
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Montélimar-Agglomération
Maire
Mandat
Fermin Carrera
2020-2026
Code postal 26450
Code commune 26095
Démographie
Gentilé Cléonnais, Cléonnaises
Population
municipale
974 hab. (2021 en augmentation de 13,79 % par rapport à 2015)
Densité 95 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 36′ 43″ nord, 4° 56′ 11″ est
Altitude Min. 165 m
Max. 222 m
Superficie 10,25 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Montélimar
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dieulefit
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Cléon-d'Andran
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Cléon-d'Andran

Cléon-d'Andran est une commune française, dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Village circulaire typique des villages fortifiés, il est situé au cœur de la plaine des Andrans dont il est le centre commercial.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Cléon-d'Andran est située à 20 km à l'est de Montélimar.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

La commune est au centre de la plaine des Andrans[1].

Sites particuliers :

Géologie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée :

  • au nord, par le ruisseau l'Ancelle ;
  • au sud, par le ruisseau le Roubion.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud »[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 854 mm, avec 6,8 jours de précipitations en janvier et 4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Puy-Saint-Martin à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 923,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Cléon-d'Andran est le nœud routier de la plaine des Andrans.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Cléon-d'Andran est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,5 %), zones urbanisées (5,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %), forêts (0,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Site Géoportail (carte IGN)[14] :

  • Arbrepin
  • Bec de Jus
  • Bramefaim
  • Chalaye
  • Champrond
  • Château de Genas
  • Fragène
  • la Commanderie
  • la Condamine
  • l'Argelas
  • le Bûchelier
  • le Moulin
  • les Andrans
  • les Aubes
  • les Blaches
  • les Brignes
  • les Eygrettes
  • Miomeye
  • Mollans
  • Riosset
  • Sérina
  • Serre Fournier

Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

  • Andran est un quartier attesté[15] :
en 1391 : Andrans (choix de documents, 214) ;
en 1480 : in Andrancio (archives de la Drôme, E 384) ;
en 1446 : in Andrancii (inventaire de la chambre des comptes) ;
au XVIe siècle : ce quartier n'est qu'une forêt ;
en 1891 : Andran, quartier des communes de Cléon-d'Andran, de Bonlieu, de La Laupie et de Saint-Gervais.

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[16] :

  • 956 : villa de Clovo (cartulaire de Saint-Chaffre, 6).
  • 1217 : Cleus (cartulaire de Saint-Chaffre, 40).
  • 1219 : villa de Cliuvo (cartulaire de Saint-Chaffre, 41).
  • 1266 : Clivum (cartulaire de Saint-Chaffre, 44).
  • 1332 : Cleou (Gall. christ., XVI, 130).
  • 1336 : Clivo on Andrans (cartulaire de Montélimar, 43).
  • 1381 : villa de Clivo (Valbonnais, II, 162).
  • 1391 : Cliau d'Andrans (choix de documents, 278).
  • 1399 : Cliau d'Andrans (choix de documents, 214).
  • XVIe siècle : mention du prieuré : prior de Clivo d'Andrans (pouillé de Valence).
  • 1467 : Cleu en Andrans (archives de la Drôme, E 2500).
  • 1480 : Clivum in Andrancio (archives de la Drôme, E 384).
  • 1509 : mention de l'église Saint-Sauveur : ecclesia Sancti Salvatoris Clivi de Andrancio (visites épiscopales de Valence).
  • 1540 : mention du prieuré : prioratus Clivi d'Andaures (pouillé de Valence).
  • 1549 : Claudandrans (rôle de décimes).
  • 1549 : mention de la paroisse : cura Clivi d'Andrans (rôle de décimes).
  • 1598 : Cluy en Odrans (Lacroix, L'arrondissement de Montélimar, II, 351).
  • 1610 : Clion (archives de la Drôme, E 6215).
  • 1621 : Cléon (archives de la Drôme, E 6220).
  • 1636 : Cleu d'Endran (archives de la Drôme, E 6241).
  • 1650 : le Cliou d'Andrans (Planel, notaire à Crest).
  • 1788 : Cléou Dandran (alman. du Dauphiné).
  • 1891 : Cléon-d'Andran, commune du canton de Marsanne.

Étymologie[modifier | modifier le code]

D'après Albert Dauzat et Charles Rostaing (ces deux anciens chercheurs sont aujourd'hui fortement critiqués)[17] :

  • Cléon : le nom de Cléon serait une mauvaise graphie pour Cléou (du latin clivus « pente »).
  • Andran : Andran pourrait être l'ancien nom du village dérivé d'un nom de personne Anteran, variante de Antheron (cf. La Roque-d'Anthéron).

Autres sources :

  • Cléon serait à rattacher au radical latin clivus « déclivité », ce qui paraît peu pertinent, le village étant situé dans une plaine[18].
  • Son étymologie serait à rapprocher des mots glean et glynn en écossais et en irlandais, qui signifient « vallée »[19].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité : les Gallo-romains[modifier | modifier le code]

La plaine des Andrans semble avoir été habitée par les Gallo-Romains comme l'atteste la découverte en 1868 par Joseph Chalons d'une urne contenant 7 000 médailles lenticulaires en argent[20] ainsi que d'une pierre tumulaire datée de la fin du IIe siècle ou du début du IIIe siècle[21].

Ancienne villa romaine[1].

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

La seigneurie[16] :

  • Au point de vue féodal, Cléon-d'Andran était une terre (ou seigneurie) des Adhémar.
  • Possession de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem (les Hospitaliers[1]).
  • 1269 : la terre passe aux comtes de Valentinois.
(un acte de 1269 mentionne la cession par cet ordre du fief de Cléon d'Andran à Aimard de Poitiers, comte de Valentinois[réf. nécessaire]).
  • 1295 : elle est cédée aux Taulignan.
  • 1533 : passe aux Urre [Eurre].
  • 1679 : vendue aux Sillol.
  • Vers 1714 : elle passe (par héritage) aux Marsanne (les Marsanne-Fontjuliane[18]).
  • 1782 : elle est vendue aux Moutiers, derniers seigneurs (cédée le à Antoine Moutier[18]).

François-Alexandre Aubert de la Chesnaye-Desbois a étudié ces familles[22].

1523 : Le seigneur Germain d'Urre, chevalier et capitaine, seigneur des Baumettes, acquiert « les château, lieu, district et mandement de Cléon-d'Andran, avec toute juridiction, et domaine, maisons, forts, prés, vignes à Cléon et Roynac, hommes, femmes, bois, devés, fours, fournages, moulins, moutures, hommages, bans, pâturages, herbages, glandages, eaux, rivières, chemins, directes, lods, douzains, treizains, cinquains, tâches, censes, services, corvées, chevalages et autres droits seigneuriaux, moyennant le prix de 3 000 écus d'or au soleil ». Selon le marquis de Genas, ce serait ce même Germain d'Urre qui introduisit le vingtain à coup de bâton[23].

1606 : La querelle du vingtain :
Une longue querelle judiciaire opposa d'une part le marquis de Genas et la famille de Sillol, et d'autre part (et ce, pendant près de deux siècles), la commune de Cléon-d'Andran à la même famille à propos du vingtain, un ancien impôt auquel il prétendait exonérer, tout comme les habitants de la commune. Cette taxe consistait pour les habitants d'un lieu ou d'un village à payer la vingtième partie des grains, à une personne (généralement noble) en échange de sa protection et sous la condition expresse qu'il entretiendrait à ses dépens les murs et les portes du bourg.
Selon André Lacroix, Pierre d'Urre-Mollans, ayant obtenu des lettres dites de fendis de la chancellerie de Dauphiné, le 11 avril 1606, pour obliger « les manants et habitants de Cléon » à lui reconnaître de nouveau le vingtain accoutumé des grains et du vin, fit assigner les récalcitrants devant son juge ordinaire. Les consuls, prenant fait et cause pour eux, et peu rassurés sur l'impartialité d'un magistrat nommé et révocable par le seigneur lui-même, portèrent la cause au parlement de Grenoble, dans l'espoir que la cour exigerait communication des titres anciens où le vingtain se trouvait stipulé. Mais Pierre d'Urre se contenta de répondre « même avec serment, pardevant le sieur conseiller et commissaire en cette partie député », qu'il n'avait aucune reconnaissance de ce genre et basait sa demande sur une simple possession longtemps incontestée. le 12 mai 1607, un arrêt d'appointement débouta les habitants de Cléon de leur opposition et maintint Pierre d'Urre en la jouissance du vingtain des grains et du vin, à la forme de l'acte de 1467 et des reconnaissances de 1538 et 1539[19].
Un arrêt du Grand Conseil, confirmatif de ceux du Parlement du Dauphiné, confirmera, en 1787, le bien-fondé de cet impôt[19].

1617 et 1621 : les troupes protestantes du seigneur d'Urre (seigneur du lieu) stationnent au village et le rançonnent[réf. nécessaire].

1649 : les troupes du régiment des chevau-légers viennent s'installer à Cléon[réf. nécessaire].

1660 (démographie) : 40 chefs de famille[16].

1679 (7 septembre) : Jacques d'Urre vend à Alexandre de Sillol, seigneur de Saint-Vincent-de-Barrès, « la terre de Cléon, avec ses droits et revenus, four, moulins, grange, vingtain, pigeonnier, faculté de dériver l'eau du Roubion, suivant l'arrêt du Parlement de Grenoble, du 23 décembre 1513 » et ce, moyennant 52 000 livres et 100 louis d'or d'épingles[18].

Avant 1790, Cléon-d'Andran était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Valence dont l'église, dédiée à saint Sauveur, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Augustin (dépendant de l'abbaye de Saint-Thiers de Saou) à laquelle il fut uni au XVIIe siècle. Le prieur prenait la dîme et l'évêque diocésain nommait à la cure[16].

Les Hospitaliers[modifier | modifier le code]

Le village semble avoir accueilli les dépendances d'une petite commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem située à Manas[24].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, Cléon-d'Andran fait partie du canton de Marsanne[16].

1799 (démographie) : 431 habitants[16].

1885 : décision du conseil municipal de démolir les deux portes d'entrée du village, trop étroites[21].

1943 : les 21 février, 8 et 10 mars, à la suite d'une dénonciation[25], les nazis, accompagnés de miliciens, effectuent trois rafles de villageois et de juifs cachés dans le village, dont Robert Rothschild. Quinze hommes sont arrêtés et déportés. Seuls trois reviendront[26].

1944 : du 21 au 30 août, lors de la bataille de Montélimar, Cléon-d'Andran, comme les villages alentour, verra s'affronter la 6th U.S. Infantry Division (soutenue pour partie par la 45th U.S. Infantry Division) dans un plan audacieux imaginé par le colonel F.F.I. André Zeller, et différents éléments de la 19e armée allemande, dont le 11e Panzer-Division et la 19e D.I positionnée sur l'axe Cléon / Marsanne[27].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
1790 1871 ?    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871   ?    
1874   ?    
1878   ?    
1884   ?    
1888   ?    
1892   ?    
1896   ?    
1900   ?    
1904   ?    
1908   ?    
1912   ?    
1919   ?    
1925   ?    
1929   ?    
1935   ?    
1945   ?    
1947   ?    
1953   ?    
1959 1965 Gilbert Sauvan    
1965 1971 Gilbert Sauvan   maire sortant
1971 1977 Gilbert Sauvan   maire sortant
1977 1983 Gilbert Sauvan   maire sortant
1983 1989 Gilbert Sauvan   maire sortant
1989 1995 Gilbert Sauvan   maire sortant
1995 2001 André Faucon    
2001 2008 Odette Jourdain    
2008 2014 Emmanuel Issartel    
2014 2020 Fermi Carrera   agent technique
2020 En cours
(au 10 février 2021)
Fermi Carrera[28],[29]   maire sortant

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune est comprise dans l'arrondissement de Die, dans le canton de Crest.
Elle est également une commune adhérente de la communauté d'agglomération de Montélimar Agglomération qui comprend vingt-sept communes et dont le siège est situé à Montélimar. Auparavant, la commune était rattachée à la communauté de communes du Val de Drôme en Biovallée.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Jumelée depuis 1967 avec Wasenberg, devenue depuis la réforme administrative de 1974 une section de la commune de Willingshausen (Hesse). Échange annuel en juillet à Cléon et en août à Wasenberg. Une association gère ces rencontres : « Amicale Wasenberg-Cléon »[30].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].

En 2021, la commune comptait 974 habitants[Note 3], en augmentation de 13,79 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
480431499587676729707789818
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
773736769735707652645594634
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
624597603520476484418448454
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
507577601630718800840874883
2015 2020 2021 - - - - - -
856965974------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dépend de l'académie de Grenoble.

  • Les élèves commencent leur scolarité à Cléon-d'Andran, à l'école maternelle et primaire du village, qui compte 4 classes pour 89 enfants[35].
  • Ils continuent ensuite, toujours sur la commune, au collège Olivier de Serres, qui en 2020 accueille 524 élèves répartis dans 20 divisions : 5 classes de 6ème, 5 classes de 5ème, 5 classes de 4ème, et 5 classes de 3ème [36].

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête communale : Pentecôte (corso fleuri)[1].
  • Fête patronale : second dimanche d'août[1].
  • Exposition de peintures[1]. Une galerie d'art propose six expositions par an d'artistes contemporains internationalement reconnus[37].

Loisirs[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

La commune est équipée d'un gymnase et d'un terrain de football [38].

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

La paroisse catholique dépend du diocèse de Valence, doyenné de Cléon-d'Andran[39].

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 1992 : céréales, porcins, ovins[1].

  • Marché : le mardi de chaque quinzaine[1].
  • Foire : le 11 décembre[1].

Commerce et artisanat[modifier | modifier le code]

Cléon-d'Andran, en tant que nœud routier de la plaine des Andrans, dispose d'un nombre important de commerces et d'artisans qui en fait l'un des villages français ayant le taux de commerce par habitant le plus élevé [1][40].

  • La biscuiterie Cro' Deli Drôme est réputée pour ses pognes et ses biscuits d'apéritifs.
  • La brasserie Markus s'installe en 2020.

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Une piscine plein air est ouverte en saison estivale[41].
  • Un camping[1].

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le château de Genas.
  • Tracé de l'enceinte circulaire constituée d'une muraille doublée d'un fossé en eau comblé au XIXe siècle[réf. nécessaire].
  • Le château de Genas (XVIIe siècle) est classé monument historique (ISMH) ainsi que son parc. Il possède une « façade décor » de style italien avec un escalier à double révolution. Ouvert au public lors des Journées internationales du Patrimoine. Diverses manifestations théâtrales et musicales pendant l'été. Il est situé à 900 m à la sortie du village sur la route de Marsanne[réf. nécessaire].
  • Maisons anciennes, porches médiévaux, fenêtre Renaissance[1].
  • Fontaine des Éléphants[1].
  • Fermes fortes à cours intérieures[1].
  • Église Saint-Sauveur (romane), dotée d'un clocher de type savoyard[1] à la suite d'une décision du conseil municipal de 1898 de remplacer l'ancien clocher qui menaçait de s'écrouler[21].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Gilbert Sauvan (1919-2021[42]) , maire et poète (La Valse des alexandrins, 2015)[43],[44],[45].
  • René de Genas (1639 - 1739), gouverneur de Montélimar puis de Valence.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • 2001 : Cléon d'Andran, un siècle de vie rurale en Drôme Provençale (2001), retraçant la vie de la commune de 1900 à 2000 en images.
  • 2004 : Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éd. Créaphis, 2004, 192 pages.
  • 2006 : 1800-1900, Chronique d'un siècle, canton de Marsanne, faits et méfaits divers, 2006.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m n et o Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Cléon-d'Andran.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Cléon-d'Andran et Puy-Saint-Martin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Puy-Saint-Martin », sur la commune de Puy-Saint-Martin - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Puy-Saint-Martin », sur la commune de Puy-Saint-Martin - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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