Christine de Veyrac

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Christine de Veyrac
Illustration.
Christine de Veyrac, en 2008.
Fonctions
Députée européenne

(14 ans, 11 mois et 11 jours)
Élection 13 juin 1999
Réélection 13 juin 2004
7 juin 2009
Législature 5e, 6e et 7e
Groupe politique PPE
Présidente de l'Union pour un mouvement populaire de Haute-Garonne

(1 an, 11 mois et 17 jours)
Prédécesseur Dominique Baudis
Successeur Jean-Luc Moudenc
Biographie
Date de naissance (64 ans)
Lieu de naissance Toulouse
Nationalité Française
Parti politique UMP (2002-2012)
UDI (depuis 2012)

Christine de Veyrac, née le à Toulouse, est une personnalité politique française.

Ancien membre de l'Union pour un mouvement populaire et présidente de la section locale du parti en Haute-Garonne de 2008 à 2010, elle est députée européenne de la circonscription Sud-Ouest, de 1999 à 2014. En 2012, elle rejoint l'Union des démocrates et indépendants (UDI).

Au Parlement européen[modifier | modifier le code]

Élue députée européenne en 1999, réélue en 2004, elle affiche 100 % de présence à Strasbourg sur ses deux premières législatures.

Figurant en deuxième position sur la liste conduite par Dominique Baudis aux élections européennes du 7 juin 2009, dans la circonscription Sud-Ouest, elle est réélue au Parlement Européen pour 5 ans, le 17 juin 2009.

Membre de la Commission des Transports et du Tourisme, elle est notamment l’auteur du rapport sur la liste noire des avions interdits de vol sur le territoire de l’Union européenne. Elle a également défendu les intérêts d’Airbus dans le différend commercial l’opposant à Boeing, le financement de Galileo[Quoi ?], l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire (qui met fin au monopole de la SNCF), ou encore le durcissement des règles de sécurité dans le transport maritime.

Elle s’est également investie en faveur du budget de la PAC, en faveur de la viticulture (menacée par un plan d’arrachage massif proposé par la Commission), pour la mobilisation de crédits en faveur des sylviculteurs d’Aquitaine, ou encore pour la défense du plan français d’aides publiques au secteur de la pêche[réf. nécessaire].

Politique locale[modifier | modifier le code]

Élue sur la liste de Philippe Douste-Blazy en 2001, elle est adjointe au maire de Toulouse chargée des relations internationales jusqu'en 2008. Elle refuse de figurer sur la liste menée par Jean-Luc Moudenc aux municipales de mars 2008, pour exprimer son désaccord avec la stratégie choisie par celui-ci, et pour dénoncer le non-renouvellement de cette liste.

À la suite de la perte de la mairie de Toulouse aux élections municipales de 2008, elle se présente, à l'automne 2008, à la présidence départementale de l'UMP, et est élue à cette fonction le 11 décembre 2008.

En novembre 2010, elle présente des candidats dans l'ensemble des circonscriptions pour les élections internes afin de se refaire élire au poste de Présidente de l'UMP31. L'ensemble de ces listes sont notamment soutenues par le sénateur Alain Chatillon et le conseiller municipal de Toulouse François Chollet. Toutefois les électeurs préfèrent la liste concurrente menée par Jean-Luc Moudenc, Christine de Veyrac perdant ainsi son mandat au profit de ce dernier.

En mars 2011, investie par les électeurs de l'UMP, elle échoue aux élections cantonales sur le canton de Toulouse 1 face à Marie-Christine Lafforgue, candidate PS sortante.

Le , elle annonce son ralliement à l'Union des démocrates et indépendants[1].

Elle est candidate aux élections municipales de 2014 à Toulouse avec pour ambition une « Alternative responsable » pour la ville. À l'issue du premier tour, elle finit sixième, avec 2,45 % des voix.

Pour l'élection présidentielle de 2017, elle soutient la candidature d'Emmanuel Macron et son mouvement En marche[2].

Carrière[modifier | modifier le code]

  • Maîtrise de droit international public (Toulouse, 1983)
  • Attachée parlementaire de l'ex-président Giscard d'Estaing (UDF)
  • Députée européenne, Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-chrétiens) et des Démocrates européens
  • Secrétaire nationale de l'UMP (de sa fondation à 2004)
  • Adjointe au maire de Toulouse, chargée des relations internationales et européennes de 2001 à 2008
  • Membre du bureau de la communauté d'agglomération du Grand Toulouse ; secrétaire de la « commission Aménagement urbain et développement aéronautique et spatial » de 2001 à 2008
  • Présidente départementale de l'UMP Haute-Garonne 2008-2010

Décorations[modifier | modifier le code]

Vie privée[modifier | modifier le code]

Elle eut un enfant illégitime avec Valéry Giscard d’Estaing, qui porte le nom de sa mère et se prénomme Gaspard né en 1994.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Christine de Veyrac à l'UDI
  2. Lionel Laparade, « Christine de Veyrac, l'ex-patronne de l'UMP 31, lieutenant de Macron », ladepeche.fr, 27 janvier 2017
  3. Legifrance, « Décret du 30 décembre 2017 portant promotion et nomination », (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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