Châteauneuf-de-Bordette

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Châteauneuf-de-Bordette
Châteauneuf-de-Bordette
vue sur le village
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
Philippe Cahn
2020-2026
Code postal 26110
Code commune 26082
Démographie
Gentilé Castelbordetains, Castelbordetaines
Population
municipale
103 hab. (2021 en augmentation de 10,75 % par rapport à 2015)
Densité 6,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 20′ 10″ nord, 5° 10′ 44″ est
Altitude Min. 346 m
Max. 940 m
Superficie 15,33 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Nyons
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives Troisième circonscription
Canton de Nyons (avant mars 2015)
Localisation
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Châteauneuf-de-Bordette est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Châteauneuf-de-Bordette est situé à 12 km au sud-est de Nyons.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Des filons de lignite ont été repérés au XIXe siècle. Ils n'ont jamais été exploités[réf. nécessaire].

La commune est formée par deux vallées, celle de la Bordette et celle du Rieu Sec.
Elle est bordée par deux chaînes de moyennes montagnes, dominées par Garde Grosse à l'ouest (944 m) et par la montagne d'Autuche à l'est (965 m).

Hydrographie[modifier | modifier le code]

  • La Bordette est un ruisseau ayant sa source sur la commune de Châteauneuf-de-Bordette. Il se jette dans l'Eygues (commune d'Aubres / un quartier d'Aubres porte le nom de « Bordette ») après un cours de 4 km. En 1891, sa largeur moyenne était de 9.20 m, sa pente de 29 m, son débit ordinaire de 1.20 m3, extraordinaire de 20 m3[1].
  • Le Rieu Sec, affluent de l'Eygues.
    • Dictionnaire topographique du département de la Drôme[2] :
      • 1406 : Rivosec (inventaire de la chambre des comptes).
      • 1496 : Rivus Setum / Rivum Siccum (terr. De Pierre).
      • 1504 : le rif de Riosset (terrier De Pierre).
      • XVIIIe siècle : Rieu Sec (carte de Cassini).
      • 1891 : Rieusset ou Riousset, ruisseau qui a sa source sur la commune de Châteauneuf-de-Bordette, la sépare de celle de Piégon, traverse la commune de Mirabel et se jette dans l'Eygues après 8,75 kilomètres. Sa largeur moyenne est de neuf mètres, sa pente de 148 m, son débit ordinaire de un m3, extraordinaire de vingt m3.
    • Non daté : le Rieu Sec[réf. nécessaire].
    • 1992 : Le Rieux-sec[3].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud »[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 900 mm, avec 6,9 jours de précipitations en janvier et 4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nyons P182 »sur la commune de Nyons à 4 km à vol d'oiseau[6], est de 14,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 756,7 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

L'accès au village se fait par la route départementale RD 185 depuis Mirabel-aux-Baronnies, au sud-ouest, via le col de la Croix Rouge, ou depuis Les Pilles, au nord-est.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Châteauneuf-de-Bordette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nyons dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,9 %), zones agricoles hétérogènes (15,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,1 %), cultures permanentes (3,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Vieux village dispersé[3].

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[16] :

  • 1284 : castrum de Castro Novo de Bordeta (Valbonnais, II, 118).
  • 1332 : Chasteauneuf de Bourdette (Valbonnais, II, 284).
  • 1527 : Chastel Nou de Bourdeta (archives hosp. de Crest, B 11)
  • 1793 [révolutionnaire] : Bordette.
  • 1891 : Châteauneuf-de-Bordette, commune du canton de Nyons, dont le chef lieu est au hameau des Bayles.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Protohistoire : les Celtes[modifier | modifier le code]

La plus ancienne trace d'occupation humaine (trouvée sur le territoire de la commune) est une épée, découverte à la fin du XIXe siècle et datée de l'âge du fer (vers 750 avant notre ère). Elle est aujourd'hui conservée au musée Calvet d'Avignon[réf. nécessaire].

Antiquité : les Gallo-romains[modifier | modifier le code]

La période gallo-romaine a laissé peu de traces sur le territoire de la commune, mais des tombes à tuiles plates ont été retrouvées dans le quartier de Ratier. Une villa, citée en 1023, au nord de la commune et qui s'appelait Pupianne (aujourd'hui Les Perdigons), était peut-être de fondation gallo-romaine[réf. nécessaire].

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

En 1023, à l'occasion d'une donation du castrum d'Altonum à l'abbaye de Cluny (Bourgogne), plusieurs sites de la région de Nyons sont cités, dont la villa de Pupianne et le castrum de Pictavis (aujourd'hui Peytieu, vraisemblablement à l'origine du nom de la Famille de Poitiers-Valentinois). Ce dernier est situé sur le territoire de Châteauneuf-de-Bordette en limite avec le territoire de Benivay-Ollon[17],[18],[19]). Les fossés de ce castrum ont été repérés, dans les années 1990, par Michèle Bois (archéologue). Cette charte de donation montre que le territoire de Châteauneuf-de-Bordette était intégré, au début du XIe siècle, dans un ensemble plus important, appartenant à une même famille appelée Mirabel, et qui comprenait une bonne partie des terres situées au sud et à l'est du cours de l'Eygues, depuis Les Pilles jusqu'à Mirabel[réf. nécessaire].

La commune de Châteauneuf de Bordette a été formée à partir d'une seigneurie qui a regroupé à partir du XIe siècle les versants orientaux des montagnes d'Essaillon et de Garde Grosse, les versants occidentaux des montagnes d'Autuche et de Peytieu, ainsi que les deux vallées qui les séparent, celle du Rieu Sec au sud et celle de Bordette au nord. Au centre de la vallée, un château, situé au pied de Garde Grosse, protégeait un village installé en contrebas et contrôlait le passage entre Mirabel-aux-Baronnies et Les Pilles[réf. nécessaire].

La seigneurie :

  • Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) est du fief des barons de Montauban[16].
  • 1207 : possession des Valréas[16] (hommagée aux Montauban[réf. nécessaire]).
  • 1262 : les barons de Montauban hommagent la terre aux chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem[16].
  • Acquise par les dauphins[16] (Châteauneuf-de-Bordette passe sous la suzeraineté des dauphins de Viennois en 1315[réf. nécessaire]).
  • 1307 : donnée par les dauphins aux Constant de Alba[16].
  • Donnée par les dauphins aux Toscan[16].
  • 1349 : donnée par les dauphins aux Rémuzat[16].
  • 1349 : Châteauneuf-de-Bordette passe sous la suzeraineté du roi de France[réf. nécessaire].
  • 1365 : les Rémuzat vendent la moitié aux Morges[16].
    • 1388 : cette partie est vendue aux Gillin[16].
    • Elle passe (par héritage ) aux Barrier[16].
    • 1419 : passe aux Thollon de Saint-Jalle qui acquièrent vers le même temps la portion des Rémuzat[16].
  • 1549 : le tout est vendu aux Soyans[16].
  • 1610 : recouvré par les Thollon de Saint-Jalle[16].
  • 1667 : passe (par mariage) aux Fortia des Pilles[16].
  • 1685 : passe (par mariage) aux Blégiers de Taulignan[16].
  • 1714 : les Blégiers sont condamnés à laisser la terre aux Labeau de Bérard, mais, dans les faits, ils la gardent jusqu'à la Révolution[16].

Châteauneuf-de-Bordette a connu au cours des XIe, XIIe et XIIIe siècles une période de prospérité sans précédent. C'est pendant cette période que quatre églises ont été construites[réf. nécessaire] :

  • Saint-Pierre de Pupianne (disparue).
  • Saint-Michel et Saint-Quenin (qui subsistent, même si elles ont été reconstruites au moins une fois depuis).
  • La chapelle dédiée à Notre-Dame (disparue) était peut-être celle du château.

Les XIVe et XVe siècles sont des périodes de crise économique et démographique qui entraînent l'abandon d'une grande partie du territoire de la seigneurie, à l'exception peut-être du quartier de Pupianne au nord.
Il faut attendre la fin du XVe siècle pour que le territoire de la commune se repeuple, probablement à l'initiative du seigneur d'alors, un Thollon de Sainte-Jalle, qui cède les terres abandonnées contre la promesse d'une redevance annuelle.
Les familles qui s'installent alors à Châteauneuf-de-Bordette vont finir par donner leurs noms à la plupart des hameaux de la commune (Lattard, Mayet, Chamoux, Gleyse, Roustan, Liotard, etc.). Les maisons de l'ancien village, situé au pied de la colline dominée par le château, sont abandonnées[réf. nécessaire].

Au moment de la Réforme, les familles situées au nord du col de la Croix Rouge adoptent majoritairement le protestantisme, alors que celles qui résident au sud restent catholiques. La césure géographique se double d'une rupture religieuse[réf. nécessaire].

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les habitants cherchent à obtenir une certaine autonomie à l'égard d'un seigneur qui reste assez lointain. Il leur faut exploiter un terroir très pentu, assez pauvre. Leurs enfants sont souvent contraints de s'exiler pour s'installer dans des contrées plus prospères. La population de Châteauneuf-de-Bordette, qui avait connu un maximum au milieu du XVIe siècle, régresse au cours de la seconde moitié du XVIe siècle. Elle se maintiendra au cours des deux siècles suivants à une centaine d'habitants environ[réf. nécessaire].

Avant 1790, Châteauneuf-de-Bordette était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation et bailliage du Buis.
Elle formait une paroisse du diocèse de Vaison. Son église, dédiée à saint Michel, était celle d'un prieuré séculier dont le titulaire prenait la dîme et présentait à la cure[16].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, Châteauneuf-de-Bordette est compris dans le canton de Mirabel. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans celui de Nyons[16].

XIXe siècle (démographie) : la population augmente à nouveau et de nouvelles terres sont exploitées, parfois au prix d'efforts importants, comme le montrent les terrasses du quartier des Perdigons. Cette croissance est de courte durée puisque, à partir des années 1870, la population régresse progressivement pour atteindre un minimum de vingt habitants en 1962[réf. nécessaire].
Au milieu des années 1980 (démographie) : la commune voit sa population augmenter.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Mairie de Chateauneuf de Bordette

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1871   ?    
1874   ?    
1878   ?    
1884   ?    
1888   ?    
1892   ?    
1896   ?    
1900   ?    
1904   ?    
1908   ?    
1912   ?    
1919   ?    
1925   ?    
1929   ?    
1935   ?    
1945   ?    
1947   ?    
1953   ?    
1959   ?    
1965   ?    
1971   ?    
1977   ?    
1983 1989 Paul Gréco DVG  
1989 1995 Philippe Cahn DVG retraité
1995 2001 Philippe Cahn   maire sortant
2001 2008 Philippe Cahn   maire sortant
2008 2014 Philippe Cahn   maire sortant
2014 2020 Philippe Cahn   maire sortant
2020 En cours
(au 8 janvier 2021)
Philippe Cahn[20][source insuffisante]   maire sortant

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].

En 2021, la commune comptait 103 habitants[Note 3], en augmentation de 10,75 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
221197217247250238224247255
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
263256250238242230212221187
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
15616414311010694866467
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
6442366677779810399
2015 2020 2021 - - - - - -
93104103------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dépend de l'académie de Grenoble.

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Loisirs[modifier | modifier le code]

  • Randonnées (sentiers pédestres)[3].
  • Sentier de découverte, au départ des fermes des Perdigons qui permet de découvrir notamment de nombreuses terrasses en pierres sèches[réf. nécessaire].

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Oliviers sur la commune de Châteauneuf de Bordette.

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 1992 : lavande, vergers, vignes, oliviers, ovins[3].

Les sept exploitations agricoles situées sur la commune de Châteauneuf-de-Bordette font de la polyculture. Elles produisent notamment des olives de Nyons AOC et de l'huile d'olive de Nyons, des abricots (orangés de Provence), du picodon (AOC), du vin de pays (AOC Coteaux-des-Baronnies) et des productions maraîchères. Trois d'entre elles se sont spécialisées en productions biologiques (maraîchage, olives noires de Nyons et huile d'olive de Nyons, abricots)[réf. nécessaire].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église romane Saint-Michel.
  • Ruines du château[3].
  • Église Saint-Michel[3] (église paroissiale) : édifice médiéval modifié à de nombreuses reprises. L'église comprend une nef, un transept formé par deux chapelles latérales et un chœur semi-circulaire mais à chevet plat. Depuis le XIXe siècle, l'église n'est plus orientée et l'accès se fait désormais par l'est (ancien chœur)[réf. nécessaire].
  • Chapelle Saint-Quentin[3] : édifice médiéval. La chapelle était entourée d'un cimetière qui a désormais disparu. Elle est orientée et composée d'une nef voûtée et d'un chœur semi circulaire, voûté en cul de four. L'originalité de cette chapelle tient aux marques lapidaires des pierres de la porte et d'une des fenêtres occidentales. Certaines marques, très profondément creusées, ne semblent pas être des marques de tâcheron. Sur une pierre de la fenêtre, un homme a été représenté. Certains ont voulu y voir un orant, d'autres un guerrier bogomile[réf. nécessaire].
  • À la ferme du Moulin (propriété privée), des pierres rondes semblent sortir du lit d'un petit cours d'eau. Cette formation géologique n'est pas clairement expliquée. Ces pierres ont servi de boulets au Moyen Âge et jusqu'au XVIe siècle[réf. nécessaire].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • Montagnes boisées de Peitieu et d'Autuche[3].
  • Le site des Perdigons est classé en ZNIEFF avec l'ensemble du massif montagneux de Garde Grosse et d'Essaillon. Une colonie de vautours fauves niche depuis plusieurs années dans la paroi rocheuse qui domine ce quartier à l'ouest[réf. nécessaire].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Châteauneuf-de-Bordette possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Simone Chamoux, Le bonheur est à Chateauneuf de Bordette, Commune de Châteauneuf-de-Bordette, 1998.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 43.
  2. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 303 (Rieusset).
  3. a b c d e f g et h Michel de la Torre, Drome, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Châteauneuf-de-Bordette.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Châteauneuf-de-Bordette et Nyons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Nyons P182 », sur la commune de Nyons - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Nyons P182 », sur la commune de Nyons - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  16. a b c d e f g h i j k l m n o p q r et s J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 76.
  17. Jules Chevalier, Mémoires pour servir à l'histoire des comtés de Valentinois et de Diois, 1807, tome 1
  18. Ripert-Monclar, Cartulaire de la Commanderie de Richerenches, 1907
  19. site internet racineshistoire.free.fr sur la famille de Poitiers-Valentinois
  20. http://www.mairesdeladrome.fr/annuaire/
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.