Châtillon-la-Palud

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Châtillon-la-Palud
Châtillon-la-Palud
Mairie de Châtillon-la-Palud.
Blason de Châtillon-la-Palud
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté de communes de la Dombes
Maire
Mandat
Gilles Dubois
2020-2026
Code postal 01320
Code commune 01092
Démographie
Gentilé Chatillonnais
Population
municipale
1 649 hab. (2021 en augmentation de 5,3 % par rapport à 2015)
Densité 118 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 58′ 37″ nord, 5° 14′ 59″ est
Altitude Min. 218 m
Max. 326 m
Superficie 14,01 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ceyzériat
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Châtillon-la-Palud
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Châtillon-la-Palud

Châtillon-la-Palud est une commune française située dans le département de l’Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants s'appellent les Chatillonnais et les Chatillonnaises[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Châtillon-la-Palud fait partie de la Dombes, sur les bords de l'Ain. Bourg en Bresse est à 31 km, Meximieux à 11 km, Lyon à 47 km, Pérouges à 13 km, Châtillon-sur-Chalaronne à 32 km.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]


Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 065 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ambérieu », sur la commune de Château-Gaillard à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 117,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Châtillon-la-Palud est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Châtillon-la-Palud, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[11] et 2 339 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (45,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,4 %), zones agricoles hétérogènes (22,2 %), prairies (10,6 %), eaux continentales[Note 3] (10,1 %), zones urbanisées (6,9 %), terres arables (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %)[16].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Châtillon serait un dérivé, sans doute mérovingien, du bas latin castellum, diminutif de castrum, accompagné du suffixe -ionem. Castrum désigne d’abord tous les types de forteresse, depuis le simple donjon jusqu’à l’enceinte urbaine, puis se spécialise dans le sens de « château fort » et se réduit ensuite à celui de « grande maison de plaisance ».

Histoire[modifier | modifier le code]

Paroisse mentionnée à partir du XIIe siècle.

La seigneurie de La Palud est un fief relevant de la Savoie depuis 1300[17]. C'est le berceau de la famille noble de La Palu(d), une des grandes maisons bressanes, qui eut de nombreux autres fiefs dont Varambon,Saint-Julien, Richemont, Bouligneux, Varax ou Saint-Maurice en Bresse et Dombes, encore le comté de La Roche et Saint-Hippolyte, Maîche, Cusance et Villersexel en Franche-Comté[18].

Hameaux[modifier | modifier le code]

Bublanne[modifier | modifier le code]

Ancienne paroisse (Boblan, parrochia de Pubiens, villa Publiana, Bublens, Bublan, de Bublanna, Bublane), sous le vocable de saint Georges, annexe de celle de Châtillon, depuis le XIIIe siècle.

Le prieur de Villette (prieuré de Villette-sur-Ain) nommait le desservant.

En 1230, Hugues de Morestel céda à l'abbaye de Chassagne tous les droits qu'il avait sur Bublanne du chef des Dames de Lent. En 1255, Gui de la Palud, archidiacre de Lyon, reconnut tenir cette paroisse du fief de Guichard V, sire de Beaujeu. Girard de la Palud, chevalier, renouvela cette reconnaissance, en 1275. En 1299, ce même Girard de la Palud fit un legs à l'église.

Bublanne dépendait de la baronnie de Châtillon, et passa successivement avec elle des de la Palud aux familles de la Baume, Perrachon et Colabeau.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Châtillon-la-Palud est membre de la communauté de communes de la Dombes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Châtillon-sur-Chalaronne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[19].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[20]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Ceyzériat pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[20], et de la quatrième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[21].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
???? 1944 Johanny L'Herbette    
1971 1974 André Gasnier    
1974 1983 André Billotet DVG  
1983 1995 Georges Branchu    
1995 2008 Renée Casanova DVD  
2008 2009 Brigitte Debourg SE Démissionnaire le 26 mars 2009
à la suite de dissensions au sein du conseil municipal[22]
2009 2009 André Michon   Premier adjoint, maire par intérim de mars à mai
2009 2014 Yves Boucher[23]    
2014 2020 André Michon DVD  
25 mai 2020 en cours Gilles Dubois    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].

En 2021, la commune comptait 1 649 habitants[Note 4], en augmentation de 5,3 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
672713675671673729700823870
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
825782813797774701689673631
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
636645666568587601636607605
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
5826605748148741 0741 3361 3951 546
2014 2019 2021 - - - - - -
1 5681 6041 649------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Les 1 566 habitants de la commune, en 2015, ont moins de 30 ans pour 559 d'entre eux, 661 ont entre 39 et 59 ans et 346 ont 60 ans ou plus[28].

Parmi les 975 personnes qui, en 2015, ont entre 15 et 64 ans. 73,6  % sont des actifs ayant un emploi, 5,4  % sont chômeurs, 8,2 % sont élèves ou étudiants, 8,8 % sont retraités ou préretraités et 3,9 % sont d’autres inactifs.

Jumelages[modifier | modifier le code]

La commune a développé une association de jumelage avec :

Logements[modifier | modifier le code]

Le nombre de logements existants dans la commune est, en 2015, de 722 ; 615 sont des résidences principales (85,2.%), 61 des résidences secondaires ou des logements occasionnels (8,5.%) et 45 sont des logements vacants. Le nombre de maisons est de 669 et celui des appartements de 50.

Economie et emploi[modifier | modifier le code]

Sur le territoire communal l'INSEE recense, au 31 décembre 2015, 93 établissements actifs qui emploient 133 salariés au total.

  • 6 appartiennent au secteur de l’agriculture (4 salariés au total).
  • 5 au secteur de l'industrie (6 salariés au total).
  • 11 sont du secteur de la construction (17 salariés).
  • 60 sont du secteur du commerce, des transports et des services divers (18 salariés au total).
  • 11 sont  du secteur de l’administration publique, de l’enseignement, de la santé et de l’action sociale (88 salariés au total).

Sports[modifier | modifier le code]

Course de lévriers au cynodrome des Brotteaux en 2014.

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Église Saint-Irénée de Châtillon-la-Palud.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Château des sires de Palud cité au début du XIIIe siècle. Il est ruiné lors de la conquête de la Bresse par Henri IV[32].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Joanny L'Herbette[33], maire de Châtillon-la-Palud et résistant des maquis de l'Ain. Il fut fusillé au lieu-dit la Grange du Bois à Châtillon-la-Palud.
  • Louis de La Palud, cardinal français du XVe siècle, né entre 1370 et 1380 à Châtillon-la-Palud.

Héraldique[modifier | modifier le code]


Armes de Châtillon-la-Palud

Les armes de Châtillon-la-Palud se blasonnent ainsi[34] : De gueules à la croix d'or chargée de cinq fleurs de lys d'azur.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Châtillon-la-Palud » (gentilé), sur habitants.fr.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Châtillon-la-Palud et Château-Gaillard », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Ambérieu », sur la commune de Château-Gaillard - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Ambérieu », sur la commune de Château-Gaillard - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Châtillon-la-Palud », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Paul Cattin, La construction d'un château au XIVe siècle : Château-Gaillard, Cahiers René de Lucinge, 4e série, no 26, 1990, p. 5.
  18. « Maison de La Palu(d), p. 371-382 », sur Dictionnaire de la Noblesse, par François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois et Jacques Badier, t. XV, chez Schlesinger Frères, à Paris, 1869.
  19. « communauté de communes de la Dombes - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  20. a et b « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Châtillon-la-Palud », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  21. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  22. « Mairie Châtillon-la-Palud : le climat tendu après la démission du maire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur voixdelain.fr, La Voix de l'Ain, .
  23. « Châtillon-la-Palud : Yves Boucher, nouveau maire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur voixdelain.fr, La Voix de l'Ain, .
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. « Dossier complet Commune de Châtillon-la-Palud (01092) », sur insee.fr, .
  29. « Site officiel de l'association française du conseil des communes et régions d'europe » (Annuaire des communes jumelées), sur a.f.c.c.r.e..
  30. <« Zoom sur le Bunny’s park, le seul cynodrome de toute la région », sur bugey-cotiere.fr, Journal du Bugey, .
  31. Notice no PA00116365, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  32. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 18 (cf. Châtillon-la-Pallud).
  33. « Johanny Lherbette », sur maquisdelain.org (consulté le ).
  34. « Châtillon-la-Palud »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur labanquedublason2.com, section “communes de France” puis “01” puis “Châtillon-la-Palud”.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]