Château-Renault

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Château-Renault
De gauche à droite et de haut en bas : le donjon du château de Château-Renault, une vue du bourg depuis les hauteurs, une ancienne tannerie, et la rue de la République.
Image illustrative de l’article Château-Renault
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Loches
Intercommunalité Communauté de communes du Castelrenaudais
(siège)
Maire
Mandat
Brigitte Dupuis
2020-2026
Code postal 37110
Code commune 37063
Démographie
Gentilé Castelrenaudins
Population
municipale
4 727 hab. (2021 en diminution de 6,14 % par rapport à 2015)
Densité 1 347 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 35′ 32″ nord, 0° 54′ 37″ est
Altitude Min. 83 m
Max. 129 m
Superficie 3,51 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Château-Renault
(ville-centre)
Aire d'attraction Tours
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Château-Renault
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Château-Renault
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Voir sur la carte administrative de France
Château-Renault
Liens
Site web ville-chateau-renault.fr/

Château-Renault est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et paysages[modifier | modifier le code]

La ville est située à l'extrémité nord-est du plateau de la Gâtine, à la limite avec le département de Loir-et-Cher et au confluent de deux rivières, la Brenne et le Gault. Son altitude varie de 90 m à 140 m sur le plateau. La superficie de la commune est de 351 hectares.

Située au nord de l'autoroute A10, elle marque le carrefour entre la RN 10, à équidistance, 28 km, entre Tours au sud-ouest et Vendôme au nord-est et la départementale D 766, à 30 km à l'ouest de Blois.

Communes limitrophes de Château-Renault
Neuville-sur-Brenne
Le Boulay Château-Renault Saunay
Villedomer Auzouer-en-Touraine

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique de Château-Renault.

Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 6,26 km, comprend deux cours d'eau notables, la Brenne (1,75 km) et le Gault (2,241 km), et deux petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].

La Brenne, d'une longueur totale de 54,2 km, prend sa source à 127 mètres d'altitude près du lieu-dit Le Moulin à Vent sur la commune de Pray[3] et se jette dans la Cisse à Vernou-sur-Brenne, à 50 mètres d'altitude, à l'est de Vouvray 15 communes[4]. La station hydrométrique de Villedômer [Bas Villaumay Amont] permet de caractériser les paramètres hydrométriques de la Brenne. Le débit mensuel moyen (calculé sur 51 ans pour cette station) varie de 0,39 m3/s au mois d'août à 2,83 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 72,6 m3/s le , la hauteur maximale relevée a été de 2,08 m ce même jour[5],[6]. Sur le plan piscicole, la Brenne est classée en première catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[7].

Le Gault, d'une longueur totale de 16,8 km, prend sa source à Saint-Cyr-du-Gault (Loir-et-Cher), et se jette dans la Brenne sur le territoire communal, dans le bourg, après avoir traversé 4 communes[8]. Ce cours d'eau est classé dans la liste 1[Note 1] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Du fait de ce classement, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux[9]. Sur le plan piscicole, le Gault est également classé en deuxième catégorie piscicole[7].

Deux zones humides[Note 2] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de la Brenne en amont de Château-Renault » et « la vallée du Gault entre Saunay et Château-Renault »[10],[11].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 710 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saunay à 5 km à vol d'oiseau[14], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 657,3 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Château-Renault est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[18],[19],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Château-Renault, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[21] et 7 217 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[22],[23].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[24],[25].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (81,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (77,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (67,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,8 %), terres arables (10,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), forêts (1,5 %), prairies (0,1 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Château-Renault est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, et le risque industriel[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Château-Renault.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 799 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1799 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[30].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1996, 2005, 2011 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2002[27].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[31].

Transports publics[modifier | modifier le code]

La gare SNCF de Château-Renault, ouverte en 1867[32], est desservie par les trains et cars TER de la ligne Tours-Châteaudun-Chartres.

La commune dispose également d'un service de transport urbain intra-muros, gratuit pour tous, circulant du lundi au vendredi[33].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Topographie et toponymie, Cassini, 1756.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le comte Thibaut IV de Blois érige vers 1140 un donjon cylindrique sur motte (après que le château antérieur a été incendié). Une enceinte maçonnée longue de 170 sur 9 m l'enserre. Dominant la ville qui s'est installée à son pied, la place était protégée sur trois de ses faces par un fossé, le côté sud bordant la falaise. L'accès au château se faisait à l'est.

Le , le chef protestant Jean du Barry est assassiné dans la forêt de Château-Renault, à la suite de la conjuration d’Amboise, prélude aux guerres de religion.

Château-Renault fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Mont-Braine[34].

« Cité du cuir »[modifier | modifier le code]

Ancienne « Cité du cuir », mémoire ouvrière de l'industrie de la tannerie, Château-Renault est réputée pour son Musée du cuir. Le musée propose des visites thématiques qui présentent les différentes étapes de ce savoir-faire (ébourrage, écharnage...).

"Château-Renault est pour les cuirs ce que Lyon est pour la soie, Lille pour le lin et Bordeaux pour le vin : une capitale. La marque vaut de l'or ; tout cuir portant cette estampille fait prime" pouvait-on lire au XIXe siècle, d'après Victor-Eugène Ardouin-Dumazet[35]. En effet, les cuirs de Château-Renault étaient mondialement connus. Pourquoi ? Parce que la façon de tanner, appelée "tannage extra lent " permet d'obtenir un cuir tanné d'excellence, entre 24 et 30 mois (pour passer d'une peau brute à un cuir tanné)[36].

À l'origine des premières tanneries[modifier | modifier le code]

Les premières tanneries de France ont vu le jour en 1480, et les premières tanneries de Château-Renault ont vu le jour en 1543[37]. Elles se sont installées à Château-Renault parce qu'il y avait une source d'eau appelée Moulin. L'eau permettait de nettoyer les peaux des vaches. La ville est située au carrefour de deux rivières la Brenne et le Gault. Des forêts de chênes et de gâtines sont à proximité, idéales pour les écorces.

Intérieur de Tannerie à Château-Renault.

La conception du cuir[modifier | modifier le code]

À Château-Renault, le cuir était fabriqué en quatre étapes[38] :

  • L'étape du reverdissage consiste à saler puis rincer soigneusement les peaux pour éviter leur putréfaction.
  • Ensuite vient l'étape du pelanage, qui consiste à baigner les peaux qui viennent juste d'être nettoyées dans des bacs contenant de la chaux (produit très corrosif).
  • Enfin, l'ébourrage et l'écharnage consistent à épiler et à écharner la peau, afin d'éviter que la pourriture gagne le cuir.

Le tanneur en 1870[modifier | modifier le code]

Les conditions de vie d’un tanneur en 1870 sont précaires. Ils n’ont pas de sécurité, il y a un manque d’hygiène dans les tanneries. Les tanneurs sont payés 3 francs (ancien franc). Ce qui représente une belle somme pour cette époque. Ils font travailler les enfants jusqu’à 14 heures par jour. Les enfants représentent 1/10ième de la main d’œuvre et sont surtout des garçons. Ce sont des emplois de petites forces comme faire le serveur lors du couchage en fosse, le transport de corbeilles de poudre…. Le tanneur était vêtu d'un habit brun à larges boutons, d'une veste de soie blanche, et d'un jabot ou de vielles frusques recouvert d’un tablier. En fonction de leur statut, les tanneurs ont des rôles d'artisans et sont des gens du petit monde. Après la chute de l'empire en 1872, une grande enquête sur les conditions de travail en France. La mairie de Château- Renault indique que les seules usines à l'époque sont les tanneries et les fabriques de colles fortes. Elles emploient, 557 hommes, 17 femmes (dont 15 pour la colle) et 35 enfants[39].

L'étape du reverdissage

Les travaux de sauvegarde[modifier | modifier le code]

À partir de 1985, lorsque toutes les usines ont été fermées, il s'agissait de détruire tous les bâtiments de la ville. Heureusement, un plan de sauvegarde et de restauration est arrivé afin de sauvegarder la tannerie Peltereau. Ces travaux ont été faits en 2006 et 2007 en ne modifiant aucun bâtiment d'origine. La ville a été récompensé des Rubans du Patrimoine 2008 : elle a été lauréate du prix du jury national.

Ancienne pancarte : "Château-Renault, Porte de la Touraine la cité du cuir", située sur la route de la N 10. Elle a été remplacée.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[40].

Population et Société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[42].

En 2021, la commune comptait 4 727 habitants[Note 5], en diminution de 6,14 % par rapport à 2015 (Indre-et-Loire : +1,19 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0302 5182 0522 2082 4682 4342 8773 1083 270
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 2583 5623 9783 8703 8314 2564 2034 3974 492
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 2614 2994 1354 0634 0974 1063 8774 1804 035
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
4 2385 1256 0436 1215 7875 5385 2455 2095 060
2017 2021 - - - - - - -
5 0014 727-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Château-Renault est rattaché à l'académie d'Orléans-Tours (zone B) et dans la circonscription d'Amboise. La commune compte plusieurs établissements scolaires :

  • L'école maternelle André-Malraux
  • L'école maternelle Jules-Verne
  • L'école élémentaire Gilbert-Combettes
  • L'école élémentaire Nelson-Mandela
  • Le collège André-Bauchant
  • Le lycée professionnel Beauregard

Économie et industrie[modifier | modifier le code]

La ville possède un certain nombre de sites industriels, dont :

  • Radiall, connectique aéronautique, 350 p. en 2020[45].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le Musée du cuir ;
  • Le château des comtes de Blois ; donjon du XIIe siècle[46].
  • L'église Saint-André, bâtie au XVIe siècle sur une église priorale détruite peu auparavant. L'édifice est protégé au titre des Monuments Historiques depuis 1949, et comprend plusieurs mobiliers protégés eux aussi, dont un orgue[47].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Château-Renault

Les armes de Château-Renault se blasonnent ainsi :

De gueules au château de trois tours d'argent en perspective, la tour du milieu en avant, les deux tours des flancs en arrière, le tout maçonné de sable[48].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques-Xavier Carré de Busserole, Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, t. II, Tours, imprimerie Rouillé-Ladevèze, (lire en ligne), p. 169-178
  • J. Manivit, N. Desprez, C. Monciardini et A. Ferdière, Chateau-Renault : Carte géologique de la France XIX-21, BRGM, 36 p. (lire en ligne).
  • L. Huteau, R. Changeux, Il était une fois... Château-Renault..., imprimerie lithographique Jean Lemercier, 1978
  • Robert Changeux, Château-Renault et le Castelrenaudais, Mémoire en Images, Alan Sutton, 1998 (ISBN 2-84253-237-6)
  • Daniel Schweitz, - « Regard sur le château de Château-Renault », commentaire de la visite de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Touraine, 24 juin 2023, Société archéologique de Touraine, Lectures-découverte, 54, 2023 [https://www.societearcheotouraine.eu/7894/accueil/lectures-decouverte].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le classement en liste 1 au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
  2. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  2. « Carte hydrologique de Château-Renault », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
  4. « Fiche Sandre - la Brenne », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
  5. « Référentiel hydrométrique », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  6. « Station hydrométrique K4873120, la Brenne à Villedômer [Bas Villaumay Amont] »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
  7. a et b (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Fiche Sandre - le Gault », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
  9. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 1 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  10. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur terresdeloire.net (consulté le ).
  11. « L'inventaire départemental des zones humides », sur indre-et-loire.gouv.fr, (consulté le ).
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  14. « Orthodromie entre Château-Renault et Saunay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Saunay », sur la commune de Saunay - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  16. « Station Météo-France « Saunay », sur la commune de Saunay - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  18. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  20. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  22. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  23. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  24. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  27. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Château-Renault », sur Géorisques (consulté le ).
  28. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  29. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
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  31. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque industriel.
  32. « Histoire d’une voie ferrée oubliée », sur lanouvellerepublique.fr, (consulté le ).
  33. « Transport », sur ville-chateau-renault.fr (consulté le ).
  34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Château-Renault », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
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  36. « Mairie de Chateau-Renault ».
  37. « Musée du Cuir de CHÂTEAU-RENAULT », sur museeducuir.org (consulté le ).
  38. « Musée du Cuir de CHÂTEAU-RENAULT », sur museeducuir.org (consulté le ).
  39. Lucette Huteau, « Le travail des enfants en tannerie au XIXe siècle », Cuir et tannerie, bulletin n°4,‎ , p. 15-18.
  40. Site des villes et villages fleuris, consulté le 23 décembre 2016.
  41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  42. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  45. « Rubedo.current.page.title », sur La Nouvelle République du Centre-Ouest (consulté le ).
  46. André Chatelain, L'évolution des châteaux forts dans la France au Moyen Âge, Éditions Publitotal, , p. 31.
  47. Notice no PA00097644, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  48. Le blason de la commune sur Gaso. Consultation : mars 2009.