Chronologie de la vie d'Honoré de Balzac

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Honoré de Balzac, né Honoré Balzac[1],[2],[3], à Tours le (1er prairial an VII) et mort à Paris le , est un écrivain français. Il a été à la fois critique littéraire, essayiste, dramaturge, journaliste, imprimeur, mais on retient surtout de lui son immense production romanesque qui compte 137 romans et nouvelles parus de 1829 à 1852.

Commentaire sur la chronologie de Balzac[modifier | modifier le code]

La chronologie de la vie de Balzac a fait l’objet de plusieurs publications partielles à commencer par le « Calendrier de la vie de Balzac » rédigé par Jean A. Ducourneau très vite rejoint par Roger Pierrot. Commencé en 1951, dans le n° 2 de la revue les Études balzacienne pour les années 1716-1810 (nouvelle impression considérablement augmentée en 1960), il fut suivi, jusqu’au n° 10 (mars 1960), des années 1811-1825. Ce calendrier est repris dans l’Année balzacienne (numéros de l’année 1960 à l’année 1979), mais s’achève en 1845 avec le numéro de 1979.

Une chronologie exhaustive est également incluse dans le tome 1 de « la Comédie Humaine » de la collection de la Pléiade, publiée par les éditions Gallimard. De plus, les tomes 1, 2 et 3 de la correspondance de Balzac, également dans la Pléiade, reproduisent cette chronologie avec quelques modifications de forme par rapport au calendrier publié dans les cinq tomes de la correspondance de Balzac que l’on doit à Roger Pierrot, publié dans la collection « Classiques Garnier » en 1960. On trouve aussi un calendrier en tête des « Lettres à madame Hanska » (Roger Pierrot, coll. « Bouquins », 1990).

À titre complémentaire et du point de vue de l’œuvre de Balzac, il est utile de consulter le livre de Stéphane Vachon[4], Les Travaux et les jours d’Honoré de Balzac, qui contient la chronologie complète des publications des œuvres de Balzac[4]. Enfin, René Guise a établi, en 1971, une Chronologie du théâtre de Balzac, très détaillée, au tome XXIII de l’édition désignée sous le sigle OCB (Œuvres complètes de Balzac).

Le calendrier présenté dans cet article est, pour l’essentiel, une compilation de ces différentes sources.

Années 1790[modifier | modifier le code]

1799[modifier | modifier le code]

Naissance le 20 mai
Acte de naissance d'Honoré de Balzac

Honoré de Balzac est né le .

Il est mis en nourrice chez des habitants de Saint-Cyr-sur-Loire.

Années 1800[modifier | modifier le code]

1802[modifier | modifier le code]

Décembre

Une souscription est ouverte pour l’établissement d’un lycée à Tours : la contribution du « citoyen Balzac » est de 1 300 F, bien supérieure à celles du général-préfet ou de l’archevêque concordataire qui vient d’être nommé en juin[5].

1803[modifier | modifier le code]

Les trois enfants sont confiés à une gouvernante, Mlle Delahaye qui les fait vivre « dans la terreur ».

22 mai

Mort de Claude Louis Joseph Sallambier, grand-père d’Honoré. Sa veuve vient s’installer chez les Balzac en apportant au ménage cinq mille francs de rente[6].

12 août

Napoléon étant de passage à Tours, le maire lui remet une supplique de Bernard François Balzac, rappelant qu’il a déjà fait transmettre au grand chancelier de la Légion d’honneur un rapport sur « ses longs services rendus à la chose publique ». Cette supplique demeurant sans effets, il pétitionne en 1814[5].

13 octobre

Bernard François est nommé par Pommereul administrateur de l’Hospice général de Tours, et le restera jusqu’en 1814[5].

23 décembre

Bernard François est nommé adjoint au maire de Tours, et remplit jusqu’en , les fonctions « d’officier public de l’État Civil ». Il cesse alors ses fonctions d’assesseur du juge de paix de la ville de Tours, fonction qu’il a remplie depuis 1798[5].

1804[modifier | modifier le code]

Avril

Honoré devient externe « à la lecture », pour six francs par mois à la pension Le Guay, située, 71, rue de la Scellerie, non loin de l’hôtel de ses parents. Le catéchisme est assuré par l’abbé Laberge. Il y reste jusqu’en 1807.

1805[modifier | modifier le code]

Vente de la ferme de Volaille à Gazeran pour 30 000 francs, apportée en dot à la femme de Bernard François, pour permettre l’achat de la ferme de Saint Lazare près de Tours[5].

1807[modifier | modifier le code]

Bernard François prend ses fonctions d’agent en chef à la direction générale des vivres à la guerre à Tours au traitement de 4 200 francs.

Nommé agent général des vivres de la 22e division militaire, il le reste jusqu’au 1er septembre 1814)[5].

1808[modifier | modifier le code]

Mai

Bernard François cesse ses fonctions d’adjoint au maire de Tours[5].

1809[modifier | modifier le code]

30 avril

Honoré, élève de septième, obtient par l’« Académie du Collège » un accessit de discours latin et reçoit un exemplaire de l’Histoire de Charles XII de Voltaire (Metz, Collignon, 1805, in-12). En lettre d’or sur le premier plat est gravé : « PRIX A HONORÉ BALZAC, 1808 ».

En cette année scolaire les appréciations concernant Honoré sont les suivantes :

  • Conduite : « bonne »
  • Caractère : « lent »
  • Disposition : « très heureuse »

Au collège de Vendôme, Zulma Tourangin, future Mme Carraud, alors âgée de treize ans, rencontre pour la première fois Honoré, en rendant visite à son cousin germain Alix Tourangin, pensionnaire à Vendôme[7].

Années 1810[modifier | modifier le code]

Années 1820[modifier | modifier le code]

Années 1830[modifier | modifier le code]

Années 1840[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Abréviation Auteur Titre Éditeur
(A.B. année) Année Balzacienne Garnier Frères
(1001) Maurois André Promothée ou la vie de Balzac Hachette, 1965
(1002) Pierrot Roger Honoré de Balzac Fayard, 1994

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. son père a transformé le nom originel de la famille Balssa en « Balzac » à Paris entre 1771 et 1783 avant la Révolution : Jean-Louis Dega, « Bernard-François Balssa, le père de Balzac : aux sources historiques de la Comédie humaine », Rodez, Éditions Subervie, 665 pages, 1998 et Bernadette Dieudonné, « De Balssa à Balzac : aux sources familiales de la Comédie humaine », Revue Gé-Magazine no 181, avril 1999, p. 27-32
  2. Colonel Arnaud, Les origines d'Honoré de Balzac, « Revue de Paris », , ICC, 1958, 523, France Généalogique 1969, p. 75
  3. Deux ans après la mort de son père, l'écrivain rajoute une particule à son nom lors de la publication de L'Auberge rouge, 1831, qu'il signe de Balzac : Anne-Marie Meininger, introduction à L'Auberge rouge. La Pléiade, 1980, t.XI, p. 84-85 (ISBN 2070108767).
  4. a et b Les travaux et les jours d'Honoré de Balzac - Chronologie de la création balzacienne, Presses universitaires de vincennes / Presses du CNRS / Les presses de l'université de Montréal, (1992)
  5. a b c d e f et g Roger Pierrot, Honoré de Balzac, Fayard, 1994
  6. André Maurois, Promothée ou la vie de Balzac, Hachette, 1965
  7. Roger Pierrot - Hervé Yon, Correspondance 1809-1835, Gallimard - Pléiade, 2006, p. XXVI