Christine Pirès-Beaune

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Christine Pires Beaune)

Christine Pirès-Beaune
Illustration.
Christine Pirès-Beaune en 2018.
Fonctions
Députée française
En fonction depuis le
(11 ans et 10 mois)
Élection 17 juin 2012
Réélection 18 juin 2017
19 juin 2022
Circonscription 2e du Puy-de-Dôme
Législature XIVe, XVe et XVIe (Cinquième République)
Groupe politique SRC (2012-2016)
SER (2016-2017)
NG (2017-2018)
SOC (depuis 2018)
Coalition NUPES (depuis 2022)
Prédécesseur Jean Michel[1]
Conseillère municipale de Riom
En fonction depuis le
(3 ans, 9 mois et 17 jours)
Élection 28 juin 2020
Maire Pierre Pécoul
Conseillère municipale de Ménétrol

(5 ans, 11 mois et 21 jours)
Élection 23 mars 2014
Maire Nadine Boutonnet
Conseillère municipale de Volvic

(6 ans et 7 jours)
Élection 16 mars 2008
Maire Mohand Hamoumou
Biographie
Date de naissance (59 ans)
Lieu de naissance Saint-Georges-de-Mons (France)
Nationalité Française
Parti politique PS
Diplômée de Université Clermont-Ferrand-I
Profession Directrice générale des services de Riom (en détachement)

Christine Pirès-Beaune[2], née le 6 octobre 1964 à Saint-Georges-de-Mons (Puy-de-Dôme), est une femme politique française, membre du Parti socialiste. Elle est députée de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme depuis juin 2012.

Biographie[modifier | modifier le code]

Les parents de Christine Pirès-Beaune émigrent du Portugal en France en 1960. Son père est ouvrier dans la métallurgie[3], chez Aubert & Duval, aux Ancizes. En 1984, elle obtient un DUT de gestion des entreprises et administrations à l'université Clermont-Ferrand-I[4].

Pirès-Beaune travaille au Syndicat mixte d'aménagement et de développement des Combrailles avec Jean Michel et Claude Passavy. De 1998 à 2004, elle est chef de cabinet de Pierre-Joël Bonté, le président du Conseil général du Puy-de-Dôme. En 2004, Pierre-Joël Bonté est élu président du Conseil régional d'Auvergne et Christine Pires Beaune reste sa chef de cabinet[4].

À la mort de Pierre-Joël Bonté, en janvier 2006, Christine Pirès-Beaune devient directrice des services financiers de la ville de Riom, puis directrice générale des services de la ville en 2010[4].

Christine Pirès-Beaune se présente pour la première fois au suffrage universel sur la liste socialiste à Volvic en 2008. La liste socialiste est battue mais Christine Pires Beaune est élue au conseil municipal. Elle est par la suite élue en 2014 conseillère municipale de Ménétrol sur une liste d'union de la gauche qui remporte l'élection[5].

Députée du Puy-de-Dôme[modifier | modifier le code]

Elle est la candidate socialiste pour la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme (agglomération de Riom, Nord-Limagne et Combrailles) lors de l'élection législative de juin 2012. Au premier tour, elle arrive en tête avec 38,77 % des voix, devant son adversaire UMP Lionel Muller (26,39 % des voix). Elle l'emporte au second tour avec 59,52 % des voix [6].

Elle siège à la commission des Finances de l'Assemblée nationale[7]. Elle est rapporteur spécial de la Commission des Finances chargée de la mission « relations avec les collectivités territoriales — avances aux collectivités territoriales »[8].

En 2017, elle participe à l'élaboration du Livre blanc sur l'immobilier pénitentiaire[9],[10] sous la présidence de Jean-René Lecerf.

Christine Pirès-Beaune est réélue députée de cette même circonscription le 18 juin 2017 avec 63,21 % des voix face au candidat de la République en Marche (REM) Mohand Hamoumou, alors que ce dernier la devançait de plus de deux points au premier tour (29,87 contre 27,27 % des voix)[11].

Dans ce mandat 2017-2022, elle est active à la commission des Finances et à la Délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation de l'Assemblée notamment sur les questions des finances des collectivités territoriales, où elle rend un rapport transpartisan avec le député de l'Indre François Jolivet (LREM) en faveur d'une évolution du pilotage de la dotation de soutien à l'investissement local[12],[13]. Elle rend rend également plusieurs rapports favorables au déploiement régulé des aviseurs fiscaux[14], afin de soutenir la lutte contre la fraude fiscale[15]. Elle porte de même comme rapporteure[16] une proposition de loi pour réformer les droits de succession, avec pour objectif de mieux faire contribuer les patrimoines les plus importants et atténuer ces obligations fiscales pour les ménages des classes moyennes[17]. Elle soutient différentes actions et projets dans sa circonscription[18], dont certains dossiers et sujets avec des collègues de différents bords politiques[19],[20].

Réélue en juin 2022, elle devient porte-parole du Groupe parlementaire socialiste dès le début de la seizième législature fin juin 2022 avec son homologue du Calvados Arthur Delaporte[21].

Mandats électifs[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean Michel était député de la 6e circonscription jusqu'en 2012 mais après un redécoupage des circonscriptions appliqué en 2012, cette ancienne 6e circonscription correspond désormais à la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme. L'ancien député de l'ancienne deuxième circonscription est Alain Néri.
  2. Le nom est parfois orthographié Pirès-Beaune. Le site de l'Assemblée nationale et les affiches de campagne utilisent la graphie « Pires Beaune », tandis que France 3 Auvergne, le magazine du Puy-de-Dôme (numéro de janvier 2013, p. 6) ou La Montagne utilisent la graphie « Pirès-Beaune ».
  3. « Premiers pas de Christine Pirès-Beaune à l’Assemblée Nationale », France 3 Auvergne,
  4. a b et c « Biographie de Christine Pires Beaune »
  5. Christine Pires Beaune, la fourmi infatigable des finances locales, lagazettedescommunes.com, 29 décembre 2016, par Pablo Aiquel
  6. « Résultats des élections législatives 2012 : PUY DE DOME (63) - 2ème circonscription », sur Ministère de l'Intérieur
  7. « Composition de la Commission des Finances au 1er juillet 2012 », Assemblée nationale
  8. Yannick Kusy, « La députée du Puy-de-Dôme Christine Pirès Beaune devient rapporteur spécial pour la Commission des Finances », France 3 Auvergne,
  9. « justice.gouv.fr/la-garde-des-s… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  10. http://www.justice.gouv.fr/art_pix/Membres_livre%20blanc_20170127_V5.pdf
  11. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  12. Des députés préconisent une gestion départementale de la Dsil, maire-info.com, 30 mars 2022
  13. Les députés réclament plus d’équité dans la répartition des dotations d’investissement, lagazettedescommunes.com, 24 février 2022, par Pascale Tessier
  14. Rapport N° 4489 sur la mise en œuvre des conclusions de la mission d’information relative aux aviseurs fiscaux, déposé le 22 septembre 2021
  15. Fraude : les « indics du fisc » rapportent gros à l’État, capital.fr, 6 novembre 2021, par Ambre Deharo
  16. Rapport n° 3874 sur la proposition de loi visant à réformer la fiscalité des droits de succession et de donation : protéger les classes moyennes et populaires, et mieux redistribuer les richesses avec son groupe parlementaire, déposé le 10 février 2021
  17. Christine Pirès Beaune: «Nous allons tout droit vers une société d’héritiers», liberation.fr, 20 janvier 2022, par Anne-Sophie Lechevallier
  18. À la veille des législatives, quel bilan pour les cinq députés sortants du Puy-de-Dôme ?, lamontagne.fr, 3 juin 2022, par Arthur Cesbron
  19. avec ses collègues André Chassaigne, Jean-Paul Dufregne (PCF) et Bénédicte Peyrol (LREM), sur l'affectation de moyens de transports héliportés pour le Puy-de-Dôme et l'Allier : Dragon 63 : mobilisée pour conserver son hélicoptère, l'Auvergne en aura finalement deux cet été, france3-regions.francetvinfo.fr, 30 juin 2020, par Catherine Lopes
  20. L'appel de 15 députés de sept partis politiques pour l'éducation des filles : "L'heure est à l'action", jdd.fr, 27 juin 2021
  21. Arthur Delaporte, député du Calvados, nommé porte-parole du groupe Parti socialiste à l’Assemblée, Ouest-France, par Élodie Dardenne et Clémentine Le Ridée

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Une "bleue" en rose dans l'hémicycle », La Montagne, 25 juin 2012, p. 8.

Liens externes[modifier | modifier le code]