Cierp-Gaud

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Cierp-Gaud
Cierp-Gaud
Le château de Cierp, actuelle mairie de Cierp-Gaud.
Blason de Cierp-Gaud
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Saint-Gaudens
Intercommunalité CC Pyrénées Haut Garonnaises
Maire
Mandat
Claude Guiard
2022-2026
Code postal 31440
Code commune 31144
Démographie
Gentilé Cierpois-Gaudois
Population
municipale
707 hab. (2021 en diminution de 6,11 % par rapport à 2015)
Densité 51 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 54′ 59″ nord, 0° 38′ 22″ est
Altitude Min. 460 m
Max. 1 894 m
Superficie 13,90 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bagnères-de-Luchon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bagnères-de-Luchon
Législatives 8e circonscription de la Haute-Garonne
Localisation
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Cierp-Gaud
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Cierp-Gaud
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Cierp-Gaud
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Cierp-Gaud
Liens
Site web https://www.cierpgaud.fr

Cierp-Gaud est une commune française située dans le sud-ouest du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Pique, le ruisseau de Marignac et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (les « zones rupestres xérothermiques du bassin de Marignac, Saint-Béat, pic du Gar, montagne de Rié » et la « haute vallée de la Garonne » et « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), deux espaces protégés (« la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat » et le « Burat ») et sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Cierp-Gaud est une commune rurale qui compte 707 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 619 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon. Ses habitants sont appelés les Cierpois ou Cierpoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Cierp-Gaud se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 100 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 22 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 14 km de Bagnères-de-Luchon[3], bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bagnères-de-Luchon[I 1].

Sur le plan historique et culturel, Cierp-Gaud fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[4].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Saléchan, Esbareich, Mauléon-Barousse, Thèbe, Baren, Burgalays, Chaum, Esténos, Marignac, Signac et Cazarilh.

Cierp-Gaud est limitrophe de onze autres communes, dont cinq dans le département des Hautes-Pyrénées. Au nord-ouest, le territoire communal de Cierp-Gaud est limitrophe de celui de Cazarilh par un simple quadripoint au Soum d'Esclété[5]. Au nord, il est limitrophe de celui de Saléchan par un autre quadripoint, au sommet de Cot de Coudous.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

L'altitude minimale, 460 mètres, se trouve au nord, là où la Pique quitte le territoire communal pour servir de limite entre ceux de Chaum et d'Esténos. L'altitude maximale atteint 1 894 mètres au pic de Maupas, à l'extrême-sud, en limite de deux autres communes, Baren et Marignac.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est drainée par la Pique, le ruisseau de Marignac, le ruisseau de Bayarnes, le ruisseau de Labach, le ruisseau d'Escalères et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[6],[Carte 1].

La Pique, d'une longueur totale de 32,9 km, prend sa source dans la commune de Bagnères-de-Luchon et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Chaum, après avoir traversé 17 communes[7].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 057 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bagnères-de-Luchon à 14 km à vol d'oiseau[10], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 940,5 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].

Deux espaces protégés sont présents sur la commune :

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1].

Un site Natura 2000 est défini sur la commune tant au titre de la directive oiseaux, que de la directive habitats, la « haute vallée de la Garonne »[19]. Occupant une superficie de 11 134 ha, il s'agit d'une vallée profonde, marquée par l'érosion glaciaire, avec une végétation essentiellement acidiphile caractérisée par des landes à Callune, une forte étendue du manteau boisé, une présence ponctuelle de formations alpines et la présence d'Ours liée à une réintroduction expérimentale[20]. Ce site héberge une avifaune de montagne bien représentée avec bon nombre d'espèces de l'annexe I qui s'y reproduisent, parmi lesquelles sept espèces inféodées aux milieux forestiers[21].

Deux autres sites relèvent de la directive habitats[19] :

  • les « zones rupestres xérothermiques du bassin de Marignac, Saint-Béat, pic du Gar, montagne de Rié », d'une superficie de 7 680 ha, sont un espace présentant une grande richesse floristique et faunistique du fait de la diversité et de la complémentarité des habitats présents (pelouses, landes, forêts, parois rocheuses, ravins, torrents encaissés). Des ours sont présents à la suite de leur réintroduction[22] ;
  • « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste », d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[23].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[24] :

  • « chaînon du sommet d'Antenac au cap de Pouy de Hourmigué » (5 751 ha), couvrant 22 communes dont 16 dans la Haute-Garonne et six dans les Hautes-Pyrénées[25] ;
  • « la Garonne de la frontière franco-espagnole jusqu'à Montréjeau » (469 ha), couvrant 38 communes dont 28 dans la Haute-Garonne et dix dans les Hautes-Pyrénées[26] ;
  • le « massif du Burat-Bacanère » (8 318 ha), couvrant 15 communes du département[27] ;
  • la « rivière de la Pique, entre Luchon et la Garonne. » (143 ha), couvrant 16 communes du département[28] ;

et trois ZNIEFF de type 2[Note 3],[24] :

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Cierp-Gaud est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[32],[I 2],[33].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (81,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), zones urbanisées (6,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)[34]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 731, alors qu'il était de 684 en 2013 et de 690 en 2008[I 5].

Parmi ces logements, 51,9 % étaient des résidences principales, 39,6 % des résidences secondaires et 8,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 81,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 16,9 % des appartements[I 5].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cierp-Gaud en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Garonne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (39,6 %) très supérieure à celle du département (4,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (69,8 % en 2013), contre 52,3 % pour la Haute-Garonne et 57,5 % pour la France entière[I 6].

Le logement à Cierp-Gaud en 2018.
Typologie Cierp-Gaud[I 5] Haute-Garonne[I 7] France entière[I 8]
Résidences principales (en %) 51,9 88,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 39,6 4,4 9,7
Logements vacants (en %) 8,5 7,3 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Pont de la ligne SNCF Montréjeau à Luchon passant à Cierp-Gaud au-dessus de la RD 125 et de la Pique.

La commune est desservie par les routes départementales RD 44 et l'ancienne route nationale 125 (actuelle RD 125). À proximité immédiate, la gare de Marignac - Saint-Béat située sur la ligne de Montréjeau à Luchon permet un accès par le train.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Cierp-Gaud est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Pique. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2013[37],[35].

Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Cierp-Gaud est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[38],[39]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cierp-Gaud.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[40]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 54,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 552 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 551 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[41],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[42].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[35].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du barrage du Portillon sur la Neste d'Oô. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[43].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Cierp-Gaud est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[44].

Toponymie[modifier | modifier le code]

"Si" se retrouve en aquitain avec le sens de "eau". "Er" se retrouves en basque avec le sens de "bord". Le "P" final a le sens de "bas" [45].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Environ 3 000 ans av. J.-C., sous la poussée de nouvelles populations venues du nord-est de l'Europe qui occupèrent les sous-plateaux pyrénéens, les montagnes servirent probablement de refuge à des populations qui s'installèrent à flanc de montagne, sur les soulasses (terrasses glaciaires), évitant ainsi les fonds de vallées marécageux.

Antiquité[modifier | modifier le code]

C'est ainsi que s'installent les Celtes (900 à 500 av. J.-C.) puis les Ibères (600 av. J.-C.) et les Volques Tectosages (IIIe siècle av. J.-C.).

Vers 125 av. J.-C. les Romains soumettent les montagnes commingeoises et en 75 av. J.-C. rattachent les Gautes ou Guitos, peuple du confluent Pique - Garonne, aux Convènes (les Convenae, d'où le nom de Comminges), peuple du Comminges né du succès de Pompée sur Sertorius qui après avoir maté la révolte des Celtibères fait de la région un vaste camp de prisonniers.

Des inscriptions lapidaires d'époque gallo-romaine ont été trouvées à "Gaut", mentionnant des divinités nommées Alar, Gar et Ilun[46].

En 52 av. J.-C., les Gautes restent insensibles à la cause de Pompée et à l'appel de Vercingétorix. Au VIe siècle, les Vascons s'installent dans la vallée, puis les Francs (Dagobert serait venu lui-même fouler le sol du confluent). La vallée connait à son tour les razzias des Sarrasins.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

En 1156, les Templiers s'installent à Cierp et dans d'autres villages de la région d'où ils rayonnaient pour garder les passages de la montagne et défendre les voyageurs.[réf. nécessaire]

Pendant la guerre de Cent Ans, le pays du confluent est occupé par des collaborateurs des Anglais.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

En 1591, à l'époque des guerres de religion, Cierp-Gaud et son château ont vécu des moments dramatiques.

En 1702, alors que la guerre de Succession d'Espagne se déroule dans les plaines de Catalogne et d'Aragon des préparatifs en vue de l'attaque du Vénasque et du Val d'Aran sont déclenchés. Le sentier qui relie Montréjeau à Luchon est amélioré et les troupes régulières installent un dépôt à Cierp.

Vers 1715, à l'occasion de la guerre de la Quadruple-Alliance, trois bataillons de Picardie et de Suisse installent leur quartier général à Cierp.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Entre 1830 et 1841, la terre ne permettant que de faibles récoltes, de nombreux habitants émigrent vers Toulouse, Bordeaux, Paris, l'Algérie et l'Amérique et d'autres se lancent dans le colportage[réf. nécessaire].

Le nom de Cierp-Gaud n'apparait qu'en 1972, lorsque les communes de Cierp et de Gaud fusionnent. L'année suivante, la commune de Signac entre en fusion-association avec Cierp-Gaud qui prend alors le nom de Cierp-Gaud-Signac. En 1983, Signac reprend son indépendance et Cierp-Gaud-Signac redevient Cierp-Gaud[47],ref name="Cassini"/>.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Gaudens du département de la Haute-Garonne.

Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Saint-Béat[48]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Bagnères-de-Luchon

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Cierp-Gaud était membre de la petite communauté de communes du canton de Saint-Béat, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2002 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes des Pyrénées Haut-Garonnaises, dont est désormais membre la commune.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal est de quinze[49].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[50]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1943   Marcellin Vivès Radical Médecin, maire de Cierp.
Conseiller général de Saint-Béat (1925 → 1940)
Nommé membre de la Commission administrative départementale de Haute-Garonne en 1941
Nommé membre du Conseil départemental en 1943
Les données manquantes sont à compléter.
avril 1978   Paul Lorioux    
1983 2008 Bernard Fernandez[51]    
mars 2008 mai 2018[52] Joël Gros[53]   Douanier retraité
Président de la CC du canton de Saint-Béat (2014 → 2016)
Vice-président de la CC des Pyrénées Haut-Garonnaise (2017 → 2018)
Démissionnaire
juin 2018 juillet 2022[54] Jean-Pierre Lasala   Conducteur de travaux puis agent EDF en retraite
Mort en fonction
septembre 2022[55] En cours
(au 16 décembre 2022)
Claude Guiard   Employé retraité

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Cierp-Gaud fait partie de l'académie de Toulouse.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Avant la fusion des communes de 1972[modifier | modifier le code]

Les communes de Cierp et de Gaud étaient indépendantes jusqu'en 1972, date à laquelle elles fusionnent sous le nom de Cierp-Gaud.

Cierp[modifier | modifier le code]
Évolution démographique de Cierp
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
8617407447651 0111 1151 1411 223
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
1 2021 0281 0031 0121 004883785870
1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
828799822815828834829802
1936 1946 1954 1962 1968 - - -
634789652581583---
À partir de 1962 : population sans doubles comptes.
(Source : Ldh/EHESS/Cassini[47].)
Gaud[modifier | modifier le code]
Évolution démographique de Gaud
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
204254215307359363380396
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
400354337337338326347360
1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
387359292290278291344360
1936 1946 1954 1962 1968 - - -
317324268341371---
À partir de 1962 : population sans doubles comptes.
(Source : Ldh/EHESS/Cassini[56].)

Cierp-Gaud-Signac[modifier | modifier le code]

De 1973 à 1983, la commune de Signac et celle de Cierp-Gaud fusionnent sous le nom de Cierp-Gaud-Signac[48].

Évolution démographique de Cierp-Gaud-Signac
1975 1982
9501 019

Cierp-Gaud[modifier | modifier le code]

En 1983, la commune de Signac reprend son indépendance et Cierp-Gaud-Signac redevient Cierp-Gaud.

À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Cierp-Gaud, cela correspond à 2006, 2011, etc.[I 9]. Les autres dates de « recensements » (2009, etc.) sont des estimations légales.

Évolution démographique de Cierp-Gaud
1990 1999 2006 2009 - - - -
990865892[I 11]883[I 12]----
Jusqu'en 1999 : population sans doubles comptes ; à partir de 2006 : population municipale légale.
(Source : Insee[I 10])

Évolution recalculée sur le territoire actuel de la commune[modifier | modifier le code]

Les tableau et graphique suivants correspondent aux habitants rassemblés des communes de Cierp et Gaud jusqu'en 1973, à ceux de Cierp-Gaud-Signac moins les habitants recensés sur Signac jusqu'en 1983, puis ceux de Cierp-Gaud depuis.

Sur le territoire actuel, la population a donc atteint un maximum en 1846 avec 1 619 habitants, puis a baissé périodiquement jusqu'à aujourd'hui.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0659949591 0721 3701 4781 5211 6191 602
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3821 3401 3491 3421 2091 1321 2301 2151 158
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1141 1051 1061 1251 1731 1629511 113920
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
922954874944990862892815738
2021 - - - - - - - -
707--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[57].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[58] 1975[58] 1982[58] 1990[58] 1999[58] 2006[59] 2009[60] 2013[61]
Rang de la commune dans le département 127 97 114 119 154 167 172 194
Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Poterie, peinture, musique, fêtes locale mi-juillet, école de danse, bibliothèque[62],

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Complexe sportif, randonnée pédestre dans les Pyrénées, canoë-kayak, rafting, escalade sur parois naturelles, chasse, pétanque,

Rugby En préparation et étude cierp-gaud-marignan xv Couleurs marron et jaune Rugby éducatif et rugby à 7[réf. nécessaire]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 374 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 705 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 610 [I 13] (23 140  dans le département[I 14]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 15] 7,6 % 8,4 % 9 %
Département[I 16] 7,7 % 9,6 % 9,3 %
France entière[I 17] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 404 personnes, parmi lesquelles on compte 70,5 % d'actifs (61,5 % ayant un emploi et 9 % de chômeurs) et 29,5 % d'inactifs[Note 7],[I 15]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 18]. Elle compte 222 emplois en 2018, contre 213 en 2013 et 212 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 254, soit un indicateur de concentration d'emploi de 87 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,6 %[I 19].

Sur ces 254 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 91 travaillent dans la commune, soit 36 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 85,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,9 % les transports en commun, 4,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

84 établissements[Note 8] sont implantés à Cierp-Gaud au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 22].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 84 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
6 7,1 % (5,7 %)
Construction 16 19 % (12 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
25 29,8 % (25,9 %)
Information et communication 3 3,6 % (4,1 %)
Activités financières et d'assurance 1 1,2 % (3,8 %)
Activités immobilières 1 1,2 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
6 7,1 % (19,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
16 19 % (16,6 %)
Autres activités de services 10 11,9 % (7,9 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,8 % du nombre total d'établissements de la commune (25 sur les 84 entreprises implantées à Cierp-Gaud), contre 25,9 % au niveau départemental[I 23].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[63] :

  • Lukas, supermarchés (8 392 k€)
  • Pyrenees Ho, autres activités récréatives et de loisirs (277 k€)
  • Ouarmin Opticien, commerces de détail d'optique (118 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 7 6 2 1
SAU[Note 10] (ha) 63 58 37 35

La commune est dans les « Pyrénées centrales », une petite région agricole occupant le sud du département de la Haute-Garonne, massif montagneux où s’étagent les vallées profondes, la forêt et les zones intermédiaires, les estives[64]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 5]. Une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (sept en 1988). La superficie agricole utilisée est de 35 ha[66],[Carte 6],[Carte 7].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Cierp[modifier | modifier le code]

Gaud[modifier | modifier le code]

Partie basse

  • Église Notre-Dame de Gaud.
  • Un ancien lavoir.

Partie haute

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Cierp

Blason de Cierp : Tiercé en bande de sable, d'or et d'azur.
Blason de Gaud : Taillé de gueules et de sinople.

Blason de Gaud

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[65].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Cierp-Gaud » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Métadonnées de la commune de Cierp-Gaud » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. a b et c « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Cierp-Gaud - Section LOG T2 » (consulté le ).
  6. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Cierp-Gaud - Section LOG T7 » (consulté le ).
  7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Haute-Garonne - Section LOG T2 » (consulté le ).
  8. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
  9. « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
  10. « Évolution et structure de la population », sur Insee (consulté le ).
  11. « Populations légales 2006 des communes du département », sur Insee (consulté le ).
  12. « Populations légales 2009 des communes du département », sur Insee (consulté le ).
  13. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Cierp-Gaud » (consulté le ).
  14. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
  15. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Cierp-Gaud » (consulté le ).
  16. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
  17. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  19. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Cierp-Gaud » (consulté le ).
  20. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  21. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  22. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Cierp-Gaud » (consulté le ).
  23. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre Cierp-Gaud et Toulouse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Cierp-Gaud et Saint-Gaudens », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Cierp-Gaud et Bagnères-de-Luchon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 293-296.
  5. Cadastre de Cazarilh, feuille A 02.
  6. « Fiche communale de Cierp-Gaud », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  7. Sandre, « la Pique »
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  10. « Orthodromie entre Cierp-Gaud et Bagnères-de-Luchon », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
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  17. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  19. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Cierp-Gaud », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  53. « Eup. Joël Gros, l’ancien maire veut des projets pour le territoire », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne, consulté le ) « il fit son entrée au conseil municipal en 1989. Conseiller municipal puis premier adjoint de Bernard Fernandez pendant deux mandats, en 2008 on lui confie les manettes de la mairie. Son vœu le plus cher est exaucé, mais en 2018 il démissionne ».
  54. C. T., « Cierp-Gaud. Les adieux émouvants à Jean-Pierre Lasala », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Mais aussi, ses amis, l’ensemble du conseil municipal et du personnel de la mairie dont il avait repris les rênes en 2018 après des fonctions de conseiller municipal de 1995 à 2008 sous l’ère alors de Bernard Fernandez, puis adjoint au maire pendant 9 ans, aux côtés de Joël Gros ».
  55. « Cierp-Gaud. Claude Guiard dans le fauteuil de maire, succède à J-P. Lasala : Près de 4 mois après la disparition brutale de Jean-Pierre Lasala, Claude Guiard son premier adjoint est propulsé à la tête de la commune », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  56. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Gaud », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  57. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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