Cipriano de Palafox y Portocarrero

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Cipriano de Palafox
Image illustrative de l’article Cipriano de Palafox y Portocarrero
Cipriano Palafox y Portocarrero de Guzmán
(vers 1820).

Biographie
Père Felipe Antonio de Palafox[1]
Mère María Francisca Portocarrero de Guzmán[2]
Conjoint María Manuela Kirkpatrick
Enfants María Francisca de Palafox Portocarrero de Guzmán, duchesse d'Albe
Eugénie de Palafox Portocarrero de Guzmán, impératrice des Français

Cipriano de Palafox y Portocarrero de Guzmán, né le et décédé le à Madrid, est un noble espagnol, un homme politique et un soldat, disposant, à partir de 1834, de la grandesse d’Espagne. Sénateur de la province de Badajoz de 1837 à 1838, Cipriano de Palafox est connu pour ses convictions libérales, maçonniques et pour son penchant pour le parti français, connu en Espagne sous le terme d’afrancesado. Il est père de l'Impératrice Eugénie.

Biographie[modifier | modifier le code]

Se battant du côté du roi Joseph Bonaparte dans le conflit napoléonien opposant Français et Espagnols, il perd un œil pendant une bataille, ce qui lui vaut la légion d'honneur[3] remise à Paris par l’empereur Napoléon Ier. À la mort de son frère aîné Eugenio de Palafox y Portocarrero, Cipriano hérite du comté de Montijo et de la seigneurie de Moguer.

Pendant la période espagnole de l’écrivain, Cipriano se lie d’amitié avec Prosper Mérimée.

Famille[modifier | modifier le code]

Les deux filles du sénateur Cipriano de Palafox : Eugénie et Maria Francisca.

Son père est Felipe Antonio de Palafox y Croy (1739-1790 ; fils de Joaquin Antonio de Palafox et de Marie-Anne de Croÿ d'Havré, fille du 5e duc d'Havré) et sa mère est Maria Francisca de Sales Portocarrero de Guzmán y Zúñiga, comtesse de Teba et de Montijo (1754-1808)[4],[5]

Le , Cipriano épouse María Manuela Kirkpatrick y de Grevignée, une Espagnole d'origine écossaise et belge, avec qui il a trois enfants :

En 1834, à la mort de son frère Eugenio, il reçoit le titre de comte de Montijo et Miranda, duc de Peñaranda de Duero, marquis de La Algaba[6], avec la grandesse d'Espagne.

Titres[modifier | modifier le code]

Titulature[modifier | modifier le code]

  • 1808-1834 : Son Excellence le comte de Teba
  • 1834-1839 : Son Excellence le comte de Montijo et de Miranda

Titres nobiliaires[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Felipe Antonio de Palafox y Croy de Havré, né le à Saint-Sébastien (Espagne), chevalier de l’ordre de Charles III, et décédé le (à 51 ans).
  2. María Francisca de Sales Portocarrero de Guzmán y López de Zúñiga, née le à Madrid et décédée le (à 53 ans) à Madrid.
  3. Jean des Cars, Napoléon III et les femmes dans Le Magazine du Second Empire - Napoléon III, p. 12.
  4. « Maison de Portocarrero & Guzman, p. 803-805 », sur Histoire généalogique et chronologique de la Maison royale de France, t. IX, par les Pères Anselme, Ange et Simplicien, et Pol Potier de Courcy, chez Firmin Didot, à Paris, 1882.
  5. Comme l'indique l'Histoire généalogique et historique de la Maison royale de France, qu'on vient de rencontrer comme site indexé, Maria Francisca Portocarrero-Guzman descendait de l'union (ap. 1650) entre Cristobal II Portocarrero et Inès de Guzman, fille de Pedro Andrès de Guzman et de Juana de Cordoba y Enriquez ; la mère de cette dernière, Juana Enriquez de Ribera, était une Enriquez, issue d'une branche bâtarde de la Maison de Castille : elle descendait de Fadrique Enriquez et donc d'Alphonse XI, mais aussi de Hernán Cortés.
  6. María Luisa Herce Mora. «Cipriano Palafox y Portocarrero», en el Diccionario biográfico español (Real Academia de la Historia). Consultada el 3 de diciembre de 2019.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]