Chirat-l'Église

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Chirat-l'Église
Chirat-l'Église
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Étienne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Vichy
Intercommunalité Communauté de communes Saint-Pourçain Sioule Limagne
Maire
Mandat
Josiane Henry
2020-2026
Code postal 03330
Code commune 03077
Démographie
Gentilé Chiratois
Population
municipale
128 hab. (2021 en stagnation par rapport à 2015)
Densité 6,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 14′ 38″ nord, 3° 02′ 07″ est
Altitude Min. 311 m
Max. 494 m
Superficie 18,48 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Gannat
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Chirat-l'Église
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Chirat-l'Église
Géolocalisation sur la carte : Allier
Voir sur la carte topographique de l'Allier
Chirat-l'Église
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Chirat-l'Église

Chirat-l'Église est une commune française située dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Chirat-l'Église occupe la partie septentrionale de la grande boucle que forme la Bouble en coulant vers le nord-est jusqu'au pont Pacaud et au confluent avec le Venant puis en redescendant vers le sud-ouest en direction de Chantelle. Le cours de la Bouble marque la limite communale sauf au sud-ouest et au sud-est. Seul le terroir de Banassat le Château se trouve sur la rive gauche de la Bouble. Au sud-ouest, le territoire de la commune englobe la lisière du Bois Mal, tandis qu'au sud-est, au-delà du vallon boisé du Belon, il est occupé par les bois qui entourent la grande clairière de Banassat la Ville.

La commune a la particularité de ne pas avoir de bourg-centre ; elle est constituée de nombreux villages, hameaux ou fermes isolées. La mairie est un bâtiment presque isolé, au bord de la route départementale 118, de même l'ensemble formé, un peu plus au nord par l'église, le cimetière et le vieux prieuré.

Ses communes limitrophes sont[1] :

Communes limitrophes de Chirat-l'Église
Vernusse Target
Chirat-l'Église Monestier
Louroux-de-Bouble Coutansouze Bellenaves

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 765 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Echassières_sapc », sur la commune d'Échassières à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 847,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Chirat-l'Église est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10].

La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (65,5 %), forêts (33 %), terres arables (1,5 %)[13].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Chirat en bourbonnais du Croissant, zone où se rejoignent et se mélangent la langue occitane et la langue d'oïl[14].

Histoire[modifier | modifier le code]

Durant l'Antiquité, le territoire de Ciracum faisait partie du territoire des Bituriges Cubes.

Au Moyen Âge, la paroisse de Chirat est le siège de l'importante seigneurie de Banassat.

La commune faisait partie du Berry médiéval avant de passer à la province de Bourbonnais d'époque moderne[15].

La paroisse faisait partie du diocèse de Bourges.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Lucien Aufaure Apparenté PCF  
André Theveniot PCF  
Nicolas Duboisset PCF  
[Note 2] En cours
(au )
Josiane Henry[17]   Retraitée

Depuis le , afin que les arrondissements du département « correspondent à une meilleure cohérence administrative et [à une] adaptation aux bassins de vie », la commune est retirée de l'arrondissement de Montluçon pour être rattachée à celui de Vichy[18].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Chiratois et les Chiratoises[19].


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].

En 2021, la commune comptait 128 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
525300512525499500513541499
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
460423403435474494513480466
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
458472469384364359335303291
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
267221162166129119132136129
2018 2021 - - - - - - -
128128-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Imposte du pilastre de gauche en entrant : la prière.
Imposte du pilastre de droite en entrant : la déroute des démons.
  • Église Saint-Pierre-et-Saint-Étienne. Construite à la fin du XIe siècle, l'église de Chirat mêle style roman et style gothique. Grâce aux témoignages des prêtres consignés dans les registres paroissiaux, on dispose de renseignements précis sur la vie de cette commune depuis 1673. À l'intérieur, les pilastres sud et nord présentent des scènes opposant la déroute des démons au bien-fondé de la prière. Une porte de style Renaissance a été ajoutée au XVIe siècle, lors de la construction de la sacristie.
  • Château de Banassat, monument historique.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Réélue en [16].
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Géoportail (consulté le 26 avril 2017).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Chirat-l'Église et Échassières », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Echassières_sapc », sur la commune d'Échassières - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Echassières_sapc », sur la commune d'Échassières - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. « Atlas sonore des langues régionales de France - Zone du Croissant », sur le site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, .
  15. Guy Devailly, Le Berry du Xe siècle au milieu du XIIIe. Étude politique, religieuse, sociale et économique, Paris, . Réédition : Berlin, Walter de Gruyter, 2017, 636 p. (ISBN 9783111251721) (lire en ligne).
  16. « Un nouveau mandat de maire pour Josiane Henry à Chirat-l'Eglise (Allier) », La Montagne, (consulté le ).
  17. Liste des maires de l'Allier [PDF], sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de l'Allier, 8 avril 2014 (consulté le 7 juin 2014).
  18. Préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, « Arrêté préfectoral no 16-534 du 21 décembre 2016 portant modification des limites des arrondissements du département de l'Allier », Recueil des actes administratifs no 03-2016-061, Préfecture de l'Allier, (consulté le ), p. 40.
  19. « Chirat-l'Église (03330) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.