Cimetière des Arabes de Nessadiou

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Cimetière des Arabes de Nessadiou
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Le cimetière des Arabes situé à Nessadiou (un quartier détaché de Bourail) est un cimetière attribué aux Algériens du Pacifique qui étaient déportés au bagne en Nouvelle-Calédonie. La forte présence de cette communauté à Bourail a influencé la création de ce cimetière.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le cimetière arabe de Nessadiou, et le centre culturel appelé aussi la mosquée, témoignent de l’arrivée de près de 2 000 Algériens déportés de droit commun entre 1864 et 1897 en Nouvelle-Calédonie. Nombre d’entre eux ont obtenu des concessions à Nessadiou et Boghen et s’y installent[1].

À l'occasion de la séance du , Charles Metzger interroge la commission « pour savoir s'il y aurait ou n'y aurait pas d'inconvénients à créer, à Nessadiou, un cimetière musulman ». Le cimetière musulman de Nessadiou est établi en 1897, sur un terrain offert par M. Miloud, proche de la rivière Nessadiou et de la tombe du marabout Sidi Moulay. Le centre culturel situé à côté du cimetière fait office de lieu de culte pour les musulmans de la région.

En 1969 est créée l'association des Arabes et amis des Arabes, qui s'occupe activement de mobiliser les fonds pour préserver le cimetière et son attache avec la communauté arabe locale[2].

Le , le ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances Azouz Begag se recueille dans le cimetière des Arabes de Nessadiou[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Pierre Magnan, Que sont devenus les Algériens déportés en Nouvelle-Calédonie?, France TV Info, 12 mai 2018
  2. L'association des Arabes poursuit ses efforts pour le cimetière, Les Nouvelles Calédoniennes, 29 mars 2016

Voir aussi[modifier | modifier le code]