Cimetière parisien de Thiais
Pays |
France |
---|---|
Commune | |
Superficie |
103 hectares |
Tombes |
115 000 |
Mise en service | |
Coordonnées |
Find a Grave | |
---|---|
Sauvons nos tombes |
Le cimetière parisien de Thiais est un des cimetières parisiens extra-muros. Il est situé sur la commune de Thiais, dans le département du Val-de-Marne.
Description[modifier | modifier le code]
En tant que cimetière parisien extra-muros, il est administré par la ville de Paris. Il est le deuxième de ce genre en superficie et en activité, derrière le cimetière parisien de Pantin. Il occupe 103 des 643 hectares de la commune de Thiais, soit 16 %[1]. Environ 115 000 sépultures, pour 150 000 concessions accordées, sont regroupées dans 130 divisions[2],[3].
Il est distinct du cimetière communal de Thiais, où sont inhumés les défunts de la commune de Thiais.
Accès[modifier | modifier le code]
C'est le cimetière parisien le plus excentré[4], situé à plus de 5 km de la capitale.
Son entrée principale, située 261 route de Fontainebleau à Thiais, fait face à la station Auguste Perret de la ligne 7 du tramway. Une entrée secondaire se trouve avenue du Général-de-Gaulle.
Le cimetière est bordé par l'A86 à l'est et au sud.
Histoire[modifier | modifier le code]
Ouverture[modifier | modifier le code]
Ouvert le , il est le plus récent des cimetières parisiens. Son ouverture se fait contre l'avis des membres du conseil municipal de la commune, qui iront jusqu'à démissionner collectivement en en signe de protestation[4].
La double porte d'entrée du cimetière, dans le style des années , est une création de l'architecte Charles Halley[5], tandis que le mur d'enceinte est d'Auguste Perret[4].
Soldats serbes de la Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
700 soldats serbes de la Première Guerre mondiale y sont enterrés dans un carré militaire. Ils combattirent dans les Balkans et malades ou blessés, furent ramenés par la France à Marseille et envoyés dans des hôpitaux militaires. Ceux qui moururent furent inhumés au cimetière de Thiais plus tard, dans les années , dans le contexte de l'amitié franco-serbe.
En , le président serbe, Boris Tadić, vient se recueillir devant leurs tombes[6].
Jardins de la fraternité[modifier | modifier le code]
Ce cimetière abrite les seuls « terrains communs » de Paris pour adultes (divisions 48, 49, 50, 55, 56, 57, 58 et 95) dits « Jardins de la fraternité », où sont inhumées gratuitement les personnes non identifiées ou sans ressources[5],[7], ce qui a participé à son surnom de « cimetière des pauvres »[4]. C'est là que sont inhumées les 57 victimes parisiennes de la vague de canicule de dont les dépouilles n'ont pas été réclamées par des proches. La cérémonie a lieu le , en présence du président de la République, Jacques Chirac, et du maire de Paris, Bertrand Delanoë.
Sans se réduire à cette dimension, le cimetière parisien de Thiais est un lieu propice à l'inhumation de personnes reléguées, à divers degrés, par la société : déportés non réclamés par leurs familles, collaborateurs, soldats de la Waffen-SS et officiers de la Wehrmacht, criminels, membres de l'OAS et du FLN, migrants sans attache ou sans-abri[8]. L'arrêté du désigne Thiais comme lieu exclusif d'inhumation des indigents parisiens, qui était jusque là pratiqué aussi à Pantin, Bagneux et Ivry[1]. Une partie des « disparus » du massacre du est enterrée dans la division 97 du cimetière[8],[9].
Regroupements confessionnels ou ethniques[modifier | modifier le code]
Après la saturation du cimetière musulman de Bobigny, il est décidé sous l'impulsion du préfet de la Seine, Paul Haag, d'ouvrir à Thiais ce que l'on nomme aujourd'hui le carré musulman, anticipant et inspirant les circulaires du ministère de l'Intérieur de , et [1]. Dès , sans que cela ne donne lieu à un acte administratif de l'État, des divisions dédiées à des sépultures musulmanes sont créées à la demande de la Grande Mosquée de Paris, répondant à une demande d'environ 250 inhumations à la fin des années [1]. D'abord onze, le nombre de divisions confessionnelles musulmanes passe à quinze, faisant de Thiais le principal regroupement de sépultures musulmanes de France[1].
Les concessions dans les cimetières parisiens extra muros comme celui de Thiais sont en moyenne quatre fois moins chères qu'intra muros[10], et contrairement aux autres cimetières parisiens, il reste une grande superficie libre au cimetière de Thiais, ce qui permet d'acheter un grand nombre de concessions, favorisant des phénomènes de concentration par communauté religieuse ou ethnique, qui ne sont cependant que des regroupements de fait, non officiels[11].
-
Pierres déposées par les visiteurs, et lanterne.
Ossuaire[modifier | modifier le code]
En , un ossuaire est ouvert au cimetière parisien de Thiais pour accueillir les restes des défunts de tous les cimetières parisiens, dont les sépultures ont été reprises pour cause de concession échue[12],[13],[14]. C'était jusqu'alors, et depuis le , le rôle dévolu à l'ossuaire du cimetière du Père-Lachaise à Paris, d'abord seulement en provenance des cimetières intra muros, puis extra muros à partir du [13]. Mais il était arrivé à saturation depuis plusieurs années, empêchant les reprises de sépultures et créant une pénurie de concessions disponibles pour les nouvelles inhumations[12],[15].
Avant le début de la construction de l'ossuaire de Thiais, le , des fouilles d'archéologie préventive mettent au jour les corps d'une centaine de soldats allemands de la Seconde Guerre mondiale[16],[17]. La Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge les identifie comme faisant partie des 800 soldats inhumés à Thiais au cours du second semestre , dont la plupart ont ensuite été transférés en au Cimetière militaire allemand de Champigny-Saint-André[18].
Cette découverte oblige à changer l'emplacement de l'ossuaire, retardant d'environ un an sa livraison[15].
Au rythme actuel, l'ossuaire de Thiais arrivera à son tour à saturation en [14].
Divisions spécifiques[modifier | modifier le code]
- Division 1 : carré militaire serbe de la Première Guerre mondiale.
- Division 17 : carré militaire français de la Seconde Guerre mondiale.
- Divisions 48–50, 55–58, 95 : Jardins de la fraternité.
- Division 94 : division périnatale.
- Division 96 : division écologique (avec un quart périnatal).
- Division 102 : dispersion des cendres des personnes ayant donné leur corps ; une stèle a été érigée pour permettre aux familles de s'y recueillir[5].
Monuments[modifier | modifier le code]
- Aux résistants (pointe de la division 8).
- Dans la 17e division, une stèle honore la mémoire des membres de la force de police auxiliaire tués en service pendant la guerre d'Algérie.
- Dans la 16e division, un monument rend hommage aux victimes du vol Turkish Airlines 981 qui s'est écrasé dans la forêt d'Ermenonville le [19],[20].
- Dans la 22e division, un caveau collectif fait office de monument en mémoire des membres d'équipage du vol Air France 406 qui s'est écrasé dans le Sahara algérien le [19],[21].
- Dans la 36e division, une stèle a été érigée en par le Centre de solidarité et de fraternité franco-indochinoise (CSFFIC), association dont l'objet est l'intégration de la diaspora asiatique en France[22],[11].
Personnalités inhumées au cimetière parisien de Thiais[modifier | modifier le code]
Nom | Date | Éléments biographiques | Numéros | Remarque | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Naiss. | Mort | Division | Ligne | Tombe | |||
Erika Abels d'Albert | Peintre et styliste autrichienne | 23 | 18 | 29 | |||
Mourad Amarsy | Président-directeur de Princesse tam.tam | 90 | 17 | 2 | |||
Robert Arnoux | Acteur | 21 | 10 | 24 | |||
André Arnyvelde | Journaliste, dramaturge et romancier | 17 | 13 | 12 | |||
Abdelkader Barakrok | Médecin et homme politique | 91 | 1 | 25 | |||
Paul Barba-Negra | Écrivain et cinéaste | 106 | 10 | 3 | |||
Lydie Bastien | Écrivain | 52 | 7 | 26 | |||
Habib Benglia | Acteur et danseur français | 83 | 7 | 30 | |||
Philippe Benkemoun | Scénariste | 59 | 20 | 36 | |||
André Berley | Comédien | 7 | 3 | 307 | |||
Camille Bert | Comédien | 27 | 8 | 8 | |||
Suzanne Bing | Comédienne | 21 | 2 | 13 | |||
Vilmos Bleier | Éditeur et espérantiste | 82 | 20 | 27 | |||
Bernard Blier | 1916 | 1989 | Acteur | 102 | Au jardin cinéraire de la 102 | ||
René Bouvret | Compagnon de la Libération | 17 | 11 | 83 | |||
Hervé Bromberger | Réalisateur et scénariste | 6 | 4 | 4 | |||
Roger Bruneau | Boxeur | 22 | 5 | 32 | |||
Marcel Bucard | Homme politique | 23 | 2 | 37 | |||
Mathieu Bucholz (dit Pamp) | Militant trotskyste | 2 | 9 | 17 | Inhumé face à la division militaire serbe | ||
Hélène de Callias | Musicienne, compositrice, chef d'orchestre et musicologue | 14 | 15 | 3 | |||
Suzanne de Callias | Journaliste, militante pacifiste et féministe | 14 | 15 | 3 | |||
Georges Canépa | Compagnon de la Libération | 22 | 21 | 18 | |||
Jean Cassou | Écrivain | 21 | 23 | 46 | |||
Georges Catroux | Compagnon de la Libération | 20 | 12 | 23 | |||
Paul Celan | Écrivain | 31 | 12 | 39 | |||
Mahmoud Chehabi Khorassani | Philosophe, juriste, avocat et professeur émérite de l'université de Téhéran (Iran) | 101 | 16 | 8 | |||
Roland Claes | 191? | Clown, artiste de cirque | 35 | 8 | 3 | ||
Gio Colucci | Peintre, graveur, sculpteur et céramiste | 23 | 13 | 30 | |||
Robert Cordier | Metteur en scène, cinéaste, écrivain et pédagogue belge | 5 | 3 | 5 | |||
Aurora Cornu | Actrice, cinéaste, écrivain et poète franco-roumaine | 106 | H | 15 | |||
Zdzisław Cyankiewicz | Peintre polonais | 100 | 13 | 38 | |||
Mohammad Daftary | Général iranien | 110 | 11 | 5 | |||
Beauford Delaney | Peintre américain | 86 | 2 | 45 | Pierre tombale posée en [23] | ||
Jean-Luc Delarue | Animateur et producteur de télévision français | ||||||
Reda Djilali | Chanteur | 85 | 12 | 17 | |||
Wilmos Djinny | Chanteur et guitariste | 24 | 6 | 30 | |||
Henri-Jean Duteil | Écrivain | 15 | 22 | 44 | |||
Abder El Kebir | Musicien et comédien | 81 | 14bis | 28 | |||
Bernard d'Espagnat | Physicien et philosophe, membre de l'Institut | 37 | 9 | 3 | |||
Georges d'Espagnat | Artiste peintre et graveur | 37 | 9 | 3 | |||
Pierre-Jacques Fays | Prestidigitateur connu sous les noms de Keith Clark ou Pier Cartier | ||||||
Albert Fossey-François | Compagnon de la Libération | 21 | 10 | 27 | |||
Michel Fourniret | Inhumé anonymement dans les « terrains communs »[24] | ||||||
Liliana Fructus | Résistante (« capitaine Annick ») | 25 | 21 | 4 | |||
Eugène Graff | Sculpteur, président-fondateur du Foyer des sourds-muets | ||||||
Gilbert Grenier | Auteur-compositeur | 11 | 14 | 16 | |||
Emmanuel Guérin | Sculpteur | 27 | 10 | 13 | |||
Abdelkader Guermaz | Peintre algérien | 11 | 10 | 39 | |||
Imre Gyomai | Auteur | 18 | 19 | 63 | |||
Krikor Hagopian | Fondateur du mouvement scout et sportif Homenetmen | 20 | 8 | 1 | |||
Étienne Hajdu | Sculpteur | 20 | 18 | 13 | |||
Jean Hérold-Paquis | Éditorialiste radiophonique | 2 | 19 | 36 | |||
Catherine Hessling | Actrice et modèle | 18 | 3 | 61 | |||
Salim Himidi | Dirigeant politique comorien | 85 | 11 | 34 | |||
Loumia Hiridjee | Styliste et fondatrice de Princesse tam.tam | 90 | 17 | 2 | |||
André Hiron | Joueur de rugby | 20 | 7 | 3 | |||
Youssef Ishaghpour | écrivain | 82 | 5 | 9 | |||
Roland Jaccard | Écrivain | 102 | Au jardin cinéraire de la 102 | ||||
Abel Jacquin | Acteur | ||||||
Tony Jacquot | Acteur | 12 | 19 | 40 | |||
Paul-Clément Jagot | Écrivain et occultiste français | 18 | 16 | 64 | |||
Sylvaine Jaoui | Écrivaine | 82 | 11 | 17 | |||
Abdul Kaddam | Dirigeant politique syrien | 85 | 10 | 42 | |||
Jean-Jacques Krafft | Sculpteur | 9 | 15 | 19 | |||
Pierre Lambert | Compagnon de la Libération | 22 | 6 | 40 | |||
Maria Lani | Actrice de cinéma et modèle polonaise | 78 | 24 | 2 | |||
Jacinto Latorre | Sculpteur | 2 | 6 | 1 | |||
Jean Laugier | Poète | 11 | 4 | 17 | |||
Jacqueline Lichtenstein | Philosophe et historien | 32 | 22 | 15 | |||
Henri Marais | Compagnon de la Libération | 17 | 12 | 56 | |||
André Maricq | Archéologue belge | 22 | 24 | 26 | |||
Hélène Martini | Propriétaire de théâtres, « impératrice » des nuits parisiennes | 89 | 14 | 54 | |||
Paula Maxa | Actrice de théâtre | 71 | 21 | 16 | |||
Daniel Mayer | Homme politique socialiste français, membre de la Résistance | A fait don de son corps à la science. Au jardin cinéraire de la 102 | |||||
Pascal Mazzotti | Acteur français | ||||||
Farhad Mehrad | Chanteur iranien | 110 | 7 | 23 | |||
Jon Mirande | Poète et écrivain basque | 14 | 12 | 37 | |||
Abbas Moayeri | Artiste-peintre, miniaturiste et sculpteur | 110 | 6 | 10 | |||
Vincent-Mansour Monteil | Orientaliste | 83 | 11 | 12 | |||
Germaine Mühlethaler | Fondatrice de l'École du service à la personne | 4 | 10 | 27 | |||
Gérald Neveu | Poète | ||||||
Serge Orloff | 80 | 8 | 49 | ||||
Nicolas Ouroussof | Prince russe | 30 | 8 | 7 | |||
Gholam-Reza Pahlavi | Prince et général iranien | 110 | 9 | 1 | |||
Alfred Pauwels dit Pepete | Directeur de cirque | 32 | 14 | 21 | |||
Michel Peyrelon | Acteur | ||||||
Jane Pierson | Actrice | 5 | 1 | 29 | |||
Sacha Pitoëff | Comédien et metteur en scène franco-suisse | 98 | 7 | 34 | |||
Pierre Pucheu | Industriel et homme politique | 19 | 12 | 11 | |||
Samir Rafeh | Peintre surréaliste égyptien | 43 | 21 | 13 | |||
Albert Raisner | Harmoniciste, animateur et producteur de télévision | 22 | 11 | 44 | |||
Sady Rebbot | Acteur | 32 | 24 | 8 | |||
Jean-Claude Renard | Poète et écrivain | 28 | 10 | 38 | |||
Madeleine René | Résistante | 2 | 18 | 45 | |||
Dominique Renucci | Général | 19 | 12 | 13 | |||
Joseph Roth | Écrivain austro-hongrois | 7 | 15 | 22 | |||
Alix Cléo Roubaud | Photographe et écrivain | 30 | 15 | 42 | |||
Han Ryner | Philosophe, journaliste et traducteur | 2 | 4 | 42 | |||
Severo Sarduy | Écrivain et peintre cubain | 51 | 13 | 2 | |||
Léon Schwarz-Abrys | Peintre et écrivain | 42 | 9 | 31 | |||
Léon Sedov | Fils de Léon Trotsky | 22 | 13 | 20 | |||
Antoine Séguy | Peintre et décorateur | 70 | 5 | 31 | |||
Pierre Sidos | Homme politique français | 11 | 13 | 24 | |||
William Silvel | Ingénieur du son, double lauréat du César du meilleur son | 20 | 4 | 3 | |||
Joseph Sima | Peintre franco-tchèque | 63 | 4 | 54 | |||
Marcelle Soulage | Compositrice, pédagogue | 2 | 4 | 6 | |||
Séraphin Soudbinine | Sculpteur et céramiste | 11 | 15 | 45 | |||
Franz Stock | Prêtre allemand | 9 | 13 | 12 | Cénotaphe | ||
Marcel Thiébaut | Écrivain | 20 | 12 | 20 | |||
Karim Tizouiar | Auteur-compositeur-interprète algérien kabyle | 97 | 19bis | 24 | |||
Émile Torchebœuf | Athlète, médaille de bronze olympique au saut en longueur sans élan en | 6 | 13 | 17 | |||
Laetitia Toureaux | Première victime d'un meurtre dans le métro de Paris, le | 2 | 6 | 7 | |||
Huy Trinh | Président-fondateur de Paris Store | 44 | 9 | 31 | |||
René Vincent | Parachutiste | 28 | 13 | 42 | |||
Evgueni Zamiatine | Écrivain russe | 21 | 5 | 36 | |||
Zog Ier | Roi d'Albanie | 89 | 14 | 52 | Cénotaphe (corps rapatrié en Albanie en ) |
Personnalités qui ont été inhumées au cimetière parisien de Thiais
Nom | Date | Éléments biographiques | Remarque | |
---|---|---|---|---|
Naiss. | Mort | |||
Mohamed Azbane | Industriel dans les cosmétiques | Transféré à Casablanca le | ||
Wladyslaw Baranowski | Journaliste et homme politique polonais | Inhumé le , division 67, ligne 22, tombe 45 | ||
Jean Bastien-Thiry | Temporairement enterré anonyme dans le carré des suppliciés (après son exécution, le ), puis transféré au cimetière de Bourg-la-Reine le | |||
Francesc Boix | Photographe espagnol | Transféré au Père-Lachaise le | ||
François Dehaspe | Pintre belge | |||
Édouard Deverin | Illustrateur, journaliste | Inhumé le , division 46, ligne 25, tombe 22 sous son troisième prénom, Eugène ; sépulture reprise le | ||
Raphaël Diligent | Sculpteur, peintre, illustrateur | |||
Albert Dovecar | Inhumé le , transféré le , désormais inhumé au cimetière Saint-Pierre de Graz, en Autriche | |||
Genaro Ricardo Esposito | Chef d'orchestre franco-argentin | Sépulture reprise en | ||
Henri Fefeu | Membre du gang des Tractions Avant | |||
Théodore Fraenkel | Écrivain et médecin | |||
Kurt Gerstein | Inhumé le sous l'identité Kurt Gastein | |||
Hélène Hygreckos | Artiste peintre | |||
Henri-Gabriel Ibels | Peintre, dessinateur, graveur et affichiste libertaire | |||
Kiki de Montparnasse | Modèle, muse et amante d'artistes célèbres du quartier Montparnasse des années folles | Sépulture reprise en | ||
Robert Klapisch | Physicien | |||
Pierre Laval | Homme d'État français | Transféré au cimetière du Montparnasse le | ||
Line Marsa | Chanteuse et mère d'Édith Piaf | |||
Pierre de Massot | Écrivain | |||
Conrad Moricand | Dessinateur et illustrateur | |||
Claude Piegts | Inhumé le , transféré le , désormais inhumé au cimetière du Touvet en Isère | |||
Ida Sesquès | Célèbre prostituée, dite la Môme Bijou | |||
Bruno Sulak | Célèbre braqueur | |||
Renée Tamary | Chanteuse et actrice | |||
Eva de Vitray-Meyerovitch | Docteur en islamologie et chercheur | Transférée en Turquie en | ||
Allaoua Zerrouki | Auteur, compositeur et interprète |
Galerie[modifier | modifier le code]
Cimetière[modifier | modifier le code]
-
Avenue de l'Ouest : frênes et métaséquoias (au niveau de la division 9). -
Division 1 : carré militaire serbe de la 1re Guerre mondiale. -
Division 17 : carré militaire français de la 2de Guerre mondiale. -
Stèle des 20 membres de la force de police auxiliaire (division 17).
Tombes de personnalités[modifier | modifier le code]
-
Tombe de l'écrivain Joseph Roth. -
Tombe du poète Paul Celan. -
Tombe de Léon Sedov, fils de Léon Trotski. -
Cénotaphe de Zog Ier, dans la partie musulmane du cimetière. -
Tombe de l'écrivain Eugène Zamiatine. -
Tombe du sculpteur Étienne Hajdu. -
Tombe de l'intellectuel Mahmoud Chehabi. -
Tombe de l'animateur de télévision Jean-Luc Delarue. -
Tombe du peintre Beauford Delaney.
Au cinéma[modifier | modifier le code]
Dans une scène du film Le cave se rebiffe () où le « Dabe » (Jean Gabin) demande à Mme Pauline (Françoise Rosay) ce que sont devenus d'anciens malfrats perdus de vue, pour la plupart décédés du fait de leurs méfaits, celle-ci lui répond au sujet de l'un entre eux : « On l'a emmené à Thiais lui aussi, il y a un an... / Règlement de compte ? / Cirrhose du foie »[25],[26].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Nunez 2011.
- « Cimetière parisien de Thiais », sur paris.fr (consulté le )
- Philippe Landru, « THIAIS (94) : cimetière parisien », sur landrucimetieres.fr, (consulté le )
- Bellanger 2008.
- « Cimetière parisien de Thiais », sur paris.fr (consulté le ).
- Benoît Hopquin, « L'amitié franco-serbe enfouie à Thiais », Le Monde, (consulté le ).
- Noémie Hardy, « Ces bénévoles qui se battent pour enterrer dignement les personnes isolées et les sans-abri », Le Figaro, , p. 8.
- François Ekchajzer, « Au cimetière de Thiais, parmi les tombes des “indésirables” », Télérama, (consulté le ).
- « Quand l'histoire fait dates (Documentaire histoire) : la critique Télérama », Télérama (consulté le ).
- Pinçon et Pinçon-Charlot 2008.
- Caroline Gyss, « Mourir en France : Les tombes chinoises des cimetières parisiens comme source socio-historique », dans Anne Fornerod (dir.), Le pluralisme religieux dans les cimetières en Europe, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, coll. « Société, droit et religion », , 299 p. (ISBN 979-10-344-0035-5 et 979-10-344-0401-8, DOI 10.4000/books.pus.16018), p. 265–283, III « Les Chinois dans les cimetières parisiens », § 10–18 [lire en ligne].
- Béatrice Jérôme, « À Paris, une pénurie de places dans les cimetières », Le Monde, .
- Benoît Gallot (conservateur du cimetière du Père Lachaise) (ill. Daniel Casanave), La Vie secrète d'un cimetière, Paris, Les Arènes, , 235 p. (ISBN 979-10-375-0732-7 et 979-10-375-0803-4), p. 135 [lire en ligne].
- Marc Faudot, Les Cimetières : Des lieux de vie et d'histoires inattendues, Paris, Armand Colin, , 413 p. (ISBN 978-2-200-63547-3 et 978-2-200-63812-2, lire en ligne).
- Rapport d'observations définitives et sa réponse — Contrôle de la gestion des cimetières et opérations funéraires par la Ville de paris, cahier no 2 : Gestion des cimetières, exercices et suivants, Chambre régionale des comptes d'Île-de-France, (lire en ligne), p. 39.
- Olivier Bossut, « Des dépouilles de soldats allemands trouvées à Thiais », Le Parisien, .
- AFP, « Les corps d'une centaine de soldats allemands de la Seconde guerre mondiale découverts au cimetière de Thiais », France 3 Paris Île-de-France, .
- « À la recherche des soldats allemands oubliés du cimetière de Thiais », Le Point, .
- Barozzi 1990, p. 172.
- « DC-10 Ermenonville », sur Aérostèles.
- « Equipage Constellation Air France Brazaville-Paris », sur Aérostèles.
- Annonce no 945 du : Centre de solidarité et de fraternité Franco-Indo-Chinois (C.S.F.F.I.C.), Journal officiel Associations, no 3, , p. 118.
- (en) Karen Chernick, « Grave of Beauford Delaney », Atlas Obscura, .
- Jean-Michel Décugis, Vincent Gautronneau et Zoé Lauwereys, « Michel Fourniret discrètement enterré dans un cimetière parisien », Le Parisien, (consulté le ).
- Gilles Grangier, Le cave se rebiffe (), dialogues de Michel Audiard, 48e minute.
- Philippe Lombard, Sous la casquette de Michel Audiard : Les secrets de ses grandes répliques, Malakoff, Dunod, , 192 p. (ISBN 978-2-10-080845-8 et 978-2-10-081266-0, lire en ligne).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Albert Laprade, « Le cimetière parisien de Thiais », L'Architecture, vol. 41, no 11, , p. 377–382 (lire en ligne).
- Emmanuel Bellanger, « Thiais dernière nécropole parisien extra muros », dans La mort, une affaire publique : Histoire du Syndicat intercommunal funéraire de la région parisienne, fin XXe-début XXIe siècle, Ivry-sur-Seine, Éditions de l'Atelier, , 285 p. (ISBN 978-2-7082-4023-0), p. 220–222 [lire en ligne].
- Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, « Le cimetière de Thiais : À l'image de la mosaïque parisienne », dans Sociologie de Paris, Paris, La Découverte, coll. « Repères / Sociologie » (no 400), , 121 p. (ISBN 978-2-7071-5610-5 et 978-2-7071-6378-3), p. 111 [lire en ligne].
- Jacques Barozzi (photogr. Monique Lampre et Daniel Martinage), « Le cimetière de Thihais », dans Guide des cimetières parisiens, Paris, Hervas, , 190 p. (ISBN 2-903118-57-4), p. 169–173.
Sur les divisions musulmanes :
- Atmane Aggoun, « L'inhumation des musulmans en France : Étude de cas des tombes musulmanes au cimetière de Thiais en région parisienne », dans Simone Pennec (dir.), Des vivants et des morts : Des constructions de « la bonne mort » (colloque international, Brest, – ), Atelier de recherche sociologique, Centre de recherche bretonne et celtique (CRBC), Université de Bretagne-Occidentale, , 398 p. (ISBN 2-901737-64-1), p. 303–312.
- Juliette Nunez, « La gestion publique des espaces confessionnels des cimetières de la Ville de Paris : l'exemple du culte musulman (–) », Le Mouvement social, vol. 237, , p. 13–32 (DOI 10.3917/lms.237.0013, JSTOR 41684121, lire en ligne, consulté le ).
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Cimetière parisien de Thiais », sur paris.fr, mairie de Paris.
- Plans anciens du cimetière parisien de Thiais, sur bibliotheques-specialisees.paris.fr, Bibliothèque historique de la ville de Paris.