Cité Paris-Campagne

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cité Paris-Campagne
Présentation
Type
Patrimonialité
Localisation
Département
Commune
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte des Ardennes
voir sur la carte des Ardennes

La cité Paris-Campagne est une ancienne cité ouvrière, située à Revin, en Ardennes. C'est aujourd'hui un ensemble bâti inscrit aux monuments historiques.

Histoire[modifier | modifier le code]

Cette cité ouvrière a été construite dans l'entre-deux-guerres, par la société Brichet, Biond et Compagnie.

Les salariés de cette entreprise sont essentiellement des émailleurs et des mouleurs[1].

Vendue aux enchères à un propriétaire privé dans les années 2000, cette cité est rachetée, en 2010, par une société d’économie sociale à but non lucratif, Habitat Pact.

Elle devrait accueillir à nouveau des locataires en 2015. Les 24 habitations existantes seront restructurées en 18 habitations.

L’État et la Fondation Abbé-Pierre participent au financement des travaux de réhabilitation[2].

Le projet estimé à 2 millions d'euros pourrait permettre à la cité ouvrière d'accueillir, en 2015, 18 logements sociaux[3].

Cet ensemble a été inscrit au titre des monuments historiques en 2012[4], une inscription symptomatique de l'évolution de la patrimonialisation en France[5].

Description[modifier | modifier le code]

Les habitations de la cité ouvrière sont alignées en continu, et en vis-à-vis, et constituent une rue, menant de la rue Waldeck-Rousseau à la place Jean Jaurès.

Chaque façade se différencie par son décor, avec un jeu de briques émaillées, jaunes ou blanches, disposées en figures géométriques au-dessus des fenêtres et des portes.

Certains linteaux sont en acier riveté.

Chaque habitation comporte un étage, et trois ou quatre pièces.

Les logements aux angles de la rue Waldeck-Rousseau sont plus grands, et comportent deux ou trois pièces de plus.

Certaines toitures possèdent un pignon avec comble.

La couverture des toits est en ardoise.

Sous chaque fenêtre se trouve un soupirail, qui correspond à une cave. Chaque habitation est dotée d'un jardin à l'arrière[1],[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Bennani et al. 2009, p. 199
  2. L'Union 17 mars 2012
  3. « 161 000 euros pour la cité Paris Campagne », sur lunion.presse.fr,
  4. « Cité ouvrière », notice no PA08000015, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  5. Andrieux 2012
  6. Ardenne-mag.net
Les jeux de briques

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Maya Bennani, Bruno Decrock, François Griot et Julien Marasi, Patrimoine industriel des Ardennes, Éditions Dominique Guéniot, , 288 p. (ISBN 978-2-87825-458-7, lire en ligne), « Cité ouvrière Paris-Campagne », p. 199.
  • « Cité ouvrière Paris-Campagne 18 logements sociaux pour 2015 », L'Union,‎ (lire en ligne).
  • Jean-Yves Andrieux, Regards historiques sur le monde actuel, Éditions Nathan, (lire en ligne), « Le patrimoine urbain : histoire, limites et vertus d'une notion hybride ».
  • Alain Gelot, « Cité ouvrière Biard, dite cité Paris,-Campagne », Ardennes Wallonne, no 133,‎ (lire en ligne).
  • Alain Gelot, « Cité ouvrière Biard, dite cité Paris,-Campagne, 2e partie », Ardennes Wallonne, no 134,‎ (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :