Circuit de Dijon-Prenois

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Circuit de Dijon-Prenois
Circuit de Dijon-Prenois
Caractéristiques générales
Lieu Prenois
Côte-d'Or
Bourgogne-Franche-Comté
Drapeau de la France France
Coordonnées 47° 21′ 48″ nord, 4° 53′ 59″ est
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
(Voir situation sur carte : Côte-d'Or)
Circuit de Dijon-Prenois
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne
(Voir situation sur carte : Bourgogne)
Circuit de Dijon-Prenois
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
(Voir situation sur carte : Bourgogne-Franche-Comté)
Circuit de Dijon-Prenois
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Circuit de Dijon-Prenois
Homologation FIA Grade 2
Sens Horaire
Événements
Grand Prix de l'Age d'Or, Super Série FFSA
Dimensions
Nombre de virages 12
Longueur 3,801 km
Meilleur tour (1982)
Temps min 1 s 380
Pilote Alain Prost
Écurie Drapeau de la France France Renault RE30B

Le circuit de Dijon-Prenois est un circuit français de sport mécanique situé à Prenois, près de Dijon, dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

L'inauguration du Stade automobile de Dijon-Prenois, avec un tracé initial de 3,289 km, a eu lieu le . En 1975, sa longueur est portée à 3,800 km. De nombreuses courses d'endurance se disputèrent sur le circuit : les 500 et 1 000 km de Dijon, les 4 et 6 heures de Dijon, et une course du championnat du monde des voitures de sport (FIA-SCC). Antérieurement, les courses de Sports-Prototypes se déroulaient à Dijon-Longvic depuis 1969.

Circuit[modifier | modifier le code]

Dans la période actuelle (années 2020), le circuit de Dijon-Prenois accueille des épreuves historiques (Grand Prix historique de Bourgogne, Grand Prix de l'Âge d'Or, etc.), des épreuves nationales (Super Série FFSA, championnat suisse), ainsi que des compétitions de motos.

En 2009, le circuit a accueilli le championnat allemand de voitures de tourisme Deutsche Tourenwagen Masters (DTM).

Le , le circuit de Dijon-Prenois est officiellement re-homologué Grade 2 par la fédération internationale de l'automobile (FIA) pour une durée de trois ans.

Vue panoramique du gauche de la bretelle.

Endurance et Tourisme[modifier | modifier le code]

Palmarès d'endurance et tourisme[modifier | modifier le code]

Avant la Seconde Guerre mondiale, les 6 Heures de Dijon sont déjà organisées, en 1927 (vainqueur Raymond Leroy[1]) et 1928 (vainqueur Robert Laly[2]).

Après guerre ont lieu les courses répertoriées ci-dessous, de 1973 à 1997 (onze courses en 17 ans, souvent en avril ou mai; non disputées de 1991 à 1997). Elles ont été inscrites à neuf reprises au Championnat du monde des voitures de sport (hormis l'épreuve-test de 1989), le dernier existant en 1992 : en 1973 (3e manche), 1975 (3e m.), 1976 (6e m.), 1977 (1re m.), 1978 (3e m.), 1979 (3e m.), 1980 (11e m.), 1989 (2e m.) et 1990 (5e m.) ;

Puis, entre 1998 et 2006, trois épreuves internationales de Grand Tourisme sont organisées, en Championnat FIA GT, ainsi qu'une en championnat FIA des voitures de sport (2002) :

Des épreuves françaises du championnat de France FFSA GT sont aussi disputées en 1998, puis entre 2005 et 2011 au mois de mai (pour le GT Tour Dijon).

Formule 1[modifier | modifier le code]

Le circuit a accueilli cinq Grands Prix de France de Formule 1 et deux Grand Prix de Suisse (le dernier organisé en 1982).

En 1979, Jean-Pierre Jabouille (Renault) marque l'histoire de la Formule 1 en remportant son premier Grand Prix, mais surtout en faisant triompher pour la première fois une monoplace à moteur turbocompressé. Sur le coup, son succès est pourtant en grande partie éclipsé par le duel d'anthologie que se sont livré dans les derniers tours pour le gain de la deuxième place Gilles Villeneuve (Ferrari) et René Arnoux (Renault).

Alain Prost y a gagné son premier Grand Prix en 1981 sur Renault. Niki Lauda est le dernier vainqueur en Formule 1 en 1984.

Le record du circuit de min 5 s 257 au tour à 209,633 km/h de moyenne a été établi en 1984 par Alain Prost qui courait pour l'équipe McLaren.

Le record de la pole position est également détenu par Alain Prost sur une Renault RE30B Renault. Il l'a établi lors du Grand Prix de Suisse en 1982 en min 1 s 380, à la moyenne de 222,874 km/h.

Palmarès de la F1[modifier | modifier le code]

Saison Grand Prix Date Pilote vainqueur Nationalité Écurie Résultats
1974 Grand Prix de France 7 juillet Ronnie Peterson Drapeau de la Suède Suède Lotus-Ford Résultats
1975 Grand Prix de Suisse 24 août Clay Regazzoni Drapeau de la Suisse Suisse Ferrari Résultats
1977 Grand Prix de France 3 juillet Mario Andretti Drapeau des États-Unis États-Unis Lotus-Ford Résultats
1979 Grand Prix de France 1er juillet Jean-Pierre Jabouille Drapeau de la France France Renault Résultats
1981 Grand Prix de France 5 juillet Alain Prost Drapeau de la France France Renault Résultats
1982 Grand Prix de Suisse 29 août Keke Rosberg Drapeau de la Finlande Finlande Williams-Ford Résultats
1984 Grand Prix de France 20 mai Niki Lauda Drapeau de l'Autriche Autriche McLaren-TAG Résultats

DTM[modifier | modifier le code]

Du 9 au 11 octobre 2009, pour la première fois en France, le circuit accueille le championnat de voitures de tourisme allemand Deutsche Tourenwagen Masters[4]. Sur une piste détrempée, le Canadien Bruno Spengler réalise la pole position[5]. Gary Paffett remporte la course devant Paul di Resta (meilleur tour en course), Bruno Spengler, Jamie Green et Ralf Schumacher, Mercedes obtenant un quintuplé[6].

Palmarès du DTM[modifier | modifier le code]

Saison Date Pilote vainqueur Nationalité Écurie
2009 11 octobre Gary Paffett Drapeau du Royaume-Uni Grande-Bretagne Mercedes HWA Team

Courses automobiles[modifier | modifier le code]

Tour de France cycliste[modifier | modifier le code]

Le , le circuit accueille l'arrivée de la 24e étape du Tour de France 1987.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Les 6 Heures de Dijon 1927 - RacingSportsCars.
  2. Les 6 Heures de Dijon 1928 - RacingSportsCars.
  3. « FIA Sportscar Championship 2002 », sur wsrp.ic.cz sur webarchive.org (consulté le )
  4. « Le DTM fait étape à Dijon les 9, 10 et 11 octobre », Auto Plus, (consulté le ).
  5. Pierrick Rakotoniaina, « DTM Dijon Qualifications: Spengler entre les gouttes », Leblogauto.com, (consulté le ).
  6. Lionel Lucas, « DTM-Dijon: Victoire de Paffett et carton plein des Mercedes ! », Caradisiac, (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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